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L’effet de la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) sur la douleur et le sommeil des personnes âgées souffrant de douleur musculo-squelletiqueCharest, Jonathan January 2017 (has links)
Introduction : La douleur chronique et les problèmes de sommeil ont un impact négatif sur la qualité de vie des personnes âgées. La prévalence de ces deux conditions augmente considérablement avec le vieillissement. L’objectif de l’étude visait à explorer le potentiel d’une intervention tDCS auprès de personnes âgées souffrant de douleur chronique musculo-squelettique et se plaignant de la qualité de leur sommeil. Méthodes : Sept participants souffrant de douleur chronique et de problèmes de sommeil ont reçu cinq séances tDCS anodiques à raison d’une stimulation par jour, étalé sur cinq jours consécutifs, au niveau du cortex moteur primaire avec un courant d’une puissance de 2mA et d’une durée de 20 minutes. L’intensité de la douleur était mesurée avec une échelle visuelle analogue tandis que le type de douleur était mesuré avec le questionnaire de la douleur de Melzack. Les paramètres de sommeil étaient mesurés avec l’actigraphie ainsi que la polysomnographie. Pendant toute la durée de l’étude, les participants devaient compléter quotidiennement un journal de bord de douleur ainsi que du sommeil afin de répertorier l’effet de la tDCS. Résultats : Les résultats indiquent que la tDCS engendre une analgésie significative au niveau des moyennes (p = .010) et grandes douleurs (p = .022). Les résultats du PSQI indiquent une amélioration du sommeil suite à la tDCS (p = .011). L’agenda de sommeil indique une amélioration au niveau subjectif de l’agitation du sommeil (p = .025). Par contre, aucun résultat significatif n’a été observé au niveau des paramètres objectifs du sommeil avec l’actigraphie et la polysomnographie. Conclusion : Cette étude indique que cinq séances de tDCS anodique appliquée au niveau du cortex moteur primaire auraient un effet analgésique auprès des personnes âgées souffrant de douleur chronique, tout en améliorant les paramètres subjectifs du sommeil, mais les paramètres objectifs du sommeil demeuraient inchangés. De futures études seraient bénéfiques afin d’explorer le potentiel de différents paramètres de stimulation qui pourraient s’avérer plus efficaces pour le sommeil des personnes âgées.
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La psychopathologie et les cognitions dans la douleur chronique / Psychopathology and cognitions in chronic painO'Reilly, Aminata 05 July 2012 (has links)
La douleur chronique est souvent associée à la dépression et l’anxiété. Ces pathologies entretiennent des liens complexes qui ont été largement étudiés. Cependant en France, nous manquons d’informations permettant d’améliorer la prise en charge psychothérapeutique de ces patients. Le but de ce travail est d’améliorer la compréhension de l’influence des facteurs psychopathologiques et cognitifs dans la douleur chronique.Étude 1 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 228 étudiants. L’analyse des croyances associées à la douleur a permis de mettre en lumière une perception positive du vécu de la sensation douloureuse. Ainsi, ils ne perçoivent pas la douleur comme étant un phénomène stable dans le temps ou mystérieux ; de plus, ils ne manifestent pas de sentiment de culpabilité lié à la douleur. Les résultats indiquent également que les participants ont des perceptions rationnelles des médicaments. Ils considèrent cependant qu’il y a une surconsommation des médicaments. Étude 2 : Une étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Dans cette étude, 93 % des participants présentaient des symptômes dépressifs, et 94 % présentaient des symptômes anxieux. En outre, des symptômes dépressifs sévères sont retrouvés dans 25 % des cas et 43 % des participants présentent une anxiété sévère. Les différentes analyses de régression réalisées ont montré que la relation entre la symptomatologie anxio-dépressive et la douleur est partiellement médiatisée par les croyances associées à la douleur.Étude 3 : Une étude quantitative a été menée auprès de 247 personnes atteintes de fibromyalgie. Les analyses de corrélation ont montré un lien entre la symptomatologie anxio-dépressive, les mesures relatives à la douleur, les croyances associées à la douleur, la dramatisation, la flexibilité psychologique et l’optimisme. L’analyse de régression multiple indique que les croyances associées à la douleur, l’optimisme et la flexibilité psychologique prédisent 58 % de la variance des scores de dramatisation. Une analyse en cluster a permis de mettre en évidence trois profils cognitifs : les catastrophistes, les modérés et les flexibles optimistes. Des analyses de variance ont montré que ces clusters se différenciaient au niveau des scores de dépression, d’anxiété, d’intensité et d’impact de la douleur. Le profil catastrophiste obtenait les scores les plus élevés à ces différentes mesures. / Chronic pain is often associated with depression and anxiety. These pathologies have complex links that have been widely studied. In France, however, there are few studies that provide information on psychotherapeutic treatment of these patients. The overall objective of this work is to improve understanding of psychopathological and cognitive factors linked to chronic pain. Study 1: A quantitative study was carried out on a sample of 228 students. An analysis of beliefs associated to pain provided insight into the concept of pain sensation. The participants perceived pain as an instable phenomenon over time, were not likely to associate pain with mysterious origins, and did not link pain to feelings of guilt. The results also showed that the participants had rational beliefs about medication, although they tended to believe that medication was overused. Study 2: A quantitative study was conducted on a sample of 247 fibromyalgia sufferers. In this study, 93 % of participants presented depressive symptoms, and 94 % presented anxiety symptoms. Severe depressive symptoms were found in 25 % of cases, and 43 % of participants reported severe anxiety. Regressions analyses showed that the relationship between depressive symptoms, anxiety and pain is partially mediated by beliefs associated with pain.Study 3: A quantitative study was conducted on a sample of 247 people suffering from fibromyalgia. Correlation analyses showed a link between anxio-depressive symptoms, measures related to pain, pain-related beliefs, dramatization, psychological flexibility, and optimism. A multiple regression analysis indicated that beliefs associated with pain, optimism and psychological flexibility predicted 58 % of the variance in scores of dramatization. A cluster analysis highlighted three cognitive profiles in these patients: ‘catastrophics’, ‘moderates’ and ‘flexible optimistics’. Analyses of variance showed that cluster groups differed in levels of depression, anxiety, intensity, and impact of pain. ‘Catastrophics’ had higher scores on these measures.
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Synthèse et évaluation de nouveaux squelettes de molécules potentiellement antagonistes du récepteur au CGRP : application à la douleur chronique / Synthesis and biological evaluation of potential CGRP antagonists : application to chronic painKandepedu Hemachandra, Nishanth 27 November 2015 (has links)
Analgésiques opiacés et les antidépresseurs tricycliques (ATC) sont deux grandes classes d'agents thérapeutiques qui sont utilisés pour soulager les symptômes dus au nociception chronique. Mais ces agents chimio thérapeutiques présentent des effets secondaires comme la constipation, dépendance physique plus soulagement de la douleur insuffisante. D'où des complications aggravent la nécessité de concevoir une molécule qui agit sur nouvelle cible en vue de surmonter les effets secondaires causés par la classe dit ci-dessus de médicaments. Pendant ce temps, la distribution du peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), un neuropeptide de 37 acides aminés deux dans le système nerveux central et périphérique et son rôle dans la douleur viscérale a ouvert une nouvelle porte d'entrée pour le traitement de la douleur nociceptive viscérale. Ainsi, l'objectif principal du projet de fusionner propriété antagoniste de CGRP ainsi que la propriété antidépresseur dans une seule molécule, pour fournir un effet de synergie et de traiter les maladies chroniques, inflammatoires et négligées comme le syndrome du côlon irritable (IBS) et la maladie de Crohn. / Opiate analgesics and tricyclic antidepressants (TCAs) are two major classes of therapeutic agents which are used to alleviate symptoms due to chronic nociception. But these chemotherapeutic agents pose side effects like constipation, physical dependence along with insufficient pain relief. Hence these complications aggravate the necessity of designing a molecule which acts on new target in order to overcome the side effects caused by the above said class of drugs. Meanwhile, the distribution of Calcitonin Gene Related Peptide (CGRP), a 37 amino acid neuropeptide both in central and peripheral nervous system and its role in visceral pain has opened up a new gateway for treating visceral nociceptive pain. Thus, the main aim of the project was to merge CGRP antagonist property as well as Antidepressant property in a single molecule, to provide a synergistic effect and to treat Chronic, inflammatory and neglected diseases like Irritable bowel syndrome (IBS) and Crohn’s disease.
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Facteurs psychophysiologiques qui influencent les mécanismes endogènes de la douleurGougeon, Véronique January 2017 (has links)
La douleur se divise en composantes sensorielles, cognitives et affectives qui s’inter-influencent. La composante affective semble jouer un rôle dominant dans certaines douleurs chroniques, mais aussi dans le recrutement des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur (conditioned pain modulation; CPM) et des réponses du système nerveux autonome (SNA). De plus, des études récentes supportent que les réponses du SNA semblent être liées avec l’efficacité des CPM. Il va de soi que la composante affective soit grandement impliquée dans des douleurs qui affectent les relations interpersonnelles et même les relations intimes, comme la vestibulodynie provoquée (VP), une douleur à l’entrée du vagin au moment d’une pénétration ou de l’insertion d’un tampon. Un des facteurs affectifs important dans la douleur est justement relationnel, soit l’empathie. En effet, l’observation d’une personne en douleur, principalement si elle nous est significative, est douloureuse pour l’observateur et s’accompagne de réponses physiologiques similaires à la douleur vécue. Dans cette étude, nous avons vérifié si l’observation d’étrangers en douleur provoque l’activation d’une réponse inhibitrice s’apparentant aux CPM, comme c’est le cas pour l’observation du conjoint. Nous avons aussi vérifié si le fait de souffrir de VP influence l’efficacité inhibitrice par la douleur expérimentale (situation contrôle) et par l’observation d’une femme et d’un homme inconnus dans la même situation de douleur expérimentale (situation d’observation). Les résultats ont démontré que l’observation d’étrangers en douleur n’était pas suffisant pour activer une inhibition descendante de la douleur, et ce, indépendamment de la condition de l’observateur. De plus, l’évaluation de la douleur perçue ne différait pas entre les deux groupes. Finalement, le portrait clinique des femmes souffrant de VP montre la présence de trois sous-groupes de patientes présentant des dysfonctions des CPM différentes. En somme, ces données permettent de mieux cerner l’effet de la composante affective chez des sujets sains et chez des patientes qui souffrent de VP. Les résultats permettent de faire évoluer nos connaissances des facteurs qui modulent ces douleurs ainsi que l’observation de la douleur d’autrui.
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Douleur psychologique et exclusion sociale dans les conduites suicidaires / Psychological pain and sensitivity to rejection in suicidal behaviorOlié, Emilie 03 December 2014 (has links)
Les conduites suicidaires (CS) sont considérées comme des entités pathologiques à part entière avec une neurobiologie propre, abordées selon un modèle stress-vulnérabilité et pouvant bénéficier de la recherche de biomarqueurs. Nous proposons l'ébauche d'un modèle clinico-biologique de la vulnérabilité aux CS en considérant la douleur au coeur du processus suicidaire. Les stress psychosociaux sont sources de douleur psychologique. Leur maintien ou leur émergence perpétuerait ou majorerait la douleur psychologique via un dysfonctionnement du système vasopressinergique et des régions cérébrales impliqués dans les cognitions sociales. Nos données suggèrent une modification du seuil douloureux chez les sujets vulnérables pour le suicide qui percevraient une douleur psychologique accrue, associée aux idées suicidaires. Aussi les difficultés interpersonnelles sont associées une altération de prise de décision sous tendue par un dysfonctionnement du cortex préfrontal, associé à la vulnérabilité suicidaire. Ceci entrainerait le sujet à favoriser un choix (suicide) associé à une récompense immédiate (sédation de la douleur), même s'il est associé à les conséquences délétères (mort). Ainsi la douleur psychologique serait centrale dans les CS en tant que conséquence immédiate des stress psychosociaux, et en influençant les facteurs de vulnérabilité, qui favorisent sa perception et augmentent la sensibilité à certains événements sociaux via des processus neuroanatomiques et biochimiques. Nos travaux ouvrent de nouvelles voies de compréhension physiopathologiques et permettent d'envisager la douleur psychologique comme une potentielle cible thérapeutique de prévention suicidaire. / Current knowledge suggests that suicidal behavior: 1) are pathological entities per se, with a specific neurobiology, 2) may be studied according to a stress-diathesis model, 3) may be better characterized by identifying biomarkers. Emphasizing that pain is the core of the suicidal process, we propose an outline of a model of suicide based on clinical neuropsychological and neuroimaging data. Psychosocial stressors cause psychological pain. Through dysfunctional vasopressinergic system and cerebral regions involved in social cognitions, psychosocial stress would be maintained or give rise to new stresses, perpetuating or increasing psychache. We suggest a modification of pain thresholds in vulnerable subjects for suicide leading to an increased perception of psychache, which is associated with suicidal ideation. Then, interpersonal difficulties are associated with impaired decision-making underpinned by prefrontal dysfunction that has been associated with suicidal vulnerability. This would cause the subject to promote a choice (suicide) associated with immediate reward (pain relief), although it is associated with deleterious consequences (death). Thus, psychological pain is central to suicidal behavior as an immediate consequence of psychosocial stressors, and influencing the suicidal vulnerability favoring pain perception and increasing susceptibility to social events, based on neuroanatomical and biochemical bases. Finally the hypothesis that a change of pain perception is involved in the suicidal process would open new avenues for understanding suicidal pathophysiology. It allows considering the psychological pain as a potential therapeutic target to prevent suicide
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Implication des canaux Cav3.2 dans l'effet antalgique du paracétamol et dans la douleur inflammatoire / Involvement of Cav3.2 channels in the analgesic effect of paracetamol and inflammatory painKerckhove, Nicolas 20 September 2013 (has links)
Le paracétamol est l'antalgique le plus consommé au monde et pourtant son mécanisme d'action n'est toujours pas élucidé. Longtemps reconnu comme un produit proche des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) son profil est aujourd'hui reconsidéré grâce aux travaux effectués depuis une dizaine d'années. Il est désormais admis que le paracétamol est un antalgique d'action prioritairement cérébrale et l'impact sur les cyclo-oxygénases, cibles traditionnelles des AINS, ne représente plus la base de son mécanisme d'action. Nos travaux de thèse montrent que l'action antalgique du paracétamol est perdue chez des animaux dont le canal Cav3.2 a été invalidé, ceci dans divers contextes expérimentaux. Ainsi ces canaux semblent être indispensables à l'effet antalgique du paracétamol. Nous avons également démontré le site de cette implication. En effet, seuls les canaux Cav3.2 cérébraux sont impliqués dans l'effet du paracétamol, ce qui rejoint les résultats précédents qui présentent le paracétamol comme un antalgique d'action centrale. Au niveau cérébral nous avons aussi démontré que les canaux Cav3.2 agissaient de concert avec deux acteurs primordiaux pour l'effet du paracétamol : l'AM404, son métabolite actif et les récepteurs TRPV1. La finalité de cette relation est l'inhibition des canaux Cav3.2 qui induit l'effet antalgique du paracétamol. Parallèlement, nous avons démontré pour la première fois que l'inhibition des canaux Cav3.2 cérébraux induisait une antalgie. Ceci confirme l'implication tonique de ces canaux supra-spinaux dans la perception douloureuse. Enfin, nous avons également démontré que les canaux Cav3.2 étaient fortement impliqués dans la douleur de type inflammatoire et, de manière plus surprenante et intéressante, dans les processus inflammatoires associés (développement oedémateux et production des médiateurs pro-inflammatoires). En conformité avec ces résultats, nous avons démontré que l'éthosuximide (un bloqueur des canaux Cav3.2) était efficace dans le traitement des douleurs inflammatoires et de l'inflammation ainsi que sur leurs comorbidités associées (anxiété et dépression). En conclusion, la confirmation de l'implication des canaux Cav3.2 dans l'effet du paracétamol et dans la douleur inflammatoire ouvre une voie nouvelle dans la compréhension du mécanisme d'action de cet antalgique et dans la conception et le développement de nouveaux antalgiques, ciblant ces canaux. Cette perspective est renforcée par les démonstrations déjà faites du rôle de ces canaux dans la physiopathologie des douleurs neuropathiques. De plus et de façon intéressante, l'éthosuximide, un antiépileptique utilisé chez l'homme et inhibiteur des canaux Cav3, permet d'envisager la réalisation d'une étude clinique pilote sur l'évaluation de son effet antalgique. Nous proposons le protocole de cette étude, preuve de concept, réalisée dans un premier temps chez des patients atteints de douleurs neuropathiques. / Acetaminophen is the most analgesic consumed worldwide, but its mechanism of action is still not understood. Long recognized as non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), its profile is now reconsidered thanks to the work done over the last ten years. It is now accepted that acetaminophen is an analgesic with a central action and the impact on cyclooxygenase, traditional targets of NSAIDs, is no longer the basis of its mechanism of action. This work show that the analgesic effect of acetaminophen is lost in animals whose Cav3.2 channel has been invalidated, this in various experimental contexts. Thus, these channels appear to be essential for the analgesic effect of acetaminophen. We also demonstrated the nature of that involvement. Indeed, only the brain Cav3.2 channels are involved in the effect of acetaminophen, which joined the previous results showing that acetaminophen is a centrally acting analgesic. In the brain, we also demonstrated that Cav3.2 channels acting in concert with two crucial actors to the effect of acetaminophen: AM404, its active metabolite, and TRPV1 receptors. The purpose of this relationship is the inhibition of Cav3.2 channels that induces analgesic effect of acetaminophen. In parallel, we have demonstrated for the first time that inhibition of brain Cav3.2 channels induced analgesia. This confirms the tonic involvement of these channels in supraspinal pain perception. Finally, we also demonstrated that Cav3.2 channels were heavily involved in the inflammatory pain and, more surprising and interesting, in inflammatory processes associated (edema development and production of pro-inflammatory mediators). Related to these results, we demonstrated that ethosuximide (a Cav3.2 channel blocker) was effective in the treatment of inflammatory pain and inflammation as well as their associated comorbidities (anxiety and depression). In conclusion, the confirmation of the interaction of Cav3.2 channels in the effect of acetaminophen and pain perception opens a new path in understanding the mechanism of action of acetaminophen and in the design and development of new analgesics targeting Cav3.2 channels. This perspective is reinforced by the demonstrations previously done of the role of these channels in the pathophysiology of neuropathic pain. More and interestingly, ethosuximide, an antiepileptic drug used in humans and Cav3 channels inhibitor, allows to consider the realization of a pilot clinical study on the evaluation its antalgic effect. We propose the protocol of this study, proof of concept, performed in a first time in patients of neuropathic pain.
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La prise de perspective lors de l'évaluation de la douleur d'autrui : études auprès d'adultes ayant un trouble psychotique d'évolution récente et d'adultes en bonne santé généraleCanizales, Dora Linsey 23 April 2018 (has links)
L’empathie désigne la capacité de partager et de se mettre à la place d’autrui afin d’appréhender son expérience affective. Cette faculté complexe favorise la communication et l’ajustement des comportements sociaux. Les recherches en neurosciences observent une activation partielle des circuits neuronaux reliés aux dimensions sensorielles et affectives de la douleur somatique lorsque les individus partagent et apprécient l’expérience douloureuse d’autrui. Les processus contrôlés de l’empathie, principalement les habiletés de prise de perspective, permettent d’adopter le point de vue d’une autre personne afin de mieux évaluer sa douleur. Les paradigmes d’observation de la douleur représentent une nouvelle avenue pour étudier le fonctionnement de l’empathie dans la schizophrénie. L’étude des troubles psychotiques à début récent favorise l’identification des facteurs qui prédisposent à l'apparition de la psychose. L'objectif de cette thèse consiste à examiner le fonctionnement de la prise de perspective durant l’évaluation de la douleur d’autrui. Dans une première étude, nous démontrons que les adultes en bonne santé évaluent plus intensément des images représentant des scènes douloureuses lorsqu’elles sont présentées selon leur perspective visuelle en comparaison à celle d’une autre personne. En utilisant un EEG, une modulation somatosensorielle plus importante est aussi observée lorsque de la douleur d’autrui est évaluée selon une perspective visuelle à la première personne. Dans une deuxième étude, aucune différence n’est observée entre un groupe de personnes atteintes d’un trouble psychotique d’évolution récente et un groupe témoin quant à l’évaluation de la douleur. Cependant, chez ces derniers, une relation existe entre une faible disposition à la prise de perspective et une évaluation plus intense de la douleur observée selon une perspective visuelle à la première personne. De façon générale, cette thèse souligne le rôle modulateur de la prise de perspective lorsque les gens évaluent l’expérience douloureuse d’un tiers. De plus, nos travaux permettent de considérer de manière nouvelle le fonctionnement de l’empathie dans la schizophrénie en faisant ressortir certaines difficultés d’empathie dans les premières années suivant le déclenchement de la psychose. La discussion met en lien les modèles théoriques sur l’empathie et sur la communication de la douleur. / Empathy refers to the capacity to share and understand other people’s emotional states. This faculty can promote communication and social behaviours adjustment. By investigating how people experienced someone else’s suffering, neuroscience research has shown that vicarious pain partially activates the neuronal networks underlying the sensory and affective dimensions of somatic pain. Controlled empathic processes, such as perspective taking abilities, can also be used to deliberately put oneself into another person’s perspective in order to evaluate the painful experience from that person’s perspective. Pain observation paradigms could offer a new insight on the examination of empathy in schizophrenia. Emphasis on the characterization of these abilities during recent onset evolution of psychosis could provide indicators of individuals’ vulnerability to develop schizophrenia. The main objective of this thesis was to examine perspective taking processes when evaluating pain in others. In a first study, we demonstrate that healthy adults evaluate pictures of hands in pain more intensely when they are presented in their own visual perspective in comparison with another person’s viewpoint. Using EEG, we showed that evaluating these painful pictures in one’s own perspective is also associated with a stronger somatosensory modulation. In a second study, we found no difference in the evaluation of painful pictures between adults with recent onset of psychosis and healthy controls. However, a reduction of dispositional perspective taking traits and illness duration in adults with recent onset of psychosis had been found to be related their evaluation of pain observed. Thus, these findings expose possible links between the development of controlled empathy processes and recent of psychosis. In sum, this thesis highlights the modulating influence of perspective taking when people appreciate someone else’s painful experience. Also, this work further characterizes the limited empathy impairment observed in recent onset of psychosis. The discussion proposes an integration of theoretical knowledge from models of empathy and communication of pain.
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L'évolution longitudinale des attaques de panique chez les patients souffrant de douleurs thoraciques non cardiaquesHeppell, Jenny-Lee 24 September 2019 (has links)
Le présent mémoire a pour objectifs d’évaluer, chez les patients souffrant à la fois de douleurs thoraciques non cardiaques et d’attaques de panique, l’incidence du trouble panique six mois après une consultation dans un département d’urgence. Il vise également à identifier les facteurs prédicteurs du développement du trouble panique dans cette population. Cent trente-huit patients présentant à la fois des douleurs thoraciques non cardiaques et des attaques de panique ont été recrutés aux départements d’urgence du Centre hospitalier affilié universitaire Hôtel-Dieu de Lévis et du Centre Paul-Gilbert. Ils ont ensuite effectué une entrevue téléphonique et complété une batterie de questionnaires dans les 30 jours suivant leur consultation médicale, suivies d’une seconde entrevue six mois plus tard. Les résultats montrent que 10,1% des participants ont développé un trouble panique six mois après leur consultation dans un département d’urgence. Parmi tous les facteurs étudiés, seule la sensibilité à l’anxiété était significativement associée au développement du trouble panique. Des analyses de médiation suggèrent que l’effet de la détresse psychologique, tel que mesuré par l’Échelle hospitalière d’anxiété et de dépression, sur l’incidence du trouble panique est complètement médiatisé par la sensibilité à l’anxiété. Puisque la sensibilité à l’anxiété semble jouer un rôle prédominent dans le développement du trouble panique, il pourrait s’agir d’une cible clinique de choix pour la prévention du développement du trouble panique chez les patients présentant des douleurs thoraciques non cardiaques et des attaques de panique. / The purpose of this project is to evaluate the incidence of panic disorder in patients with both non-cardiac chest pain and panic attacks six months after consultation in an emergency department. It also aims to identify the predictors of the development of panic disorder in this population. One hundred and thirty-eight patients with both non-cardiac chest pain and panic attacks were recruited from the emergency departments of the Hôtel-Dieu Hospital Affiliated Center in Lévis and the Paul-Gilbert Center. They then completed a telephone interview and a battery of questionnaires within 30 days of their medical consultation, followed by a second interview six months later. The results show that 10.1% of participants developed panic disorder six months after their consultation in an emergency department. Of all the factors studied, only anxiety sensitivity was significantly associated with the development of panic disorder. Mediation analyzes suggest that the effect of psychological distress, as measured by the Hospital Anxiety and Depression Scale, on the incidence of panic disorder is fully mediated by anxiety sensitivity. Since anxiety sensitivity appears to be a predominant factor in the development of panic disorder, it may be a clinical target of choice to prevent the development of panic disorder in patients with non-cardiac chest pain and panic attacks.
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L'effet du port d'une plaque palatine sur la douleur suite à une greffe autogène libre : essai contrôlé randomiséGrenier, Elyse 19 April 2018 (has links)
Le projet vise à déterminer si l’utilisation d’une plaque palatine en acrylique faite sur mesure réduit la douleur post-opératoire en comparaison à un pansement de cyanoacrylate. Les patients ont été randomisés en deux groupes, l’un avec le port d’une plaque palatine et l’autre avec la mise en place du pansement de cyanoacrylate. Nous cherchons à déceler une diminution de la douleur de 50% afin de vérifier si l’utilisation de la plaque est justifiée. Nous avons évalué ce paramètre à l’aide d’un questionnaire, d’une échelle à gradation numérique (EGN) et de la prise de médicaments analgésiques. Selon nos résultats, l’utilisation d’une plaque palatine suite à une greffe autogène libre (GAL) n’est pas supérieure pour la réduction de la douleur en comparaison au pansement de cyanoacrylate. De plus, l’utilisation de la plaque ne permet pas de réduire la consommation de la médication analgésique post-opératoire. En conclusion, on ne peut justifier l’utilisation d’une plaque palatine pour la réduction significative de la douleur au palais.
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Expression of CCR2 in both resident and bone marrow-derived microglia plays a critical role in neuropathic painShi, Xiang Qun 17 April 2018 (has links)
La douleur neuropathique suite à une lésion d'un nerf périphérique est une condition répandue pour laquelle aucun traitement efficace n'est disponible. Sans nier le rôle joué par les neurones au niveau du système nerveux central (SNC), des données récentes ont démontré la participation active des cellules gliales dans le développement de la douleur neuropathique. En effet, des études ont montré un rôle critique des cellules gliales dans l'initiation et la maintenance de l'hypersensibilité liée à la douleur. Cependant, les origines de ces cellules gliales activées et les déclencheurs de leur activation n'ont pas encore été élucidés. Nous avons démontré dans cette étude que suite à une blessure au nerf périphérique, causée par la ligation partielle du nerf sciatique, en plus des l'activation de microglies résidentes du SNC, les cellules hématogènes, macrophages/monocytes, infiltrent la moelle épiniere, prolifèrent et se différencient en microglies ramifiées. La signalisation entre la chimiokine "monocyte chemoattractant protein-1" (MCP-1, CCL2) et son récepteur CCR2 est critique dans l'activation des cellules microglials de la moelle épiniere. En effet, l'injection intrathécale de MCP-1 exogène entraine l'activation des microglies chez des souris sauvages, mais pas chez des souris déficientes en CCR2. De plus, un traitement avec un anticorps neutralisant dirigé contre MCP-1 a empêché l'infiltration de cellules microglials dérivées de la moelle osseuse (MDMO) dans la moelle épiniere après le dommage du nerf sciatique. En utilisant les souris CCR2 knock-out-sélectif dans la microglie résidente ou la MDMO, nous avons constaté que, bien que des souris CCR2 knock-out-total n'ont pas développé l'activation microgliale ni l'allodynie mécanique, l'expression de CCR2 soit dans les microglies résidentes ou dans les MDMO est suffisante pour le développement d'allodynie mécanique. Ainsi, pour soulager de façon efficace la douleur neuropathique, il faut viser non seulement la microglie résidente du SNC, mais aussi la microglie provenant de la circulation sanguine. Ces découvertes ouvrent la porte pour une nouvelle stratégie thérapeutique: on peut profiter de la capacité naturelle des cellules dérivées de la moelle osseuse qui s'infiltrent sélectivement des régions affectées du SNC en utilisant ces cellules comme le véhicule pour la livraison de médicaments afin de contrôler l'hypersensibilité et la douleur chronique.
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