Spelling suggestions: "subject:"labor relations"" "subject:"sabor relations""
511 |
L'identité professionnelle des infirmières comme source d'un travail gratuit et d'une obligation de disponibilité impliciteCyr, Alexandra 04 1900 (has links)
Les nouvelles normes d'organisation du travail fondées sur un modèle de la flexibilisation du temps de travail ont eu des effets considérables sur les travailleurs-euses. La recherche toujours plus grande de productivité et de rentabilité a imposé de fortes pressions sur les individus qui ont adapté progressivement leurs comportements au travail. À cet effet, l'augmentation de la disponibilité temporelle imposée aux salariés-es ne serait pas toujours reconnue par les organisations. La distinction entre le temps du travail et le temps du repos est devenue plus floue, moins nette que par le passé. Par ailleurs, la disponibilité temporelle jouerait le rôle de compétence non-reconnue par laquelle l'on n'hésite pas à mesurer la motivation et l'implication des salariés-es, mais sans pour autant que cela ne transparaisse dans les classifications d'emplois ou les salaires. Le travail du care y serait d'autant plus sensible alors que ses compétences ont été historiquement invisibles.
Dans un premier temps, cette recherche souhaite mettre en lumière certaines manifestations de l'invisibilité du travail des infirmières dans le secteur de la santé et des services sociaux. Pour ce faire, elle s'intéresse à la présence d'un travail effectué gratuitement par les professionnelles des soins. Elle s'intéresse également à la présence d'une obligation de disponibilité implicite engageant les infirmières à dépasser leur temps de travail formel. Dans un deuxième temps, cette recherche cherche à élucider le rôle de l'identité professionnelle des infirmières sur l'accomplissement d'un travail invisible. Les données empiriques obtenues à la suite de dix entrevues semi-dirigées effectuées auprès d'infirmières (détentrices d’un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers) et d'infirmières cliniciennes (détentrices d’un baccalauréat universitaire en sciences infirmières) travaillant dans le réseau public québécois ont permis d'illustrer plusieurs manifestations d'un travail gratuit et d'une obligation de disponibilité implicite. De plus, les données montrent que d'une manière générale l'identité professionnelle est effectivement liée aux débordements de travail des infirmières. Toutefois, son influence est encouragée par les défaillances organisationnelles affectant la qualité des soins de santé. / New organizational norms based on a model of flexibilisation of working hours have had a major impact on workers in recent years. An increasing focus on productivity and profitability can impose strong pressures on employees who are progressively changing their behaviour at work. Indeed, the increase of temporal availability imposed on workers is not always acknowledged by the employers. The distinction between work time and rest time has become more blurred and less clear than in the past. Moreover, temporal availability has become an expected but unrecognized behaviour used to measure motivation at work and employee engagement without any impact on employee classification or wages. The care sector is likely even more prone to this lack of recognition as its definitive core have historically been invisible.
Firstly, this research aims to shed light on manifestations of invisible work performed by nurses for the health and social services sector in Quebec. The unpaid work completed by the care professionals and the mandatory availability required of nurses to exceed their period of working time will be reviewed. Secondly, this research is seets to explain the role of professional identity in the performance of invisible work. The empirical data collected through ten interviews with nurses and clinical nurses working in the public sector in Quebec illustrated many manifestations of unpaid work and an implicit obligation of availability. Also, the data show that nurses' professional identity is actually linked to the supplemental work completed. However, its influence was emphasized by organisational failures affecting the quality of health services.
|
512 |
Progression et plafonnement de carrière chez les femmes assistantes accessoiristes de plateau dans l'industrie cinématographique au QuébecBergeron-Fournier, Myriam 04 1900 (has links)
À travers le monde, seulement quelques études essaient de comprendre les obstacles à la progression de carrière des techniciennes dans l’industrie du cinéma. Ces recherches montrent que les femmes sont peu présentes dans les postes de chef et se regroupent principalement dans les postes traditionnellement féminins. Au Québec, nous avons constaté que les femmes étaient majoritaires dans le poste d’assistante accessoiriste de plateau et minoritaires dans le poste de chef accessoiriste de plateau. Notre étude vise donc à comprendre pour quelles raisons elles sont peu nombreuses dans les postes de chef en découvrant les facteurs qui ont une incidence sur le succès objectif de carrière des femmes assistantes accessoiristes de plateau.
Pour réaliser cette étude, nous avons utilisé des données primaires recueillies à l’aide d’entretiens semi dirigés auprès de dix-sept intervenants du milieu, des femmes et des hommes accessoiristes, mais aussi deux productrices et un représentant syndical de l’AQTIS (Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son).
L’analyse des résultats tend à montrer que les stéréotypes de genre sont encore bien ancrés dans l’industrie du cinéma au Québec. Les assistantes accessoiristes sont assignées aux tâches stéréotypées féminines et elles travaillent, pour la plupart, en retrait du plateau de tournage. Cette situation fait en sorte qu’elles ont peu d’occasion de développer les compétences qui sont valorisées pour devenir chef accessoiriste et qui sont davantage associées aux qualités stéréotypées masculines. De plus, l’équipe aux accessoires est souvent formée d’un homme chef et d’une assistante qui évolue ensemble, de manière assez stable, de contrat en contrat. Ce duo professionnel procure une certaine sécurité d’emploi aux assistantes accessoiristes, car ce sont les chefs qui trouvent les contrats de travail, mais cela les empêche aussi de diversifier leurs expériences de travail pour cheminer dans la profession. Nous constatons également que, lorsque les chefs font office de mentors, ils contribuent de manière positive à la progression de carrière de leur assistant, mais que ce sont surtout les hommes assistants qui ont accès à ces mentors. La maternité est un obstacle important à la carrière des femmes dans cette profession, car les mères ont recours à toutes sortes de stratégies pour équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Par exemple, elles tendent à réduire leur heures de travail et leur rémunération car elles priorisent leur famille. / Around the world, only a few studies try to understand the barriers to career
progression of women technicians in the film industry. Those few studies show that women
are underrepresented in key role person and are overrepresented in jobs considered traditional
areas of work for women. In Quebec, we note that women represent the majority of assistants
props on set, but are only a minority in lead props set positions. The purpose of this study is to
understand why women are underrepresented in key positions by highlighting the factors that
influence the objective career success of women assistants props on set.
This qualitative study was conducted using primary data collected from interviews with
seventeen stakeholders in the industry : women and men in the props profession, two women
producers and a union representative of the Alliance québécoise des techniciens de l’image et
du son (AQTIS).
The data analysis suggests that gender stereotypes are still ingrained in the Quebec film
industry. Women assistants props on set interviewed are assigned based on stereotypical
female duties and most of them are kept away from the set in their work. Consequently, they
have few occasions to develop valuable skills that are mostly associated with stereotypical
male qualities to become key props on set. Furthermore, props work teams are often made up
of a key props man and a woman assistant props who work together in a steady way from
contract to contract. This professional duo provides a certain form of job security for the
women assistants props on set because the key props on set is in charge of finding contracts.
However, this situation also prevents them from varying their work experience to progress in
the profession. We also note that when the key props on set act as a mentor for his or her
assistant, this relationship tends to positively influence the career progression of assistants.
However, we also note that it is mostly men assistant props on set who have access to those
mentors. Also, in this profession, motherhood appears to be a main constraint in women’s
career because most mothers balance their work life and their family life by finding multiples
strategies. For example, they tend to reduce their working hours and their income because they
prioritize their family.
|
513 |
Determinants of Union Member Attitudes Towards Employee Involvement ProgramsHoell, Robert Craig 02 October 1998 (has links)
This study investigates the role social information and personal dispositions play in the development of attitudes of unionized employees towards employee involvement programs. A theoretical model was developed in order to understand how social information and dispositions form union member attitudes towards employee involvement programs. This was designed from models of employee involvement and attitude formation.
Data were collected from employees at electrical power generation facilities. Measures of organizational and union commitment, locus of control, participativeness, social information provided by the company, social information provided by the union, and employee involvement attitudes were gathered through a survey distributed at the facilities. General affect and satisfaction towards four types of employee involvement programs union members are most likely to encounter were measured.
Specific hypotheses were developed in order to test and analyze parts of the theoretical model. While the results were at times contrary to the hypothesized relationships within the model, the data fit with the theorized model well enough to provide support for it. This model effectively demonstrated how employee involvement attitudes are formed from such data, and the relationships between the variables measured. / Ph. D.
|
514 |
Le climat psychologique des unités organisationnelles en tant que déterminant de la détresse psychologique au travailRoy, Martin 07 1900 (has links)
No description available.
|
515 |
"Poverty Wages Are Not Fresh, Local, or Sustainable": Building Worker Power by Organizing Around (Re)production in Portland's "Sustainable" Food IndustryCoplen, Amy Katherine Rose 17 July 2019 (has links)
Although conscious consumers flock to sustainability-branded restaurants and grocery stores to "vote with their forks" for environmental sustainability and vibrant local economies, workers in these industries face the same poverty wages, discrimination, and exploitative labor practices that plague the food service and retail industries at large. Despite rapid growth and labor degradation, low-wage workers in these industries have largely been left behind by the mainstream labor movement and the alternative food movement. Whereas in the past, progressive social movements worked to alter power relations between labor and capital through collective action, today's mainstream labor movement focuses on servicing its dwindling membership and winning minimum wage increases through local ballot box measures and legislation. For its part, the alternative food movement focuses narrowly on achieving environmental sustainability through market-based mechanisms and consumption politics that do not adequately attend to the struggles of food chain workers. Through research conducted in partnership with the Burgerville Workers Union (BVWU) and the Industrial Workers of the World, I investigate three empirical research questions: 1) How do sustainability-branded institutions deploy values-based discourse and how does this relate to labor practices?, 2) How do worker-organizers understand and expose the contradictions of sustainability branding?, and 3) How do worker-organizers engage with social reproduction as a terrain of political struggle, and to what ends? I attend to these questions through activist scholarship aimed at informing my broad theoretical question: How might social reproduction "as discourse and practice" be marshaled to generate more inclusive organizing strategies, forge more just conceptions of sustainability, and build worker power? Drawing on over two years of ethnographic research, content analysis, and interviews with 48 worker-organizers involved in four labor organizing campaigns, I examine their efforts to build worker power through mutual aid programs, political education, and coalition politics. My analysis reveals that these strategies embody an inclusionary intersectional politics that prioritizes the needs of women, parents, and people of color, but that worker-organizers also face significant challenges. I demonstrate that organizing against neoliberal policies and practices requires moving beyond consumption politics and single-issue campaigns and deploying what I term (re)production politics which are fundamentally about how work is organized and how we care for society and the planet. Politicizing the labor, locations, and practices of social reproduction as landscapes of struggle, I conclude, offers an opportunity to build a broad class consciousness across interconnected issues and envision more liberatory ways of organizing social reproduction based on solidarity, mutuality, and interdependence.
|
516 |
Les déterminants de l’adhésion syndicale : le cas de l’industrie de la construction au QuébecGuay-Glaude, Jean-Philippe 05 1900 (has links)
Résumé :
Le mouvement syndical au cours des dernières années est en déclin, notamment au Québec. Plus précisément, le taux de présence syndicale était de 40,3% et il est descendu à 39.1% en 2020 (INSPQ, 2020). Mais pourquoi donc ?
Plusieurs recherches ont abordé cette question en soulevant que les causes du déclin du syndicalisme sont principalement externes aux organisations syndicales (ex. : montée des valeurs individualistes) et d’autres évoquent des causes plutôt internes aux organisations syndicales (ex. : structures syndicales complexes).
Toutefois, dans un contexte où les travailleurs ont l’obligation de choisir un syndicat, quels seront les facteurs qui influenceront l’adhésion syndicale de ces travailleurs ? Cette recherche tente de répondre à cette question avec le cas de l’industrie de la construction au Québec. Dans cette industrie, les travailleurs, dès leur entrée, doivent adhérer à une des cinq organisations syndicales reconnues, et ce, indépendamment des choix des autres travailleurs de son métier ou de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Il pourra revisiter son choix lors d’un scrutin syndical qui a lieu tous les quatre (4) ans.
Pour répondre à notre question de recherche, nous présentons une revue de littérature riche sur l’adhésion syndicale ; le maraudage syndical ; l’engagement syndical ; et les facteurs explicatifs de l’adhésion syndicale. Nous consacrons notre deuxième chapitre complet à l’industrie de la construction pour bien comprendre les différents aspects de cette industrie qui ont une influence sur les facteurs d’adhésion syndicale des travailleurs. Nous présentons au chapitre trois, notre modèle concept et notre méthodologie de recherche appuyés par notre revue de littérature du premier chapitre. Avec les données statistiques que nous avons obtenues de la Commission de la Construction du Québec (CCQ), nous présentons au quatrième chapitre les résultats des maraudages de 2012, 2016 et 2020. Lors du cinquième et dernier chapitre, nous traitons des résultats obtenus au précédent chapitre, des hypothèses que nous avons émises, des limites de notre recherche et ainsi que des pistes de réflexion futures. / The union movement has been in decline in the recent years, particularly in Quebec. More precisely, the union presence rate was 40.3% and it went down to 39.1% in 2020 (INSPQ, 2020). But why?
Several studies have addressed this question by pointing out that the causes of the unionism’s decline are mainly external to union organizations (e.g., the rise of individualistic values), while others point to causes that are more internal to union organizations (e.g., complex union structures).
However, in a context where workers are obliged to choose a union, what factors will influence union membership among these workers? This research attempts to answer this question with the case of the construction industry in Quebec. As soon as the workers enter this industry, they must join one of the five recognized union organizations, regardless of the choices made by other workers in their trade or the company they work for. They can revisit their choice during a union vote that takes place every four (4) years.
To answer our research question, we present a rich review of the literature on union membership; union raiding; union involvement; and factors that explain union membership. We devote our second full chapter to the construction industry to fully understand the different aspects of this industry that influence the factors of union membership among workers. In chapter three we present our conceptual model and research methodology supported by our literature review in chapter one. With the statistical data we obtained from the Commission de la Construction du Québec (CCQ), we present in the fourth chapter the results of the 2012, 2016 and 2020 union raids. In the fifth and last chapter, we discuss the results obtained in the previous chapter, the hypotheses we have put forward, the limits of our research and future avenues of reflection.
|
517 |
Impact de la culture organisationnelle sur l'ergomanieToison, Jeanne 04 1900 (has links)
The main goal of this thesis is to study of the influence of organizational culture on workaholism. Workaholism is an addiction to work that requires working excessively and compulsively. The existing literature on the subject has enabled us to distinguish workaholism leading to burnout from workaholism not leading to burnout. We have developed a typology of workaholics’ profiles which classifies workers along two continuums: the vertical axis represents the degree of workaholism (we will here contrast individuals showing no sign of addiction to highly addicted individuals). The horizontal axis provides information on the degree of burnout. It leads to four groups of workers: relaxed workers, tired workers, non-toxic workaholics and toxic workaholics.
The data comes from the SALVEO study conducted in Canada by the Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM). The data was collected between 2009 and 2012 in 63 workplaces with a response rate of 71.3%, equivalent to 2,162 employees. First, performed descriptive analyzes of our population in order to know the fundamental characteristics of the entire SALVEO sample. Then, we performed bivariate analyzes to determine the absence or presence of a significant linear relationship between the variables. We have then performed multivariate analyzes of our variables in order to obtain the net effects of our variables on the workaholic profil. These have shown that rational culture associates positively with workers with toxic workaholism and, conversely, group culture associates negatively with workers with toxic workaholism. / L’objectif principal de ce mémoire est l’étude de l’influence de la culture organisationnelle sur l’addiction au travail, nommée ici ergomanie. L’ergomanie représente une dépendance au travail qui implique de travailler excessivement et compulsivement. La littérature existante sur le sujet nous a permis de distinguer l’ergomanie menant à l’épuisement professionnel de celle ne menant pas à l’épuisement professionnel. Nous avons élaboré une typologie du profil ergomaniaque qui classe les travailleurs le long de deux continuums : l’axe vertical représente le degré d’ergomanie (on va ici contraster des individus ne présentant aucun signe d’addiction aux individus fortement addictés). L’axe horizontal informe sur le degré d’épuisement professionnel. On trouve ainsi quatre types de travailleurs : les travailleurs détendus, les travailleurs fatigués, les travailleurs présentant une ergomanie non toxique et les les travailleurs présentant une ergomanie toxique.
Les données proviennent de l’étude SALVEO menée au Canada par l’Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM). Les données ont été recueillies entre 2009 et 2012 dans 63 milieux de travail selon un taux de réponse de 71.3 %, équivalent à 2162 employés. Nous avons réalisé des analyses descriptives de notre population afin de connaitre les caractéristiques fondamentales de l’ensemble de l’échantillon SALVEO. Dans un second temps, nous avons fait des analyses bivariées pour déterminer l’absence ou la présence d’une relation linéaire significative entre les variables. Enfin, nous avons réalisé des analyses multivariées de nos variables afin d’obtenir les effets nets de nos variables sur le profil ergomaniaque. Ces dernières ont montré que la culture rationnelle s’associe positivement aux travailleurs présentant une ergomanie toxique et, à l’inverse, la culture groupale s’associe négativement aux travailleurs présentant une ergomanie toxique.
|
518 |
La transition de carrière chez les artistes du cirque : une étude de cas du Cirque du SoleilReveau, Maëlle 05 1900 (has links)
La transition de carrière est un phénomène inhérent aux arts de la scène et notamment aux arts du cirque. Le caractère souvent contraint de la transition et la difficulté pour ceux qui l’entreprenne relève d’un enjeu majeur pour l’ensemble des acteurs circassiens. Cependant, peu d’études se sont intéressées à la dynamique de la transition de carrière dans les arts du cirque. À l’heure où la pandémie de la COVID-19 contraint les employeurs à suspendre les représentations circassiennes, la réflexion sur une éventuelle réorientation professionnelle arrive plus tôt dans la carrière que pour des artistes ayant exercé avant la pandémie. En janvier 2021, 94% des artistes de cirque envisage une autre carrière, selon le regroupement national des arts du cirque En Piste.
Mettre en évidence les éléments de la profession qui conduisent les artistes de cirque à entreprendre une transition de carrière, voici ce que propose ce travail original. Pour cela, nous avons mené une enquête qualitative auprès de 14 artistes du Cirque du Soleil. Nous avons observé, écouté mais aussi compris les représentations et les perceptions des artistes concernant leur carrière. Par l’intermédiaire des entrevues réalisées entre janvier 2020 et novembre 2020, nous avons recueilli des données précieuses et riches d’informations pour identifier les principaux éléments déclencheurs de cette transition.
La combinaison de plusieurs facteurs tels que la chronologie dans le temps, les risques de blessures plus élevés avec l’âge, les conditions de travail très particulières des artistes du cirque, la conciliation travail/famille, l’auto-exclusion des femmes vis-à-vis de leurs pairs, l’épuisement émotionnel ou encore, le contexte exceptionnel de la COVID-19, participent au fait que les artistes quittent la scène relativement tôt au cours de leur carrière d’artiste. Ainsi, ce travail vise à reconnaître le travail des artistes du cirque ayant effectué une transition de carrière ou étant sur le point de la réaliser. / Career transition is a phenomenon inherent in the performing arts and particularly in the circus arts. The often constrained nature of the career transition and the difficulty for those who undertake it, are considered major issues for all circus actors. However, few studies have looked at the dynamics of career transition in the circus arts. At the time when the COVID-19 pandemic is forcing employers to suspend circus performances, the reflection on a possible professional reorientation comes earlier in their career in comparison to artists who worked before the pandemic. In January 2021, 94% of circus artists considered having another career, according to the national grouping of circus arts En Piste.
Highlighting the factors of the artistic profession that lead circus artists to undertake a career transition, is what this original research offers. Thus, we conducted a qualitative survey including 14 Cirque du Soleil artists. We have observed, heeded and comprehended the representations and perceptions of artists regarding their career. During the interviews conducted between January and November 2020, we collected valuable and revealing data to identify the main triggers for this transition.
We have thus shown that artists leave the scene relatively early in their career. The combination of several factors such as the chronology over time, the risk of injury which increases by age, the very particular working conditions of circus artists, the work / family balance, the self-exclusion of women in comparison to their peers, the emotional exhaustion or even the exceptional context of COVID-19, contribute to the fact that artists leave the scene relatively early in their professional artistic pathway. Thus, this work aims to understand the work of circus artists who have made a career transition or are about to make it.
|
519 |
Championing Labor: Labor Diplomacy, the AFL-CIO, and Polish SolidarityStebbins, Danialle 29 April 2020 (has links)
No description available.
|
520 |
L’effet modérateur du soutien social hors-travail entre les conditions de l’organisation du travail et l’épuisement professionnel chez la main-d’œuvre canadienneLa Berge, Marianne 02 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à mieux comprendre ce qui influence le développement de l’épuisement
professionnel et vise à répondre à deux objectifs. Le premier est de vérifier si le soutien social hors-travail modère la relation entre les différentes conditions de l’organisation de travail et
l’épuisement professionnel. Deuxièmement, la présente recherche vise à mieux cerner quelles
conditions de l’organisation du travail (utilisation des compétences, autorité décisionnelle,
demandes psychologiques, demandes physiques, horaire de travail irrégulier, nombre d’heures
travaillées, soutien social des collègues, soutien social des superviseurs, harcèlement,
reconnaissance et insécurité d’emploi) influencent directement l’épuisement professionnel. Cette
étude est basée sur les données secondaires du premier cycle de l’Étude longitudinale de
l’Observatoire sur la Santé et le Mieux-Être au travail (ELOSMET). L’échantillon final est
composé de 2385 participants provenant de 90 établissements différents à travers le Canada. Des
analyses descriptives, bivariées et multivariées (de type multiniveaux) ont été réalisées afin de
répondre aux hypothèses de recherche.
Les analyses multiniveaux n’ont pas démontré l’existence d’un effet de modération du soutien
social hors-travail pour la relation entre les conditions de l’organisation du travail et l’épuisement
professionnel. Aussi, les résultats montrent que le soutien social hors-travail n’influence pas non
plus directement l’épuisement professionnel. Toutefois, les analyses multiniveaux montrent que
sept des onze conditions de l’organisation du travail s’associent de manière significative à
l’épuisement professionnel. L’utilisation des compétences, l’autorité décisionnelle, le soutien
social du superviseur et la reconnaissance influencent négativement l’épuisement professionnel,
alors que les demandes psychologiques, le harcèlement, et l’insécurité d’emploi l’influencent
positivement.
Nos résultats indiquent également que certaines de nos variables contrôles s’associent
significativement à l’épuisement professionnel, soit le genre, le capital psychologique et le conflit
travail-famille. / This master thesis was conducted to examine what influence the development of burnout and aims
to address two objectives. The first objective is to verify if social support outside the workplace
moderates the relation between work organization conditions and burnout. Secondly, this research
also aims to identify which work organization conditions (skill utilization, decision authority,
psychological demands, physical demands, irregular work schedule, number of working hours,
social support from colleagues, social support from supervisors, harassment, recognition, and job
insecurity) directly influence burnout.
This study is based on secondary data from the first cycle of the ELOSMET survey. The final
sample is composed of 2385 participants from 90 different establishments across Canada.
Descriptive, bivariate and multivariate (multilevel) analyses were performed in order to address
the research hypotheses.
Multilevel analyses did not demonstrate the moderating effect of social support outside the
workplace between work organization conditions and burnout. Also, the results showed that social
support outside the workplace does not directly influence burnout either. However, multilevel
analyses showed that seven of the eleven work organization conditions are significantly associated
with burnout. Skill utilization, decision authority, supervisor social support, and recognition
negatively influence burnout, whereas psychological demands, harassment, and job insecurity
positively influence it.
Our results also indicate that some of our control variables are significantly associated with
burnout, namely gender, psychological capital, and work-family conflict.
|
Page generated in 0.1233 seconds