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Langage et méthode pour une ingénierie des modèles fiableFleurey, Franck 09 October 2006 (has links) (PDF)
Ce travail s'inscrit dans un contexte où la taille et la complexité des logiciels augmentent alors que les contraintes de temps de développement, de qualité, de maintenance et d'évolution sont toujours plus fortes. Pour répondre à cette tendance, l'ingénierie dirigée par les modèles constitue une évolution prometteuse des techniques de génie logiciel. Les idées de l'ingénierie dirigée par les modèles sont, d'une part de rendre les modèles productifs, et d'autre part d'automatiser certaines étapes du développement grâce à des transformations de modèles. Une des conditions pour que l'ingénierie dirigée par les modèles tienne ses promesses, en terme de productivité et de qualité, est d'assurer, tout d'abord, la correction des modèles, et ensuite, la correction des transformations utilisées. La contribution de ce travail s'articule autour de ces deux axes et constitue un premier pas vers la fiabilisation des processus de dévelopement dirigés pas les modèles. Le premier axe de ce travail vise à améliorer les possibilités de validation des modèles en proposant une plateforme pour la définition de langages de modélisation. En fonction des expériences et du domaine considéré, les modèles utilisés dans l'ingénierie dirigée par les modèles sont exprimés dans divers langages de modélisation. Comme tout langage, un langage de modélisation est constitué de plusieurs éléments de spécification : une syntaxe abstraite (ou méta-modèle), une sémantique et des contraintes syntaxiques et sémantiques. Pour assurer la précision et la cohérence d'un tel langage, il faut d'une part spécifier sans ambiguïtés chaque élément, et d'autre part assurer la bonne intégration des différents éléments entre eux. Or, les pratiques actuelles de l'ingénierie dirigée par les modèles utilisent des formalismes hétérogènes et parfois difficiles à exploiter (le langage naturel par exemple) pour la spécification de ces éléments. Afin d'améliorer la définition des langages de modélisation, nous proposons l'utilisation d'un coeur sémantique unique et précis. Ce coeur sémantique se présente sous la forme d'un langage appelé Kermeta. Au coeur de la plateforme d'ingénierie dirigée par les modèles développée par l'équipe Triskell, le langage Kermeta a été utilisé dans des contextes variés dont la transformation de modèles, la modélisation orientée-aspects et l'analyse d'exigences logicielles. L'utilisation de Kermeta pour ces applications a permis de valider le langage et de mettre en évidence ses avantages par rapport aux techniques existantes. Le second axe de ce travail concerne la validation des transformations de modèles. Celles-ci sont utilisées pour automatiser les phases du processus de développement qui peuvent l'être. Qu'il s'agisse de raffinement, de composition, de refactoring ou encore de génération de code, la qualité des transformations de modèles est primordiale pour assurer la qualité des logiciels développés. Il suffit en effet qu'une seule transformation utilisée soit erronée pour que l'ensemble du processus de développement soit fragilisé. Dans ce contexte, nous proposons une technique pour la sélection de modèles de test permettant la validation des programmes de transformation de modèles. Cette technique tire avantage du fait que toute transformation de modèles manipule des données dont la structure est décrite par un méta-modèle.
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Méthode pour la mise au point de grammaire LL(1)Bordier, Jérome 30 January 1971 (has links) (PDF)
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Un cadre conceptuel pour l'interopérabilité des langages de programmationOspina Agudelo, Gustavo A. 22 February 2007 (has links)
L'interopérabilité des systèmes informatiques est un besoin important dans une société mondialisée où les entreprises tendent plus à communiquer et à intégrer leurs systèmes qu'à rester isolées. Cette notion implique de faire communiquer et de coordonner efficacement des systèmes qui souvent n'ont pas été conçus pour fonctionner ensemble. Afin d'obtenir l'interopérabilité, il s'avère donc toujours nécessaire de modifier les systèmes existants pour les intégrer dans un nouveau système, mais en réutilisant autant que possible les notions liées aux systèmes préexistants.
Les langages de programmation, en tant qu'outils de construction de systèmes informatiques, jouent un rôle non négligeable dans les solutions aux problèmes d'interopérabilité, en particulier lorsque les systèmes ont été construits avec des langages différents. Les langages de programmation peuvent être considérés également comme des systèmes qui interopèrent grâce à des mécanismes spécifiques permettant aux programmes écrits dans les différents langages d'échanger des données et d'invoquer des algorithmes. Ces mécanismes sont appelés emph{interfaces à un langage étranger} (ILE).
L'objectif de cette thèse est de définir théoriquement le concept de l'interopérabilité des langages de programmation et de proposer un cadre conceptuel pour étudier et spécifier des mécanismes d'interopérabilité, à partir de la combinaison systématique des sémantiques opérationnelles des langages. Notre cadre peut s'appliquer à la formalisation d'interfaces (ILE) existantes entre deux langages de programmation où l'un est implémenté dans l'autre, et à la conception de nouvelles interfaces entre langages de programmation qui ont des implémentations indépendantes. / Interoperability of computing systems is a real need in a ``global society' where most enterprises want to communicate and integrate their information systems. This concept implies to coordinate systems that were not designed at the start to work together. Hence, to obtain the interoperability, it is always necessary to modify the existing systems and integrate them into a new system, for which the concepts related to those legacy systems have been reused as most as possible.
Programming languages are an essential tool for building computing systems, so they play a non negligible role in the solutions for interoperability, specially when systems have been built with different languages. We can also consider programming languages as interoperable systems that can work together by defining mechanisms that allow programs written in the different languages to exchange data and algorithm calls. Those mecanisms are incorportated into a {it foreign-language interface} (FLI).
The main goal of this thesis is the definition of a conceptual framework for programming language interoperability. That framework is based on the systematic composition of the execution models of programming languages according to a mechanism for program interoperability. We use the formalism of structural operational semantics as the way to have precise descriptions of execution models of programming languages. Our framework can be used to describe existing interfaces (FLI) between two programming languages where one of the languages is implemented in the other language, and to design new interfaces for programming languages that have independent implementations.
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Méthode phénoménologique dans la philosophie du langage du cercle linguistique de PragueBarkova, Iryna January 2008 (has links) (PDF)
Le terme « structuralisme phénoménologique » peut caractériser l'oeuvre du Cercle linguistique de Prague. Influencés au tout début par le formalisme et le fonctionnalisme russes et par l'esthétique tchécoslovaque, les Praguois, au moyen d'une transposition des idées, déterminent très tôt leur orientation méthodologique et développent une branche originale du structuralisme qui manifeste de nombreuses affinités avec la phénoménologie. Ce sont justement ces étapes principales dans l'oeuvre du Cercle de Prague et les points de rencontre du structuralisme fonctionnel praguois et de la philosophie phénoménologique qui seront examinés de façon détaillée dans ce travail. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie du langage, Phénoménologie, Linguistique, Cercle linguistique de Prague, Philosophie tchécoslovaque, Philosophie russe.
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Entre(nt) les femmes ; suivi de La quatrième personne du singulierCantin, Émilie January 2009 (has links) (PDF)
Entre(nt) les femmes est une courtepointe d'histoires de femmes: leurs souvenirs, les vies qu'elles ont créées, leurs confidences, leurs échanges, leur héritage... Il était plusieurs fois, les femmes. L'entrelacement de leurs histoires parle du passé qui coule dans leurs veines comme le futur s'ancre dans leur ventre. De la grand-mère à la fille, de la conception à la naissance et, en parallèle, le passé et la vie d'autres femmes: les souvenirs de celle qui porte une enfant sont l'écho des voix qui vivent en elle. Les femmes entrent dans la mémoire, avec la force des discours refoulés et bafoués. Longtemps réduites au silence, leurs histoires émergent et viennent rejoindre le présent de la grossesse. Ou est-ce l'inverse? La Quatrième personne du singulier explore l'incapacité du langage androcentriste à exprimer les expériences spécifiques de femmes. À travers l'exemple de la maternité, cette réflexion met à jour les zones d'indicible de l'expérience humaine et les limites conceptuelles d'un système binaire pour expliquer le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sexisme de la langue, Féminisme, Maternité, Littérature au féminin, Fragments, Création, Égalité.
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Représentation d'une « littérature musiquée » : écriture ludique et forme fragmentaire dans Vie secrète de Pascal QuignardAllard, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
Dans « La musique parlée ou remarques sur la subjectivité dans la fiction à propos du "Neveu de Rameau" », Julia Kristeva élabore, à partir d'une idée de Diderot, une problématique autour de la proposition d'une « littérature musiquée ». Cette littérature, selon l'auteure, « cherche à égaler la musique en s'autonomisant du signifié, du signe, voire de la grammaticalité, et en augmentant ainsi la participation du destinataire qui se constitue, au besoin, son signifié à lui [tout en] impliqu[ant] son identité dans le procès de transformation de sériations et de leurs supports matériels. » Vie secrète de Pascal Quignard répond à cette conception de la littérature. Cet ouvrage, à la fois roman et essai (mais, ni tout a fait l'un, ni tout à fait l'autre), se présente sous forme d'un texte fragmenté (forme à laquelle Quignard avait consacré son ouvrage: Une gêne technique à l'égard des fragments). Cette utilisation des fragments, en plus d'imposer un rythme au texte, permet de changer constamment de registre d'écriture. Passant de l'épisode autobiographique au traité sur l'amour, de la légende inuit au conte chinois, de la définition terminologique à la théorie psychanalytique, le texte vient déconstruire de l'intérieur le cadre linéaire habituel optant pour un éclatement des formes. C'est précisément cet éclatement qui place le lecteur au coeur d'une situation de « littérature musiquée ». À l'utilisation du fragment dans Vie secrète s'adjoint le procédé d'écriture ludique décrit par Quignard dans Rhétorique spéculative et qui sera aussi abordé à travers les théories sur le jeu de James P. Carse. Par ce procédé, l'auteur s'emploie à donner à certains termes des définitions autres que celles qui leur sont généralement attribuées. Ce faisant, il explique vouloir redonner aux mots leur sens « barbare », celui qui était présent avant que la langue les systématise. Le nouveau sens étant plus près de la sonorité du mot, ce dernier perd une partie de sa définition. Devenant plus flou, il est plus proche de l'indécision du sens qui caractérise la musique.
Par leur association dans Vie secrète, les procédés cités antérieurement appellent un fonctionnement « musical » du texte, un fonctionnement où, comme mentionné plus haut, le lecteur, en mettant en jeu son identité, participe à l'élaboration d'un signifié. En conséquence, le sens attribué à une telle littérature n'est jamais fixé; il se voit constamment reporté. C'est ainsi que Vie secrète, texte parlant de musique, devient, par une sorte d'osmose, une représentation de la « littérature musiquée ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Musique, Écriture, Littérature, Littérature musiquée, Langage, Jeu, Fragment, Pascal Quignard, Vie secrète.
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Le rôle de la vision dans la production de la paroleLeclerc, Annie January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à étudier le rôle des indices visuels (le mouvement des lèvres et de la mâchoire) dans les mécanismes de production sous-tendant la parole chez l'adulte, plus particulièrement dans la réalisation de la distinction binaire arrondi/non arrondi des unités vocaliques. Par la privation sensorielle qu'elle engendre, la cécité constitue un paradigme expérimental privilégié pour mesurer l'influence de la vision dans le processus de parole. Des données de nature acoustique et articulatoire de la production des voyelles orales [a i u y] du français québécois produites par quatre adultes présentant une cécité congénitale et quatre adultes normo-voyants ont été analysées dans le but de mesurer l'impact de la modalité visuelle sur la réalisation des gestes articulatoires. Plus spécifiquement, l'analyse de données articulatoires du mouvement des lèvres a permis de caractériser la dynamique labiale, en terme d'aire aux lèvres et de protrusion, dans la production des voyelles non arrondies [a i] et arrondies [u y], dans les environnements
consonantiques [b], [d] et [g]. Aussi, l'analyse de l'organisation articulatori-acoustique de ces quatre voyelles a été effectuée afin de déterminer si les caractéristiques acoustiques des productions des deux populations étaient similaires. Ces données ont également permis de vérifier dans quelle mesure les paramètres acoustiques pouvaient refléter les configurations labiales utilisées par chaque population. L'intégration de la condition prosodique d'emphase contrastive avait pour but de créer un environnement propice à la production de gestes articulatoires maximaux correspondant aux traits canoniques des segments. L'ampleur de la protrusion s'est avérée significativement plus importante chez les locuteurs voyants que chez les locuteurs aveugles et ce, tant en condition neutre qu'en condition d'emphase. Quant au paramètre d'aire aux lèvres, les comportements articulatoires ont été plutôt similaires entre les deux groupes, quoique les locuteurs voyants aient présenté des valeurs légèrement supérieures. En somme, l'analyse des espaces articulatoires labiaux et des distances euclidiennes articulatoires ainsi que les analyses discriminantes ont permis de confirmer notre hypothèse générale selon laquelle les locuteurs non voyants allaient produire une dynamique labiale moins importante. Or, cette distinction au plan articulatoire ne s'est pas traduite par des conséquences acoustiques dissimilaires, ce qui confirme l'existence d'un invariant de nature acoustique. Une importante variabilité est observée, ne révélant aucune tendance intergroupe spécifique. Afin de rendre compte de cette différence articulatori-acoustique, nous avons
proposé l'hypothèse selon laquelle les locuteurs aveugles compensaient leur faible protrusion par une stratégie de postériorisation linguale. Cependant, des analyses du mouvement de l'articulateur lingual doivent être menées auprès de cette population afin de confirmer cette hypothèse. En explorant les mécanismes de production de la parole dans une perspective multimodale, ce mémoire renforce l'idée selon laquelle la vision joue un rôle fonctionnel dans la production et la perception de la parole, processus fortement interreliés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Phonétique, Vision, Production de la parole, Articulatoire, Acoustique, Voyelles.
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Chiasme dialogique : le partage du sensible dans L'attente l'oubli de Maurice BlanchotSt-Onge, Alexandre 06 1900 (has links) (PDF)
L'œuvre de Maurice Blanchot, si importante soit-elle pour la pensée littéraire de la seconde moitié du vingtième siècle, demeure l'une des plus difficiles à cerner. Tenter d'extraire quelque chose de substantiel qui permettrait au lecteur de comprendre l'œuvre blanchotienne est une tâche des plus ardues. Comment entendre le sens d'une pensée incarnée par l'écriture qui précisément désire veiller sur le sens absent? Je tente à travers ce mémoire de voir comment la pensée blanchotienne remet radicalement en question l'aspect conceptuel du langage comme outil de communication afin de l'ouvrir à son étrangeté constitutive: ce chiasme inaliénablement matériel qui est le seul espace de communication possible au delà de toute pensée conceptuelle et idéologique. À partir du récit L'attente l'oubli, je tente de voir comment chez Blanchot l'écriture n'est pas seulement le véhicule d'un message quelconque mais se déploie aussi comme de la matière-langage où le sens s'absente. La forme fragmentaire du récit et l'utilisation excessive de la forme paradoxale détournent constamment le sens de ce qui est écrit vers un ailleurs inacessible et ne donnent à entendre au lecteur que la résonance spectrale des voix qui narrent le récit. L'attente l'oubli se développe comme un étrange dialogue de sourds où les narrateurs semblent à la recherche d'un dialogue à venir. En fait, ils lancent, telles des bouteilles jetées à la mer, des appels vers l'autre sans savoir si il y aura un écho. Les deux narrateurs semblent bien être séparés l'un de l'autre par un chiasme. Cette séparation est l'espace de ce que je nomme chiasme dialogique. Cette idée inspirée par la pensée blanchotienne me permet de repenser la relation à l'autre comme une forme de partage du sensible au-delà du conceptuel et de l'idéologique. L'attente l'oubli de Maurice Blanchot n'est donc pour moi qu'un point de départ pour redéfinir la relation à l'altérité comme une passion de l'étrangeté matériellement situable : nulle part ailleurs qu'ici.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maurice Blanchot, Altérité, Étrangeté, Éthique, Littérature, Phénoménologie.
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Test unitaire de processus BPEL : génération orientée chemins de cas de testAlaoui Selsouli, Molay El Mehdi 09 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous proposons une méthode pour la génération des cas de test pour des processus métiers exprimés en langage BPEL. Cette méthode tient compte de la nature concurrente de ce langage ainsi que des caractéristiques qui lui sont propres. Elle adopte une approche orientée chemin. Ce faisant, ladite méthode définit une extension de la version usuelle du graphe de flot de contrôle (CFG) - baptisée BPEL Control Flow Graph (B-CFG) - pour la traduction du code BPEL en un modèle. En parcourant ce modèle, des chemins de test concurrents, qui sont à habiller par la suite par des données de test, sont générés. Ces chemins concurrents sont représentés d'une façon formelle et appropriée. La génération de ces chemins se fait selon différents critères de couverture. Ces critères, qui ont été à la base définis pour la programmation séquentielle, nous les avons adaptés de façon à pouvoir les appliquer pour le cas d'un langage concurrent comme le BPEL. Finalement, des propositions de pistes de solution sont fournies pour la question de génération de données de test, ainsi que pour la question de spécification/exécution des cas de test.
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Ça ne dure jamais plus d'une heure, le ciel ; suivi de, Donner sensBrault, Vincent 02 1900 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire de maîtrise présente un recueil qui compte huit nouvelles et quatre récits. « Ça ne dure jamais plus d'une heure, le ciel » regroupe des textes à première vue hétéroclites, mais qui sont tous mus par une idée, celle de la rencontre, ou plutôt celle de l'impossibilité de la rencontre. Les nouvelles deviennent des récits et les récits, des fictions. Les personnages, qu'ils aient réellement existé ou non, partagent les mêmes lieux (Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Népal, Chine, etc.) et les mêmes préoccupations philosophiques, ces dernières étant regroupées autour du thème de la solitude. Peut-on se quitter soi-même pour aller vers l'autre? Tous les textes de ce recueil enferment cette question dans un cercle vicieux qui, dans un effet boomerang, résout et ne résout pas le problème. S'ensuit une construction presque toujours circulaire où la fin du texte renvoie à son commencement et vice versa. La deuxième partie de ce mémoire est un essai des plus personnels sur ma démarche d'écrivain. En vingt-cinq fragments réunis sous le signe du problème de l'intersubjectivité, « Donner sens » explore le problème du partage des expériences -qui est au cœur de la partie création de ce mémoire-, mais aussi celui de la mort, où se cristallisent paradoxalement les questions du sens de la vie. Peut-on réellement sortir de soi et toucher l'autre en n'utilisant que des mots? La réponse ne peut être qu'antinomique, évidemment, puisqu'elle ne peut s'articuler qu'en mots, justement. Le corpus de références qui a permis d'écrire cet essai est essentiellement issu de la tradition phénoménologique (Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty), mais se nourrit aussi de la pensée d'auteurs littéraires latino-américains tels Jorge Luis Borges et Julio Cortázar.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nouvelle, récit, solitude, sens, intersubjectivité.
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