• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 62
  • 19
  • 19
  • 4
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 110
  • 110
  • 37
  • 28
  • 21
  • 19
  • 18
  • 16
  • 15
  • 14
  • 10
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
91

La métaphore comme passerelle entre science et théologie : vers une théopoésie pour les scientifiques

Charbonneau, Royal J. M. 27 April 2018 (has links)
La métaphore-interaction est présentée comme point de jonction entre la science et la théologie ou plus concrètement entre le scientifique et le monde religieux. Une étude comparée des rôles indispensables de la métaphore en poésie, en science, en religion et donc en théologie montre que la métaphore permet d'ouvrir de nouvelles possibilités d'existence, de nouvelles manières d'être dans le monde. Tous dans leur domaine respectif, pour dire l'inconnu, doivent partir du connu, donc doivent utiliser la métaphore. La métaphore scientifique, pour jouer son rôle dans l'opérationnalité de la science, doit être confrontée aux phénomènes et ainsi perd son caractère suggestif. Elle tend donc à devenir univoque. Par contre, les métaphores religieuses, comme les métaphores poétiques doivent conserver leur caractère suggestif et donc polysémique pour continuer à parler de l’inefFable. En somme, la métaphore poétique ou religieuse sert à renvoyer à l'indicible, à l'irréductible, tandis que la métaphore scientifique sert à renvoyer à l'innovation. La poésie parle continuellement de l'énigme des choses. Essentiellement polysémantique, elle repose sur la métaphore et fourni un excellent paradigme au discours religieux. La théologie devient alors essentiellement métaphorique, qu'il nous plaît de qualifier de théopoésie. Cette étude comparée montre également qu'un glissement de la métaphore vers une lecture littérale ou absolue entraîne une déviation herméneutique qui généralement ferme toute accès vers la nouveauté donc vers la vérité ineffable. Laisser les métaphores religieuses être des métaphores est le seul moyen pour qu'elles continuent à être révélantes aujourd'hui, c'est-à-dire continuent à chercher à exprimer l'inconcevable et l'inexprimable. Nous espérons par cette mise au point, que des scientifiques et des habitants de la culture scientifique contemporaine en rupture avec les croyances chrétiennes, pourront trouver dans la théopoésie un nouveau paradigme permettant de ouvrir un nouveau dialogue avec l’univers religieux
92

Étude des erreurs commises par des élèves thaïlandais du secondaire dans leurs productions écrites en français

Chaimusig, Saowanit 27 November 2019 (has links)
Cette recherche présente une analyse détaillée des difficultés qu’éprouvent 122 élèves thaïlandais du secondaire dans leur apprentissage du français écrit Deux types de rédactions nous ont servi à dresser l’inventaire de ces difficultés : un texte libre et une composition dirigée. Nous avons posé comme hypothèse que les connaissances et les habitudes langagières que les élèves ont des structures du thaï, langue maternelle, et de l'anglais, première langue étrangère apprise à l'école, exerçaient une forte influence sur l'apprentissage de la langue française. Après avoir fait un bref historique de la notion d'erreur en didactique des langues étrangères et après avoir comparé les systèmes morphologique, syntaxique, lexical et graphique du thaï et du français, nous avons analysé : la phrase, le groupe nominal, le groupe verbal, le groupe prépositionnel, le lexique et l'orthographe d'usage. Cet examen nous a permis de constater qu'un grand nombre de difficultés morphosyntaxiques sont attribuables à des caractéristiques structurelles intrinsèques au thaï et que plusieurs erreurs lexicales sont dues à l'interférence de l'anglais. Nous avons aussi étudié le contenu des manuels de la méthode La France en Direct : Adaptation pour la Thaïlande, Enfin, nous avons formulé des propositions didactiques visant à accroître, chez nos élèves, la prise de conscience de certaines particularités du thaï pendant l'apprentissage de leur deuxième langue étrangère. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2019
93

The search for public virtue

Lanza, Jean-François 31 August 2021 (has links)
Le problème central de l’éthique est le scepticisme épistémique. On considère que cela commence, à l’époque moderne, avec Hume, puis sera codifié par Hegel insistant qu’aucune expérience objective ne saurait être décrite abstraction faite de la subjectivité, à moins qu'on puisse rendre compte de manière non-subjective du processus de représentation. Le scepticisme épistémique proclame que le droit naturel classique commet le sophisme naturaliste. En y substituant le droit naturel moderne, il conduit inéluctablement au relativisme. Deux cents ans de tentatives n’ont pas produit de réfutation du scepticisme, ni aucune théorie qui puisse passer le test de Hegel. Ils ont en fait servi à démontrer qu'il est impossible d’y parvenir tant que la question métaphysique du langage n’aura été d’abord résolue. Notre thèse tente une réfutation des problèmes du scepticisme épistémique, du relativisme éthique et du nihilisme métaphysique, en dégageant les méta-théories qui sont les présupposés tacites de la philosophie contemporaine. Il s'agit de montrer qu'elles sont injustifiées, de voir comment et pourquoi on en est rendu là, et quelle métaphysique rendrait possible la réfutation qui s’impose. / The central problem for ethics is epistemic scepticism. This is taken to begin, in modem times, with Hume and to be codified by Hegel’s insistence that no objective account of experience can be given without reference to the subjectivity of the experiencer and unless there is a non-subjective account of the process of representation.Epistemic scepticism proclaims classical natural right as a naturalistic fallacy and, by the introduction of modem natural right, leads inevitably to ethical relativism. Two hundred years of attempts have not produced any refutation of scepticism, nor any theory that could pass Hegel's test. They have instead strongly indicated that there is no way to satisfy these requirements unless the metaphysical question of language is solved first.This thesis will attempt the refutation of the problems of epistemic scepticism, ethical relativism and metaphysical nihilism by shedding light on the meta-theories that are the unspoken assumptions of contemporary philosophy, by showing that they are unjustified and indicating what went wrong and why. It will also provide for the right metaphysics that will allow the required refutation.
94

Une interprétation formaliste de la signification et du statut logique de la critique quinienne de la distinction analytique-synthétique

Tardif, Pier-Alexandre 20 April 2018 (has links)
L'auteur entreprend dans ce mémoire de proposer une interprétation formaliste de la signification et du statut logique de la critique que mène Quine, dans son article Two Dogmas of Empiricism de 1951, à l'encontre de la distinction classique en philosophie entre les énoncés analytiques et synthétiques. Contre l'interprétation standard qui persiste à concevoir cette critique comme un rejet catégorique de la distinction, l'auteur reconstruit la théorie de la signification quinienne afin de relever la distinction renouvelée qu'introduit Quine entre "analytique" et "synthétique" dans son dernier ouvrage, From Stimulus to Science. Par une étude comparative de la conception de Quine et de celles de Churchland et Searle sont spécifiés le sens et le statut que l'on doit assigner à sa notion de "signification". Réinterprétée à la lumière de ces considérations, la critique quinienne se révèle être une remise en question de niveau métaépistémologique de la pratique philosophique de l'empirisme logique. / In this dissertation, the author proposes a formalist interpretation of the meaning and logical status of the critique that Quine put forward against the classical philosophic distinction between analytic and synthetic statements in his 1951 article Two Dogmas of Empiricism. Against the standard interpretation that prevails in the literature, according to which this critique is categorical and without appeal, the author undertakes to rationally reconstruct Quine's theory of meaning in order to reveal the renewed distinction between "analytic" and "synthetic" as it was introduced in his last book, From Stimulus to Science (1995). The meaning and logical status that ought to be assigned to his notion of "meaning" are specified by means of a comparative study between Quine's own conception and that of Churchland and Searle. Reinterpreted in the light of these considerations, the Quinian critique proves to be a metaepistemological reassessment of the logical empiricism's philosophical practice.
95

Élaboration et validation d'un test pour mesurer la compréhension orale en anglais langue seconde chez des élèves francophones de la 5e année primaire au niveau secondaire 2

Lussier, Denise 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
96

L'indissociabilité de la pensée et du langage

Simard, Yanik 18 December 2021 (has links)
Les écrits semblent poser en principe un lien étroit entre langage et pensée. Autant on semble affirmer le principe de l'indissociabilité de ce lien entre le langage et la pensée, autant on explique peu comment s'établit ce lien. L'objectif de ce mémoire est d'étudier de plus près comment certains auteurs expliquent ce lien indissociable. L'objet second constitue une critique de cette indissociabilité. A l'aide de certains ouvrages, dont ceux de Gusdorf, Sapir et Wittgenstein, j'ai observé que les liens entre la pensée et le langage ont des similitudes et des divergences. Par exemple, par des chemins différents, Gusdorf et Sapir ont des positions qui se ressemblent. La réciprocité et le mutualisme semblent les principaux liens qui expliquent, selon ces auteurs, l'indissociabilité entre la pensée et le langage. Dans Investigations philosophiques, Wittgenstein suggère, pour sa part, l'indissociabilité entre la pensée et le langage. Pour cet auteur, le langage est antérieur à la pensée. Et c'est le langage qui fait apparaître la pensée. Dans Tractatus logico-philosophicus, de même que dans Remarques philosophiques, la pensée et le langage semblent dissociables. La pensée est plutôt affirmée comme étant antérieure au langage. Ce n'est pas le langage qui rend nécessairement manifeste la pensée; celle-ci doit se rendre manifeste d'elle-même. Si les philosophes semblent plutôt d'accord pour affirmer l'indissociabilité entre la pensée et le langage, je suis surpris de constater que les argumentations sont peu élaborées pour expliquer cette sorte de lien. L'indissociabilité entre la pensée et le langage serait-il un principe premier? Se peut-il que la culture, l'éducation aient indirectement fait en sorte que ce principe de l'indissociabilité du langage et de la pensée ne puisse être remis en question?
97

Étude de la prononciation d'apprenant(e)s du français : que travailler en classe pour améliorer la compréhensibilité ?

Côté, Benjamin 29 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 juin 2023) / Depuis l'étude de Munro et Derwing (1995), qui a mis en lumière les relations qu'entretiennent la compréhensibilité, l'intelligibilité et l'accent perçu entre eux, plusieurs chercheuses et chercheurs se sont intéressé(e)s à découvrir les éléments linguistiques les plus contributoires à une meilleure compréhensibilité dans une langue additionnelle (Lx) afin que l'on accorde plus de temps en classe à ces éléments qu'à ceux n'ayant que peu d'impact. Cependant, peu de recherches se sont réalisées en d'autres langues que l'anglais. La présente recherche s'inspire en partie des travaux de Munro et Derwing (2006) et de Suzukida et Saito (2019), mais aussi de ceux de Brown (1988), afin d'identifier les écarts de prononciation en français Lx qui nuisent le plus à la compréhensibilité et d'établir quelques priorités pour l'enseignement de la prononciation. Le deuxième objectif principal est d'explorer les effets de la fréquence syllabique des syllabes du français sur la production d'erreurs chez des apprenant(e)s du français et aussi sa possible relation avec la compréhensibilité. Pour y arriver, les données de deux corpus ont été utilisées : le corpus d'extraits de parole d'apprenant(e)s du français de Beaulieu et al. (2021) et la banque de données d'unités sublexicales du français québécois SyllabO+ de Bédard et al. (2017). Nos données montrent l'importance de travailler les voyelles antérieures arrondies et les nasales auprès d'apprenant(e)s du français et que la confusion de certaines oppositions phonologiques neutralisables dans d'autres variétés de français n'a pas d'impact sur la compréhensibilité. Nous apportons quelques commentaires critiques sur la façon d'étudier la relation entre le rendement fonctionnel d'une opposition phonologique et l'impact de sa confusion sur la compréhensibilité. Enfin, nos résultats suggèrent que les syllabes dont la fréquence est faible sont plus l'objet d'écarts de prononciation. / Since Munro and Derwing (1995) study, which shed light on the relationships between comprehensibility, intelligibility and accentedness, several researchers have been interested in identifying the linguistic dimensions that contribute the most to better comprehensibility in an additionnal language (Lx) so that more time in class is allocated to these dimensions rather than to those having little impact. However, little research has been done in languages other than English. This research is partly inspired by the work of Munro and Derwing (2006) and Suzukida and Saito (2019), but also by that of Brown (1988), in order to identify the pronunciation mistakes in French as Lx that affect the comprehensibility and to establish some priorities for teaching pronunciation. The second main objective is to explore the effects of the syllabic frequency of French syllables on the production of mistakes in French learners and also its possible relationship with comprehensibility. To achieve this, data from two corpora were used: Beaulieu et al.'s (2021) corpus of speech extracts from French learners and Bédard et al.'s (2017) SyllabO+ database of Québec French sublexical units. Our data shows the importance of working on rounded front vowels and nasals with learners of French and that the confusion of certain phonological contrasts that can be neutralized in other varieties of French has no impact on the comprehensibility. We provide critical comments on how to study the relationship between the functional load of a phonological contrast and the impact of its confusion on comprehensibility. Finally, our results suggest that syllables with a low frequency are more subject to pronunciation mistakes.
98

Naming and contingency: towards an internalist theory of direct reference / Sens des noms et contingence: vers une théorie internaliste de la référence directe

Bochner, Gregory 15 December 2011 (has links)
This work is an essay on the reference of names in language and thought. According to the Theory of Direct Reference, nowadays dominant in philosophy of language, the semantic content of a proper name is directly its referent (Chapter 1).<p>Nevertheless, despite its current fame, this theory must face two major difficulties, familiar since Frege and Russell: the Co-Reference and the No-Reference Problems. The traditional response to these problems consisted precisely in abandoning Referentialism in favour of a version of Descriptivism according to which the semantic content of a proper name would be, not its referent, but a descriptive condition (Chapter 2).<p>However, it is also this traditional version of Descriptivism that the arguments offered by the pioneers of modern Referentialism—including Kripke, Putnam, and Kaplan—have largely discredited (Chapter 3).<p>The theoretical tools developed within the framework of possible worlds semantics enable to restate the problems generated by Referentialism in terms of the opacity of linguistic intensions and Modal Illusions (Chapter 4).<p>At this stage, our semantic theory of names seems to have reached a dead end: on the one hand, modern Referentialism recreates the problems which classical Descriptivism was meant to solve, but, on the other hand, this kind of Descriptivism appears to be refuted by the argumentation of new Referentialists. A common reaction, then, has been to devise more complex semantic theories purporting to combine Referentialism with crucial features from Descriptivism. However, a careful examination reveals that the various versions of this strategy fail (Chapter 5).<p>Another type of reaction, also ecumenical, has been to draw a distinction between two kinds of contents which would be associated with names and the sentences in which these occur: while the first kind of content would be descriptive, the second would be referential. The Two-Dimensionalist framework has received several interpretations (pragmatic, semantic, metasemantic); but a new construal, metasyntactic, is defended in this work (Chapter 6).<p>The metasyntactic interpretation of Two-Dimensionalism allows for a radical gap between language and thought: while the thoughts of their users can remain descriptive, names are supposed to achieve direct reference by themselves, and independently of the mental states of their users. Hence, names must be regarded as objects living in the external world, on a par with other ordinary objects like trees or chairs, and not as mental objects. An Externalist metaphysics of names is then submitted, as well as a corresponding epistemology, according to which external names are described in the mind through a description of their reference (Chapter 7).<p>The general strategy pursued in this work amounts to combining a Theory of Direct Reference in language with a Descriptivist (hence, Internalist) account of thought. Also, certain influential arguments — notably devised by Burge — intended to support Mental Referentialism (hence, Externalism) beyond Linguistic Referentialism, are rejected; it is moreover argued that a Non-Descriptivist conception of the mental is incapable of securing the introspective transparency of thoughts, which, however, seems indispensable, among other things in order to solve and even pose the Co-Reference and the No-Reference Problems (Chapter 8).<p><p>----------<p><p>Ce travail est un essai sur la référence des noms dans le langage et la pensée. Selon la Théorie de la Référence Directe, aujourd'hui dominante en philosophie du langage, le contenu sémantique d'un nom propre est directement son référent (Chapitre 1).<p>Or, malgré son succès récent, cette théorie Référentialiste se heurte à deux obstacles majeurs, reconnus depuis Frege et Russell : les Problèmes de la Co-référence et de la Non-Référence. La réponse traditionnelle à ces problèmes consistait précisément à abandonner la conception Référentialiste en faveur d'un Descriptivisme selon lequel le contenu sémantique d'un nom propre serait, non pas son référent, mais une condition descriptive (Chapitre 2).<p>Toutefois, c'est aussi ce Descriptivisme traditionnel que les arguments formulés par les hérauts du Référentialisme moderne—dont Kripke, Putnam, et Kaplan—ont largement discrédité (Chapitre 3).<p>Les outils théoriques développés dans le cadre de la sémantique des mondes possibles permettent de reformuler les problèmes générés par le Référentialisme en termes d'opacité des intensions linguistiques et d'Illusions Modales (Chapitre 4).<p>A ce stade, la théorie sémantique des noms semble dans une impasse : d'une part, le Référentialisme moderne recrée des problèmes que le Descriptivisme classique devait résoudre, mais d'autre part, ce Descriptivisme paraît bel et bien réfuté par l'argumentation des Référentialistes. Aussi, une réaction commune a été de chercher à concilier le Référentialisme et une forme de Descriptivisme au sein d'une même théorie sémantique. Cependant, un examen approfondi révèle que les différentes versions de cette stratégie échouent (Chapitre 5).<p>Une autre réaction, elle aussi œcuménique, a été d'opérér une distinction entre deux types de contenus qui seraient associés avec les noms et les phrases dans lesquels ceux-ci figurent : le premier contenu serait descriptif, tandis que le second serait référentiel. Le cadre offert par un tel Bi-Dimensionnalisme a reçu plusieurs interprétations très différentes (pragmatique, sémantique, métasémantique) ; mais c'est une nouvelle version, métasyntaxique, qui est défendue dans ce travail (Chapitre 6).<p>Le Bi-Dimensionalisme métasyntaxique autorise une séparation radicale entre langage et pensée : tandis que les pensées de leurs utilisateurs peuvent rester descriptives, les noms sont censés référer directement par eux-mêmes, indépendamment des états mentaux de leurs utilisateurs. Dès lors, les noms doivent être considérés comme des objets appartenant au monde extérieur, au même titre que des objets ordinaires tels que les arbres ou les chaises, et non comme des objets mentaux. Une métaphysique externaliste des noms est proposée, ainsi qu'une épistémologie assortie, selon laquelle les noms externes sont décrits dans l'esprit à travers une description de leur référence (Chapitre 7).<p>La stratégie générale qui est défendue dans ce travail revient à combiner une Théorie de la Référence Directe dans le langage avec une conception Descriptiviste (et donc, Internaliste) de la pensée. Aussi, certains arguments influents — émis par notamment Burge — censés établir un Référentialisme non seulement linguistique mais aussi mental (et donc, un Externalisme) sont rejetés ; il est en outre défendu qu'une vision Non-Descriptiviste du mental apparaît incapable de garantir la transparence introspective des pensées, cependant indispensable, notamment pour résoudre et même poser les Problèmes de Co-Référence et de Non-Référence (Chapitre 8). / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
99

Les enjeux de la différance chez J. Derrida: prolégomènes à une praxis de la responsabilité / Enjeux de la différance chez Jacques Derrida

Okitadjonga Anyikoy Wa Anyikoy, Gaspard 12 December 2003 (has links)
La thèse comprend deux parties, qui visent à vérifier deux hypothèses principales.<p>La première consiste à se demander si la déconstruction derridienne de la métaphysique traditionnelle ne joue pas, au su ou à l’insu de Derrida, un double rôle :d’une part, délimiter les prétentions de ladite métaphysique à révéler et/ou à livrer la présence pleine du sens ou de la vérité et, d’autre part, constituer le fondement de la logique de la différance. Celle-ci, posée comme ‘’principe des principes’’ de la pensée de Derrida, jouerait un rôle unificateur de son œuvre, en dépit de l’argument commun aux disciples de l’impossibilité de fixer son travail en aucune forme d’unité. Derrida n’est-il pas, soutient-on, le penseur de la fragmentation, à l’opposé de Heidegger qui, lui serait le philosophe du rassemblement ?<p>Contrairement à cette thèse, nous posons la différance comme tissu de l’unité de fond sans fond de l’œuvre de Derrida ou, plus précisément, comme clef interprétative obligée permettant d’aborder son travail sous la forme d’une unité en différance et fragmentée. La différance commanderait ainsi l’ensemble de l’œuvre de Derrida comme une sorte de logique non-logique à l’œuvre, partout et toujours déjà, active dans chaque champ de son déploiement. Au lieu de constituer un auxiliaire à la déconstruction, la différance en commanderait la genèse et l’économie.<p>Notre seconde hypothèse repose sur l’idée que la différance, érigée en logique non logique, déborderait le contexte et le champ de recherche que lui assignerait son auteur. De sorte qu’il deviendrait possible de la mettre en dialogue avec la révolution linguistico-pragmatique pour, d’une part décloisonner le terrain de la théorie du performatif et des speech acts et, d’autre part, envisager une transgression de ladite révolution par des thématiques dont elle revendiquerait l’exclusivité en montrant qu’elle reste incapable d’en rendre rigoureusement compte. L’incapacité de la révolution linguistico-pragmatique à rendre compte, par exemple, de la pratique de l’événement sous forme de la promesse à la fois possible et impossible, du don de rien, du pardon sans demande ni repentir, de l’hospitalité inconditionnelle offerte et donnée à/par l’étranger en tant qu’arrivant en général, de la décision impossible, en un mot de la responsabilité incalculable sous le régime de l’aporie, témoignerait de sa restance dans l’orbite du logocentrisme ou, simplement, de la logique identitaire de tout ou rien. Il appert ainsi que la volonté affichée par ce tournant de dépasser la métaphysique traditionnelle tourne à l’échec, à telle enseigne que seule la prise en compte de la logique non oppositionnelle de la différance présenterait une alternative nouvelle. Cette dernière serait de nature non seulement à déconstruire la métaphysique de la présence et à délimiter les prétentions du Linguistic-turn mais aussi à tracer la voie vers une praxis de la responsabilité non réductrice, encore moins répressive de l’incommensurable altérité de l’autre, voire de son autre, en général.<p>La question reste ouverte de savoir si Derrida peut être considéré comme un ‘’métaphysicien’’ à la recherche du dépassement de la métaphysique et de tout ce qui pourrait s’y rattacher ou un philosophe de l’action tendant à subvertir la morale, au moyen de la différance, en vue d’une nouvelle praxis.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
100

Les performances du langage dans "La fabrique de cérémonies" et "L'ombre des choses à venir" de Kossi Efoui

Trépanier, Marie-Laurence 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à analyser les performances du langage, c’est-à-dire sa thématisation et ses effets dans les romans La fabrique de cérémonies et L’ombre des choses à venir de Kossi Efoui. Dans le premier chapitre, il s’attache à exposer les principaux discours que l’auteur convoque dans ses œuvres et à montrer de quelle manière ils s’articulent à l’Histoire : Histoire de la traite des Noirs, de l’esclavage, de la colonisation et de l’évangélisation des pays africains, et Histoire d’une culture qui s’est imposée en valorisant un ordre mondial néolibéral. Les discours en circulation dans la société du texte se caractérisent par leur visée manipulatrice. Ils travestissent la réalité et témoignent d’un désir de domination qui empiète sur les droits fondamentaux des hommes. Le second chapitre examine quant à lui les stratégies littéraires par lesquelles l’auteur déconstruit ces discours manipulateurs et dénonce les absurdités du monde social. Théâtralisation de la narration, ironie, intertextualité et métatextualité sont autant d’éléments d’une écriture subtile, qui dévoile en même temps qu’elle voile ses enjeux critiques.

Page generated in 0.1439 seconds