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El habla de la comunidad paisa de Medellín en Montreal

López, Silvia M. 01 1900 (has links)
Dans cette étude nous faisons une description de l'état actuel de l'espagnol parlé par la communauté paisa de Medellin (Colombie) à Montréal, dont le dialecte ou variation de langue est aussi connu comme paisa. Pour mener cette recherche à bien un travail de champ a été réalisé au moyen d’un questionnaire écrit et d’entrevues orales mi-dirigées. Les données obtenues nous permettent d’établir des premières comparaisons entre le parler des paisas de Montréal et celui des habitants de Medellin, et d’identifier quelques-uns des principaux changements linguistiques chez cette communauté parlante, spécialement les interférences du français au moment de parler en espagnol, et certains facteurs qui en favorisent, de même que certains changements au niveau socioculturel, les attitudes linguistiques des paisas vers leur variété, vers l’espagnol, en général, et aussi vers le français des québécois de la Région Métropolitaine de Montréal, en particulier. Finalement, il est aussi possible de connaître quelques-unes des différences et similitudes par rapport à la situation linguistique actuelle à la ville de Medellin. Bien que la communauté étudiée représente un bas pourcentage des hispanophones de la ville, la recherche peut contribuer à l’avancement des connaissances de l’espagnol à Montréal, puisque ses résultats, ajoutés à ceux d’autres études, permettront de mieux connaître sa réalité linguistique. / In this study we describe the current state of the Spanish spoken by the Paisa community from Medellin (Colombia) in Montreal, whose dialect or language variant is also known as Paisa. To carry out this research, we conducted fieldwork with a questionnaire and semi-structured oral interviews. The data collected allowed us to establish the first set of comparisons between Paisa spoken in Montreal and that of Medellin and to identify some of the main linguistic changes in this community of speakers, especially interferences from French in spoken Spanish, factors that favour them, as well as changes at a socio-cultural level: Paisa’s linguistic attitudes towards their variation, towards Spanish in general and towards the French of Quebecois in Montreal’s Metropolitan Area. Finally, it is also possible to identify some of the differences and similarities in regards to the current linguistic situation in Medellin. Although the studied community represents a low percentage of Spanish speakers in the city, this research contributes knowledge about the Spanish spoken in Montreal, since its results combined with those from other studies will facilitate a better understanding of the linguistic reality facing this language. / En este estudio se describe el estado actual del español hablado por la comunidad paisa de Medellín (Colombia) en Montreal, cuyo dialecto o variación de lengua se conoce igualmente como paisa. Para llevar a cabo la investigación se ha realizado un trabajo de campo a través de un cuestionario y de unas entrevistas orales semidirigidas. Los datos obtenidos nos permiten establecer unas primeras comparaciones entre el habla de los paisas de Montreal y el habla de los habitantes de Medellín, e identificar algunos de los principales cambios lingüísticos en esta comunidad hablante, especialmente las interferencias del francés al momento de hablar español, y ciertos factores que los propician, así como algunos cambios a nivel sociocultural, las actitudes lingüísticas de los paisas hacia su variedad, hacia el español, en general, y hacia el francés de los quebequenses de la Región Metropolitana de Montreal, en particular. Finalmente, también es posible conocer varias de las diferencias y semejanzas con respecto a la situación lingüística actual en la ciudad de Medellín. Si bien la comunidad objeto de estudio representa un porcentaje bajo de los hispanohablantes de la ciudad, la investigación puede contribuir al avance del conocimiento del español en Montreal, ya que los resultados, en conjunción con los de otros estudios, permitirán conocer mejor su realidad lingüística.
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Wenn individuelle Zweisprachigkeit kollektive Sprachkonflikte löst Sprachgrenze und Identitätsdiskurse in Fribourg/Freiburg (CH) : die Sicht junger bilingualer Erwachsener

Brömmelsiek, Björn 07 1900 (has links)
Quand le bilinguisme individuel résout les conflits linguistiques collectifs Frontière linguistique et discours identitaires à Fribourg/Freiburg : la perspective des jeunes adultes bilingues Cette thèse aborde la question linguistique fribourgeoise et l’importance de la langue à Fribourg / Freiburg (Suisse) dans la cohabitation de ses habitants. Elle porte également sur les points de discorde des groupes linguistiques, l’influence de la langue sur la construction des identités (collectives) et son rôle comme marqueur de différenciation entre les Fribourgeois alémaniques et romands. À cette fin, une analyse de discours portant sur un débat mené dans les quotidiens fribourgeois La Liberté et les Freiburger Nachrichten a été réalisée pour établir le contexte du travail. Ce débat, d’une durée de quatre ans, portait sur la nouvelle constitution cantonale. De plus, 17 entrevues furent menées auprès de 18 jeunes adultes bilingues (français et allemand) fribourgeois, afin d’aborder la question linguistique depuis une nouvelle perspective. L’analyse de discours a démontré l’existence de différentes perceptions de l’identité collective fribourgeoise, perceptions souvent liées à l’appartenance à un groupe linguistique : d’une part, la perception d’une ville francophone comptant une minorité germanophone prédomine chez les Fribourgeois romands, alors que, d’autre part, la perception d’une ville traditionnellement bilingue caractérise davantage les Fribourgeois alémaniques, divisant ainsi les Fribourgeois en deux camps. Les uns aspirent à une identité collective (bilingue) qui inclue l’altérité respective, tandis que les autres tentent de renforcer leur propre identité en soulignant l’altérité et en négligeant plutôt les points communs. Les entrevues réalisées ont démontré que la langue est le principal marqueur de différenciation des Fribourgeois alémaniques et romands – bien avant certains paramètres tels que les normes et valeurs, la mentalité, la religion, les habitudes de vie ou la culture. Les informateurs bilingues et la plupart du temps biculturels montrent des attitudes et perceptions particulières : se distinguant de plusieurs argumentaires présents dans l’analyse de discours, ceux-ci s’approprient les deux camps et montrent un sentiment d’appartenance avec le Fribourg romand et alémanique. Ce faisant, ils dénouent la majorité des sources de conflit et des contradictions de la question linguistique fribourgeoise. Leurs attitudes et perceptions spécifiques en font les médiateurs des groupes linguistiques dans le canton-pont et posent des questions potentiellement désagréables aux acteurs sociaux impliqués dans le débat linguistique fribourgeois. / When individual bilingualism solves collective language conflicts Language frontier and identity discourse in Fribourg/Freiburg: the perspective of young bilingual adults This thesis deals with the Fribourg/Freiburg (Switzerland) language question and examines the significance of language for the cohabitation in Fribourg as well as it looks into fields of conflict for the language groups, the influence of language on the construction of a (collective) identity and the role of language as a criterion to make a distinction between German and French Swiss. Therefore, firstly, a discourse analysis was carried out to investigate a debate lasting four years that took place in the local newspapers La Liberté and Freiburger Nachrichten concerning a new cantonal constitution, to find out about the different positions in the Fribourg language question and to set the context and backdrop of this thesis. Secondly, 17 interviews with a total of 18 young bilingual (French/German) Fribourg adults have been executed, to take a new perspective on the Fribourg language question. The discourse analysis made varying perceptions of collective identity in the city apparent that are often language group related. The latter expressed itself in a primarily French Fribourg perception of a francophone city with a German speaking minority and a principally German Fribourg perception of a traditionally bilingual city thus creating two camps: one camp wishes for a (bilingual) collective identity, which includes the respective alterity, whereas the other camp tries to reinforce their identity by stressing the alterity and simultaneously rather excludes common grounds with the other camp. The interviews show that the language is the principal criterion to make a distinction between German and French Fribourg inhabitants – ranging before other criteria such as norms and values, mentalities, religion, ways of living or culture. The bilingual and mostly bicultural interviewees reveal a specific perception and attitude: in contrast to the results of the discourse analysis they integrate both camps in their personality, and also have a feeling of belonging with German and French Fribourg and are thus resolving most of the conflict points and contradictions in the Fribourg language question. This makes them mediators between the language groups in the bridge canton and poses potentially uncomfortable questions to the social actors involved in the Fribourg language debate. / Wenn individuelle Zweisprachigkeit kollektive Sprachkonflikte löst Sprachgrenze und Identitätsdiskurse in Fribourg/Freiburg: Die Sicht junger bilingualer Erwachsener Die vorliegende Arbeit beschäftigt sich mit der Freiburger Sprachenfrage und untersucht die Bedeutung der Sprache in Fribourg/Freiburg (Schweiz) für das Zusammenleben der Einwohner sowie Konfliktfelder der Sprachgruppen, den Einfluss der Sprache auf die Konstruktion von (kollektiver) Identität und die Rolle der Sprache als Differenzierungsmerkmal zwischen Deutsch- und Welschfreiburgern. Dazu wurde einerseits eine Diskursanalyse einer vier Jahre wehrenden Debatte über eine neue Kantonsverfassung in den Freiburger Tageszeitungen La Liberté und den Freiburger Nachrichten unternommen, um Kontext und Hintergrund der Arbeit zu etablieren. Andererseits wurden 17 Interviews mit 18 jungen zweisprachigen (Französisch/Deutsch) Freiburger Erwachsenen geführt, um so eine neue Perspektive auf die Sprachenfrage zu bekommen. Die Diskursanalyse machte unterschiedliche, oft sprachgruppenabhängige Wahrnehmungen kollektiver Identität in der Stadt Freiburg deutlich: Die vornehmlich Welschfreiburger Wahrnehmung einer frankofonen Stadt mit deutschsprachiger Minderheit und die zuvorderst Deutschfreiburger Wahrnehmung einer traditionell zweisprachigen Stadt, so dass es zwei Lager gibt. Dabei wünscht sich ein Lager eine (zweisprachige) kollektive Identität, welche die jeweilige Alterität inkludiert; das andere Lager versucht seine Identität durch eine starke Betonung der Alterität zu bekräftigen, wobei es Gemeinsamkeiten mit dem anderen Lager eher exkludiert. Bei den Interviews zeigt sich, dass die Sprache das Hauptdifferenzierungsmerkmal zwischen Deutsch- und Welschfreiburgern ist – noch vor Parametern wie Normen und Werten, Mentalitäten, Religion, Lebensgewohnheiten oder Kultur. Die zweisprachigen und meist bikulturellen Informanten offenbaren eine spezielle Wahrnehmung und Haltung: In Abweichung zu vielen Argumentationen der Diskursanalyse vereinen sie beide Lager auf sich, haben ein Zugehörigkeitsgefühl zu Deutsch- und Welschfreiburg und lösen so die Konfliktpunkte und Widersprüche der Freiburger Sprachenfrage. Dies macht sie zu Mittlern zwischen den Sprachgruppen im Brückenkanton und stellt die sozialen Aktanten in der Freiburger Sprachendebatte vor potentiell unangenehme Fragen.
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La mobilisation linguistique au Pays de Galles, en Ontario et au Nouveau-Brunswick (1962-2012) : cycles de mobilisation et rémanence dans une perspective comparée

Normand, Martin 07 1900 (has links)
Les minorités linguistiques francophones au Nouveau-Brunswick et en Ontario et la minorité galloisante au Pays de Galles ont plusieurs éléments en commun. D’abord, elles se sont dotées d’un réseau associatif dense qui a mené de front plusieurs luttes, souvent avec succès, et qui a eu pour résultats l’amélioration de la situation sociopolitique et la reconnaissance symbolique de la communauté minoritaire. Ensuite, le statut légal et social de la langue minoritaire a relativement progressé dans les trois cas, grâce à l’adoption de lois et de politiques linguistiques. Ajoutons qu’elles ont tous accès à des institutions qui leur permettent de faire entendre leurs voix ou encore de se gouverner, que ce soit à travers leurs gouvernements locaux ou les assemblées législatives, et peuvent compter sur un ombudsman linguistique. Toutefois, la principale différence entre ces trois cas réside dans le niveau de mobilisation linguistique que l’on y observe à l’heure actuelle. On pourrait le qualifier d’élevé au Pays de Galles, de modéré en Ontario et de faible au Nouveau-Brunswick. Comment expliquer cette différence malgré un contexte similaire dans chacun des cas ? En nous inspirant des travaux sur la mobilisation linguistique, sur la rémanence et sur les régimes linguistiques, nous proposons une hypothèse qui établit un lien causal entre la satisfaction des groupes représentant les minorités linguistiques à l’égard des régimes linguistiques et le niveau de mobilisation. Le niveau de mobilisation d’une minorité linguistique varie en fonction de sa satisfaction à l’égard du régime linguistique, et cette satisfaction est liée à la perception qu’ont les groupes quant aux succès ou aux échecs de leurs mobilisations linguistiques. Autrement dit, quand une minorité linguistique considère que sa mobilisation linguistique n’a pas obtenu le succès escompté et que le régime linguistique ne répond pas à ses principales attentes, les organisations qui la représentent maintiennent un niveau de mobilisation élevé. À l’inverse, quand une minorité linguistique perçoit que sa mobilisation linguistique a connu du succès et que le régime linguistique répond à ses principales attentes, les organisations se réorganisent et entrent en rémanence. De façon plus précise, cette hypothèse propose donc une explication pour chacun des cas. Au Pays de Galles, le niveau de mobilisation des Galloisants demeure élevé parce que les modifications apportées au régime linguistique gallois ne répondent toujours pas aux attentes formulées par les acteurs de la société civile et ces acteurs ne considèrent pas que leur mobilisation a connu les succès escomptés. En Ontario, le niveau de mobilisation est modéré, parce qu’après une période de rémanence suivant un succès de la mobilisation linguistique, elle a repris une certaine vigueur alors que certains acquis étaient menacés. Au Nouveau-Brunswick, la mobilisation linguistique est en rémanence après que la mobilisation ait atteint sa finalité, c’est-à-dire qu’elle a connu le succès qu’elle recherchait, mais les acteurs de la société civile ne sont pas pour autant absents de l’espace public. / The Francophone linguistic minorities in New Brunswick and Ontario and the Welsh-speaking minority in Wales share many common elements. They have each developed a dense network of organization which spear-headed many campaigns that led to the improvement of the socio-political standing and of the symbolic recognition of the minority community. Also, the legal and social status of the minority language has progressed in each case, following the enactment of language laws and public policies. They all have access to institutions in which they can voice their demands or where they can govern themselves, be it in local governments or legislative assemblies. They can also appeal to linguistic ombudsmen. But, the main difference is seen in their current level of linguistic mobilization. We can describe it as high in Wales, moderate in Ontario and low in New Brunswick. How can we explain this difference in spite of a similar context in each case? We draw upon the literature on linguistic mobilization, on abeyance and on linguistic regimes to suggest a hypothesis which makes a causal relationship between the satisfaction expressed towards the linguistic regime by groups representing linguistic minorities and the level of mobilization. The level of linguistic mobilization of a linguistic minority depends on the minority’s satisfaction towards the linguistic regime under which it lives, and this satisfaction is linked with how the groups that represent the minority perceive the successes or the failures of their linguistic mobilization. When a linguistic minority feels that its linguistic mobilization has not obtained the successes it anticipated and that the linguistic regime does not meet its main demands, the groups representing it keep the mobilization at a high level. Conversely, when a linguistic minority feels that its linguistic mobilization was successful and that the linguistic regime meets its demands, the groups reorganize and enter into abeyance. This hypothesis suggests an explanation for each case. In Wales, the linguistic mobilization level remains high because the changes to the regime have yet to meet the demands of the linguistic minority and because the groups representing Welsh-speakers do not consider that their linguistic mobilization has been successful. In Ontario, the linguistic mobilization level is moderate, because after a period of abeyance following what is considered as a success of the linguistic mobilization, the mobilization has reignited when the community felt under threat. In New Brunswick, the linguistic mobilization is in abeyance after the mobilization achieved its main goal, but the groups representing the community remain active in the public sphere.
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L’influence de l’aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l’Office québécois de la langue française (1961-2004)

Poisson, Carole 03 1900 (has links)
La terminologie, telle quelle se pratique au Québec depuis une cinquantaine d'années, s'inscrit dans un projet d'aménagement linguistique qui vise à faire du français la langue d'utilisation commune sur le territoire québécois. La mise en œuvre de ce projet a été confiée à l'Office québécois de la langue française. Dans le cadre de la présente thèse, nous évaluons l'influence de l'aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. Notre objectif principal est de montrer que le projet d'aménagement linguistique a engendré une intense activité terminologique à la suite de l'adoption de diverses lois linguistiques au cours des cinquante dernières années. Plus précisément, nous analysons l'impact de ces lois sur le développement de la pratique de la terminologie. Pour ce faire, nous avons proposé six périodes qui caractérisent les travaux de terminologie de l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. À l'intérieur de ces six périodes, nous analysons les mandats que les lois linguistiques ont confiés à l'Office et leurs répercussions sur l'orientation de ses travaux terminologiques. À l'instar de la problématique que nous avons esquissée au début de cette thèse, les résultats de notre recherche révèlent que la pratique de la terminologie est liée au projet de société que le Québec s'est donné pour assurer la défense du français sur son territoire. En outre, l'adoption des lois linguistiques a favorisé le développement de la pratique de la terminologie. Cette pratique a évolué en fonction des différents mandats confiés à l'Office québécois de la langue française qui a mis au point une méthodologie de travail en terminologie. C'est dans le cadre de l'aménagement linguistique que la terminologie s'est développée au Québec et qu'elle est devenue l'instrument clé de la mise en œuvre du projet d'aménagement linguistique québécois. / Terminology, as practiced in Québec for the past fifty years, has been part of a language-planning project to make French the common language of communication throughout the province. The implementation of the project was entrusted to the Office québécois de la langue française. This thesis looks at how language planning and policies have influenced the practice of the terminology at the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004. The main objective is to demonstrate that the language-planning project generated intense terminology activity as a result of the language laws adopted over the past fifty years. The analysis focuses more specifically on the impact of this legislation on the development of the practice of terminology. Six periods are identified for the purpose of characterizing the terminology work done by the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004. For each of the six periods, the legislated mandates of the Office and their repercussions on its terminology operations are analyzed. Like the situation described at the beginning of this thesis, the research findings show the links between the practice of terminology and Québec’s social policy in defence of the French language. In fact, the language legislation fostered developments in the practice of the terminology. This practice and the terminology work method developed by the Office québécois de la langue française were honed according to the various mandates assigned to the Office. Québec’s language policy provided a framework in which terminology developed and became a key instrument for the province’s language-planning project.
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Charte canadienne et droits linguistiques : frontières allégoriques et autres assertions consensuelles

Bérard, Frédéric 05 1900 (has links)
La frontière entre le politique et l'intellectualisme militant est, d'ordinaire, ténue. Tout univers politico-constitutionnel est ainsi susceptible de faire les frais d'un martèlement doctrinal qui, à maints égards, relève davantage du construit que du donné. Résultante directe d'une construction parfois intéressée, le récit identitaire, à force de répétition, s'installera confortablement sur les sièges de l'imaginaire populaire. Il accèdera, au fil du temps, au statut de mythe pur et simple. Ce dernier, politiquement parlant, revêt de puissants effets aphrodisiaques. La présente thèse doctorale s'intéresse plus particulièrement aux mythes créés, depuis 1982, par un segment de la doctrine québécoise : en matière de droits linguistiques, objet principal de notre étude, Charte canadienne des droits et libertés et Cour suprême, toutes deux liguées contre le Québec, combineront leurs efforts afin d'assurer le recul du fait français dans la Belle Province. Quant aux francophones hors Québec, ceux-ci, depuis l'effritement du concept de nation canadienne-française, sont dorénavant exclus de l'équation, expurgés de l'échiquier constitutionnel. En fait, l'adoption d'un nationalisme méthodologique comme nouvelle orthodoxie politique et doctrinale rend ardue, en plusieurs sens, la conciliation de leur existence avec les paradigmes et épistémologie maintenant consacrés. Ainsi, et selon la logique du tiers exclu, une victoire francophone hors Québec signifiera, du fait d'une prétendue symétrie interprétative, un gain pour la communauté anglo-québécoise. Cette thèse vise à discuter de la teneur de diverses allégories établies et, le cas échéant, à reconsidérer la portée réelle de la Charte canadienne en matière linguistique. Il sera alors démontré que plusieurs lieux communs formulés par les milieux intellectuels québécois échouent au moins partiellement, le test de l'analyse factuelle. Celui-ci certifiera de l'exclusion, par la doxa, de toute décision judiciaire ou autre vérité empirique ne pouvant cadrer à même les paramètres, voire les prismes, de l'orthodoxie suggérée. / The boundary between politics and intellectual activism is generally fluid. The whole universe of political-constitutional thought while banging the doctrinal drum is often merely a political construct rather than grounded in fact. Through constant repetition, the Quebecois national identity narrative has established itself firmly in the public’s imagination. Through the years, it has attained the status of an outright myth. Utilized in the political arena, this myth holds tremendous sway. This doctoral thesis focuses on the different myths which have been created since 1982 by writers of a particular branch of Quebec doctrine: language rights, the primary focus of this study, where the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the Supreme Court of Canada are considered to have joined forces to redress the French language’s gains in la Belle Province. Francophones outside Quebec, since the crumbling of the concept of a French Canadian nation, find themselves excluded from the equation and removed from the constitutional chessboard. In fact, the adoption of methodological nationalism as the new political and doctrinal orthodoxy makes it particularly difficult to reconcile the existence of a national identity narrative with the enshrined myths. Thus, and following the logic of the excluded third party theory, a Francophone victory outside of Quebec is considered according to the interpretative symmetry a win for the Quebec Anglophone community. This thesis seeks to question the value of the different established myths, and if applicable, to revaluate the scope of the Canadian Charter with regard to language rights. It will demonstrate that many of the accepted theories by Quebec scholars and doctrinal writers fail, at least partially, a fact-based analytical test. This will confirm that these espoused theories purposely ignore judicial decisions and other empirical facts which do not adhere to the suggested orthodoxy.
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L'impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l'enseignement/apprentissage du français dans le Souf à travers l'analyse des représentations comme outil de description / The impact of the educational and sociolinguistic contexts on teaching/learning of French in the Souf, through the analysis of representations as a tool of description

Boudebia-Baala, Afaf 19 December 2012 (has links)
Prenant pour ancrage la sociolinguistique et la didactique, notre étude porte sur un contexte d’enseignement/ apprentissage du français situé dans le Sud-est algérien : le Souf. La spécificité de ce contexte a été étudiée suivant deux axes différents mais complémentaires : l’environnement sociolinguistique et le cadre institutionnel. Ces deux axes ont été définis à partir de l’analyse thématique de données déclaratives recueillies auprès d’un public d’enseignants et d’apprenants. Dans l’objectif de croiser les regards enseignants/ apprenants, nous avons opté pour une triangulation des données recueilles à l’aide de plusieurs outils : questionnaires, entretiens, tests de mots associés et expressions écrites. La thèse emprunte une démarche à la fois qualitative et quantitative. Notre but est de déterminer l’impact des contextes sociolinguistique et scolaire sur l’enseignement/ apprentissage du français dans le Souf en utilisant les représentations comme outils de description. Les résultats obtenus indiquent que plusieurs paramètres produisent une influence négative sur l’enseignement/ apprentissage du français. Les plus importants sont : l’absence des pratiques langagières en français, les attitudes linguistiques, le milieu social, les représentations des langues, l’inadaptation des programmes, le volume horaire réduit, la place peu importante accordée au français dans le système éducatif et le recrutement d’enseignants non qualifiés. Certaines de nos conclusions pourront être utilisées dans une perspective de contextualisation des programmes, d’action sur les représentations des langues chez les apprenants et de formation continue des enseignants / Taking as anchor sociolinguistics and didactics, our study focuses on the context of teaching/learning of French in the South-Eastern Algeria: The Souf. The specificity of this context has been studied following two different but complementary axes: the sociolinguistic environment and the institutional framework. Both axes have been defined from the thematic analysis of declarative data gathered from a group of teachers and learners. In order to connect the views of teachers/learners, we chose to triangulate the data gathered using several tools: questionnaires, interviews, word association tests and writing. The thesis takes an approach that is both qualitative and quantitative. Our goal is to determine the impact of the sociolinguistic and educational contexts on the teaching/learning of French in the Souf using the representations as a tool of description. The results indicate that several parameters produce a negative impact on the teaching/learning of French. The most important are : the absence of linguistic practices in French, linguistic attitudes, social environment, representations of languages, inadequate academic curriculum, the reduced number of hours devoted to teaching/learning, reduced importance of  the teaching of French in the educational system, and recruitment of unqualified teachers. Some of our findings can be used in order to contextualize means to influence teacher training and linguistic representations in the learners
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Compréhension de la parole dans la parole : une approche inter-langues pour évaluer les interférences linguistiques durant la compréhension / Speech-in-speech comprehension : a cross-linguistic study to evaluate the linguistic interference that occurs during the comprehension

Gautreau, Aurore 20 December 2013 (has links)
Cette thèse s’est intéressée aux interférences linguistiques intervenant dans la situation de la parole dans la parole, en comparant l’effet de masque de masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible pour les participants (français) à celui de masqueurs paroliers générés dans des langues non connues (gaélique irlandais et italien), sur l’identification de mots cibles français. Une tâche de décision lexicale à -5 dB nous a permis d’observer des résultats significativement différents entre les masqueurs paroliers générés dans les langues inconnues (irlandais et italien), avec les masqueurs paroliers italiens qui ont réduit l’intelligibilité des mots cibles français avec la même efficacité que les masqueurs paroliers français, alors que les masqueurs paroliers irlandais ont conduit aux performances les plus élevées. L’utilisation de masqueurs de bruit fluctuant générés à partir de chacun des masqueurs paroliers, a montré que seuls les masqueurs paroliers générés dans une langue intelligible ont produit des interférences linguistiques de haut niveau en plus d’interférences acoustiques et linguistiques de bas niveau. Ainsi, la différence de performances observée entre les masqueurs paroliers irlandais et italiens serait expliquée au niveau acoustique et non à un niveau linguistique. De plus, bien que les masqueurs paroliers italiens et français aient eu des effets de masque équivalents, leurs interférences étaient de natures différentes. Lorsque l’italien devient intelligible pour les participants, les masqueurs paroliers italiens, comme ceux générés en français, produisent des interférences linguistiques de haut niveau, et ce, que les mots cibles soient produits dans la langue native des participants ou dans leur langue seconde. / This research aimed to explore the linguistic interference that occurs during the speech-in-speech situation, by comparing the masking effects of speech backgrounds that were produced in an intelligible language for the participants (i.e., French), to the masking effects of speech backgrounds that were produced in unknown foreign languages (i.e., Irish and Italian), on the identification of French target words. At -5 dB SNR, a lexical decision task revealed significantly divergent results with the unknown languages (i.e., Irish and Italian), with Italian and French speech backgrounds hindering French target word identification to a similar extent, whereas Irish speech backgrounds led to significantly better performances. Using fluctuating noise backgrounds derived from each speech background signals, showed that only the speech backgrounds generated in an intelligible language (i.e., French) produced linguistic interference of high level in addition to acoustic interference and linguistic interference of low level. Thus, the difference observed between the speech backgrounds in Irish and Italian can be explained at an acoustic level but not at a linguistic level. Moreover, although the speech backgrounds in French and in Italian had equivalent masking effects on French word identification, the nature of their interference was different. When Italian became intelligible to the participants, the speech backgrounds in Italian produced linguistic interference of high level like those generated in French, with the target words produced in the native language to the participants or in their second language.
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Approche inclusive des langues en situation minoritaire : le cas de l'Ecosse / Inclusive approach to languages in a minority situation : the case of Scotland

Pedley, Malika 13 December 2018 (has links)
La catégorisation des langues en sociolinguistique est de plus en plus foisonnante et complexe. Si cette action permet de mieux caractériser les langues dans des contextes précis, elle engendre également une différenciation accrue au niveau des représentations collectives des langues. L’enjeu pour cette thèse est de démontrer la pertinence d’une approche inclusive des langues en contexte local, créant ainsi des liens entre des situations et des communautés linguistiques habituellement considérées comme séparées. Deux langues régionales ou minoritaires, le scots et le gaélique, sont reconnues en Ecosse, et des centaines d’autres langues sont pratiquées sur le territoire, dont le polonais, première langue parlée après l’anglais. Dans un contexte concomitant de Brexit et de volonté d’indépendance du Royaume-Uni, l’Ecosse affiche un discours positif à l’égard de la diversité croissante. En outre, un mouvement prend de l’ampleur visant à promouvoir le plurilinguisme et l’apprentissage des langues, afin de favoriser une sortie du monolinguisme en anglais. Une des stratégies consiste alors à valoriser les langues déjà présentes. L’enjeu sociolinguistique de cette thèse a été testé directement sur un projet qui s’inscrit dans cette stratégie, le concours de poésie multilingue Mother Tongue Other Tongue. Il propose aux enfants d’écoles primaires et secondaires écossaises de mettre à profit leur compétence plurilingue et pluriculturelle en arborant une langue de leur répertoire. Toutes les langues sont alors mises au même niveau, sans hiérarchie aucune. Nos analyses reposent sur deux corpus : les productions soumises au concours et les transcriptions d’entretiens menés auprès d’élèves participants. Les résultats montrent que l’expérience de Mother Tongue Other Tongue donne lieu à des changements dans les représentations vis-à-vis des langues présentes dans l’environnement de l’élève, convergeant alors vers une approche inclusive des langues, même si, en ce qui concerne l’apprentissage, celui-ci reste conscient de la valeur symbolique de chacune des langues. Le message que portent ces enfants doit être pris en considération afin d'élargir cette partie du champ d'application de la sociolinguistique. / Language categorization in sociolinguistics has become more and more abundant and complex. Whilst this action helps defining language characteristics in precise contexts, it also increases differences in how languages are perceived through collective social representations. The aim of this PhD is to show the relevance of an inclusive approach to languages in a local context, thus creating links between linguistic situations and communities commonly though apart. Two regional or minority languages have been recognized in Scotland, Scots and Gaelic, and hundreds of other languages are used, including Polish, the language mostly spoken after English. In the context of Brexit and movements for independence from the United Kingdom, Scotland displays a positive attitude in discourse regarding increasing diversity. Also, educational policies are currently promoting plurilingualism and language learning in order to put an end to English monolingualism. One of the strategies that is used is to value languages locally in use. The sociolinguistic issue of this PhD has been directly tested on a project which follows this strategy, the multilingual poetry competition Mother Tongue Other Tongue. It offers Scottish primary and secondary school pupils the opportunity to put in practice their plurilingual and pluricultural competence using a language of their repertoire. All languages are considered equal. Our analyses focus on two corpora: the productions submitted to the competition and transcripts of the interviews conducted with children who participated in this competition. The results show that the Mother Tongue Other Tongue experience changes children’s social representations of the languages of their environment, converging towards an inclusive approach to languages, even if they remain aware of the symbolic value of each language when it comes to choosing a language to learn. The message these children carry must be taken into consideration in this field of sociolinguistics.
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El habla de la comunidad paisa de Medellín en Montreal

López, Silvia M. 01 1900 (has links)
Dans cette étude nous faisons une description de l'état actuel de l'espagnol parlé par la communauté paisa de Medellin (Colombie) à Montréal, dont le dialecte ou variation de langue est aussi connu comme paisa. Pour mener cette recherche à bien un travail de champ a été réalisé au moyen d’un questionnaire écrit et d’entrevues orales mi-dirigées. Les données obtenues nous permettent d’établir des premières comparaisons entre le parler des paisas de Montréal et celui des habitants de Medellin, et d’identifier quelques-uns des principaux changements linguistiques chez cette communauté parlante, spécialement les interférences du français au moment de parler en espagnol, et certains facteurs qui en favorisent, de même que certains changements au niveau socioculturel, les attitudes linguistiques des paisas vers leur variété, vers l’espagnol, en général, et aussi vers le français des québécois de la Région Métropolitaine de Montréal, en particulier. Finalement, il est aussi possible de connaître quelques-unes des différences et similitudes par rapport à la situation linguistique actuelle à la ville de Medellin. Bien que la communauté étudiée représente un bas pourcentage des hispanophones de la ville, la recherche peut contribuer à l’avancement des connaissances de l’espagnol à Montréal, puisque ses résultats, ajoutés à ceux d’autres études, permettront de mieux connaître sa réalité linguistique. / In this study we describe the current state of the Spanish spoken by the Paisa community from Medellin (Colombia) in Montreal, whose dialect or language variant is also known as Paisa. To carry out this research, we conducted fieldwork with a questionnaire and semi-structured oral interviews. The data collected allowed us to establish the first set of comparisons between Paisa spoken in Montreal and that of Medellin and to identify some of the main linguistic changes in this community of speakers, especially interferences from French in spoken Spanish, factors that favour them, as well as changes at a socio-cultural level: Paisa’s linguistic attitudes towards their variation, towards Spanish in general and towards the French of Quebecois in Montreal’s Metropolitan Area. Finally, it is also possible to identify some of the differences and similarities in regards to the current linguistic situation in Medellin. Although the studied community represents a low percentage of Spanish speakers in the city, this research contributes knowledge about the Spanish spoken in Montreal, since its results combined with those from other studies will facilitate a better understanding of the linguistic reality facing this language. / En este estudio se describe el estado actual del español hablado por la comunidad paisa de Medellín (Colombia) en Montreal, cuyo dialecto o variación de lengua se conoce igualmente como paisa. Para llevar a cabo la investigación se ha realizado un trabajo de campo a través de un cuestionario y de unas entrevistas orales semidirigidas. Los datos obtenidos nos permiten establecer unas primeras comparaciones entre el habla de los paisas de Montreal y el habla de los habitantes de Medellín, e identificar algunos de los principales cambios lingüísticos en esta comunidad hablante, especialmente las interferencias del francés al momento de hablar español, y ciertos factores que los propician, así como algunos cambios a nivel sociocultural, las actitudes lingüísticas de los paisas hacia su variedad, hacia el español, en general, y hacia el francés de los quebequenses de la Región Metropolitana de Montreal, en particular. Finalmente, también es posible conocer varias de las diferencias y semejanzas con respecto a la situación lingüística actual en la ciudad de Medellín. Si bien la comunidad objeto de estudio representa un porcentaje bajo de los hispanohablantes de la ciudad, la investigación puede contribuir al avance del conocimiento del español en Montreal, ya que los resultados, en conjunción con los de otros estudios, permitirán conocer mejor su realidad lingüística.
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Pratiques stylistiques hétérogènes : analyse et réception des discours en milieu urbain contemporain norvégien / Contemporary language practices : discourse analysis and attitudes towards adolescents’ new speech style in multiethnic areas in Oslo, Norway

Harchaoui, Sarah 26 November 2016 (has links)
Cette thèse analyse les pratiques langagières hétérogènes d’une quarantaine d’adolescents originaires des quartiers multiculturels de la capitale norvégienne. Croisant une approche sociolinguistique, épistémologique et psychoculturelle, nous nous interrogeons sur les motivations sociales et individuelles du recours à des variables lexicales et syntaxiques jugées innovantes en norvégien. Notre recherche vise à démontrer que ces éléments linguistiques ne résultent pas d’un manque de compétences linguistiques, mais bien d’une variation stylistique à laquelle les locuteurs-individus ont recours en fonction d’une multitude de paramètres internes et externes à l’énonciation. L’analyse sociohistorique permet de replacer les locuteurs dans leur environnement local et de contextualiser leurs faits de langue. L’analyse linguistique s’appuie quant à elle sur des données écologiques recueillies dans le cadre du projet national UPUS (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Processus de développement linguistique en milieu urbain) mené entre 2006 et 2008 à Oslo. In fine la thèse propose d’envisager les pratiques stylistiques hétérogènes comme un champ de ressources non-fixes présent dans le répertoire d’individus aussi bien adolescents qu’adultes, issus des minorités comme de la majorité nationale dont le point commun n’est pas le partage d’une origine ethnique mais bien l’expérience conjointe de l’actuel milieu urbain contemporain. / This thesis provides a sociolinguistic analysis of Norwegian contemporary language practices among 41 adolescents all raised in multilingual and multicultural environments in the Eastern parts of Oslo. Based on a series of examples from the UPUS-Project (Utviklingsprosesser i urbane språkmiljø – Linguistic Development in Urban Environments), this work discusses social and individual motivations which lead speakers to use innovative lexical (including non-European loan words) and syntactic features in Norwegian. We argue that heterogeneous features do not result from a lack of language skills but rather are a part of a speech style thatspeakers activate depending on discursive settings. We also take into account the social and historical dimensions of Oslo in order to contextualize the language practices and to demonstrate how speakers during the life stage of adolescence make themselves heard on the local and global society. We suggest that this new speech style is not restricted to Oslo and adolescents speakers, but rather is a common resource for whoever wants to show solidarity toward the contemporary urban reality.

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