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Contamination des logements par le plomb : prévalences des logements à risque et identification des déterminants de la contaminationLucas, Jean-Paul 30 October 2013 (has links) (PDF)
Ce travail s'inscrit dans le domaine de la contamination des logements par le plomb. Il a consisté à estimer la prévalence des logements possédant un risque plomb et à identifier les déterminants de la contamination des poussières intérieures déposées au sol. Le travail s'est basé sur les données collectées dans 484 logements et 1834 pièces lors de la réalisation de l'enquête Plomb-Habitat (2008-2009). L'échantillon a été obtenu par un plan de sondage complexe à partir duquel un poids de sondage a été associé à chaque logement. La démarche s'est organisée en 4 temps. Elle a consisté tout d'abord à valider les données avant de réaliser les analyses statistiques. Puis elle a consisté dans un second temps à estimer les niveaux en plomb dans l'eau du robinet, dans les revêtements intérieurs, dans les aires de jeu extérieures des enfants ainsi que dans la poussière intérieure déposée au sol. Dans un troisième temps les contributions des sources potentielles pouvant contaminer cette poussière ont été estimées. Ceci a été réalisé par un modèle multi-niveaux sur données d'enquête, sans pondération ; le niveau 1 était constitué des pièces et le niveau 2 constitué des logements. Dans un quatrième temps, une simulation Monte Carlo a été réalisée afin de s'assurer de la pertinence du modèle ajusté à l'étape précédente. Ce travail a permis pour la première fois de réaliser un état de la contamination par le plomb dans les logements français. Il montre que concernant les niveaux en plomb dans l'eau du robinet, les poussières intérieures au sol, la peinture au plomb et les sols des aires de jeu extérieures, respectivement 2,5 %, 0,21 %, 24,5 % et 1,4 % des logements sont à risque dans la mesure où le seuil de référence respectif est dépassé. Ce travail met en évidence que les poussières du palier d'appartement sont le principal contributeur dans la contamination des poussières intérieures. Enfin ce travail a permis de montrer sur des données réelles d'enquête qu'une pondération non adéquate au niveau 2 d'un modèle multi-niveaux pouvait induire des estimateurs biaisés. Il serait intéressant à partir des résultats obtenus de définir le concept de logement à risque plomb et de proposer un diagnostic technique permettant de mettre aisément en évidence le risque plomb global d'un logement. Il serait en outre intéressant d'étudier plus précisément les voies de contamination entre les différents compartiments environnementaux et de généraliser les résultats concernant la pondération à utiliser dans une modélisation multi-niveaux sur données d'enquête.
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Saint-Denis face au défi de l’habitat insalubre, enjeux et politiques publiques / Saint-Denis and the challenges of insalubrious housing : stakes and public policyCostil-Levasseur, Mathilde 31 March 2016 (has links)
Saint-Denis, ville populaire et limitrophe de Paris est particulièrement impactée par l’habitat insalubre. Comment une ville communiste qui promeut une politique inclusive traite la question de l’habitat insalubre et quels sont les enjeux géopolitiques derrière la résorption de cet habitat ? Concernant les bidonvilles, les élus de Saint-Denis se sont fait les porte-voix de cette question à l’échelle nationale et mènent plusieurs projets d’insertion sur le territoire. Ceux-ci relèvent plus, en l’absence de politique nationale, d’un bricolage et se heurtent au manque de moyens, au problème de relogement et parfois à la réaction de certains riverains. Quant à l’insalubrité des immeubles, elle persiste malgré trente ans de politiques publiques, en raison de la faible efficacité des politiques incitatives, de la paupérisation de la ville et de la logique de marché qui a attiré des propriétaires bailleurs d’abord intéressés par la rentabilité des biens. Depuis 2008, la municipalité concentre ses efforts sur le centre-ville via un important programme de rénovation urbaine (un Programme National de requalification des Quartiers Anciens Dégradés – PNRQAD), qui s’inscrit dans une stratégie de valorisation du centre-ville pour attirer des propriétaires plus à même d’entretenir le bâti. La mise en place du PNRQAD soulève des enjeux de peuplement, d’image et d’évolution sociologique du centre-ville, d’autant plus que les communistes sont politiquement en difficulté. Ils se retrouvent pris dans une contradiction majeure : changer l’image de Saint-Denis pour contribuer à un meilleur entretien du bâti favorise une évolution du peuplement qui leur sera défavorable électoralement. / Saint-Denis, a working class city in the suburb of Paris, is particularly impacted by run-down housing. How does a communist city that promotes an inclusive politics, addresses the question of degraded housing and what are the geopolitical stakes behind the resorption of this type of habitat? Saint-Denis’ elected officials have become outspoken on the question of slums at the national level and lead several projects for inserting their inhabitants in the territory. Those are however more akin to patch-up jobs considering the absence of a national policy and they face the lack of funding, the problem of rehousing, and sometimes negative reactions from other residents. With regards to apartment buildings’ insalubrity, it remains a problem despite thirty years of public policies. This is due to the low efficiency of incentivizing policies, city pauperization, and market-based solutions that attract landlords more interested in economic returns than good maintenance. Since 2008, city hall concentrates its efforts on the downtown area through a major program of urban renewal (PNRQAD), as part of a strategy to revalorize it to attract owners that would maintain housing’s upkeep. The implementation of the PNRQAD raises questions on issues of settlement, image, and sociological evolution of the downtown area, all the more so now that communists are faced with a rising socialist party. Communist elected officials therefore now face an internal contradiction: changing Saint-Denis’ image with the purpose of increasing the quality of housing conditions favors a settlement pattern that will be electorally detrimental to them.
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Produire le logement social : hausse de la construction, changements institutionnels et mutations de l'intervention publique en faveur des HLM (2004-2014) / Producing social housing : increase in construction, institutional change and shifts in public policy (2004-2014)Gimat, Matthieu 28 November 2017 (has links)
Depuis le début des années 2000, le coût des terrains nécessaires à la production de logements locatifs sociaux neufs a augmenté, au même titre que le coût de leur construction. Dans le même temps, l’État a considérablement réduit les subventions directes qu’il accorde à chaque opération HLM. Malgré cela, le nombre de logements locatifs sociaux livrés chaque année a connu une hausse importante et durable. Alors que 46 000 logements HLM ont été produits en 2000, plus de 100 000 le sont systématiquement à partir de 2006.La thèse explore cet apparent paradoxe, en analysant les évolutions de l’organisation institutionnelle du système de production HLM. Pour ce faire, elle s’appuie sur le traitement de données statistiques ainsi que sur une enquête réalisée auprès d’acteurs locaux de l’habitat au sein des communautés d’agglomération du Val-de-Bièvre, du Boulonnais et de la communauté urbaine de Bordeaux. Un outillage théorique spécifique est proposé, qui croise les apports de la théorie de la régulation et de recherches sur les acteurs de la production urbaine. Cela permet de montrer qu’un ensemble de décisions politiques, d’ajustements locaux et de dispositifs de coordination ont été articulés de façon originale au cours de la décennie. Ils visent notamment à faire que les organismes HLM mobilisent leurs réserves financières dans la production neuve, à distribuer inégalement dans l’espace le surplus de logements produits et à réorganiser les modalités d’accès à la ressource foncière. Le système mis en place est cependant dépendant des opérateurs à but lucratif ainsi que des évolutions des marchés immobiliers ; il participe de plus à redéfinir les bénéficiaires de l’intervention publique en France. / Since the early 2000s, social housing production in France has become increasingly more expensive: both land prices and construction costs have increased. At the same time, the State has considerably reduced the direct subsidies granted to each new development. However, the number of new social dwellings has increased significantly and lastingly. While 46,000 dwellings were produced in 2000, more than 100,000 have been produced each year since 2006. This thesis explores this apparent paradox by analyzing the evolution of the institutional organization of the French social housing production system. To do so, it relies on the processing of statistical data as well as on a survey carried out among local housing decision makers in the urban areas of Bordeaux and Boulogne-sur-Mer, and in the Val-de-Bièvre, a gathering of municipalities located south of Paris. An original theoretical framework is used, which combines regulation theory with the results of research focusing on the actors of urban production. This allows for the underlining of the fact that a set of political decisions, local adjustments and coordination mechanisms were articulated in a novel way throughout the decade. In particular, those seek to ensure that social housing organizations use their financial reserves for the production of new dwellings, that new social dwellings are unevenly distributed in space, and that access to land for social housing is reorganized. However, this system appears to depend on real estate markets and for-profit operators; it also participates in redefining the beneficiaries of public intervention in France.
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Rénovation urbaine, mobilités résidentielles et changement social : études comparées / Urban renewal, residential mobility and social change : a comparative approachLéostic, Fanny 13 December 2013 (has links)
Depuis la loi du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les quartiers dits « sensibles » des agglomérations françaises sont engagés dans un vaste programme de transformation, présenté par son concepteur, Jean-Louis Borloo, comme le plus grand chantier du siècle. Localement, les projets de rénovation urbaine s’appuient sur des opérations urbanistiques – démolition, réhabilitation, construction de logements – qui suscitent des mobilités résidentielles plus ou moins contraintes et organisées par les acteurs engagés dans les projets. Cette thèse pose la question de l’impact de ces opérations dans l’évolution des quartiers, replacés dans une perspective temporelle plus longue. Y a-t-il rupture radicale dans les dynamiques observées à moyen terme ? Quels sont les effets des transformations physiques et des mobilités résidentielles induites sur la composition sociale des quartiers rénovés ? À l’aide d’une démarche inductive et pragmatique partant de la comparaison de quatre sites en rénovation, et d’une analyse statistique, ce travail de recherche interroge l’effet de lieu dans la rénovation urbaine. Les conclusions mettent en évidence que des phénomènes structurels (parc de logements initial, contexte géographique et social) contraignent fortement l’évolution des sites, et que les mobilités résidentielles se traduisent par une reconcentration des populations précaires dans des quartiers de plus en plus fragmentés. / In 2003, a landmark enactment was passed in France to fight urban blight. Since then, the French government is engaged in a policy of major urban renewal that targets run-down neighborhoods in central or peripheral urban areas. Local projects consist in refurbishing existing buildings or in tearing down and rebuilding old ones, as a way to promote spatial and social changes. Those programs induce different types of residential mobility, from mandatory mobility implemented by local players, to mobility that is more spontaneous. This thesis addresses the impact of those projects upon the evolution of the targeted areas, studied on a middle-term basis. Do the spatial and social dynamics of those areas radically change? What are the social consequences of the transformations of the built environment and of residential mobility? Our approach is inductive, and pragmatic. The comparison of four projects, statistically studied, allows us to test the hypothesis of an impact of place on urban renewal. As the result of our analysis, structural facts, such as housing stock, or social and geographical contexts, appear to be determining factors of the evolution of the studied areas. Residential mobility tends to re-concentrate disadvantaged people, thus increasing spatial fragmentation – which does not match the initial goals of the 2003 law.
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La participation des locataires : un instrument de gestion dans les organismes HLM / Tenant participation : a management instrument in social housing organizationsDemoulin, Jeanne 25 June 2014 (has links)
Cette thèse interroge les effets de l’intégration de l’impératif participatif dans les organismes HLM à partir de trois terrains de recherche complémentaires : les discours des dirigeants du « Mouvement HLM », les dispositifs de « concertation locative » et les actions de « développement social ». Nous mettons tout d’abord en évidence la manière dont les dispositifs participatifs viennent accompagner le tournant néolibéral de l’action publique à partir de la fin des années 1970 et montrons ce faisant l’ancienneté de la coexistence entre deux formes de participation - la première mettant l’accent sur l’évaluation du service rendu et la seconde sur l’accompagnement social des locataires. Le regard est ensuite porté sur les pratiques actuelles des organismes HLM, étudiées à partir d’une enquête menée au sein d’un organisme HLM dans le cadre d’une convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE). En caractérisant les attendus attachés aux dispositifs, les conditions de leur mise en en œuvre et leurs effets sur le système d’acteurs, la démonstration met en lumière le sens donné à la participation dans le milieu HLM, caractérisé par la coexistence de logiques patrimoniale, entrepreneuriale et sociale. Ce faisant, elle enrichit la compréhension des logiques qui président à la formalisation et à la diffusion de dispositifs participatifs dans les sociétés contemporaines d’une part, de leurs effets sur les pratiques professionnelles et les relations entre institutions et individus d’autre part. Cette thèse entend ainsi contribuer à l’analyse des transformations systémiques produites par l’intégration de la participation dans les structures sociales. / This thesis examines the effects of the integration of the participatory imperative in social housing organizations. It is grounded in three complementary fieldworks: "Mouvement HLM"’s speeches, the "rental consultation" settings and "social development"’s actions. This work first demonstrates how participatory mechanisms support the neoliberal turn in public action that started in the late 1970s. In so doing, it shows the historical coexistence between two forms of participation. The first form emphasizes on the evaluation of service delivery. The second insists on social assistance for tenants. The analysis then focuses on social housing organizations’ contemporary practices and is based on a survey conducted in a social housing organization under an Industrial Research Training Convention (CIFRE). Looking at the participatory settings’ expected outcomes, their implementation’s prerequisites and their effects on the system of actors, the demonstration highlights the meaning of "participation" in social housing organizations which are characterized by the coexistence of patrimonial, entrepreneurial and social logics. On the one hand, this thesis broadens the understanding of the logics that govern the formalization and the propagation of participatory settings in contemporary society. On the other hand, it deepens the comprehension of participatory setting’s effects on professional practices and relationships between individuals and institutions. Therefore, this thesis aims to contribute to the analysis of systemic transformations produced by the integration of participation in social structures.
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Habitable et confortable : modèles culturels, pratiques de l’habitat et pratiques de consommation d’énergie en logement social et copropriétés / Liveable and comfortable : cultural models, residential practices and energy consumption practices in social and private housingBonnin, Marguerite 07 January 2016 (has links)
Ce travail de thèse en architecture se veut être une réponse à l’impasse conceptuelle dans laquelle se trouvent la plupart des recherches centrées sur les comportements de consommation d’énergie au logement, étudiés soit sous l’angle technique soit sous l’angle culturel, sans réussir à dresser une image complète des pratiques de consommation d’énergie. Elle repose sur une démarche de recherche inductive menée à partir de deux enquêtes de terrain, l’une auprès de vingt ménages habitant le parc social et l’autre chez six ménages du parc privé, qui ont conduit à une description ethnographique fine des pratiques domestiques. Celle-ci repose principalement sur la mise en place d’une méthodologie originale permettant de rendre lisibles les usages réels de l’énergie en fonction des activités qui ont lieu au domicile, en leur rendant leur contexte et leur dimension spatiale. Les résultats permettent de révéler un lien fort entre le rapport au logement qu’entretiennent les habitants (grâce à l’occupation des différents espaces et des ambiances mises en place, de la mise en scène du logement), et leur rapport à l’énergie (au travers de l’usage des différents appareils utilisant de l’énergie, du chauffage ou de l’aération), qui ne relève de facteurs financiers que dans des cas extrêmes. Les comportements de consommation alors observés prennent place dans le contexte de la construction d’un environnement rendu habitable et confortable par ses habitants, et donc dans une dimension très subjective du « bien habiter » et du « bien consommer ». / This architectural thesis is the reaction to the conceptual impasse found within most of the researches centred around behavioural patterns concerning energy consumption within housing, which is examined from either a technical or a cultural angle while failing to represent an overall view of energy consumption practices. The thesis is based on an inductive research approach following two surveys: with twenty households from the social housing sector and with six from the private housing sector, which generate a comprehensive ethnographic definition of domestic practices. This definition is predominantly based on a newly formulated methodology which provides insight into the real uses of energy with regards to domestic activities by applying a spacial quality to the context and dimension of such behaviours. The results reveals a strong link between the connection that the inhabitants have with their dwellings (resulting from their use of various spaces and their creation of particular environments, the staging of the home) and their relationship with energy (via the use of energy-based appliances, of heating and ventilation), rather than economic factors which are only relevent in extreme cases. Behaviours concerning consumption therefore take place within the context of a created environment made liveable and comfortable by its occupants and therefore a very subjective context with regards to «living well» and «consuming well».
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Le dispositif des logements-foyers : entre politiques publiques et trajectoires individuelles / The sheltered housing model : between public policy and individual pathSimzac, Anne-Bérénice 12 December 2016 (has links)
Dans un contexte de vieillissement démographique, la question de l’habitat des personnes âgées est centrale. Cette thèse, réalisée dans le cadre d’une convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE), traite spécifiquement des logements-foyers pour les personnes de plus de 60 ans, nouvellement appelés « résidences autonomie » par la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement. Elle interroge le caractère intermédiaire de ces établissements au prisme des politiques publiques et des trajectoires individuelles par une approche en sociologie politique et en mobilisant la notion de parcours résidentiel comme outil heuristique. L’enjeu de cette recherche est de mettre en évidence la spécificité et la complexité d’une offre d’habitat en pleine mutation. Nous posons comme hypothèse principale que la situation intermédiaire des logements-foyers est plurielle et révèle les points de tension auxquels ce modèle d’habitat est confronté. Cette thèse présente, dans un premier temps, la construction et l’évolution des politiques relatives aux logements-foyers et y apporte un éclairage européen. Dans un deuxième temps, elle analyse le statut hybride de ces habitats entre établissement médico-social et logement social et s’attache à situer ces structures parmi l’ensemble de l’offre d’habitat intermédiaire en France. Dans un troisième temps, est étudié l’ancrage des logements-foyers dans les parcours résidentiels des personnes âgées. Cette recherche est abordée à travers une approche par regards croisés permettant de recueillir les discours des différents acteurs du secteur (personnes âgées, professionnels et institutionnels) et mobilise une méthode qualitative par entretiens, observations et analyse documentaire. Nous montrons ainsi que la situation intermédiaire des logements-foyers s’explique par une construction incrémentale des politiques publiques. L’intermédiarité de ces structures leur est spécifique et complexifie leur reconnaissance et leur fonctionnement quotidien. Leurs résidents se trouvent ainsi plus concernés par la notion de filière que de parcours résidentiel. / In a context of an aging population, the issue of housing the elderly has become crucial. This PhD thesis, developed in the framework of a CIFRE contract (Industrial Conventions of Training through Research), tackles the issue of sheltered housing for people above 60, referred to as “résidences autonomie” (“homes for an independent life”) in the new French law on aging. It analyzes the transitional nature of such housing from the public policy and the individual points of view, through a political sociology approach and mobilizing the notion of residential process as a heuristic tool. The purpose of this research is to highlight the specificity and complexity of a housing model currently undergoing important changes. Our main hypothesis is that the transitional nature of sheltered housing is diverse and reveals the stress points the model faces. First, we discuss the development and evolution of sheltered housing policies, and present a European overview. Second, the hybrid nature of such housing, halfway between social health-care institutions and social housing, is analyzed and put back into the whole transitional housing offer in France. Third, we focus on the place of sheltered housing in the residential path of senior citizens. We have used a crossover approach, collecting viewpoints from the sector’s various actors –elderly people, professional workers, and public representatives–, as well as a qualitative method including interviews, observations and literature review. By doing so, we highlight the fact the transitional nature of sheltered housing finds its roots in the incremental construction of public policies. The transitional nature of these establishments is specific to them, and complicates their acknowledgement and daily operation. As a result, residents are faced with a linear housing model rather than actual residential mobility.
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Du plan au vécu : analyse sociologique des expérimentations de Le Corbusier et de Jean Renaudie pour l'habitat social / From plan to reality : a social analysis of Le Corbusier's and Jean Renaudie's experiments for social housingBresson, Sabrina 10 February 2010 (has links)
La thèse présentée ici a pour objectif de prendre la mesure de la réception sociale des projets expérimentaux d’architecture pour l’habitat du plus grand nombre, en confrontant les conceptions des architectes aux pratiques habitantes. Pour ce faire, nous avons choisi d’étudier deux modèles de logements collectifs emblématiques du second XXe siècle : les « Unités d’habitation de grandeur conforme » de Le Corbusier et les « Etoiles » de Jean Renaudie. Si la pratique architecturale n’est jamais anodine et inspire des manières d’être et de se comporter en société, la pratique d’habiter n’est pas pour autant figée : elle correspond à l’aptitude des agents sociaux à s’approprier l’espace, elle renvoie aux évolutions générales des modes de vie et des représentations sociales. C’est dans ce rapport entre les intentions du projet d’architecture et « l’habiter » que nous nous livrons ici à une analyse sociologique des usages habitants à la Maison Radieuse de Rezé (Le Corbusier, 1955) et dans l’ensemble Casanova d’Ivry-sur-Seine (Jean Renaudie, 1972). / The aim of this thesis is to estimate the social impact of experimental architectural projects on social housing by confronting the architects' projects with the inhabitants' practices. Thus, we've chosen to study two symbolical collective models of the second part of the twentieth century : "les Unités d'habitation de grandeur conforme" by Le Corbusier and "les Etoiles" by Jean Renaudie. On one side, practising architecture is never innocent : it inspires ways of living and behaving in society. On the other side, being an inhabitant isn't a static state : it corresponds to the social agents' ability to become actors of their space ; it is connected to the general evolutions of lifestyles and social representations. To conclue, considering this connection between the objectives of the architectural projects and the reality of living in them, we are led to think that it could be interesting to evaluate the sociological effects of the experiments of Le Corbusier and Jean Renaudie.
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Instituições participativas e habitação popular : o arranjo institucional participativo vinculado à habitação popular em Porto Alegre (RS)Lima, Priscila Gualberto de January 2014 (has links)
Dans le post-démocratisation de la période Brésil, les possibilités de participation sociale dans les affaires publiques ont été encouragés, surtout après la Constitution fédérale de 1988 et d’autres lois qui ont établi des mécanismes pour l’exercice de la citoyenneté dans le pays, comme les conseils de gestion et des politiques publiques budgets participatifs. Dans plusieurs domaines de la connaissance, comme la sociologie, la science politique, les politiques publiques, etc., de nombreuses études ont cherché de différentes approches théoriques pour comprendre la fonction de ces espaces de participation et les effets. Le contexte empirique de cette recherche est liée à trois principaux conseils de recherche qui traitent de logements sociaux dans la ville, à savoir: le Conseil Municipal Housing (COMATHAB); le Conseil Municipal de Développement Urbain (CMDUA) et; le Conseil du Budget Participatif (COP). D’une proposition méthodologique qualitativement et quantitativement, cette thèse utilisé les techniques de collecte de données de recherche documentaire et le questionnaire. Les résultats de cette étude indiquent que l’accent mis sur les institutions participatives ont asymétrie résultant de trajectoires institutionnelles des conseils, une réflexion sur la façon dont ils agissent dans la politique de logement à caractère social de Porto Alegre. / No período posterior à redemocratização do Brasil, as possibilidades de participação da sociedade nos assuntos públicos foram incentivadas, sobretudo após a Constituição Federal de 1988 e outras legislações que instituíram mecanismos de exercício da cidadania no País, a exemplo dos Conselhos Gestores de Políticas Públicas e os Orçamentos Participativos. Nas mais diversas áreas do conhecimento, a exemplo da Sociologia, Ciência Política, Políticas Públicas, etc., inúmeros estudos têm buscado, a partir de distintas abordagens teóricas, entender o funcionamento desses espaços de participação e os efeitos deles resultantes. O contexto empírico desta pesquisa está relacionado à investigação de três principais conselhos que tratam da habitação popular na cidade, a saber: Conselho Municipal de Acesso à Terra e Habitação (COMATHAB); Conselho Municipal de Desenvolvimento Urbano e Ambiental (CMDUA) e; o Conselho do Orçamento Participativo (COP). A partir de uma proposta metodológica quali e quantitativa, esta tese utilizou como técnicas de coleta de dados a pesquisa documental e o questionário. Os resultados obtidos neste estudo indicam que as instituições participativas em foco apresentam assimetrias decorrentes das trajetórias institucionais dos conselhos, refletindo-se na forma como estes atuam dentro da política habitacional de caráter social em Porto Alegre. / In the post-democratization of Brazil period, the possibilities of social participation in public affairs were encouraged, especially after the 1988 Federal Constitution and other laws that have established mechanisms for the exercise of citizenship in the country, like the Management Councils and Public Policy Participatory Budgets. In several areas of knowledge, such Sociology, Political Science, Public Policy, etc.., Numerous studies have sought from different theoretical approaches to understand the function of these spaces for participation and the effects of them. The empirical context of this research is related to three main research councils that deal with public housing in the city, namely: Municipal Council Access to Land and Housing (COMATHAB); Municipal Council for Urban and Environmental Development (CMDUA) and; the Council of Participatory Budgeting (COP). From a methodological proposal qualitatively and quantitatively, this thesis used as techniques of data collection documentary research and the questionnaire. The results of this study indicate that the focus on participatory institutions have asymmetry arising from institutional trajectories of advice, reflecting on the way they act within the housing policy of social character in Porto Alegre.
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Instituições participativas e habitação popular : o arranjo institucional participativo vinculado à habitação popular em Porto Alegre (RS)Lima, Priscila Gualberto de January 2014 (has links)
Dans le post-démocratisation de la période Brésil, les possibilités de participation sociale dans les affaires publiques ont été encouragés, surtout après la Constitution fédérale de 1988 et d’autres lois qui ont établi des mécanismes pour l’exercice de la citoyenneté dans le pays, comme les conseils de gestion et des politiques publiques budgets participatifs. Dans plusieurs domaines de la connaissance, comme la sociologie, la science politique, les politiques publiques, etc., de nombreuses études ont cherché de différentes approches théoriques pour comprendre la fonction de ces espaces de participation et les effets. Le contexte empirique de cette recherche est liée à trois principaux conseils de recherche qui traitent de logements sociaux dans la ville, à savoir: le Conseil Municipal Housing (COMATHAB); le Conseil Municipal de Développement Urbain (CMDUA) et; le Conseil du Budget Participatif (COP). D’une proposition méthodologique qualitativement et quantitativement, cette thèse utilisé les techniques de collecte de données de recherche documentaire et le questionnaire. Les résultats de cette étude indiquent que l’accent mis sur les institutions participatives ont asymétrie résultant de trajectoires institutionnelles des conseils, une réflexion sur la façon dont ils agissent dans la politique de logement à caractère social de Porto Alegre. / No período posterior à redemocratização do Brasil, as possibilidades de participação da sociedade nos assuntos públicos foram incentivadas, sobretudo após a Constituição Federal de 1988 e outras legislações que instituíram mecanismos de exercício da cidadania no País, a exemplo dos Conselhos Gestores de Políticas Públicas e os Orçamentos Participativos. Nas mais diversas áreas do conhecimento, a exemplo da Sociologia, Ciência Política, Políticas Públicas, etc., inúmeros estudos têm buscado, a partir de distintas abordagens teóricas, entender o funcionamento desses espaços de participação e os efeitos deles resultantes. O contexto empírico desta pesquisa está relacionado à investigação de três principais conselhos que tratam da habitação popular na cidade, a saber: Conselho Municipal de Acesso à Terra e Habitação (COMATHAB); Conselho Municipal de Desenvolvimento Urbano e Ambiental (CMDUA) e; o Conselho do Orçamento Participativo (COP). A partir de uma proposta metodológica quali e quantitativa, esta tese utilizou como técnicas de coleta de dados a pesquisa documental e o questionário. Os resultados obtidos neste estudo indicam que as instituições participativas em foco apresentam assimetrias decorrentes das trajetórias institucionais dos conselhos, refletindo-se na forma como estes atuam dentro da política habitacional de caráter social em Porto Alegre. / In the post-democratization of Brazil period, the possibilities of social participation in public affairs were encouraged, especially after the 1988 Federal Constitution and other laws that have established mechanisms for the exercise of citizenship in the country, like the Management Councils and Public Policy Participatory Budgets. In several areas of knowledge, such Sociology, Political Science, Public Policy, etc.., Numerous studies have sought from different theoretical approaches to understand the function of these spaces for participation and the effects of them. The empirical context of this research is related to three main research councils that deal with public housing in the city, namely: Municipal Council Access to Land and Housing (COMATHAB); Municipal Council for Urban and Environmental Development (CMDUA) and; the Council of Participatory Budgeting (COP). From a methodological proposal qualitatively and quantitatively, this thesis used as techniques of data collection documentary research and the questionnaire. The results of this study indicate that the focus on participatory institutions have asymmetry arising from institutional trajectories of advice, reflecting on the way they act within the housing policy of social character in Porto Alegre.
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