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Agroforesterie, modernisation agricole et modes de vie Hani : Étude d'un projet-pilote au Yunnan, ChineCorneau, Sophie 17 September 2020 (has links)
La modernisation et l’intensification agricoles sont depuis plusieurs années des priorités pour le développement économique de la Chine. Dans les provinces où les activités agricoles représentent une part importante des activités économiques des ménages, tel que le Yunnan, le développement agricole demeure un enjeu central au développement socioéconomique. Considérant le contexte actuel de crise climatique, de plus en plus d’attention et d’efforts sont consentis au développement de cultures durables ayant un impact écologique limité. Dans la présente étude, j’analyse l’impact de l’implantation du projet de modernisation agricole de Kubo dans le comté de Honghe sur les modes de vie des communautés touchées. Mon cadre conceptuel met l’accent sur l’approche des modes de vie ainsi que la perspective intersectionnelle. Les données collectées dans le cadre d’entretiens qualitatifs individuels et de groupe démontrent que les impacts diffèrent entre la population de travailleurs.ses (Population A) et les gens issus des communautés qui ont cédé les droits d’exploitation de leurs terres (Population B). Mon analyse se concentre sur l’influence du projet sur les ‘capitaux’ auxquels les populations ont accès, tels que définis dans l’approche des modes de vie ainsi que sur les impacts différentiés selon le genre, dans une perspective intersectionnelle. L’analyse est présentée de manière comparative entre les Populations A et B et aborde la résilience des modes de vie ainsi que les relations de genre. Il ressort de cette étude que l’impact le plus notable de l’arrivée de Kubo est l’augmentation globale des revenus des communautés touchées. Cependant, une analyse plus détaillée permet de noter qu’il existe des écarts à plusieurs niveaux entre les deux populations et entre les genres.
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Exploration des modes d'habiter tels que révélés par une catastropheBeaudry, Esther January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Dispositifs d'habitations et nouveaux modes de vie : une analyse comparative du concours l'Art de vivre en ville, Montréal 1991Dadour, Stéphanie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La jeunesse comme espace de tri : l'évolution des modes de vie des jeunes au Canada de 1981 à 1998Doray, Amélie 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Notre étude porte sur l'évolution des modes de vie des jeunes au Canada entre le début des années 80 et la fin des années 90 et prolonge une recherche déjà réalisée par Dominique Meunier, Paul Bernard et Johanne Boisjoly en 1995. Cette dernière portait sur l'évolution des modes de vie des jeunes Canadiens durant les années 80. En prolongeant l'analyse jusqu'à la fin des années 90, nous avons cherché à savoir comment s'articulent, depuis les 20 dernières années, les liens que les jeunes entretiennent avec les études, avec le travail rémunéré et avec les différents modes de cohabitation, afin de cerner les principaux modes de vie qui caractérisent leur entrée dans l'âge adulte. Nous avons aussi cherché à connaître les principales différences entre l'évolution des modes de vie des femmes et des hommes.
En plus de chercher à re-vérifier, pour une période plus récente, les hypothèses de Meunier, Bernard et Boisjoly, soit celle d'un retardement dans l'atteinte des seuils d'entrée dans la vie adulte, celle d'une désynchronisation de ces seuils et celle d'une atténuation des différences entre les parcours masculins et féminins, nous avons élaboré une autre hypothèse, qui rend bien compte de la nouvelle configuration structurelle de la jeunesse. Nous avons en effet mis de l'avant le fait que depuis les 20 dernières années, le contexte de précarité qui domine l'ensemble des processus d'intégration sociale et professionnelle a contribué à faire passer la jeunesse d'un état de passage à celui d'espace. De plus, nous avons voulu insister sur le caractère « sélectif » de l'espace jeunesse, où différences et inégalités agissent pour trier les jeunes et les acheminer vers l'âge adulte.
En somme, l'essentiel de notre principale hypothèse de recherche consistait à dire que la jeunesse est véritablement scindée à la fin des années 90; elle est le lieu d'une polarisation, où certains sont avantagés et d'autres pas. Non seulement les jeunes n'appartiennent pas aux même milieux sociaux, mais ils ne naissent pas non plus dans un même contexte socio-économique et historique. Des facteurs de classe, d'origine sociale et de contexte créent nécessairement des inégalités au sein de la jeunesse, inégalités qui se manifestent dans la capacité des jeunes à sortir de la dépendance caractéristique de l'adolescence. Nous avons aussi émis l'hypothèse de la poursuite de l'atténuation des différences entre les hommes et les femmes, se traduisant essentiellement par une plus grande place faite aux jeunes femmes dans le marché du travail.
Afin de vérifier la validité de nos hypothèses, nous avons utilisé les données de l 'Enquête sur les finances des consommateurs, que Statistique Canada mène annuellement auprès d'environ 80 000 personnes. Cette enquête nous a procuré des informations sur les trois grandes dimensions à partir desquelles l'entrée dans la vie adulte est cernée: les rapports de cohabitation, les rapports aux études et les rapports au travail rémunéré.
Les résultats de nos analyses indiquent que la jeunesse comme espace précaire est l'objet d'une double polarisation à la fin des années 90. Chez les jeunes « plus vieux », âgés de 25 à 34 ans, bien que la majorité soit établie à la fois au plan professionnel et au plan résidentiel, une proportion croissante présente toujours certaines caractéristiques de la dépendance. De plus en plus de ces « vieux » jeunes manifestent de la difficulté à s'extirper complètement de la jeunesse. Cette difficulté se traduit par une insertion précaire et fragile dans le marché du travail, par une cohabitation prolongée avec la famille d'origine ou encore par l'obligation de partager les frais domestiques quotidiens avec d'autres personnes -la colocation-, des personnes avec qui ils n'entretiennent pas de liens conjugaux. Chez les jeunes « plus jeunes », âgés de 15 à 24 ans, la tendance principale est à la scolarisation accentuée. Ces « jeunes » jeunes mettent de plus en plus le cap sur les études, non seulement comme priorité mais comme activité exclusive. Ils adoptent une stratégie qui, certes, les maintient plus longtemps dans un état de dépendance face à leurs parents, mais qui tend à réduire les effets négatifs de l'adoption de statuts dits « hybrides ».
Alors qu'une proportion croissante de « vieux » jeunes semblent souffrir des stratégies adoptées antérieurement, les «jeunes» jeunes ont majoritairement adopté une stratégie différente pour tenter de mettre les chances de leur côté. Les résultats de nos analyses nous indiquent aussi que bien des femmes de plus de 25 ans connaissent une trajectoire nouvelle : ayant, au cours de la décennie 1980-1990, massivement accru leur présence à l'école, elles prennent, à la fin des années 90, de plus en plus leur place sur le marché du travail, réduisant considérablement l'écart qui les sépare des hommes, mais elles tendent aussi, dans une proportion croissante, à ne plus vivre en couple.
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Dissonances et convergences entre conduites du quotidien et productions de service : le cas du réseau des bureaux de posteDelahaye, Hélène 09 November 2009 (has links) (PDF)
Dans un contexte de tertiarisation croissante de la société, nous questionnons l'impact des services organisés en réseau sur les rapports sociaux. Pour cela, il s'agit de comprendre les influences réciproques de la production de service sur les modalités d'organisation spatio-temporelle des Français. Une série d'entretiens individuels interroge les modalités d'organisation des activités sociales du quotidien. Elle permet d'établir une typologie de stratégies d'organisations spatio-temporelles (routine, optimisation, conciliation, spontanéité, escamotage). En miroir, est interrogée la façon dont les niveaux hiérarchiques du Réseau postal (directions nationales, départementales et bureaux de poste) se figurent le client, en prenant en compte les différentes opérations de cadrages (éthiques, cognitifs, opératoires) qui déterminent l'action. Finalement nous montrons l'influence du réseau de la Poste sur l'organisation sociale d'individus de plus en plus rationnels, individuels et mobiles
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Quand les promoteurs immobiliers produisent la ville de demain : étude de deux projets urbains de standing en France et au Mexique / The "city of tomorrow" by real estate developers : two Flagship urban projects in France and MexicoPeynichou, Lorraine 04 May 2018 (has links)
Les entreprises de promotion immobilière sont devenues depuis plusieurs années des acteurs importants de l’aménagement urbain. Elles s’orientent progressivement vers de nouveaux secteurs et enjeux de la production de la ville. Ainsi seraient-elles passées de leur métier d’origine à celui « d’opérateurs urbains ». Cette évolution se situe au croisement de l’exigence d’une compréhension des évolutions du marché de l’aménagement des villes, liée au retrait ou au changement de mode d’intervention des acteurs publics, et d’une rentabilité financière qui structure l’action de ces entreprises. Cela représente un changement de paradigme, pour certaines entreprises de promotion immobilière, dans leur façon de penser et d’appréhender la production la ville ainsi que dans leur positionnement au sein des organisations qui se structurent pour aménager les villes. Dans le champ de l'aménagement urbain, ce positionnement s’organise souvent au travers de la mobilisation des notions d’innovation et d’expérimentation. Cette mobilisation peut s’élaborer dans le cadre d’organisations spécifiques de l’action collective où les promoteurs immobiliers sont régulièrement présents. C’est le cas, par exemple, des consortiums publics-privés réunissant des acteurs institutionnels, des grands groupes internationaux de promotion immobilière, des startups et des experts, entre autres. Ces organisations qui sont elles-mêmes présentées comme novatrices s’organisent pour produire un ensemble de dispositifs dits innovants, qui vont du think-tank au projet urbain. Nous nous intéressons en particulier au projet urbain, car l’investissement des promoteurs immobiliers y est singulier : il s’articule de plus en plus couramment autour de la fonction de coordinateur du projet lors de ses différentes phases. Nous avons étudié des projets urbains présentés, par les promoteurs immobiliers, comme innovants en France dans la commune d’Issy-les-Moulineaux et au Mexique au sein de la délégation Miguel Hidalgo. Les façons dont l’innovation et l’expérimentation sont mobilisées, au sein de ces contextes, traduit des ambitions et des perspectives tout à fait différentes. À Issy-les-Moulineaux, le discours de la collectivité territoriale et des promoteurs immobiliers de l’écoquartier du Fort s’articule plutôt autour de la référence aux multiples variantes de la ville intelligente et des nouvelles technologies alors qu’à Miguel Hidalgo, il s’agit avec le projet Plaza Carso, d’un renouvellement de la rhétorique sécuritaire autour du concept, déjà bien connu, du « all included ». Ce que nous avons également pu observer, en France comme au Mexique, c’est que ces projets ont le plus souvent vocation à être positionnés sur le segment de marché du haut de gamme afin, entre autres, d’amortir les investissements qu’ils ont engendré. Ainsi, nous les identifions comme des « projets urbains de standing ». Il s’agit d’opérations qui, au travers de leurs ambitions, de leur médiatisation et des moyens financiers mobilisés par les acteurs du projet, se distinguent des autres modalités d’intervention sur le territoire. Nos questions de recherche reposent sur l’idée que les projets urbains de standing sont des analyseurs des transformations à l’œuvre dans la façon de concevoir et de gérer la ville, car ils reposent sur un investissement important des grandes entreprises de promotion immobilière, sur une évolution de leurs relations avec les responsables politiques locaux et, plus généralement, sur l’ambition de capter des comportements émergents et de commercialiser des produits innovants. On assiste à un processus qui relève en même temps d’un phénomène marketing et d’une évolution des enjeux et des normes de la production du projet urbain. Celui-ci, envisagé comme un laboratoire in vivo, participe, en France comme au Mexique, du développement d’un urbanisme dérogatoire dont l’une des finalités et de libérer l’action de certains opérateurs privés de l’aménagement urbain / Real-estate companies became important stake holders within the city planning process. They moved to new stakes and spaces of urban planning. We suggest that one of the reasons of these new challenges is that some big real-estate companies are focused the themes of innovation and experimentation and are more and more characterized by their involvement within the public – private organizations. This search for innovative proposals has led several organisational transformations within the mix of urban project stakeholder groups. The hegemonic tendency of the real-estate companies can be organized around several phases of urban projects: conception, construction, monitoring, management, etc. Its means that some real-estate companies are not only in charge of the construction phase of urban projects – like they use to be – because they also conquered new phases that participate to the elaboration and to the operational process of urban projects. This recent evolution is linked with strategic views, coming from these companies, on the way they think about urban planning and on the notion of quality of life. It represents, for this type of companies, a change of paradigm in the way of conceiving the production of urban space, but it also represents an evolution of the internal organization of public – private partnership. As several members of a French real-estate companies put it during our interviews, this change involves a new title: they evolve from real estate developers to “urban operators”. We saw, in our fieldwork, that it has led to various developments, such as: a change of temporal perspective, from short term commitment they move towards mid or long-term outlooks. Being “urban operators” also means that they have to be very cognisant about new lifestyles, new kinds of behaviours and needs, because it affects their marketing power. Thirdly, companies are sensitive and even greedy about information that concerns how people react to their proposals. This has led to several organizational transformations with, for instance, the emergence of new kinds of “research and development” areas, specific investments funds, contracts with social science researchers, etc. We studied two contexts in particular: flagship urban projects within the urban renovation process in France and in Mexico. With two cases: Plaza Carso in Mexico and the eco neighbourhood du Fort in Issy-les-Moulineaux near Paris. The ranking of flagships projects is a strong trigger for innovation. Plaza Carso and the Fort are characterized by a very strong involvement of real-estate companies that rebuilt the relationship with the local authorities. In both situations, real-estate companies had benefitted from legal specificities, and even legal liberalization in the Mexican case, to develop the project
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Des moustiques et des hommes. Les territoires du paludisme à Tori-Bossito (sud du Bénin)Pierrat, Charlotte 30 November 2010 (has links) (PDF)
L'une des spécificités des pays d'Afrique sub-saharienne comme le Bénin est leur climat subtropical, chaud et humide. Ces caractéristiques climatiques permettent l'existence d'une transmission endémique du paludisme. Cependant, à très fine échelle, les individus ne sont pas tous exposés de la même manière à ce risque sanitaire. On a ainsi voulu comprendre quelles caractéristiques de l'environnement au sens large déterminent la transmission palustre à micro-échelle. L'étude a été menée dans une commune rurale du sud du Bénin composée de neuf villages, Tori-Bossito. Un diagnostic territorial, couplé au suivi épidémiologique d'une cohorte de 600 nouveau-nés, et à des captures d'anophèles vecteurs pendant les trois années de l'étude (2007-2010) a permis d'identifier d'une part les zones où le vecteur est le plus présent, et d'autre part les facteurs de vulnérabilité des individus. Le travail de terrain a consisté à collecter des indicateurs environnementaux multi-échelles (région, village, maison), et à mener une analyse de géographie humaine sur les pratiques d'utilisation des moyens de protection (moustiquaires, insecticides...), la structure de l'habitat, et l'occupation du sol à proximité des lieux de vie. La modélisation finale de ces variables dans un SIG (Système d'Information Géographique) a permis de mettre en évidence à Tori-Bossito une territorialisation du risque qui fait écho à des conditions ethniques, culturelles et socio-économiques diverses. Une ségrégation spatiale liée aux modes de vie qui pose la question de la vulnérabilité des individus dans un contexte de migrations et d'exode rural vers les villes.
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Penser nos futurs modes de vie dans les démarches de prospective énergétique : proposition d’une approche par la modélisation / Investigating long-term lifestyle changes into energy foresight studies : a modelling approachLe Gallic, Thomas 21 December 2017 (has links)
Le mode de vie des pays industrialisés, basé sur le consumérisme, est considéré comme l’un des principaux moteurs de l’usage de ressources et de la dégradation de l’environnement global. Sa substitution par d’autres modes de vie constitue l’une des clés pour bâtir un futur soutenable, d’autant qu’il tend à être imité dans les pays émergents et en développement. Pourtant, la question de la transition des modes de vie a été jusqu’à présent relativement peu investie par les politiques publiques, y compris par celles qui visent à répondre aux enjeux de la transition énergétique et de l’atténuation du changement climatique. C’est dans le but d’encourager les parties prenantes de ces enjeux à se saisir de cette question que nos recherches ont été initiées. Pour cela, nous avons choisi de nous concentrer sur la démarche prospective, qui est l’un des outils d’aide à la décision privilégiés pour éclairer les politiques de l’énergie et du changement climatique dont les enjeux portent sur les moyen et long termes. Nous avons constaté que la question était jusqu’à présent très partiellement abordée dans la plupart des exercices de prospective énergie-climat. Ce constat tient en partie au fait que, alors que la pratique actuelle accorde une place importante à la modélisation, le formalisme des modèles utilisés n’a bien souvent pas été pensé pour traiter de cette notion multidimensionnelle. Dans ce contexte, notre contribution porte sur les plans conceptuel et méthodologique. Nous avons dans un premier temps défini un cadre conceptuel pour aborder la notion de mode de vie et clarifier son rôle dans le système énergétique. Dans un second temps, nous avons proposé une approche par la modélisation destinée à simuler des scénarios d’évolution des modes de vie à l’échelle de la France. Cette approche formelle, dont le développement a constitué le cœur de nos recherches, permet de quantifier la demande en logements, la demande en mobilité et la demande en biens et services qui résultent de ces scénarios et définissent la structure des usages de l’énergie. La mise en œuvre de cette approche est illustrée dans ce manuscrit par la simulation de trois scénarios d’évolution des modes de vie. / Consumerist lifestyles in industrialized countries are considered one of the main drivers of global resource use and environment degradation. Changes in these lifestyles are therefore one of the keys to achieving a sustainable future, especially as these lifestyles also tend to be pursued by some economic classes in developing countries. Yet the lifestyles issue has only marginally been considered in public policies until now, including the ones that aimed to address the challenges of energy transition and climate change mitigation. Our research was initiated in order to encourage all parties engaging with these challenges to take into account our future lifestyles in this context. To this aim, we focused on the prospective approach. It is indeed one of the tools and processes that is most commonly used to support decision-makers on the long-term challenges raised by energy transition and tackling climate change. We found that most foresight studies did not go in depth while addressing the issue of lifestyles, especially the model-based studies. Indeed, the models generally used in these studies are not thought out to allow for proper consideration of this multidimensional issue. To answer for this, we propose a conceptual framework that allows proper understanding of the lifestyle concept and clarifies its role in the energy system. As a core contribution, we developed a modelling approach to simulate lifestyle-change scenarios for France. This formal approach allows us to quantify the demands for housing, mobility, goods and services that arises in these scenarios and defines the structure of energy uses. Three scenarios for lifestyle changes are considered in this manuscript to demonstrate implementations of the proposed approach.
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Tous contraints ? : les modes de vie et leur territorialisation en grande couronne francilienne / Ways of life and life spaces in Paris region outer suburbs, the Centre Essonne-Seine-Orge exampleSilvestre, Pauline 09 January 2017 (has links)
Dans une région francilienne en mutation (nouveau schéma de planification, construction du Grand Paris, recomposition intercommunale), la grande couronne et ses habitants ne semblent toujours pas faire l’objet d’une attention particulière. Cette thèse propose d’aller au-delà des discours convenus sur les modes de vie ayant cours sur ces territoires qui, derrière la généralisation du terme de grande couronne, révèlent une complexité invitant à dépasser les clichés auxquels ils sont souvent réduits (le pavillon, la voiture, le jardin).Plutôt que de s’appuyer sur des périmètres déjà établis pour considérer les pratiques et représentations des habitants, il s’agit de réfléchir, à l’inverse, aux modalités de territorialisation de leurs modes de vie, c'est-à-dire de comprendre quels ressorts spécifiques mobilisent ceux-ci pour élaborer un mode de vie le plus conforme possible à leurs besoins et aspirations face à des ressources et caractéristiques territoriales données et quels territoires de vie se donnent alors à voir. Les habitants dont il est ici question sont ceux du Centre Essonne-Seine-Orge, le territoire d’études de l’Agence d’urbanisme et de développement Essonne-Seine-Orge, au sein de laquelle a été réalisée cette thèse en CIFRE. En nous intéressant de plus près à leur consommation, prise comme partie offrant une compréhension de tout le mode de vie, nous mettrons à l’épreuve un filtre de lecture bien souvent employé à propos des habitants de grande couronne, celui de la contrainte. Au contraire, loin d'être des individus passifs, condamnés à subir les défauts d'un territoire démuni ou mal muni, les habitants du CESO s'affirment au contraire comme des individus agiles face à leurs environs. Mieux encore, ils ne sont pas seulement des habitants qui parviendraient à échapper aux contraintes liées à leurs caractéristiques propres ou celles de leur territoire. L’enquête du terrain permet de proposer une figure hypothétique : celle d'habitants, peut-être plus malins qu'ailleurs parce qu'encouragés, par ces contraintes imaginées ou réelles, à mettre en place d'autres solutions, à recourir à d'autres compétences, à développer d'autres connaissances pour construire des modes de vie se déployant dans des lieux spécifiques davantage conformes à leurs besoins et envies propres / Despite the major changes occurring in the Île-de-France region (a renewed planning scheme, Grand Paris project, new territorial division), the outer suburbs and their inhabitants still do not raise a particular interest from the public authorities. Their lifestyle would confirm upheld stereotypes about this part of the region, as characterized by residents occupying a detached house, a closed garden and owning a personal car. This thesis aims at exploring the complexity hidden beyond the all-embracing designation of “outer suburbs”. Many research studies focus on this kind of territory but examine pre-defined perimeters as a starting-point to understand social practices. On the contrary, this thesis considers observing the way of life is fertile, even more from the point of view of those who directly experience it, meaning the inhabitants. In contrast, this thesis considers observing the inhabitants’ way of life, therefore considering the point of view of those who directly experience the territory, offers a much richer material. Instead of starting from institutional or statistical perimeters to analyze practices and representations, we will try to understand how inhabitants build the spatial translations of their needs and wishes, considering the specific available resources around them, and then analyze these newly-defined areas. We will explore the specific process they undertake and the spatial results of these process. The inhabitants we investigated live in a specific area called Centre Essonne-Seine-Orge, where this thesis was carried out with the Agence d’urbanisme et de développement Essonne-Seine-Orge. This thesis more particularly deals with consumer practices, images that are associated to them and the specific areas people reach to shop. This outlook is metonymical: we investigate one part of their ways of life to understand it as a whole. Limitation and constraint are frequently used as an interpretative framework to analyze the ways of life of inhabitants of outer suburbs. They are thought to live “sub”-ways of life, to deal with territorial flaws. During our inquiry, we did not encounter any of the submissive and frustrated characters we had anticipated. The inhabitants are, on the contrary, able to find their own ways of escaping from the clichés, twisting the expected uses of their territory and developing the new skills and knowledge needed to build a way of life that allows them to reach a satisfying existential balance
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Dissonances et convergences entre conduites du quotidien et productions de service : le cas du réseau des bureaux de poste / Dissonances and convergence between the conduct of everyday life and production service : in the network of post officesDelahaye, Hélène 09 November 2009 (has links)
Dans un contexte de tertiarisation croissante de la société, nous questionnons l’impact des services organisés en réseau sur les rapports sociaux. Pour cela, il s’agit de comprendre les influences réciproques de la production de service sur les modalités d’organisation spatio-temporelle des Français. Une série d’entretiens individuels interroge les modalités d’organisation des activités sociales du quotidien. Elle permet d’établir une typologie de stratégies d’organisations spatio-temporelles (routine, optimisation, conciliation, spontanéité, escamotage). En miroir, est interrogée la façon dont les niveaux hiérarchiques du Réseau postal (directions nationales, départementales et bureaux de poste) se figurent le client, en prenant en compte les différentes opérations de cadrages (éthiques, cognitifs, opératoires) qui déterminent l’action. Finalement nous montrons l’influence du réseau de la Poste sur l’organisation sociale d’individus de plus en plus rationnels, individuels et mobiles / In a context of growing service sector of society, we question the impact of networked services on social relations. To do this we strive to understand the reciprocal influences of production services on the terms of spatio-temporal organization of French. A first of interviews questioning the methods of organizing social activities of daily life and provides a typology of Conduct of everyday life characterizing different spatio-temporal strategies (routine, optimization, balance, spontaneity, retraction). Mirror, we question how all levels of Network Post organization ((National, departmental and local post offices) will include the client, taking into account the various operations of framing (ethical, cognitive processes) that determine action taken. Finally we show the influence of network position on the social organization of individuals more rational, individual and mobile
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