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La courte randonnée pédestre en montagne : image et risque

Lavallée, Camille 13 December 2023 (has links)
La présente recherche portant sur la courte randonnée pédestre en montagne, met en lumière le lien entre l'image et le risque qui y sont liés. La question est en fait de savoir si l'image de la randonnée pédestre en montagne accroît les risques pour les visiteurs ? De façon plus spécifique, il s'agit de comprendre l'influence de l'image touristique sur la prise de risque en randonnée pédestre, d'identifier les risques associés à la courte randonnée pédestre en montagne, définir ce qu'est l'image touristique et déterminer l'influence de cette dernière sur le choix de la randonnée. Considérant l'absence de littérature concernant ce problème social concret, une approche inductive a été choisie pour colliger les données. La méthode d'analyse inductive est d'ailleurs particulièrement adaptée pour la réalisation de projet à caractère exploratoire. Les données ont été collectées par l'entremise d'entretiens semi-dirigés réalisés auprès de randonneurs et de gestionnaires de sentiers ou de territoire. Par la suite, les données brutes ont été classées selon différents concepts, ce qui a permis la création d'arbres d'analyse pour présenter les résultats. Le lien entre le risque et l'image concernant le randonneur sera discuté en fonction de l'exactitude de l'information projetée par l'image et de l'effort nécessaire pour la reproduire, tout en prenant en considération l'équipement, la forme physique et les renseignements indispensables pour arriver à destination le plus sécuritairement possible. Sans oublier que même les plus aguerris ne sont pas à l'abri d'un accident ou d'un événement les mettant en péril. Les photos diffusées dans les médias sociaux et par l'industrie touristique ne présentent pas toujours ce qu'il faut traverser pour en arriver à de beaux paysages comme le type d'aménagement du sentier ou l'état de ce dernier. De la sensibilisation est déjà mise en place par les organisations pour tenter de prévenir les randonneurs dans le but d'inciter les gens à s'assurer du bon déroulement de leur activité. / The present research on short mountain hiking highlights the link between image and risk. The question is to know if the image of mountains hiking increases risks for visitors? This research thus aims to understand how the tourist image can push a hiker to take risks during a short hike in the mountains. More specifically, the aim is to understand the influence of the tourist image on risk-taking in hiking, to identify the risks associated with it, to define what the tourist image is and to determine its influence on the choice of hiking. Considering the lack of literature concerning this concrete social problem, an inductive approach was chosen to collect data. The inductive analysis method is particularly well suited for the realization of projects of an exploratory nature. Data was collected through semi-directed interviews with hikers and trail or site managers. Subsequently, the raw data was then classified according to different concepts, which allowed the creation of analysis trees to present the results. The link between risk and image for the hiker will be discussed in terms of the accuracy of the information projected by the image and the effort required to reproduce it, while taking into consideration equipment, physical fitness and the information needed to arrive at the destination as safely as possible. Not to mention that even the most knowledgeable are not immune to an accident or event that puts them at risk. Photos posted on social media and by the tourism industry do not always show what hikers have to go through to get to beautiful viewpoints such as the type of trail construction, the condition of the trail, etc. Awareness is already being raised by organizations trying to assist visitors in remaining safe.
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Measuring public opinion using Big Data : applications in computational social sciences

Temporão, Mickael 15 April 2019 (has links)
La démocratie est fondée sur l’idée que les gouvernements sont sensibles à l’opinion des citoyens qu’ils sont élus pour représenter. Des mesures fiables de l’opinion publique sont requises afin de permettre aux élus de gouverner de manière efficace. Les sources traditionnelles d’information sur l’opinion publique se complexifient avec l’accroissement des modalités de communication et les changements culturels qui y sont associés. La diversification des technologies de l’information et de la communication ainsi que la forte baisse des taux de réponse aux enquêtes de sondages provoquent une crise de confiance dans les méthodes d’échantillonnage probabiliste classique. Une source d’information sur l’opinion publique de plus en plus riche, mais relativement peu exploitée, se présente sous la forme d’ensembles de données extraordinairement volumineuses et complexes, communément appelées Big Data. Ces données présentent de nombreux défis liés à l’inférence statistique, notamment parce qu’elles prennent généralement la forme d’échantillons non probabilistes. En combinant des avancées récentes en sciences sociales numériques, en statistiques et en technologie de l’information, cette thèse, constituée de trois articles, aborde certains de ces défis en développant de nouvelles approches, permettant l’extraction d’informations adaptées aux larges ensembles de données. Ces nouvelles approches permettent d’étudier l’opinion publique sous de nouveaux angles et ainsi de contribuer à des débats théoriques importants dans la littérature sur la recherche sur l’opinion publique en rassemblant les preuves empiriques nécessaires afin de tester des théories de la science politique qui n’avaient pas pu être abordées, jusqu’à présent, en raison du manque des données. Dans le premier article, sur le placement idéologique des utilisateurs sur les médias sociaux, nous développons un modèle permettant de prédire l’idéologie et l’intention de vote des utilisateurs sur les médias sociaux en se basant sur le jargon qu’ils emploient dans leurs interactions sur les plateformes de médias sociaux. Dans le second article, sur l’identité nationale au Canada, nous présentons une approche permettant d’étudier l’hétérogénéité de l’identité nationale en explorant la variance de l’attachement à des symboles nationaux parmi les citoyens à partir de données provenant d’un vaste sondage en ligne. Dans le troisième article portant sur les prédictions électorales, nous introduisons une approche se basant sur le concept de la sagesse des foules, qui facilite l’utilisation de données à grande échelle dans le contexte d’études électorales non-aléatoires afin de corriger les biais de sélection inhérents à de tels échantillons. Chacune de ces études améliore notre compréhension collective sur la manière dont les sciences sociales numériques peuvent accroître notre connaissance théorique des dynamiques de l’opinion publique et du comportement politique. / Democracy is predicated on the idea that governments are responsive to the publics which they are elected to represent. In order for elected representatives to govern effectively, they require reliable measures of public opinion. Traditional sources of public opinion research are increasingly complicated by the expanding modalities of communication and accompanying cultural shifts. Diversification of information and communication technologies as well as a steep decline in survey response rates is producing a crisis of confidence in conventional probability sampling. An increasingly rich, yet relatively untapped, source of public opinion takes the form of extraordinarily large, complex datasets commonly referred to as Big Data. These datasets present numerous challenges for statistical inference, not least of which is that they typically take the form of non-probability sample. By combining recent advances in social science, computer science, statistics, and information technology, this thesis, which combines three distinct articles, addresses some of these challenges by developing new and scalable approaches to facilitate the extraction of valuable insights from Big Data. In so doing, it introduces novel approaches to study public opinion and contributes to important theoretical debates within the literature on public opinion research by marshalling the empirical evidence necessary to test theories in political science that were previously unaddressed due to data scarcity. In our first article, Ideological scaling of social media users, we develop a model that predicts the ideology and vote intention of social media users by virtue of the vernacular that they employ in their interactions on social media platforms. In our second article, The symbolic mosaic, we draw from a large online panel survey in Canada to make inferences about the heterogeneous construction of national identities by exploring variance in the attachment to symbols among various publics. Finally, in our third article, Crowdsourcing the vote, we endeavour to draw on the wisdom of the crowd in large, non-random election studies as part of an effort to control for the selection bias inherent to such samples. Each of these studies makes a contribution to our collective understanding of how computational social science can advance theoretical knowledge of the dynamics of public opinion and political behaviour.
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Rôle du sens communautaire dans l'acceptation de la violence selon le positionnement politique

Angele, Rebecca 02 February 2024 (has links)
L’activité en ligne des groupes extrémistes politique est de plus en plus importante, à l’échelle tant canadienne que mondiale. D’ailleurs, une relation complexe entre l’extrémisme et la violence s’est établie dans la littérature. Le sens communautaire en tant que sentiment que les membres ont de faire partie d’un même groupe est généralement étudié en termes positifs. Pour cette raison, plusieurs pays basent leurs politiques de prévention de l’extrémisme violent sur ce concept. Cependant, des travaux soulignent les risques associés à un sens communautaire élevé au sein de groupes violents. De plus, les jeunes adultes sont les plus vulnérables à adhérer à toutes formes d’extrémisme. Cette étude vise à comprendre le rôle que joue le sens communautaire dans l’acceptation de la violence pour les jeunes adultes s’identifiant à un extrême ou l’autre du continuum politique. Pour ce faire, 161 participants de 18 à 30 ans ont répondu à un questionnaire en ligne mesurant leur degré d’extrémisme, leur sens communautaire et leur degré d’acceptation de la violence à des fins politiques. Les perceptions et la compréhension de l’extrémisme des participants ont également été documentées à l’aide de trois questions à développement. Les résultats présentent un lien entre l’extrémisme et l’acceptation de la violence à des fins politiques où le sens communautaire agit comme facteur de protection de l’extrémisme. La notion de violence est très présente dans les définitions et les perceptions de l’extrémisme rapportées par les participants. / The online activities of extremist groups have increased globally. Furthermore, literature has established a complex relationship between extremism and violence. Sense of community is a concept defined as members’ feeling of belonging to the same group. Because members of a community generally benefit from their sense of community, multiple countries base their violent extremism prevention programs on this concept. However, studies have highlighted risks associated with a strong sense of community within violent groups. Moreover, young adults are the most vulnerable to adhere to any type of extremism. The present study aims to understand the sense of community function within political extremism and violence acceptance relationship. Participants ranging from 18 to 30 years old (N = 161) are asked to complete an online survey collecting quantitative and qualitative data. Extremism, sense of community, and the degree of acceptance of violence for political means are measured. Participants’ perceptions and understanding of extremism are measured through open questions. Results showed that individuals leaning towards the ends of the political spectrum (left- to right-wing) are more willing to accept the use of violence for political means. Sense of community act as a protective factor against extremism in this sample.The concept of violence is heavily included in participant’s definitions and perceptions of extremism.
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Percolation sur graphes aléatoires - modélisation et description analytique -

Allard, Antoine 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Les graphes sont des objets mathématiques abstraits utilisés pour modéliser les interactions entre les éléments constitutifs des systèmes complexes. Cette utilisation est motivée par le fait qu’il existe un lien fondamental entre la structure de ces interactions et les propriétés macroscopiques de ces systèmes. La théorie de la percolation offre un paradigme de choix pour analyser la structure de ces graphes, et ainsi mieux comprendre les conditions dans lesquelles ces propriétés émergent. Les interactions dans une grande variété de systèmes complexes partagent plusieurs propriétés structurelles universelles, et leur incorporation dans un cadre théorique unique demeure l’un des principaux défis de l’étude des systèmes complexes. Exploitant une approche multitype, une idée toute simple mais étonnamment puissante, nous avons unifié l’ensemble des modèles de percolation sur graphes aléatoires connus en un même cadre théorique, ce qui en fait le plus général et le plus réaliste proposé à ce jour. Bien plus qu’une simple compilation, le formalisme que nous proposons augmente significativement la complexité des structures pouvant être reproduites et, de ce fait, ouvre la voie à plusieurs nouvelles avenues de recherche. Nous illustrons cette assertion notamment en utilisant notre modèle pour valider et formaliser certaines intuitions inspirées de résultats empiriques. Dans un premier temps, nous étudions comment la structure en réseau de certains systèmes complexes (ex. réseau de distribution électrique, réseau social) facilite leur surveillance, et par conséquent leur éventuel contrôle. Dans un second temps, nous explorons la possibilité d’utiliser la décomposition en couches “k-core” en tant que structure effective des graphes extraits des systèmes complexes réels. Enfin, nous utilisons notre modèle pour identifier les conditions pour lesquelles une nouvelle stratégie d’immunisation contre des maladies infectieuses est la stratégie optimale. / Graphs are abstract mathematical objects used to model the interactions between the elements of complex systems. Their use is motivated by the fact that there exists a fundamental relationship between the structure of these interactions and the macroscopic properties of these systems. The structure of these graphs is analyzed within the paradigm of percolation theory whose tools and concepts contribute to a better understanding of the conditions for which these emergent properties appear. The underlying interactions of a wide variety of complex systems share many universal structural properties, and including these properties in a unified theoretical framework is one of the main challenges of the science of complex systems. Capitalizing on a multitype approach, a simple yet powerful idea, we have unified the models of percolation on random graphs published to this day in a single framework, hence yielding the most general and realistic framework to date. More than a mere compilation, this framework significantly increases the structural complexity of the graphs that can now be mathematically handled, and, as such, opens the way to many new research opportunities. We illustrate this assertion by using our framework to validate hypotheses hinted at by empirical results. First, we investigate how the network structure of some complex systems (e.g., power grids, social networks) enhances our ability to monitor them, and ultimately to control them. Second, we test the hypothesis that the “k-core” decomposition can act as an effective structure of graphs extracted from real complex systems. Third, we use our framework to identify the conditions for which a new immunization strategy against infectious diseases is optimal.
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Espaces d'énonciation et prises de parole en contexte numérique

Larue, Stéphane 12 1900 (has links)
Le sujet de ce mémoire traite des questions qui touchent la prise de parole sous forme écrite dans le contexte technico-médiatique du numérique. Le numérique inaugure une série de pratiques culturelles, de pratiques d’écritures et de pratiques de lectures qui redéfinissent les différents rôles médiatiques qu’ont instaurés l’imprimé et ses cinq siècles de règne. Ce mémoire propose d’observer la nature de ces pratiques et de voir de quelles façons elles se trouvent en rupture ou en continuation avec celles qui ont cours dans la culture de l’imprimé. On verra aussi comment ces pratiques et la technologie qui les permet reconfigurent les espaces de parole qui prolifèrent à l’ère numérique et comment ils se distinguent de ceux qui prévalaient sous l’imprimé. Il s’agira entre autre d’identifier quels types d’écrivants émergent dans ces espaces, de voir sous quelles modalités ceux-ci prennent parole et aussi, quels sont les effets que produisent sur la parole elle-même les modes de circulations admis par le numérique. / The subject of this memoir addresses the questions of the written word in a digital context. The digital allows a series of cultural, writing and reading practices that redefines a number of roles that the printed media had assigned during its five hundred years reign. This memoir proposes to define these practices and explores where they find themselves in rupture or in continuation with those that prevailed with the printed media. It will be discussed how these practices and the technology that permits them opens new spaces for writing and how these spaces differs from those that existed in printed culture. This memoir also tries to identify the new types of writers that emerge in these particular spaces. It shows under which conditions they write and how the digital media affects the word itself.
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Mille lettres que tu ne liras jamais. Suivi de Les amants modernes par l'entremise du numérique dans Géolocaliser l'amour de Simon Boulerice et Sauf que j'ai rien dit de Lily Pinsonneault

Vézina, Florence 17 June 2024 (has links)
Ce mémoire de recherche-création se compose d'un roman par fragments ainsi que d'une étude théorique. Le volet création, *Mille lettres que tu ne liras jamais*, engage plusieurs facettes de l'expérience du numérique. Le roman se segmente en deux parties : « avant » et « après ». La première explore la relation uniquement par messagerie instantanée en abordant l'intensité illusoire de la relation numérique. Le segment suivant, « après », fait basculer la relation amoureuse hors-numérique et dégonfle les attentes de la narratrice exacerbées par le virtuel. L'univers narratif se veut une exploration des dynamiques amoureuses ancrées dans l'omniprésence des réseaux sociaux. Entre la solitude de se retrouver isolée derrière l'écran du cellulaire et l'exquise obsession d'attendre un message, la narratrice délaisse tranquillement ses utopies virtuelles pour s'affranchir de celui qu'elle aime. Le volet recherche, *Les amants modernes par l'entremise du numérique dans* Géolocaliser l'amour *de Simon Boulerice et* Sauf que j'ai rien dit *de Lily Pinsonneault*, étudie l'incidence des nouvelles technologies sur le dialogue amoureux. La réflexion aborde les enjeux du numérique sur les relations amoureuses, les procédés narratifs qui en découlent ainsi que les sentiments conflictuels de solitude, d'attachement et d'indépendance vécus par les protagonistes. / This Master's Dissertation in research-creation consists of a novel in fragments as well as a theoretical study. The creation section, *Mille lettres que tu ne liras jamais*, engages several facets of the digital experience. The novel is divided into two parts: "before" and "after". The former explores the relationship solely through instant messaging by addressing the illusory intensity of the digital relationship. The following segment, "after," shifts the romantic relationship outside of digital and deflates the narrator's expectations exacerbated by the virtual. The narrative universe is intended to be an exploration of romantic dynamics anchored in the omnipresence of social networks. Between the solitude of finding herself isolated behind the cell phone screen and the exquisite obsession of waiting for a message, the narrator quietly abandons her virtual utopias to free herself from the one she loves. The research section, *Les amants modernes par l'entremise du numérique dans* Géolocaliser l'amour *de Simon Boulerice et* Sauf que j'ai rien dit *de Lily Pinsonneault*, studies the impact of new technologies on romantic dialogue. The reflection addresses the challenges of digital technology on romantic relationships, the narrative processes that result from it as well as the conflicting feelings of solitude, attachment and independence experienced by the protagonists.
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Innovation et « policing » : l’adoption des médias sociaux par les membres des organisations policières du Québec

Delle Donne, Julie 12 1900 (has links)
Les médias sociaux, tels que Facebook, Twitter et YouTube, seraient de plus en plus utilisés par la police afin de communiquer avec les citoyens, mais également afin de collecter des informations sur des suspects et afin de gérer des situations de crise (Altunbas, 2013; Denef, Bayerl et Kaptein, 2013; Frank, Cheng et Pun, 2011; IACP, 2013b). Par contre, ces observations s’appuient principalement sur des entrevues réalisées auprès des membres des organisations policières spécifiquement attitrés à l’utilisation des médias sociaux, tels que les enquêteurs affectés à la cybercriminalité. Ainsi, l’utilisation des médias sociaux par les autres membres demeure méconnue et il est impossible d’établir l’impact de cette technologie sur le « policing » dans son ensemble. L’objectif de la présente recherche est donc de décrire l’adoption des médias sociaux par les organisations policières du Québec en tenant compte de la diversité des acteurs et de leurs activités (Brodeur, 2010). Afin d’atteindre cet objectif, un questionnaire portant sur l’utilisation des médias sociaux en contexte de travail a été rempli par 177 membres des forces de l’ordre, soit 47 patrouilleurs, 42 enquêteurs, 67 analystes et 21 gestionnaires provenant de six organisations policières de la province du Québec. Les résultats révèlent que les médias sociaux deviennent un nouvel outil d’information pour la grande majorité d’entre eux, mais également un outil permettant à certains membres d’entrer en communication avec la population. Le niveau d’adoption des MS est moins important chez les patrouilleurs et superviseurs que chez les deux autres groupes. De plus, pour la majorité d'entre eux les médias sociaux représentent un outil parmi tant d'autres, alors que pour quelques membres ils deviennent leur outil principal de travail. Quant aux facteurs explicatifs, l’adoption des médias sociaux serait influencée par des facteurs organisationnels, mais également par la perception qu’ont les membres des médias sociaux. Alors que chez les groupes des enquêteurs et des analystes c’est principalement le fait d’occuper un poste de spécialiste qui détermine le niveau d’utilisation de l’outil, l’adoption chez les patrouilleurs dépend plutôt de la perception de la compatibilité de l’outil avec les activités de la police. / Social media, such as Facebook, Twitter and YouTube, are new technologies being used by police organizations to communicate with citizens, but also to collect information and to respond to emergencies (Altunbas, 2013; Denef, Bayerl & Kaptein, 2013; Frank, Cheng & Pun, 2011; IACP, 2013b). However, previous research focused mainly on describing the adoption of social media by the members of law enforcement agencies who are related with those tools, such as cybercriminal investigators. Thus, it failed to provide a description of how it is used by other members, and it is impossible to establish the impact of this technology on "policing" as a whole. The objective of this research is to describe the adoption of social media by Quebec police organizations. Our analysis is based on Brodeur’s (2010) framework of police multidimensionality, which sees the police as an assemblage of many components and groups of people engaged in different kinds of activities. To represent this multidimensionality, 177 members of different police organizations in the Province of Quebec were asked to answer an exhaustive questionnaire on different aspects of social media use. Respondents were involved in a wide range of policing activities such as patrol (n=47), investigation (n=42), criminal analysis (n=67) and management (n=21). Results reveal that social media is a new information tool for the great majority of them and also a tool that allows some members to communicate with the population. The level of adoption of social media is lower for patrollers and supervisors than for the other two groups. Moreover, for the majority of members social media is a tool among many others, while for some members it became their main tool of work. Finally, this adoption would be influenced by organizational choices, but also by how the members perceive social media. Among investigator and analyst groups, it is mainly the fact of occupying a specific function related with social media who determines the level of use of the tool, the adoption in the patrollers depends rather on the perception of the compatibility of the tool with the police activities.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Les liens entre les émotions, les médias et la mobilisation sociale : une étude de cas sur la révolution égyptienne en 2011

Assoum, Sarah 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les liens entre les médias, les émotions et la séquence d’événements lors d’une mobilisation sociale. Nous avons fait une étude de cas sur la révolution égyptienne de 2011. L’objectif est de comprendre comment les gens se mobilisent lors d’un événement de cet ordre. Au niveau théorique, nous explorons les travaux de Castells (2012) sur les mouvements de foule. Nous présentons la théorie d’intelligence affective pour résumer ce que les chercheurs ont dit sur la place des émotions en temps de mobilisation. En ce qui concerne la méthodologie, nous avons effectué des entrevues semi-structurées avec des Égyptiens qui ont participé à la révolution de 2011 ou l’ont suivie. Nous utilisons des cartes cognitives pour comprendre leur expérience. Une carte cognitive est une analyse qui vise à révéler les représentations, soit les liens que voient les personnes entre différentes composantes. Les résultats de cette recherche semblent illustrés le fait qu’au début de la révolution, les gens ont surtout utilisé Facebook pour en apprendre sur les manifestations. Plus tard, autres formes de communication ont pris de l’importance pour s’informer sur ce qui se passait dans le pays et pour mobiliser les gens. Par ailleurs, de la colère s’est fait sentir à la fois pendant et avant la révolution. La discussion a permis d’analyser la mobilisation sociale avec l’arrivée du web 2.0 et de s’interroger sur ce phénomène ainsi que sur l’importance de la communication interpersonnelle et des émotions durant une révolution. / In this master thesis, we question the links between the emotions, Medias and the sequence of events during social mobilization. This research is a case study on the Egyptian revolution of 2011. In the chapter on literature review, we summarize the studies on social movements of Castells (2012). We then present the theory of affective intelligence in order to understand what has been said on the presence of emotions during time of mobilization. For the methodology, we have done semi-structured interviews with Egyptians who have either participated or followed the revolution in 2011. Cognitive maps were used to understand what the research’s participants have experienced. The results show that at the beginning of the revolution, Facebook was used by the participants to learn about protests. Later on, other forms of communication became really important to learn about what was happening in the country and to mobilize others. Moreover, anger was highly felt during and before the revolution. The discussion led to the analysis and interrogation of social mobilization with the arrival of Web 2.0, the importance of interpersonal communication as well as the significance of emotions during a revolution.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.

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