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501

Imaginaires et imagination politiques : le cas argentin (1852-2002)

Veillette, Jonathan January 2009 (has links) (PDF)
Le but de ce mémoire est de montrer la pertinence et l'actualité des notions d'imaginaires et d'imagination pour l'étude des phénomènes politiques et sociaux. À travers 150 ans de l'histoire de l'Argentine, cette étude retrace le parcours et les transformations de l'imaginaire collectif des Argentins, tente de saisir les moments où se négocie et se transforme l'identité argentine, où les «frontières», les «bords» du politique sont questionnés, contestés, redéfinis. Moments où le «barbare» devient, aux yeux du pouvoir politique et/ou de l'Histoire officielle, le «civilisé»; moments où des imaginaires ou des mémoires qui agissaient de manière souterraine s'instituent dans l'imaginaire collectif, deviennent des récits officiels de l'argentinité; moments où l'imagination vient contester les formes et les pratiques instituées dans l'imaginaire collectif, propose de nouvelles formes de socialité. Ou encore, moment où la culture, autrefois pensée dans les marges du politique, devient un enjeu politique central. Car la reconnaissance de la pertinence des notions d'imaginaires, d'imagination, de mémoires et d'utopie, est revendiquée ici dans la mesure où le recours à ces notions répondrait à des transformations qui ont trait d'abord à la culture. La culture, dont les significations imaginaires sont la principale matière, pourrait bien représenter, en ce début de XXIe siècle, le lieu depuis lequel penser l'action politique. Et du côté du contre-pouvoir, imagination, utopie et mémoire sont peut-être les vecteurs indiqués de changement social, afin de résister aux effets néfastes d'un capitalisme de type nouveau. Au fil de ce parcours historique, le lecteur devrait être en mesure d'observer les contrastes entre le présent et le passé argentin, entre différentes modalités de résistance ou différents moteurs de changement social, du passé et du présent argentins. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Imaginaire, Mémoire, Culture, Postmodernité.
502

L'histoire et la mémoire en suspens : le patrimoine des villes post-industrielles et le cas du silo no 5 de Montréal

Martineau, Marie-Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la question du patrimoine des villes post-industrielles à partir de l'analyse d'un cas spécifique, celui du processus de patrimonialisation de l'élévateur à grain no 5 de Montréal. En partance d'une relecture d'un débat sur les notions et les pratiques de l'histoire et de la mémoire ayant contribué, dans les années 1980, aux mouvements de l'histoire culturelle et au renouveau de l'épistémologie des sciences historiques, nous interrogeons la construction socioculturelle des patrimoines contemporains, et du patrimoine industriel en particulier. Plus spécifiquement, nous questionnons la participation de ce type émergeant de patrimoine aux transformations des rapports à l'espace et au temps qui caractérisent les villes post-industrielles. Dans cette perspective, notre démarche s'interroge sur l'implication des savoirs historiques et sur leurs tensions constitutives avec la construction de mémoires socioculturelles spécifiques, qui contribuent ainsi à la patrimonialisation d'un objet public urbain. Trois questions centrales président à notre démarche. De qui, de quoi y a-t-il mémoire? De qui, de quoi y a-t-il histoire? Comment les savoirs cultivés et les souvenirs culturels transigent-ils ainsi dans la construction des patrimoines actuels? Le cas du silo no 5 est ainsi examiné à l'aune de deux séries historiques comparées. La première présente la mise en forme d'une description historique du silo no 5, que nous avons construite à partir d'une recherche documentaire de notre cru. La seconde décrit, par le biais d'une analyse comparée, la mise en exposition du silo no 5 telle qu'elle fut réalisée, en 2000, à l'occasion d'une exposition organisée spécifiquement à son sujet par le Centre d'histoire de Montréal. Cette analyse descriptive débouche sur l'exposé de quatre logiques patrimoniales se dégageant du processus de patrimonialisation examiné, qui prennent la forme de tensions imbriquées et paradoxales. Une première logique, qui s'attache aux intentionnalités qui sous-tendent l'action patrimoniale, identifie une tension entre la transformation et la monumentalisation de l'objet, d'où ressort le travail d'une mémoire paradoxalement absente du lieu. Une seconde logique démontre la prégnance de l'urbanité sur le passé propre de l'objet patrimonial, en exemplifiant les tensions qui définissent son intégration et sa dislocation dans le tissu urbain. Une troisième logique, plus proprement culturelle, s'attarde aux tensions du spectaculaire et de l'intervention dans la mise en scène patrimoniale, qui correspondent à des dispositifs caractéristiques de la transformation des nouveaux espaces publics urbains. Ces tensions constitutives culminent enfin dans une logique plus globale de l'objet patrimonial mettant en exergue l'un des enjeux fondamentaux du patrimoine contemporain, et des rapports à l'histoire et à la mémoire qu'il engage. Cet enjeu est celui d'une question troublante d'actualité: les patrimoines actuels parviendraient-ils ainsi à tirer de l'oubli par l'oubli? Fondés sur une « authenticité » nouvelle, les patrimoines des villes post-industrielles imposeraient-ils désormais à l'histoire le verdict de la mémoire? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Mémoire, Sociologie historique, Épistémologie de l'histoire, Ville post-industrielle, Espaces publics urbains, Patrimoine, Patrimoine industriel, Montréal (Québec).
503

Gestion de cycle de vie des objets par aspects pour C +++

Sioud, Aymen January 2006 (has links) (PDF)
Les langages tels Java, Simula, Eiffel, Modula III sont des langages orientés objet qui ont gagné leur popularité grâce à la sûreté du traitement des exceptions et à la politique de sécurité qu'ils utilisent, notamment pour la gestion mémoire. En effet, Meyer a placé la gestion automatique de la mémoire en troisième position dans les "sept commandements" de la programmation orientée objet. L'entité utilisée pour assurer la gestion automatique de la mémoire est appelée Garbage Collector ou ramasse-miettes. Certains langages comme C, C++, Ada, Pascal et bien d'autres utilisent une libération explicite de la mémoire. L'avantage majeur de cette libération par rapport au Garbbage Collector est sans doute l'emploi des pointeurs, outil très important permettant un accès direct à certaines zones mémoires et une utilisation plus optimale de l'espace mémoire. Le C++ est l'un des langages de programmation les plus utilisés actuellement. Il est à la fois facile à utiliser et très efficace. Les caractéristiques du C++ en font un langage idéal pour certains types de projets. Il est incontournable dans la réalisation des grands programmes. Les optimisations des compilateurs actuels en font également un langage de prédilection pour ceux qui recherchent les performances. Puisqu'il est une extension de l'ANSI-C, C++ utilise une gestion explicite de la mémoire avec les delete, new, free et malloc. Pour Ellis et Stroustrup, la gestion de mémoire explicite via le Garbbage Collector n'est pas une composante du langage C++. Nous proposons dans notre travail de recherche un outil assurant une gestion implicite de la mémoire basé sur la programmation aspect, notamment avec l'extension AspectC++ qui est un préprocesseur pour un compilateur C++ usuel. L'idée est d'implémenter via AspectC++ des compteurs de références pour les objets nouvellement créés. Il s'agit d'attribuer un compteur de références à un objet, d'incrémenter ce compteur chaque fois qu'un autre objet crée une référence vers le premier objet et de décrémenter ce compteur chaque fois qu'une référence est supprimée. L'objet sera détruit dès que son compteur associé sera à zéro.
504

Avatars de la résistance contre l'effacement du passé : (re)construire la mémoire cambodgienne à travers les archives audiovisuelles : les jeunes générations confrontées aux sources de Bophana

Bolin, Davith January 2010 (has links) (PDF)
Depuis le début du 20ème siècle, des nouveaux moyens de communication -notamment le cinéma, la télévision et la vidéo -ont été inventés. Aujourd'hui, une quantité phénoménale d'images audiovisuelles diffusées sous différents formats et sur de multiples supports sont véhiculées quotidiennement dans la société moderne. De fait, nous amassons des archives audiovisuelles perçues comme des objets sans valeur. Cependant, ces mêmes archives offrent aux générations futures la possibilité de plonger dans le passé. Elles constituent également de nouvelles sources d'informations pour les historiens et la possibilité de reconstruire une image plus exacte des événements d'hier et de leurs acteurs. Elles peuvent donc apporter un témoignage du passé sur le plan de la mémoire sociale. Au Cambodge, plus qu'ailleurs, cette mémoire audiovisuelle, ainsi que les racines culturelles et identitaires, relations sociales et liens symboliques existant entre les hommes systématiquement anéantis par les Khmers rouges, s'estompe en silence. Un Cambodgien né après le génocide perpétré par le régime de Pol Pot connaît plus ou moins bien l'histoire récente de son pays. Dans les manuels scolaires, l'Histoire du Cambodge s'achève en 1953, date de l'indépendance du pays. Des événements postérieurs (1953-1998) à cette date historique ne sont pas enseignés. Comment peut-on reconstruire un pays en occultant des pans essentiels de l'histoire nationale? Pour donner espoir au peuple cambodgien de se tourner vers un avenir meilleur, plus optimiste, il faudrait que la transmission de la mémoire de l'histoire nationale puisse avoir lieu, et aide ainsi à réparer les «ponts détruits» entre les générations. Cette présente étude se focalise sur deux théories principales. Il s'agit, pour la première, de l'approche constructiviste des sociologues Peter Berger et Thomas Luckmann, et pour la seconde, de la sociologie de la mémoire de Maurice Halbwachs. L'objet de recherche se base sur la dynamique communicationnelle entre le chercheur et les jeunes Cambodgiens invités à une série de « groupes focus ». La rencontre se déroule dans un endroit symbolique, à Phnom Penh (capitale cambodgienne), au Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana où les archives audiovisuelles portant sur le Cambodge sont numérisées et mises à la disposition du public. L'interaction dynamique entre l'auteur de ce mémoire et les participants à sa recherche se déroule autour d'objets symboliques tels que les archives audiovisuelles. Dans le cadre de l'animation de groupe focus, ces derniers servent d'instruments à collecter les données sur le terrain. Ces archives constituent autant de réalités plus ou moins « objectives » qui sont subjectivées, tant par le chercheur que par les acteurs du groupe focus. Le résultat de l'analyse s'appuie sur la subjectivité du chercheur et celle des acteurs rencontrés. Ceci est impliqué par la récupération de la réminiscence, des réalités subjectives en jeu et des stocks de connaissances ou des représentations mémorielles partagées par le collectif qui servent à typifier la réalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cambodge, Archives audiovisuelles, Guerre, Génocide, Khmers rouges, Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana, Constructivisme, Mémoire collective, Communication, Groupe focus.
505

Capacité d'une mémoire associative à fonction de sortie chaotique

Cherif, Mounia 12 1900 (has links) (PDF)
Un des thèmes de recherche privilégié pour les sciences cognitives et l'intelligence artificielle est l'étude des capacités d'association du cerveau humain. L'objectif est de développer des modèles de mémoires dotés de caractéristiques similaires, que ce soit en termes d'adaptabilité, d'efficacité, ou de robustesse. Plusieurs modèles de mémoires associatives ont été développés et présentés dans la littérature, parmi eux le modèle de mémoire associative bidirectionnelle BAM de Kosko (Kosko, 1988). Ce modèle utilise une règle d'apprentissage hebbienne qui le rend plausible biologiquement, mais il possède plusieurs limitations cependant. En effet, sa règle d'apprentissage impose des contraintes d'orthogonalité entre les différents motifs appris qui entraine une faible capacité de mémorisation et une faible résilience face au bruit. De plus, le modèle peut apprendre uniquement des patrons encodés en binaire et linéairement séparables. De nombreux efforts ont été, et continuent aujourd'hui à être déployés pour tenter d'améliorer le modèle de Kosko. La plupart visent l'augmentation de la capacité de stockage et l'amélioration de la performance de rappel. Quelques-uns des modèles proposés réussissent à classifier des problèmes non séparables linéairement, mais s'éloignent de l'architecture originale de Kosko ou parfois, utilisent des méthodes d'apprentissage qui s'écartent du principe de Hebb, ce qui les rend moins plausibles biologiquement. Dans le présent mémoire, nous approfondissons l'étude d'un modèle récent de BAM, proposé par Chartier et Boukadoum (2006a) et caractérisé par une fonction de sortie chaotique, une architecture asymétrique, et une règle d'apprentissage hebbienne modifiée. Plus spécifiquement, nous étudions l'impact de modifier la fonction de sortie, en lui ajoutant un paramètre d'asymétrie, sur la capacité du réseau à traiter des tâches de classification non linéairement séparables. Nous nous inspirons de la théorie des catastrophes pour le cadre théorique de notre étude. Nous expérimentons sur le modèle en vue d'améliorer sa performance de classification sans complexifier son architecture ou nous écarter de la plausibilité biologique de la règle d'apprentissage. Pour ce faire, nous utilisons et comparons plusieurs algorithmes de recherche heuristiques, dont certains inspirés de l'évolution naturelle, afin de concevoir des modèles de classification puissants, potentiellement capables de reproduire l'efficacité des processus cognitifs naturels. Les principes exposés dans ce mémoire, se sont montrés efficaces pour le modèle BAM et peuvent faire l'objet de recherches intéressantes, notamment pour l'amélioration du potentiel des modèles connexionnistes récurrents. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mémoire associative bidirectionnelle, réseaux de neurones artificiels, classification, dynamique chaotique, catastrophe fronce.
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La justice et l'histoire face aux procès pour crimes contre l'humanité : entre la mémoire collective et la procédure

Néron, Jocelyn 09 1900 (has links) (PDF)
Les cours ont été confrontées au lendemain des atrocités de la Deuxième guerre à définir un nouveau concept légal, celui de crime contre l'humanité. Ce concept fait appel à une explication plus large de son impact, une "contextualisation historique". Pour ce faire, des historiens ont été appelés à témoigner dans les cours nationales et internationales, à agir comme "expert". La justice s'est donc servie de cette expertise pour encadrer les jugements relatifs aux crimes contre l'humanité. Mais en même temps, l'historiographie de la Deuxième guerre s'est grandement inspirée des jugements pour crime contre l'humanité afin d'écrire l'histoire du conflit. Un nouveau rapport justice-histoire s'est donc établi à travers le développement du concept de crime contre l'humanité. Pourtant, à travers des démarches méthodologiques et épistémologiques différentes, les deux champs de connaissance traitent de vérités distinctes : celle historique demeurant ouverte, tandis que la vérité juridique se présentant comme plus définitive, car punitive. La confusion fut notamment aggravée par le fait qu'on a confondu, suite à Nuremberg, ce qui relève de la mémoire (les témoignages) et ce qui revient à l'histoire (fruit d'une démarche scientifique). En développant un nouveau concept, celui de "mémoire de crime de masse", on demande maintenant à la cour de rendre justice, c'est-à-dire réécrire l'histoire, au nom de cette même mémoire. À l'aide de procès phares - ceux de Nuremberg, de Eichmann, des procès français (Papon, Barbie et Touvier) et ceux des cours internationales ad hoc (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et, dans une moindre mesure, le Tribunal pénal international du Rwanda) - l'auteur cherche à démontrer combien l'utilisation de l'histoire par la justice et de la justice par l'histoire est empreinte de risques, de dérapages et de volonté de contrôle par le politique, car les enjeux touchent des responsabilités individuelles et collectives. Le mémoire débute par une présentation du concept de crime contre l'humanité, puis fait état du procès décisif que fut Nuremberg à vouloir écrire l'histoire. Par la suite, le travail distingue les procès nationaux de ceux internationaux, démontrant que les enjeux se ressemblent dans les deux cas : risques de manipulation politique et de procès spectacles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crime contre l'humanité, historiographie, expertise, procès spectacles, vérité historique, vérité juridique, mémoire collective.
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La rupture du schème sensori-moteur dans La Route des Flandres de Claude Simon

Paul, Jean-Nicolas 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente de clarifier la forme narrative de La Route des Flandres de Claude Simon en s'inspirant des théories d'Henri Bergson présentées dans Matière et mémoire et reprises par Gilles Deleuze dans Image-temps et Image-mouvement. Publié en 1960 dans la foulée du nouveau roman, La Route des Flandres relate les événements vécus par un jeune Français durant la Seconde Guerre mondiale. Le récit se déploie selon un ordre affectif et psychologique qui se substitue à la causalité du monde extérieur. Des champs de courses de Deauville jusqu'à la Révolution française, les époques de l'histoire se chevauchent, s'intercalent et s'influencent mutuellement. Le récit, « sans commencement ni fin », prend la forme d'un rhizome reliant entre elles les différentes époques. L'hypothèse directrice de notre travail est que la rupture du schème sensori-moteur permet d'expliquer la forme narrative de La Route des Flandres. Selon Deleuze, la violence générée par la Seconde Guerre mondiale, conjuguée à la faillite des grandes idéologies, aurait nui aux capacités de réaction motrice des individus. C'est ce qu'il nomme la « rupture du schème sensorimoteur ». Dans le roman La Route des Flandres, Georges, le narrateur, subit un traumatisme durant la débâcle, puis, durant sa détention, critique radicalement les idéaux de la culture européenne. La perte des repères qui en découle produit une hésitation chez le sujet actif. La mémoire se déployant durant le court laps de temps qui sépare la perception de la réaction, plus la réaction se fait attendre, plus la mémoire s'en trouve augmentée. Le récit décrit donc les composantes de la mémoire du narrateur, dans laquelle toutes les parties de l'histoire coexistent. En répertoriant les divers épisodes qui reviennent à intervalles réguliers, comme la débâcle de 1940, les premiers mois de la guerre et le camp de prisonniers, il apparaîtra que l'ensemble du récit s'organise de façon à mettre en relation les moments de l’histoire sous l'angle de leurs ressemblances qualitatives. L'histoire apparaît sous forme de « nappes de passé » qui, en se croisant, produisent parfois des images purement virtuelles ayant pourtant une influence réelle sur le comportement des personnages. C'est ce que Deleuze nomme « les puissances du faux ». Ultimement, nous montrerons que La Route des Flandres propose des descriptions faites de sensations, de souvenirs et de rêves. Cette partie permettra de comprendre la logique qui préside à l'organisation du récit et de voir en quoi l'idée d'une rupture du schème sensori-moteur permet de dégager la forme narrative de ce roman. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : La Route des Flandres, Claude Simon, L'image-temps, Gilles Deleuze, Matière et mémoire, Henri Bergson, Temps, Mémoire, Récit
508

Le malaise de la vérité : résistances du roman autobiographique chez Henry Roth

Dufault, Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
La présente étude traite d'À la merci d'un courant violent de Henry Roth. Cette tétralogie de près de 2000 pages, publiée entre 1994 et 1998, venait rompre le silence de plus d'un demi-siècle qui avait suivi la publication du seul roman de Roth, Call it Sleep (L'or de la terre promise). Elle s'inscrit de manière originale dans le sillon d'œuvres au statut générique indécidable, sinon problématique. Discours référentiel et fictionnel y cohabitent, s'y intriquent et s'y contredisent. Si la matière est en grande partie autobiographique, les procédés formels sont issus sans conteste de la tradition des romans réalistes, modernes et contemporains (de Dickens à la métafiction de Gass en passant par Joyce, Proust et Dos Passos). Devant beaucoup à la théorie des genres littéraires de Jean-Marie Schaeffer et plus particulièrement à la définition théorique et historique du roman autobiographique comme genre littéraire de Philippe Gasparini, cette étude cherche à approfondir le problème du genre contradictoire et hétérodoxe de l'œuvre tardive de Roth, le roman autobiographique. Le mémoire, en trois chapitres, traite du pacte de lecture contradictoire, scellé par le double affichage générique délibérément orchestré par l'auteur et par l'éditeur, et de ce que Vincent Colonna a appelé la lecture duelle, à la fois référentielle-autobiographique et fictionnelle. Par là, il touche au problème de la vérité dans sa relation à la fiction et tente, finalement, de proposer des pistes d'analyse inusitées sur la question épineuse de l'auteur (comme notion, comme figure et comme personne) en études littéraires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Henry Roth, À la merci d'un courant violent, roman autobiographique, roman juif américain, auteur.
509

Chris Ware, architecte de la mémoire : la projection spatiale de la mémoire en bande dessinée

Galand, Maxime 06 1900 (has links) (PDF)
La construction formelle de la bande dessinée n'est pas sans rappeler la mnémotechnique antique associée aux palais de mémoire (telle que décrite par Frances Yates en 1966), consistant à projeter des images dans des lieux mentaux. En effet, en organisant un espace (la page, le livre) en lieux distincts (les vignettes, les figures), la bande dessinée a toutes les caractéristiques d'une architecture : une architecture mise au service d'un temps narratif. Partant de l'hypothèse que la bande dessinée permet, par sa construction même, une expression particulière de la mémoire, quatre œuvres de Chris Ware, dessinateur américain contemporain, seront analysées. Jimmy Corrigan et Quimby the Mouse mettent en lumière le rapport entre certaines figures architecturales (lieux diégétiques) et l'expression de la mémoire des personnages. Qu'ils soient labyrinthiques ou qu'ils s'apparentent aux palais de mémoire, les lieux sont les signes d'un passé révolu. Ces figures occupent parfois l'espace de la page d'une manière structurante, transférant leurs propres caractéristiques architecturales sur la forme même du récit. Building Stories et Lint, chapitres plus récents de séries encore en construction, permettent de fouiller davantage les contaminations possibles entre les lieux du récit et les lieux de la page. Les théories cognitives de Daniel L. Schacter offrent plusieurs concepts-clés pour discerner les mécanismes mémoriels mis en place dans ces récits. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : bande dessinée, roman graphique, Chris Ware, Thierry Groensteen, mémoire, architecture, subjectivité, palais de mémoire.
510

Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier?, et Jaroslaw Marek Rymkiewicz, La dernière gare, Umschlagplatz : la réparation par l'écriture

De Mers, Marie-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Un travail sur la Shoah s'inscrit automatiquement dans un corpus littéraire bien garni. Cependant, plusieurs choses restent à découvrir. Certains auteurs n'écrivent qu'un livre sur le sujet et n'y reviennent plus. C'est le cas de Jaroslaw Marek Rymkiewicz, avec Umschlagplatz, La dernière gare, et de Calel Perechodnik, avec Suis-je un meurtrier? Après un bref résumé de ces deux textes et de leur contexte d'énonciation, les tentatives de légitimation du témoignage sont étudiées. Dans un premier temps, la culpabilité est un profond motivateur de leur volonté de témoigner, et l'écriture, un puissant vecteur de transmission de ce sentiment, même si les auteurs abordent cette relation de façons différentes : écriture contre, écriture réparatrice, écriture-procès... L'écriture découle d'une responsabilité morale, individuelle ou collective, responsabilité qui rend nécessaire le devoir de mémoire. Dans un deuxième temps, les deux auteurs ont cessé leurs dires parce que le processus d'écriture s'inscrit dans une démarche de réparation qui répond à l'ensemble de leurs questionnements individuels, quitte à porter des jugements de valeur parfois questionnables. Chez Jaroslaw Rymkiewicz, l'écriture permet la mise en place d'un lieu sacré à travers la fiction et la description historique, lieu qui est ensuite le point d'origine d'une transmission de la mémoire collective juive et polonaise à travers un itinéraire spatial de cette mémoire. Chez Calel Perechodnik, l'écriture sert plutôt à la sacralisation des faits et à la déshumanisation du sujet écrivant, c'est-à-dire à la déconstruction et à la reconstruction des déterminants de sa personnalité. Dans les deux cas, leurs questions trouvent réponses, et les auteurs peuvent ensuite aller plus de l'avant. L'écriture est donc à l'occasion réparatrice lorsqu'elle permet, de manière consciente ou non, l'évolution du sujet écrivant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Shoah, Écriture, Culpabilité, Réparation, Mémoire, Rymkiewicz, Perechodnik

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