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La sedes fortunae : logiques figurales et dynamiques historiques de la roue de fortune (XIe-XIVe siècles)Gauthier, Jean-Luc 18 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / L'allégorie antique de la roue de fortune inspire des formulations visuelles originales au Moyen Âge central. Du XIe au XIVe siècle, les nombreuses confrontations dialectiques mises en scène autour de la roue déploient la sémiologie des images de la roue de fortune. En résulte un réseau de tensions figuratives par lequel les structures du thème se dévoilent : mère des vices et ennemies des vertus, Fortune est une figure antithétique de la Sagesse divine tandis que son instrument, la roue sur laquelle siègent les souverains pérennes, apparaît comme un motif inverse du Trône de Sagesse. Les usages de la roue de fortune intensifient les antagonismes figuratifs et précisent ses fonctions sociales. En conjoignant des valeurs opposées, unissant sans paradoxe des conceptions en apparence contraires, la roue de fortune est un thème littéralement renversé : ses revers sont profitables et favorisent le salut des âmes.
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Vivre seul à Montpellier à la fin du Moyen Âge / Living alone in Medieval Montpellier (14th-15th century)Laumonier, Lucie January 2013 (has links)
Résumé : À la fin du Moyen Âge, la parenté constitue une structure sociale, cellule de base sur laquelle s’édifie la société. Dans ce contexte, quelle place trouvent les personnes seules, parfois isolées ? Qui sont ces personnes seules, comment vivent-elles leur solitude dans le cadre urbain de Montpellier ? Comment leur situation est-elle perçue par les autres ? C’est à travers une étude sociodémographique des personnes seules et l’analyse de leurs réseaux de sociabilité que l’on parvient à comprendre la manière dont elles s’insèrent dans la société aux XIVe et XVe siècles. Différentes formes de solitude se manifestent dans la ville, des solitudes spécifiques à l’âge et au sexe des individus, qui entraînent des réponses et réactions adaptées au cas de chaque personne. Souvent pauvres et vulnérables, les personnes seules de Montpellier sont des acteurs importants de la société urbaine tardomédiévale souvent oubliés par l’historiographie. / Abstract : At the end of the Middle Ages, kinship is a social structure, the basic unit on which society is built. In this context, how people living alone, sometimes isolated, fit in the urban society? Who are these people and how do they live their loneliness in the city of Montpellier? How is their situation perceived by others? It is through a sociodemographic approach and an analysis of their social networks that we are able to understand how they fit into the urban society, during the fourteenth and fifteenth centuries. Loneliness occurs in different ways in the city, ways that depend on age and gender of the individuals. Identifying those lonelinesses lead us to understand the responses and reactions toward each situation. Ofien poor and vulnerable, people living alone take an important part in the late medieval urban society of Montpellier, a part often forgotten by historians.
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Prieurés bénédictins, aristocratie et seigneuries : une géopolitique du Bas-Maine féodal et grégorien (fin 10e-début 13e siècle)Legros, Sébastien 08 December 2007 (has links) (PDF)
L'étude des prieurés bénédictins du Bas-Maine est réalisée en deux temps dans une perspective de géographie politique. La première partie du travail envisage l'apparition des établissements et analyse chaque fondation comme un processus étiré dans le temps et très contrôlé : l'étude s'attache ici à présenter les antécédents historiques et les caractéristiques géographiques des sites d¤implantation, la sociologie des partenaires sollicités par les moines et la chronologie de leur action qui, entre 1040 et 1130, recoupe largement l¤évolution politique générale. L'analyse de la terminologie prieurale, relativement fluctuante, incite à voir dans l¤apparition du terme de « prieur » un indice de consolidation des maisons. La seconde partie du travail s¤attache plus spécifiquement à mettre en relation le fait prieural avec le monde politique et à analyser l'évolution des rapports entre les moines et l'aristocratie. Une histoire en deux temps se dessine à cet égard : dans une première phase d'association, les prieurés ont sanctionné et renforcé la légitimité de la domination seigneuriale de leurs partenaires aristocratiques ; dans ce cadre, ils se sont laissés instrumentaliser dans les luttes féodales. Parallèlement intégrés au projet grégorien de monachisation du monde, ils se sont aussi constitués comme des seigneuries libres qui, à la charnière des 11e et 12e siècles, ont paru excessivement concurrencer celles de leurs bienfaiteurs laïcs. Les relations entre les moines et l¤aristocratie sont alors entrées dans une phase de dissociation, tandis que la montée de la puissance royale envenimait également les relations entre les seigneurs laïcs et les prieurés.
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Théorie des rapports (XIIIe - XVIe siècles) : réception, assimilation, innovationRommevaux, Sabine 23 February 2007 (has links) (PDF)
J'ai souhaité dans cet ouvrage approfondir l'étude de certaines notions fondamentales qui sont au cœur de la théorie des rapports ou des proportions. Mon but est de montrer comment aux XIIIe et XIVe siècles se constitue une nouvelle théorie qui a pour objet premier le rapport (il semblerait que le rapport soit secondaire dans la théorie euclidienne au profit de la notion de proportion). À propos de ce rapport, les auteurs que j'ai étudiés se posent la question de sa nature (relation ou quantité), de ses divisions (en particulier en rapports rationnels et rapports irrationnels) et de sa dénomination (c'est-à-dire de la manière dont il convient de le nommer ; question épineuse quand il s'agit d'un rapport irrationnel). Nicole Oresme en fait même un objet de calcul dans son Algorismus proportionum, dont je propose une édition critique en annexe de cet ouvrage. Je montre ainsi comment cette théorie s'ancre à la fois dans la tradition des Éléments d'Euclide et dans celle de l'Arithmétique de Nicomaque transmise au monde latin par Boèce ; mais je montre aussi que cette théorie est nouvelle en ce qu'elle présente des glissements conceptuels (notamment à propos de l'irrationalité), mais aussi de nouveaux concepts (comme la notion de dénomination d'un rapport).
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La connaissance chez Jean Duns Scot : le rôle de la nature commune et la position de l'auteur dans la querelle des UniversauxRacette, Sylvain January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Mantzikert et les Normands : les perceptions et les représentations des Byzantins dans la propagande antibyzantine des chroniqueurs italo-normands du 11e siècleBilodeau Gonthier, David January 2017 (has links)
La propagande italo-normande du 11e siècle ainsi que la bataille de Mantzikert sont deux sujets qui ont déjà été largement abordés par les historiens modernes. Toutefois, aucune étude n’a encore tenté de faire le pont entre ces historiographies divergentes en introduisant l’apport des sources normandes à l’étude historique de la bataille. Ce mémoire se propose donc de démontrer que la bataille de Mantzikert constituait un élément de propagande important de la culture historique italo-normande, et que cette culture historique fut une des premières à véhiculer une représentation négative des Byzantins. En effet, même si la première croisade marque traditionnellement l’apparition d’une vision négative des Byzantins dans l’historiographie latine, Aimé du Mont-Cassin, Guillaume de Pouille et Geoffroi Malaterra furent parmi les premiers chroniqueurs latins à donner une image négative des Byzantins qui s’articulait autour des notions de perfidie et d’absence de virilité. Ainsi, l’analyse des relations entre l’Orient et l’Occident au 11e siècle permet tout d’abord de voir comment est apparue cette animosité que les Latins avaient envers les Grecs, et surtout comment celle-ci précédait la première croisade en étant présente dans les chroniques italo-normandes. Ensuite, l’analyse de la culture historique italo-normande propose de comprendre comment les représentations négatives des Byzantins ont été conditionnées par le contexte de conquête de l’Italie méridionale alors que les Normands cherchaient à diffamer les Byzantins pour ainsi mieux légitimer leur conquête d’un territoire qui était historiquement byzantin. En dernier lieu, cette étude propose de revisiter la bataille de Mantzikert et de souligner comment cette dernière fut instrumentalisée par les ennemis de Byzance, et notamment par les chroniqueurs italo-normands qui voyaient en elle un excellent instrument de propagande permettant de justifier les conquêtes normandes en démontrant les vices et les faiblesses des Byzantins.
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Le découpage narratif dans les romans en prose du XIIIe siècle : l'exemple du PerlesvausPayant, Caroline January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le contrôle des guerres privées sous le règne de Philippe VI de Valois (1328-1350)Champagne, Cédric January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'authenticité et la véracité des témoins selon le chroniqueur hennuyer Jean FroissardCampeau, Francis January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Vivre seul à Montpellier à la fin du Moyen Âge / Living Alone in Medieval Montpellier (14th-15th century)Laumonier, Lucie 22 April 2013 (has links)
À la fin du Moyen Âge, la parenté constitue une structure sociale, cellule de base sur laquelle s’édifie la société. Dans ce contexte, quelle place trouvent les personnes seules, parfois isolées ? Qui sont ces personnes seules, comment vivent-elles leur solitude dans le cadre urbain de Montpellier ? Comment leur situation est-elle perçue par les autres ? C’est à travers une étude sociodémographique des personnes seules et l’analyse de leurs réseaux de sociabilité que l’on parvient à comprendre la manière dont elles s’insèrent dans la société aux XIVe et XVe siècles. Différentes formes de solitude se manifestent dans la ville, des solitudes spécifiques à l’âge et au sexe des individus, qui entraînent des réponses et réactions adaptées au cas de chaque personne. Souvent pauvres et vulnérables, les personnes seules de Montpellier sont des acteurs importants de la société urbaine tardomédiévale souvent oubliés par l’historiographie. / At the end of the Middle Ages, kinship is a social structure, the basic unit on which society is built. In this context, how people living alone, sometimes isolated, fit in the urban society? Who are these people and how do they live their loneliness in the city of Montpellier? How is their situation perceived by others? It is through a sociodemographic approach and an analysis of their social networks that we are able to understand how they fit into the urban society, during the fourteenth and fifteenth centuries. Loneliness occurs in different ways in the city, ways that depend on age and gender of the individuals. Identifying those lonelinesses lead us to understand the responses and reactions toward each situation. Often poor and vulnerable, people living alone take an important part in the late medieval urban society of Montpellier, a part often forgotten by historians.
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