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Le Néolithique récent de l'Ouest de la France (IVe - IIIe millénaires avant J.-C.) : productions et dynamiques culturelles

Blanchard, Audrey 11 October 2012 (has links) (PDF)
Ce travail a pour objectif de préciser le cadre chrono-culturel du Néolithique récent de l'Ouest de la France, sujet original. La mosaïque d'entités culturelles définie sur la base des seuls lots céramiques a, jusqu'à présent, largement obscurci notre compréhension de la société. Cette vision, somme toute réductrice, devait être actualisée et complétée en profitant des découvertes récentes, souvent inédites. Le sujet englobe le Néolithique récent, de 3800 à 2900/2800 avant J.-C. L'aire d'étude s'étend de la Bretagne méridionale au sud de la Vendée, jusqu'au Centre-Ouest de la France. L'approche originale repose sur l'étude typo-technologique de la culture matérielle (productions lithiques et céramiques) complétée par des analyses physico-chimiques (pétrographie, spectrométrie RAMAN, chimie organique). Le projet peut paraitre ambitieux puisqu'il embrasse productions matérielles, implantations humaines, contextes funéraires, échanges et diffusions, soit la totalité des données accessibles. Parmi les différents thèmes abordés dans cette synthèse, celui de l'habitat et les notions de pérennité / temporalité des implantations humaines est nouveau pour la période et le secteur d'étude. La mobilité du groupe et des individus est ainsi envisagée à travers les contextes et la culture matérielle. A cette occasion, l'importance des espaces maritimes et fluviaux dans l'organisation du territoire est reconsidérée, puisqu'ils constituent des axes de circulation privilégiés. Les pratiques funéraires et les constructions mégalithiques associées, représentatives de la société, assoient le discours. Au terme de ce travail, un phasage scindant la période en trois temps à l'image des rythmes différents offerts par les productions lithiques et céramiques est proposé.
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Traditions céramiques au Néolithique récent et final dans le Centre-Ouest de la France (3700-2200 avant J.-C.) : filiations et interactions entre groupes culturels / Ceramic traditions in the Late and Final Neolithic in Central-West France (3700-2200 BC) : affiliations and interactions between cultural groups

Ard, Vincent 24 October 2011 (has links)
Deux millénaires après l’arrivée des premiers colons néolithiques, le Centre-Ouest de la France voit l’émergence au Néolithique récent d’une « mosaïque » de groupes culturels, peu après 3700 avant J.-C. À l’exception de la culture saintongeaise peu-richardienne, réputée pour ses céramiques aux décorations singulières et parfois exubérantes, tous ces groupes produisent des céramiques de facture grossière et peu décorée, difficilement distinguables sur les seuls critères morpho-stylistiques. Or ce sont ces critères qui sont généralement employés pour la définition des cultures néolithiques. L’origine et la caractérisation précise de ces groupes du Néolithique récent sont donc couramment discutées, tout comme leur filiation avec la culture artenacienne qui les succède au Néolithique final.Afin de préciser ce cadre chrono-culturel et d’appréhender les filiations et interactions entre groupes du Néolithique récent et final (3700-2200 avant J.-C.), notre étude a analysé l’ensemble de la chaine opératoire de fabrication de leurs céramiques à partir de vingt-trois assemblages issus de sites domestiques (enceintes fossoyées) et funéraires répartis sur l’ensemble du Centre-Ouest, entre Loire et Dordogne. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence des « manières de faire » transmisses au sein des groupes de producteurs, comme l’ont montré de multiples études ethnoarchéologiques. Huit traditions céramiques ont été mises en évidence et caractérisées par les méthodes de façonnage employées puis le matériau argileux et enfin les formes produites. Elles sont présentées successivement en illustrant chacune des macrotraces les plus caractéristiques par des macro-photos. Les distributions chronologiques et spatiales de chacune de ces traditions sont ensuite discutées afin de tester la validité du cadre chrono-culturel actuel. La mise en évidence de trois aires culturelles distinctes, dans la seconde moitié du Néolithique récent (Seuil du Poitou, Taizé et Peu-Richard), nous permet ensuite de discuter de leurs origines respectives et des interactions entre elles. On remarque l’émergence d’une culture dominante peu-richardienne, peut-être à la faveur du contrôle de l’exploitation du sel dans les marais poitevin et de Rochefort. Ses productions céramiques, parfois diffusées à longue distance, sont à l’origine de celles de la culture artenacienne dont l’aire d’influence dépasse largement les frontières du Centre-Ouest au Néolithique final (2900-2200 avant J.-C. environ). / Two millennia after the arrival of the first Neolithic settlers, a “mosaic” of cultural groups appeared in Central-West France in the Late Neolithic period, c. 3700 BC. Except for the famous Peu-Richard culture of Saintonge, known for its ceramic decorations which are sometimes exuberant, all the groups of this cultural mosaic produce coarse and sparsely decorated ceramics, which are now difficult to distinguish just on morpho-stylistic criteria. However, these morphological criteria are commonly used for the definition of the Neolithic cultures. The origin and precise characterization of these Late Neolithic groups, and also their affiliation with the Artenac culture of the Final Neolithic period, are commonly discussed.To clarify this chrono-cultural context and understand the affiliations and interactions between groups of the Late and Final Neolithic (c. 3700-2200 BC), our study analyzes all the “chaine opératoire” of pottery manufacture from twenty-three ceramic assemblages from domestic (causewayed enclosures) and funeral sites which are distributed throughout the Central-West France, between Loire and Dordogne rivers. The aim of this work is to highlight the “ways of doing” transmitted in potters groups, as shown by multiple ethnoarchaeological studies. Eight ceramic traditions, characterized by the shaping methods, the clay material and finally the forms produced, are all successively presented and the most characteristic features of each ones are illustrated by macro-photos.Therefore, the chronological and spatial distributions of these ceramic traditions are discussed in order to test the validity of the current chrono-cultural context. Three cultural areas are identified in the second half of the Late Neolithic (Seuil du Poitou, Taizé and Peu-Richard) which offer the possibility to discuss their respective origins and the interactions between these areas. The emergence of a dominant culture (Peu-Richard) is observed and his power is perhaps related to the control of the salt exploitation in the poitevin and Rochefort marshes. The Peu-Richard ceramic productions, sometimes found at long-distance, are the ancestors of those of the Artenac culture whose area of influence extends beyond the Central-West borders in the Late Neolithic (c. 2900-2200 BC).
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La gestion des sépultures collectives du bassin parisien à la fin du néolithique / The using strategy of the collective burials in Paris basin at the end of the neolithic

Blin, Arnaud 09 December 2011 (has links)
Depuis près d’un siècle et demi, près de quatre cent cinquante sépultures collectives ont été découvertes dans le Bassin parisien. L’information archéologique à disposition y est largement lacunaire. La connaissance des groupes chrono-culturels de la fin du Néolithique a tout de même été enrichie grâce au mobilier funéraire. Il a permis de définir une phase de construction et d’utilisation commune pour une grande majorité de sépultures collectives au Néolithique récent 2 (3350-3000 av. J.-C). Une minorité d’entre elles a été utilisée au Néolithique final 1 (2900-2550 av. J.-C.), voire jusqu’au début de l’Âge du Bronze. Malgré un horizon chronologique commun, les sépultures collectives du Bassin parisien présentent une étonnante diversité architecturale. Deux grands types de monuments ont été identifiés : les allées sépulcrales et les hypogées. Ils coexistent avec un ensemble de sépulcres anciennement appelés « dolmens » ou « sépultures en fosse », deux termes qui sont aujourd’hui à bannir. Chaque type architectural se caractérise par des techniques de construction, une répartition géographique, une logique d’implantation, une durée d’utilisation et une concentration de mobilier qui lui est propre. Cette diversité est-elle renforcée par des divergences au niveau des pratiques funéraires ? Les différents types de sépultures collectives du Bassin parisien se distinguent-ils également par leurs modes de fonctionnement ? Peuvent-ils constituer des caractères culturels originaux ? / For one century and an half, around four hundred and fifty collective burials had been discovered in the Paris basin. The archeological information is widely lacunar. The knowledge of the chronological and cultural groups of the end of the Neolithic had been enhanced thanks to the burial deposit. It permitted to define a common phase of building and use of a large majority of the collective burials during the recent Neolithic (3350-3000 av. J.-C). A minority of them had been used during the final Neolithic(2900-2550 av. J.-C.), or even till the beginning of the Bronze Age.In spite of a common chronological horizon, the collective burials of the Paris basin presents a suprising architectural diversity. Two main types of monuments had been identified : the sepulchral galleries and the hypogeums. They coexist with a group of burials formerly named “dolmen” or “burial grave”, two names that we could not use any more. Each archictectural type is characterised by his own building technique, geographical distribution, implantation logic, useful life and deposit concentration. Is this diversity reinforced by some differences on burial practices ? Are the different types of collective burials of the Paris basin distinguished between as well by their functioning ? Could they constitue original characteristic cultural ?
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Du sol à la reconstitution de l'espace habité : géoarchéologie des modes d'occupation de la fin du Néolitique (3600-2250 av. n.-è.) dans le Sud-Ouest du Bassin parisien / From the floor to the reconstruction of inhabited space : geoarchaeology of the settlement patterns of the Late Neolithic (3600-2250 BC) in the Southwestern Paris basin

Onfray, Marylise 05 July 2017 (has links)
Considéré comme la matérialité de l’espace, le sol est un élément déterminant en archéologie pour la compréhension de l’habitat. Au regard « de l’absence » des sols néolithiques, les recherches sur l’habitat dans le Nord de la France sont basées sur les structures en creux. Pour la fin du Néolithique, ceci est un problème puisque seuls quelques plans de bâtiments sont connus et les fréquents sites peu stratifiés à concentrations de mobilier sont peu documentés. Dans trois quarts des cas, les attributs du mobilier (à plat, domestique…) suggèreraient des sols d’occupation préservés, et donc des habitats potentiels. En questionnant la relation Société-Sol, la démarche géoarchéologique, fondée sur la micromorphologie, vise à déterminer les processus de formation de ces couches pour interroger le caractère préservé des sols d’occupation ainsi que la nature des activités humaines enregistrées. Ces recherches s’assoient sur l’étude de cinq sites à concentrations de mobilier (Gas, Sours, Poupry, Pussigny et Maillé), découverts en Beauce et en Touraine par l’archéologie préventive. L’élaboration d’un modèle qualitatif du sol néolithique, exprimé par une classification de micro-ethnofaciès, a permis d’identifier sa nature, de confirmer le statut d’habitat de ces sites et de discuter des modes d’occupation des sols. La pratique des terrassements pour l’implantation des habitats semble généralisée, tout comme l’emploi de la terre crue pour la construction des sols et des bases de murs. Si des variations semblent apparaitre dans les espaces intérieurs, les résultats pour les sols extérieurs permettent de proposer un modèle théorique de l’organisation spatiale de l’espace de cour. / Considered as the materiality of space, floor is a crucial element in archaeology to understand the settlement. Regarding the “lack” of neolithic floors, the researches of settlements in North of France, are established from negative features. For the end of Neolithic, this is truly a problem because only few plans of buildings are discovered and the sites with very thin and massive anthropogenic layers are common, but not well documented. In three-quarters of cases, the characteristics of materials (flat, domestic…) would suggest preserved floors, and so, potential settlements. Answering the relation Society-Soil, the geoarchaeological approach, based on micromorphology of soil, pursue to characterise the processes of formation of thin layers to question the preserved aspect of floors and the nature of human activities recorded. The searches are seated on the study of five sites à thin layer with concentrations of materials, discovered in Beauce and Touraine by survey archaeology. The elaboration of qualitative models of neolithic floor, expressed by a classification of micro-ethnofaciès, leads to identify its nature, to confirm the status of the settlement of its type of sites. The earthwork practice of the implantation of a settlement seems extensive, as well as, the use of earthen materials to the construction of floors and walls. If spatial organisation of interior space remains difficult to approach, the results lead to propose a theoretical model of courtyard spaces.
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A shared ideology of death ? : the architectural elements and the uses of the Late Neolithic gallery graves of western Germany and the Paris Basin / Une idéologie partagée de la mort ? : les éléments architecturaux et la gestion des allées sépulcrales du Néolithique récent de l’Allemagne de l’Ouest et du Bassin parisien

Pape, Eléonore 09 December 2016 (has links)
Au sein du vaste phénomène pan-européen de l’émergence de nombreuses sépultures collectives apparaissent à partir de la deuxième moitié du 4e millénaire av. J.-C. des structures dites allées sépulcrales dans deux régions distinctes, notamment en Hesse et Westphalie, dans le Bassin parisien et avec de faibles effectifs en Belgique et aux Pays-Bas. Ces caveaux de matériaux diverses et de forme rectangulaire sont organisés en une antichambre courte réservée au dépôt de mobiliers collectifs et en une vaste chambre funéraire réservée aux dépôts successifs de nombreux défunts. Les similitudes architecturales entre les structures de ces deux aires géographiques furent reconnues dès le 20ème siècle et la nature de leurs liens a été dès lors interrogée à partir de perspectives diffusionnistes. La trajectoire d’influences unilinéaires varia au cours du temps en fonction du progrès des méthodes et de la mise en œuvre de datations par le radiocarbone. Ce travail s’est penché une fois de plus sur cette question, en effectuant une analyse comparative à deux niveaux: une comparaison empirique de toutes les tombes recensées afin de vérifier en quoi les structures collectives correspondent effectivement à un stéréotype architectural et afin de saisir les variations potentielles entre elles sur le plan régional, et d’autre part une comparaison qualitative de trois Galeriegräber et six allées sépulcrales afin de déceler à quel degré leurs modes de fonctionnement convergent ou diffèrent en fonction d’aspects architecturaux distincts et régionaux. Ce travail interroge enfin la manière dont on peut considérer ces tombes comme les vestiges d’une idéologie partagée de la mort. / Amidst the pan-European phenomenon of the rise of numerous collective burials in the second half of the 4th millennium BC appear so-called gallery graves in two distinct regions, notably in Hessia and Westphalia, in the Paris Basin, and in scarce numbers also in Belgium and the Netherlands. These collective burial vaults of diverse construction materials and of rectangular shape are organised in a short antechamber reserved to the deposit of collective grave good assemblages and in a long chamber sheltering numerous deceased individuals, which were deposited successively. The similarities of the structures of both main study regions in terms of architecture were already noted since the 20th century and the nature of the ties binding latter have since then been interrogated in the line of diffusionist approaches. The resulting presumptions of the direction of unilinear diffusionist processes changed according to the progress of dating methods and processing of radiocarbon samples. With the present research work, the issue was revived anew, and this time via a twofold comparative analysis: A first, empirical comparative analysis is destined to check at what level the collective structures correspond to a structural stereotype and to inform us in terms of potentially regional variations. A second, qualitative comparison included three Galeriegräber and six allées sépulcrales in order to determine to what degree their uses conferred or differed according to distinct architectural and regional features. The resulting observations are finally argued jointly concerning to what extent we finally can consider them the remains of a shared ideology of death.
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Componenti culturali nei siti neolitici emiliani tra Neolitico Recente e Finale. / Composantes culturelles néolithiques en Emilie entre le milieu du Véme et le debut du IVéme millénaire avant J.C. / Cultural components in the recent and late Neolithic sites of Emilia (Italy).

Maffi, Maria 03 July 2014 (has links)
La période examinée dans la recherche est un des rares moments de la préhistoire italienne où les traces archéologiques permettent d’identifier l’arrivée de groupes allochtones concomitamment à la désagrégation d’un monde indigène de tradition ancienne. Les travaux concernant cette phase du Néolithique italien se réfèrent principalement aux observations de Bagolini (Bagolini et Biagi, 1987; Bagolini, 1998), reprises par plusieurs auteurs (par exemple Barfield et alii 2000), qui présentent un tableau très multiforme de l’Italie du nord, créé par l’interaction entre les peuples indigènes, relevant de la Culture des Vases à Bouche Carrée (« VBQ ») (chapitre 1), et ceux du Chasséen (Chapitre 2), venant de la France actuelle, en plus des apports des Alpes du nord, qui acquirent un poids croissant au fil du temps. La rencontre, qui s’effectua dans chaque région d’une façon et dans des temps différents entre le milieu du Ve et le milieu du IVe millénaire avant J.C., semble s’être produite par des voies côtières et transalpines en raison surtout des échanges de matières premières (pierres vertes, obsidienne, silex), mais aussi à cause de certaines compétences technologiques. Au même moment, dans le monde Chasséen dont la variabilité diachronique et spatiale est bien connue (Vaquer, 1990; Beeching, 1995, 2002; Sargiano et alii 2010), on a aussi identifié des spécificités régionales de plus en plus marquées, qui révèlent un modèle de diffusion complexe, et dont on doit tenir compte également pour comprendre les phénomènes italiens (chapitre 2). Donc, si le cadre de référence proposé par Bagolini dans les années ‘80 reste grosso modo acceptable, le développement du débat culturel, les découvertes récentes et l'étude des nouveaux sites réalisée dans ce travail de Thèse, devraient nous permettre d‘enrichir la documentation de référence et de préciser l’éventail des rapports entre la population indigène et les gens qui venait d’ailleurs. L’interprétation de ces nouvelles interactions peut donner la possibilité d’expliquer les grands changements culturels dans le Néolithique occidental dans la première moitié du IVe millénaire, produisant des expériences dans lesquelles on distingue aujourd’hui surtout des signes de discontinuité avec les traditions précédentes (Ferrari et alii 2002) (Chapitre 7-8). L’Emilie, à en juger depuis les données disponibles sur les sites du Néolithique récent et final (chapitre 4-7), représente un carrefour de tous les apports directs et indirects cités ci-dessus. La preuve en est la variabilité culturelle bien marquée que l’on constate entre les sites, même quand ils se trouvent géographiquement rapprochés. Cette variabilité est due soit à l’entrecroisement de traditions culturelles complexes, soit aux différences chronologiques, en considérations des très rapides changements qui caractérisent l’époque considérée (Bagolini, 1981). L’Emilie représente, donc, un territoire privilégié d’observation pour évaluer les modalités de rencontre entre les divers groupes humains qui ont interagi en Italie septentrionales pendant la période examinée. Les contextes de l’Emilie faisant objet de cette recherche sont les sites, inédit et publié, dans les provinces de Piacenza, Parme et Reggio Emilia, chronologiquement attribuables aux derniers siècles du cinquième millénaire et la première moitié du quatrième BC cal. En particulier Sant’Andrea di Travo (Chapitre 5), Le Mose (chapitre 4) et Vignola (chapitre 7) dans le département de Plaisance, Botteghino (Chapitre 6) e Vighi (chapitre 7) à Parma et S.Ilario d'Enza (chapitre 7) dans la province de Reggio Emilia. L'étude s'est concentrée sur l'analyse des industries céramiques, à la fois d'un point de vue typologique et technologique (chapitre 3) afin d'essayer de mieux définir la chronologie des différents sites. ... / The period under review is one of the few moments of Italian prehistory in which the archaeological record permits determination of the arrival of foreign-born groups in conjunction with the disintegration of an indigenous world of ancient tradition. Studies related to this phase of the Neolithic mainly refer to the observations of Bagolini (Bagolini and Biagi 1987; Bagolini 1998) taken from various other authors (Barfield et al 2000), which outline a framework for northern Italy multifaceted , created by the interaction between the people of the local culture of Square Mouth Pottery and people of culture Chassey from France, as well as by contributions from the North Alpine acquiring increasing importance over time (Chapter 1). The meeting, which took place from area to area at different times and different ways between half V millennium and half IV millennium BC, seems to have produced along the coastal and transalpine paths especially related to the exchange of raw materials (green stones, obsidian, flint), but also of technological expertise.In reading these new interactions, therefore, is the ability to explain the crisis in the world of Western culture in the first half of the fourth millennium, whose disintegration develop experiences in which today stand out above all the traits of discontinuity with the earlier traditions (various Authors in Ferrari et al 2002a).The Emilia is a crossroads of all the direct and indirect contributions to the circles mentioned above. This is demonstrated by the marked variability observed in cultural sites are also close, attributed mainly to differences in chronological (Bagolini 1981), but also resulting complex interweaving of cultural routes.This region is therefore an area for privileged observation to assess how to meet, including conflict, interaction and assimilation between different human groups that have settled or still have covered the territory in the period under review. If the reference framework outlined by Bagolini in the 80s remains roughly shared, the development of the cultural debate, the recent discoveries in the study of the sites proposed by Emilian this PhD work will allow further information and updatesThe contexts Emilia object of this work are those published and unpublished due to the last centuries of the fifth millennium BC and the early fourth cal. In detail it is the site of S. Andrea in Travo (Chapter 5) and Le Mose in Piacenza (Chapter 4), Vignola Fiorenzuola (chapter 7), Box Office (Chapter 6) and Vighi and Parma (Chapter 7), S.ILARIO d'Enza (Reggio Emilia) (Chapter 7).The study focused on the analysis of the ceramic industry, from the point of view of both technological and typological (Chapter 3), in order to better define the internal chronology of the different sites.From this analysis were in fact identified a number of representative types, for which it has been proposed a relative chronology useful in order to reconstruct a chronological framework to realize the variability observed in Emilia at the turn of the fifth millennium BC.In this reading, the sites of Travo and Le Mose proved to be the most useful in the construction of this trial-type first of all because it is multi-staged sites. The study of the stratigraphy of Travo and Le Mose of the different settlement phases from the VBQ I to Late Neolithic, in fact, has provided important data for the evaluation of the different diachronic cultural indicators / Il periodo in esame è uno dei pochi momenti della preistoria italiana in cui il record archeologico consenta di individuare l’arrivo di gruppi alloctoni in concomitanza con la disgregazione di un mondo indigeno di antica tradizione. I lavori relativi a questa fase del Neolitico fanno principalmente riferimento alle osservazioni di Bagolini (Bagolini e Biagi 1987; Bagolini 1998) riprese da vari altri autori (ad es. Barfield et alii 2000), che delineano per l’Italia settentrionale un quadro molto sfaccettato, creato dall’interazione tra la gente della locale Cultura dei Vasi a Bocca Quadrata e genti di cultura Chassey provenienti dall’attuale Francia, oltre che dagli apporti nord alpini che acquisiscono peso crescente nel tempo (Capitolo 1). L’incontro, verificatosi di zona in zona in tempi e modi diversi tra metà V e metà IV millennio a.C., sembra essersi prodotto lungo le vie costiere e transalpine legate soprattutto allo scambio di materie prime (pietre verdi, ossidiana, selce), ma anche di competenze tecnologiche.Nella lettura di queste nuove interazioni, quindi, sta la possibilità di spiegare la crisi del mondo di cultura occidentale nella prima metà del IV millennio, dalla cui disgregazione si sviluppano esperienze in cui oggi si distinguono soprattutto i tratti di discontinuità con le tradizioni precedenti (vari Autori in Ferrari et alii 2002a). L’Emilia, rappresenta un crocevia di tutti gli apporti diretti e indiretti dagli ambienti citati sopra. Lo dimostra la marcata variabilità culturale riscontrata in siti anche vicini, attribuita principalmente a differenze cronologiche (Bagolini 1981), ma anche derivante dall’intreccio di percorsi culturali complessi. Questa regione rappresenta quindi un’areale privilegiato di osservazione per valutare le modalità di incontro, tra conflittualità, interazione ed assimilazione, tra i diversi gruppi umani che si sono stanziati o hanno comunque interessato il territorio nel periodo in esame.Se il quadro di riferimento delineato da Bagolini negli anni ‘80 rimane a grandi linee condivisibile, lo sviluppo del dibattito culturale, i rinvenimenti recenti e lo studio dei siti emiliani proposto da questo lavoro di dottorato ne permettono approfondimenti ed aggiornamenti. Ad esempio, nello stesso mondo Chassey, di cui era già nota la variabilità diacronica e spaziale (Vaquer 1990, 2002; Beeching 1995, 2002), sono oggi individuate specifiche regionali sempre più marcate, che rivelano una matrice di diffusione nei territori italiani sempre più frazionata (Capitolo 2). I contesti emiliani oggetto di questo lavoro sono quelli inediti ed editi riconducibili agli ultimi secoli del V millennio ed ai primi del IV BC cal. In dettaglio si tratta del sito di S:Andrea a Travo (capitolo 5) e Le Mose a Piacenza (capitolo 4), Vignola a Fiorenzuola (capitolo 7), Botteghino (capitolo 6) e Vighi e Parma (capitolo7), S.ILario d'Enza (Reggio Emilia) (capitolo 7). Lo studio si è concentrato sulla'analisi dell'industria ceramica, da un punto di vista sia tecnologico che tipologico (capitolo 3), al fine di poter meglio definire la cronologia interna dei diversi siti. A partire da quest'analisi sono stati infatti identificati un certo numero di tipi rappresentativi, per i quali è stata proposta una cronolgia relativa utile per poi ricostruire un quadro cronologico che rendesse conto della variabilità riscontrata nell'areale emiliano nel periodo a cavallo del V millennio. In questa chiave di lettura, i siti di Travo e Le Mose si sono rivelati quelli più utili nella costruzione di questa crono-tipologia inanzitutto poichè si tratta di siti plurifase. Lo studio della stratigrafia verticale a Travo ed orizzontale a Le Mose delle diverse fasi insediative dal vbq I al Neolitico finale, ha fornito infatti dati importanti per la valutazione diacronica dei diversi indicatori culturali.
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Les industries lithiques taillées du site de Proskynas, Grèce Centrale (Néolithique Récent / Bronze Ancien) : caractérisation et contexte régional / Non communiqué

Manos, Ioannis 14 December 2011 (has links)
L’objectif de cette thèse est la caractérisation technologique et typologique des industries lithiques du site de Proskynas en Grèce Centrale durant le Néolithique Récent (NR) et le Bronze Ancien (BA). En comparant ce corpus avec les industries lithiques régionales publiées jusqu’à présent et en contrôlant les techniques par l’expérimentation archéologique, cette étude révèle la contribution de l’industrie lithique dans la compréhension de la transition du Néolithique Récent au Bronze Ancien. L’approche méthodologique envisage une description analytique de tous les objets débités. L’analyse de la base de données ainsi constituée se fonde sur l’étude technologique et typologique approfondie par matière : obsidienne, silex chocolat et silex brun clair. Cette méthode permet de reconstituer mentalement les chaînes opératoires mises en œuvre et de reconnaître les gestes techniques appliqués. La composition des descripteurs analytiques et le croisement multi varié intra-situ et inter-situ des résultats obtenus révèlent une production de lames et d’éclats sur matières locales et importées. La variabilité régionale des chaînes opératoires et des supports débités caractérise le NR. Le BA affiche une grande homogénéité dans les conceptions opératoires et une remarquable standardisation des lames débitées surtout sur obsidienne. L’analyse typologique privilégie la description détaillée des produits confectionnés en outils (supports et retouche). La typologie des outils retouchés, la morphométrie des produits exploités bruts de débitage et sans traces d’utilisation macroscopiques sont des facteurs qui varient aussi bien entre les trois matières principales qu’entre les deux périodes (NR et BA). / The objective of this thesis is the technological and typological characterization of the lithic industries at the site of Proskynas in Central Greece during the Late Neolithic (LN) and the Early Bronze Age (EBA). By comparing this corpus with the regional lithic industries published to date and by verifying manufacturing techniques through archaeological experimentation, this study elucidates the contribution of the stone industry to the understanding of the transition from the Late Neolithic to Early Bronze Age.The methodological approach envisages an analytical description of all the produced objects. The analysis of the database so constituted is based on the technological and typological study deepened by material: obsidian, chocolate silex and light brown silex. This method allows to reconstitute mentally the chains operating implemented and to recognize technical gestures applied. The composition of the analytical descriptors and the intersection multi-varied intra-situ and inter-situ of the obtained results reveal a production of blades and flakes on local and imported materials. The regional variability of operating chains and of debited supports characterizes the LN. The EBA shows a great homogeneity in the operational conceptions and a remarkable standardization of blades produced especially on obsidian. The typological analysis emphasizes the detailed description of tools manufactured (supports and retouch). The typology of the retouched tools, the morphometrie of the products exploited raw debited and without macroscopic traces of use are factors which vary between the three major materials and the two periods (LN and EBA).

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