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Les piémonts du Zagros au Bronze ancien : une étude céramique / The Zagros foothills during the Early Bronze Age : a pottery studyVerdellet, Cécile 07 July 2018 (has links)
Ce travail de thèse est consacré à l'étude des populations des piémonts ouest du Zagros au Bronze ancien (IIIe millénaire av. J.-C.). Il s'appuie sur des données céramiques inédites issues de missions archéologiques récentes travaillant dans le gouvernorat de Soulaimaniyeh (Kurdistan, Irak) depuis 2011 : Kunara (haute vallée du Tanjaro) dont l'occupation principale date de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. et les prospections de la haute vallée du Tanjaro et des régions de Raniah, Peshdar et Bingird. Le IIIe millénaire av. J.-C. est une période complexe composée de plusieurs phases historiques pour lesquelles des assemblages céramiques purent être identifiés. Pour le début du millénaire, l'attestation de céramique Ninive V ou de « Scarlet Ware » dans les corpus de prospection fut déterminante pour localiser les implantations. Pour la fin du millénaire, l'étude du corpus céramique stratifié permit d'établir une typologie locale. Après avoir été comparé aux assemblages céramiques des régions environnantes (Mésopotamie du Nord, Mésopotamie Centrale et Zagros iranien), notre corpus révéla une affinité culturelle plus marquée avec la Mésopotamie Centrale mais également un contact évident avec la Mésopotamie du Nord. La réflexion sur la répartition des populations et l'évolution de l'organisation régionale au cours du millénaire à partir des corpus de prospection permit de développer trois thèmes que sont les particularismes locaux perceptibles dans la tradition potière, les degrés d'intégration de la région étudiée dans les modèles politiques et sociaux de la période et enfin la place des piémonts irakiens du Zagros dans les échanges à longue distance attestés au Bronze ancien. / This thesis concerns the people of the western Zagros foothills during the Early Bronze Age (3rd millennium B.C.). It is based on new data from recent archaeological missions, in the Suleimaniyeh governorate (Kurdistan, Iraq) since 2011: Kunara (upper Tanjaro valley) mainly dated to the end of the 3rd millennium B.C. and the surveys of the upper Tanjaro valley and the areas of Raniah, Peshdar and Bingird. The 3rd millennium B.C. is a complex period divided into different historical phases, for which ceramic assemblages were defined. For the beginning of the millennium, the presence of Ninevite V pottery and Scarlet Ware in the surveys' corpuses was decisive to localise the occupations. For the end of the millennium, a local typology was established from the stratified pottery. This was compared to the assemblages of the surrounding areas (North Mesopotamia, Central Mesopotamia and lranian Zagros). The corpus has revealed an affinity more evident with Central Mesopotamia but also a link with North Mesopotamia. Thoughts on the organisation of occupations and the regional evolution through time according to the survey's corpuses allowed me to develop three themes: the local particularities seen through the pottery tradition, the degrees of integration of the studied area in the political and social models of the period, and the place of the lraqi Zagros' foothills in the long-distance trade of the Earl y Bronze Age.
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Artisanat et urbanisation de la Palestine à l'âge du Bronze ancien. Apport de l'étude des céramiques à la structure socialeCharloux, Guillaume 14 March 2006 (has links) (PDF)
L'âge du Bronze ancien en Palestine est marqué par l'apparition de la première urbanisation locale et par l'essor de l'économie traditionnelle " méditerranéenne ". Une société complexe, mais sans écriture, se développe au cours de cette longue période (environ 3500-2000 avant notre ère). À partir des publications et de l'examen du mobilier des sites de Tell el-Fâr'ah, de Mégiddo et de Tel Yarmouth, nous avons tenté de mettre en lumière l'évolution de la production céramique de l'âge du Bronze ancien I au Bronze ancien III, périodes durant lesquelles une phase de normalisation succède à une phase de fortes différenciations régionales. Les études ayant cherché à comprendre la structuration sociale à partir de l'analyse des poteries ne sont pas nouvelles. G. E. Wright identifiait déjà des régionalismes culturels en 1937 , et reconnaissait une forte distinction des productions entre le nord et le sud de la Palestine. Les travaux postérieurs mirent peu à peu l'accent sur cet aspect, majoritairement centrés sur l'âge du Bronze ancien I . Concernant la période suivante, l'âge du Bronze ancien II-III, les études se sont surtout intéressées au phénomène de " standardisation " de la production, bien que plusieurs d'entre elles se tournent désormais vers l'identification de spécificités régionales . Notre thèse est très dépendante de toutes ces recherches. En analysant la production des céramiques du point de vue archéologique et technologique, nous identifions des régionalismes et des tendances, afin de reconnaître les zones culturelles sur le long terme. Il nous semble en effet que le particularisme majeur de la société palestinienne repose sur l'originalité de chaque groupe de population la composant. Le développement graduel puis le déclin abrupt du premier urbanisme palestinien naissent de l'hétérogénéité des groupes ayant cette identité urbaine en commun. Ceux-ci restent tournés vers des modes de vie ancestraux, qui limiteront leur intégration dans un modèle socio-économique venu de l'étranger. Après un long éclaircissement de la périodisation chronologique et des connaissances actuelles des répertoires typologiques à l'âge du Bronze ancien I (environ 3500-3050 avant notre ère), le premier chapitre a eu pour objectif d'évaluer l'activité céramique et la diversité des entités sociales au Levant méridional, afin de comprendre le processus d'homogénéisation urbaine apparaissant à la fin de cette période. Plusieurs données majeures sont apparues : . Une forte disparité d'organisation artisanale selon les régions a été établie grâce à l'étude du mobilier des sites précédemment mentionnés. L'activité se transforme graduellement, durant le Bronze ancien I, en parallèle à la sédentarisation des populations, aux modifications des pratiques funéraires, à la création d'une économie méditerranéenne ainsi qu'au développement du commerce. . Des différences régionales ont également été repérées suite à l'identification de treize grands ensembles céramiques . Sept zones de production ont été reconnues à l'âge du Bronze ancien Ia et neuf à l'âge du Bronze ancien Ib , constituant les territoires d'entités sociales distinctes mais apparentées. . Nous avons aussi constaté une diffusion des procédés techniques du nord vers le sud durant tout le Bronze ancien I. Il nous semble que les nouveautés technologiques se soient progressivement répandues en Palestine à partir du Levant nord, sous l'intense attraction commerciale exercée par la sphère égyptienne. Suivant la même direction, et profitant des réseaux d'échanges en place, l'urbanisation s'est alors développée dans le nord et sur la plaine côtière. Bien que constituant la promesse d'une vie meilleure, elle a toutefois rencontré plus de résistance dans le sud, au même titre que la transmission des procédés techniques. D'une manière similaire, le second chapitre concernant l'âge du Bronze ancien II-III (environ 3050-2200 avant notre ère) a examiné l'organisation artisanale sur deux niveaux, la production locale et les régionalismes céramiques. Reliées par une identité commune, les populations urbaines participent désormais à un modèle unique, qui est néanmoins adapté aux besoins locaux et à une société de nature tribale. Cette urbanisation " secondaire ", née de contacts et d'échanges, et non d'un développement autochtone comme l'Égypte et la Mésopotamie, est fondée sur une multitude d'entités sociales. Bien que dissimulées dans l'homogénéité du processus urbain, elles restent perceptibles au Bronze ancien II et au Bronze ancien III, à travers les signes d'une persistance des traditions céramiques antérieures et de nouvelles productions. On en compte huit , qui permettent d'identifier six régions au Bronze ancien II et quatre au Bronze ancien III , soit une forte diminution en comparaison de l'âge du Bronze ancien I. Les limites entre les zones de production sont de plus en plus graduelles, et moins apparentes. La distinction principale apparaît entre le nord d'un côté, et le centre et le sud de l'autre. L'examen des mobiliers archéologiques de Tell el-Fâr'ah, Tel Yarmouth et Mégiddo aboutit à la même conclusion, en montrant une disparité technologique entre le nord et le centre-sud, tout en reconnaissant, néanmoins, de nombreux indices de contacts. Pour conclure, il nous semble que l'évolution des pratiques céramiques reflète l'intégration progressive de populations mobiles au sein des premiers villages puis des premières villes, et permet d'expliquer l'effondrement de la société urbaine du Bronze ancien III, notamment par un échec de la cohésion sociale et le retour à un mode de vie semi-sédentaire et ancestral. C'est aussi ce qu'indiquerait l'identification de huit ensembles de céramiques à la période suivante , illustrant une recrudescence des régionalismes et une plus grande disparité des entités sociales à l'âge du Bronze ancien IV. À travers l'analyse des céramiques, ce sont donc les mécanismes de la structuration sociale que nous avons ici évalués, les effets de l'urbanisation, ainsi que les divergences fondamentales et ancestrales des entités sociales, en fonction de leurs modes de vie et de leurs localisations géographiques.
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Impact des contacts des sociétés complexes de l’est de la Méditerranée sur le développement de la société en Crète au cours de l’âge du BronzeLauzier, Dominique 20 April 2018 (has links)
L’âge du Bronze, est une époque caractérisée par de nombreux et d’importants changements sociaux, particulièrement autour de la Méditerranée. La Crète fut l’une de ces régions où la société s’est transformée au cours de cette période. L’ampleur et la rapidité des bouleversements qui ont alors lieu s’expliquent peut-être par le rôle joué par certains facteurs externes, en particulier les contacts entre les populations de la Crète et celles de l’est de la Méditerranée. Malgré son insularité, la Crète n’est pas complètement isolée du reste de la Méditerranée puisque du matériel exogène y parvient dès le Néolithique, et peut-être même avant. Cela démontre donc que la Crète devait faire partie de certains réseaux de contacts dont l’importance a pris de l’ampleur au cours des premières périodes de l’âge du Bronze. Le matériel archéologique retrouvé en Crète, de même qu’ailleurs en Méditerranée orientale, permet de retracer ces réseaux de contacts et d’évaluer l’impact que ces échanges de biens, mais aussi de connaissances et d’idées, ont pu avoir sur les processus de transformation sociale qui ont conduit au développement des sociétés minoennes. Ces contacts ont alors pu mener à la mise en place de structures organisant les communautés, mais aussi de nombreuses innovations techniques qui auraient modifié et stimulé les productions artisanales de l’île à cette époque.
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Evolution des traditions culturelles dans la vallée du moyen Euphrate de la fin du Bronze Ancien au début du Bronze Moyen / Evolution of cultural traditions from the late Early Bronze Age to early Middle Bronze Age in the Middle Euphrates ValleyColonna d'Istria, Laurent 12 December 2009 (has links)
La vallée du moyen Euphrate, trait d’union entre la Mésopotamie du sud et la Syrie occidentale, est, durant la fin du la fin du IIIème millénaire et le début du IIème millénaire, gouverné par un šakkanakku installé à Mari (Tell Hariri, Syrie). Cette époque ainsi nommée « époque des šakkanakku » est, depuis deux décennies, étudiée avec un intérêt grandissant, en raison des découvertes archéologiques datant de cette époque. Une vue d’ensemble des données archéologiques et historiques de vallée du moyen Euphrate durant l’époque des šakkanakku suggèrent que le royaume de Mari, durant cette époque, s’est affirmé comme une puissance indépendante et prospère jusqu’au 19ème siècle (fin de l’époque des šakkanakku) où les données sont moins explicites sur le plan historique. Grâce à de nouvelles données textuelles provenant de Mari, mais également de Terqa (au nord de Mari) dont la majorité date de la fin de l’époque des šakkanakku, on a pu mettre en évidence des permanences et des ruptures entre la fin de l’époque des šakkanakku et l’époque suivante (époque « amorrite ») dans plusieurs domaines comme la langue, la « tradition scribale » ou encore dans la tradition juridique. Du point de vue dialectal, les textes du 19ème siècle montrent que la tradition linguistique est fortement ancrée dans l’univers syrien. Après l’avènement de l’amorrite Yahdun-Lim qui mit fin à l’époque des šakkanakku, la composante syrienne demeure présente, mais elle reste moins importante en raison d’une réforme de l’écriture modélisée sur la pratique sud mésopotamienne (Iraq actuelle), certainement due à la prépondérance politique d’Ešnunna durant l’extrême fin du 19ème siècle. Enfin, cette nouvelle documentation a également permis d’aborder des questions plus historiques notamment l’interaction des derniers šakkanakku de Mari avec des condottieres amorrites dont le père de Yahdun-Lim durant le 19ème siècle. / The valley of the Middle Euphrates, hyphen between South Mesopotamia and Western Syria, was ruled by a šakkanakku lived in Mari (Tell Hariri, Syria) during the end of the third millennium and early second millennium. This time period named "šakkanakku-period" is particularly studied since twenty years An overview of archaeological and historical data from the Middle Euphrates valley during the time of šakkanakku suggest that the kingdom of Mari during that time has established itself as a power independent and prosperous until the 19th century (end of the time of šakkanakku) where data are less explicit historically. The new text data from Mari, and Terqa (north of Mari), of the most dated from the end of šakkanakku-period, shows continuance and ruptures between the end of šakkanakku-period and the next period ("Amorite-period"). This continuance and ruptures are examined in several areas such as language, "scribal tradition" or in the legal tradition. The dialect of this text (19th century) shows that linguistic tradition is deeply rooted in the universe Syria. After the advent of the Amorite Yahdun-Lim who ended the time of the šakkanakku the Syrian characteristics in the dialect remains present, but it is less important because a reform of writing modeled on southern Mesopotamia (Iraq current), probably due to the preponderance of political Ešnunna during the end of the 19th century. Finally, this new text has also allowed dealing the historical interaction of the last šakkanakku Mari with condottieri Amorite whose father Yahdun-Lim in the 19th century.
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Identification des sources des matières premières basaltiques et andésitiques d'intérêt archéologique du nord-est de la Syrie et du Japon central : apport de la pétrographie et de la géochimieLaporte, Marc-Antoine 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente les résultats d'une étude de provenance de matières basaltiques et andésitiques dans le nord de la Syrie et dans le centre du Japon. Cinq affleurements de basaltes ont été caractérisés dans la moyenne vallée du Khabour pour trouver la provenance de fragments du même type sous forme d'inclusion dans des céramiques du Bronze Ancien. Les résultats obtenus d'analyses pétrographiques et géochimiques ont permis de cibler deux zones particulières (Ard-esh-Sheikh et Feidat-elMieza) comme sources probables des inclusions. À la suite de ces résultats encourageants, nous nous sommes dirigés vers le centre du Japon près de la double zone de subduction de l'arc Izu-Bonin. Deux volcans ont été échantillonnés (Fuji et Hakone) dans le but de comparer leurs caractéristiques avec des fragments en inclusion dans des céramiques de la période Jômon. Les céramiques échantillonnées ne possédaient pas de fragments de roches volcaniques suffisamment complets pour l'utilisation des textures et des concentrations en éléments traces. Mais l'olivine et les pyroxènes ont pu être utilisés comme marqueurs discriminants indiquant une provenance non volontaire de certaines phases minérales lors d'éruptions volcaniques. La présence de hornblende indique également une possible source dans la région de Nikko où se trouvent des massifs intrusifs de roches dioritiques à amphibole.
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Evolution des sociétés prédynastiques et contacts interrégionaux en Egypte et au Levant sud (fin du 5e et première moitié du 4e millénaire) / Evolution of predynastic societies and interregional contacts in Egypt and Southern Levant (end of the 5th and first half of the 4th millennium)Guyot, Frédéric 23 June 2014 (has links)
Cette étude se propose d’apporter des éléments pour une analyse de l’évolution des cultures prédynastiques et sud levantines, entre la fin du 5e et la première moitié du 4e millénaire (4300-3300 avant notre ère). En Egypte, cette période commence au début du Prédynastique, lorsque des groupes d’agro-pasteurs se sédentarisent peu à peu le long de la vallée du Nil et dans le Delta. Elle se termine par l’avènement d’une société hiérarchisée et la mise en place des conditions préalables à l’apparition de l’Etat au début du 3e millénaire. Au Levant sud, cette période s’étend de la fin du Chalcolithique au début du Bronze Ancien I. A travers l’examen d’un matériel inédit (le mobilier céramique de Tell el-Iswid dans le Delta du Nil, l’habitat de Bir es-Safadi dans le Néguev nord) et la réévaluation de données publiées (notamment l’architecture de Tuleilat Ghassul au sud de la vallée du Jourdain et la nécropole de Minshat Abou Omar en Basse Egypte), cette étude a pour but d’apprécier dans quelle mesure le développement des sociétés de Haute Egypte, de Basse Egypte et du Levant sud, a été affectée par les contacts interrégionaux. Il s’agit d’évaluer quelles innovations techniques ou quelles influences d’ordre économique et social, ces échanges ont pu véhiculer. Il s’agit également de préciser la forme et les modalités de ces contacts (échanges de proche en proche ou réseaux à longue distance), aussi bien que les agents de leur organisation. Cette analyse permettra en outre de porter un regard nouveau sur le processus d’uniformisation de la culture égyptienne, qui s’est déroulé peu de temps avant l’unification politique du pays. / This study intends to provide elements for an analysis of the evolution of Predynastic and Southern Levant cultures, between the end of the 5th and the middle of the 4th millennium (4300-3300 BC). In Egypt, this period starts at the beginning of the Predynastic era, when groups of agro-pastoralists settled gradually along the Nile Valley and the Delta. It ends with the advent of a hierarchical society and the setting of the conditions conductive to the emergence of State at the beginning the 3rd millennium. In the Southern Levant, this time frame extends from the end of the Chalcolithic to the beginning of the Early Bronze Age I. Through the analysis of an unpublished material (the Predynastic pottery from Tell el-Iswid in the Nile Delta, the dwellings of the Chalcolithic settlement of Bi r es-Safadi in the Northern Negev), and the reappraisal of published data (the architecture of Tuleilat Ghassul in the South of the Jordan Valley or the Minshat Abu Omar cemetery in Lower Egypt for example), this study aims to assess to what extent the development of societies in Upper Egypt, Lower Egypt and the Southern Levant was affected by interregional contacts. The issue is to estimate what kind of technical innovations, economic or social influences, these exchanges could have conveyed. The purpose is also to provide details on the modality of these contacts and the organization of these exchanges (down-the-line or long distance networks). This will lead us to propose a new approach to the homogenisation process of the Egyptian culture, which took place shortly before the political unification of the country.
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La production céramique du Bronze ancien IV en Syrie occidentale : etude typologique et archéométrique / Ceramic production in the Early Bronze Age IV western Syria : Typological and archaeometric studyMouamar, Georges 19 November 2016 (has links)
Cette recherche porte sur la production céramique du Bronze ancien IV (2500-2000 av. J.-C.). L'objectif principal de cette thèse est de caractériser le matériel céramique de la région qui se trouve à l’est de la moyenne vallée de l’Oronte, en particulier la steppe syrienne (Bādiyat Al-Shām), et d'établir des jalons chronologiques solides des différents niveaux et phases de la deuxième moitié du IIIe millénaire. Pour atteindre ces objectifs, cette étude s’appuie sur les données de trois sondages stratigraphiques que j’ai réalisés dans le cadre des fouilles syriennes sur les sites suivants : Mishrifeh-Qatna, Tell Shʻaīrat et Tell Al-Ṣūr. Ont été également étudiées les céramiques provenant d’une série de prospection effectuées sur plusieurs régions de Syrie centrale. Cette étude ne s’est pas limitée à l’approche morphologique et stylistique mais elle y a ajouté des analyses technologiques, minéralogiques et physico-chimiques réalisées sur le matériel de plus de 35 sites inédits de Syrie centrale, afin d’étudier les modalités de production et de distribution de la céramique pendant la deuxième moitié du IIIe millénaire dans cette région et d’essayer de déterminer la localisation des centres de production. En croisant les résultats des fouilles avec ceux de l’étude du matériel céramique, nous avons tenté de replacer cette région encore inexplorée dans son contexte chronologique et historique. / This research focuses on the ceramic production of the Early Bronze Age IV (2500-2000 B. C.). The main goals of the thesis is to characterize the ceramic material in the region located east of the middle Orontes valley, mainly the Syrian steppe (Bādiyat Al-Shām), and to establish solid chronological landmarks for the diverse levels and phases of the second half of the third millennium. To reach its goals, this study includes data provided by three stratigraphical soundings which I made in the frame of Syrian excavations at Mishrifeh-Qatna, Tell Shʻaīrat et Tell Al-Ṣūr, as well as the data of a series of surveys in several regions of Central Syria. Morphological and stylistical approaches have been successfully combined with the results stemming from technological, mineralogical and chemical analyses carried out on the material from more than 35 sites in Central Syria, aiming to study pottery production and distribution modalities during the second half of the third millennium BC in Central Syria, to try to identify the location of production centres and to reconstruct the networks of exchanges. Combining the excavations results with the ceramic studies we attempted to set this previously unexplored region in its chronological and historical context.
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Ville et maison : espace public, espace privé et évolution socio-culturelle dans la Syrie du IIIè millénaire avant J.-C. / City and house : public space, private space and socio-cultural evolution in Syria in the 3rd millennium BCChiti, Barbara 15 December 2018 (has links)
Ce travail de thèse s’inscrit dans la continuité de nombreux travaux consacrés à l’un des thèmes de recherche préférentiel de l’archéologie syrienne, à savoir l’identification des étapes du processus qui voit, au cours du IIIe millénaire av. J.-C., la transformation des sociétés villageoises vers un niveau d’organisation complexe et l’émergence des villes. À travers une perspective d’analyse double, à la fois urbaine et architecturale, cette étude s’est attachée à identifier les différentes phases de la transformation urbaine de certains sites-clés, tels que Tell ‘Atij, Tell Bderi, Tell Chuera, Tell Habuba Kabira, Tell Hariri, Tell Melebiya et Tell al-Raqa’i. L’analyse approfondie de la morphologie de ces établissements, des modes d’aménagement de l’espace bâti, de leur nature, de leur développement au fil du temps, ainsi que des caractéristiques de leurs habitats et leurs évolutions, a permis de mettre en évidence certaines dynamiques évolutives propres aux agglomérations en voie de transformation vers un « statut urbain » proprement dit. La récurrence de ces dynamiques sur plusieurs des chantiers analysés – bien qu’à des époques différentes – conduit à reconnaître au moins trois étapes dans le processus d’urbanisation des sites proto-urbains de la région syrienne. C’est seulement à la suite de cette évolution en trois temps que les compétences urbanistiques nécessaires à la mise en place d’un vrai plan d’urbanisme sont acquises et maîtrisées, et que les premières villes font leur apparition. Enfin, l’analyse des habitats nous a permis de constater qu’au sein de chaque implantation, un « concept » propre et spécifique d’habitation est adopté et développé au cours du temps. Il a également été possible d’esquisser une évolution des caractères propres aux espaces publics et privés. / This thesis is part of the continuity of work devoted to one of the preferred research themes of Syrianarchaeology, namely the identification of the process through which, during the 3rd millennium BC, village societies attained a complex organizational level and cities emerged. Through a dual analytical perspective, both urban and architectural, this study focuses on identifying the different phases of urban transformation of key sites, such as Tell ‘Atij, Tell Bderi, Tell Chuera, Tell Habuba Kabira, Tell Hariri, Tell Melebiya and Tell al-Raqa'i. An in-depth analysis of the morphology of these establishments, the methods of planning the built environment, their nature, their development over time, as well as the characteristics of their housing and their evolution, has made it possible to highlight certain evolutionary dynamics specific to proto-urban areas undergoing transformation towards an "urban status" as such. The recurrence of these dynamics across several ofthe sites analysed – although carried out at different times – leads to the key contribution of this thesis: the definition of at least three stages in the urbanisation process of proto-urban sites in the Syrian region. It is only as a result of this three-stage evolution that the urban planning skills necessary to implement a real urban planning are developed and mastered, and that the first cities appear. Finally, the results of the analysis we conduct on habitats show that within each location, a precise and clear-cut "concept" of housing is adopted and developed over time. Here, it is also possible to sketch an evolution of the features specific to public and private spaces.
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Les bitumes archéologiques : exploitation et façonnage en Mésopotamie, au Khuzestân et en Arabie orientale du Néolithique à l'âge du Bronze ancien (du milieu du VIè au IIIè millénaires av. J.-C.) / Archaeological bitumen : exploitation and technological modalities in Mesopotamia, Khusistan and Eastern Arabia from the neolithic to the early bronze age (mid VIe/IIIe millennia B.C.)Badel, Émilie 19 December 2017 (has links)
Des matériaux hydrocarbonés façonnés par l'homme ont abondamment été découverts sur les sites du Proche-Orient ancien. Ces matériaux incluent du bitume visqueux suintant le long des rivières ou sur les falaises, des calcaires bitumineux, des sables bitumineux et des asphaltites. Le champ d'utilisation est vaste et regroupe plusieurs qualités physicochimiques mises à profit : adhésivité, imperméabilisant, conservation, poids, couleur noire, matière malléable ou sculptable. L'étude des modes d'exploitation et du cadre technique, menée sur un cadre chronologique couvrant le milieu du 6e au 3e millénaires av. J.-C. en Mésopotamie, au Khuzestân et en Arabie orientale, a permis d'apporter de nouvelles données sur la dynamique culturelle des sociétés proche-orientales. Cette approche axée sur l'homme et la matière n'avait jamais été entreprise auparavant sur ce matériau. Cette recherche est fondée sur un corpus de 4021 bitumes répartis sur 101 sites archéologiques. Les objets et fragments ont été classés suivant leur domaine d'utilisation permettant ainsi d'identifier plusieurs aires techniques. L'étude technologique, réalisée grâce à une approche pluridisciplinaire (archéométrie, ethnographie, épigraphie, expérimentation), restitue des chaînes opératoires pour l'exploitation des bitumes visqueux ou solides. Les textes cunéiformes de la fin du 3e millénaire témoignent de métiers dédiés au façonnage des bitumes, de leur prix et d'une hiérarchisation des sites au sein de leur exploitation. Les modèles de diffusion des techniques identifiés dans cette recherche mettent en évidence l'existence de foyers d'invention dans presque tout l'ensemble du Proche-Orient ancien. / Man-shaped hydrocarbonated materials have been widely discovered in ancient Near East archaeological sites. These materials include viscous bitumen seeping along rivers and cliffs, bituminous limestones, bituminous sands and asphaltites. Adhesiveness, impermeability, conservation, weight, dark color, ductility or sculptability are among the variety of physico-chemical characteristics which allow for a large scope of use. Research on bitumen exploitation methods and corresponding technical framework covers a timeframe from mid 6th to 3rd millennia B.C. over Mesopotamia, Khuzistan and Eastern Arabia. This study, focusing on man and bitumen materials, was never performed before and provides new valuable insights in relation to Near East societies cultural dynamics. We gathered and brought together a comprehensive and organized database composed of 4021 bitumen items from 101 different archaeological sites. The bitumen pieces, artifacts and fragments are presented following their scope of use thus allowing the identification of technical fields. The technological study was based on a pluridisciplinary approach including archeometry, ethnography, epigraphy and experimentation; it brings to light viscous or solid bitumen exploitation operational chains. Cuneiform texts from end of 3rd millennium testify bitumen professions and occupations, bitumen prices and a hierarchy of sites within their exploitation. The techniques spreading models identified in our research highlight the existence of invention spots in almost all ancient Near East.
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Le mégalithisme en Basse-Ardèche : approche architecturale / Megalithism in lower Ardèche : an architectural approachStocchetti, Sonia 07 December 2011 (has links)
L'Ardèche est un des départements les plus riches en monuments mégalithiques. La densité exceptionnelle des dolmens en son sud, est inégalée dans le reste de la France et même en Europe. L'édification de ces monuments à la fin du Néolithique (aux environs de 3500 av.J.-C.) se poursuivra jusqu'au Bronze ancien (aux environs de 2000 av. J.-C.). La position de l'Ardèche, à proximité du Massif Central, des Causses, du Languedoc et du couloir rhodanien lui confère un rôle de "carrefour" où circulent et s'échangent les idées culturelles et les biens matériels. Si ces diffusions sont particulièrement visibles au niveau des corpus céramiques par exemple, elles ont également touché et bouleversé les pratiques funéraires, que ce soit dans les gestes accomplis envers le ou les défunts mais aussi dans le choix des lieux sépulcraux. L'inhumation disparaît peu à peu pour laisser la place aux dépôts en grottes et dans les chambres funéraires des dolmens. Plus de 800 dolmens sont inventoriés à travers le département dont la majorité dans le sud calcaire. Cependant, la conservation n'est pas excellente pour tous ces monuments et l'étude ainsi présentée s'appuiera sur un peu plus de 500 dolmens. Nous étudierons ainsi ces monuments à travers les trois types architecturaux reconnus (languedocien, bas-rhodanien et caussenard), leur implantation en fonction des influence naturelles et humaines. Nous essaierons d'établir une chronologie d'utilisation de ces monuments à partir du mobilier funéraire mais également par les transformations qu'ont pu subir les dolmens par les réutilisations par des sépultures secondaires plus ou moins tardives. Nous nous attarderons également sur leur devenir (transformation par l’architecture vernaculaire du XIXe siècle…) et les moyens de sauvegarde et de valorisation à notre disposition pour transmettre ce patrimoine aux générations futures. / Ardèche is one of the richest departments in megalithic monuments. The outstanding density of dolmens in the south of this area is unique in France and even in Europe. Erection of these monuments occurred from late Neolithic (around 3 500 years BC) until early Bronze Age (around 2 000 years BC). Given its location in the vicinity of Massif Central, Causses, Languedoc and the Rhône valley, Ardèche appears as a crossroad where ideas and artefacts may have circulated and been exchanged. If these spreadings are particularly clear from potteries, they also have disrupted burial rites, from attention paid to dead people to the choice of burial places. By late Neolithic, inhumation fades away and finally makes way to deposits of dead bodies in caves or within the chamber of the dolmens. More than 800 dolmens have been accounted throughout the area. Most of the monuments are located in Southern Ardèche, on limestone plateaus. However, some dolmens suffer a bad preservation which compelled us to work on 500 monuments.We study these monuments through three architectural features previously identified (Languedocian dolmens, Causse dolmens and lower Rhodanian dolmens), and their location that may be linked to natural or anthropic influences. We are able to set up a chronology of use of these dolmens from grave goods and transformations of the monuments caused by secondary burials. We also focus on the evolving of the monuments and the means we have to safeguard, emphasize and to hand down these dolmens to future generations
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