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Repenser la conscience collective et la transformation sociale à travers la pratique du yoga

Behrouz Mehr, Nasim 02 1900 (has links)
La conscience et les structures mentales collectives d’une société sont ancrées dans des normes et des cadres sociopolitiques, culturels et historiques dont certains l’orienteraient vers des conditions produisant de la violence et de l'inégalité. Il est donc nécessaire d'examiner minutieusement ce qui a conduit à un ensemble de normes qui provoquent l'inégalité sociale et l'injustice dans une société. L'une des hypothèses de ce mémoire est que la pratique du yoga pourrait contribuer à une transformation sociale menant à la justice. En outre, une transformation vers la justice sociale peut se produire en remontant la séquence d'événements causés par ces structures mentales afin de problématiser l'injustice à ses racines. Une telle transformation doit reconditionner les cadres de pensée et permettre une conscience inconditionnelle, où l'inégalité et les structures binaires n'existent plus. Ainsi, la question principale de cette recherche est la suivante: comment la pratique du yoga peut-elle contribuer à identifier et à réformer les structures mentales et les normes sociales de telle sorte qu'elle mène à l'égalité et à la justice sociale? La pratique du yoga qui transforme les individus par l'identification, le déconditionnement et le reconditionnement de leurs structures mentales est un affinement progressif de la conscience individuelle - qui fait aussi partie de la conscience collective - qui rend la conscience collective plus sensible aux structures sociopolitiques qui doivent être refondées en direction de la justice sociale. Ceci sera discuté en relation avec la perspective holistique du yoga qui est à la base de la philosophie yogique. Pour aborder cette question, ce mémoire s'appuie sur les points spirituels et pratiques du Yoga Sutra de Patanjali, les enseignements de B.K.S. Iyengar sur la pratique du yoga, et les perspectives socio-politiques de The Force of Nonviolence de Judith Butler. / In a society the collective consciousness and mental structures are rooted in cultural and historical norms as well as in socio-political frameworks. Some of these norms can shape mental structures in such ways that they produce violence and inequality. It is therefore necessary to scrutinize what has led to a set of norms that cause social inequality and injustice in a society. One of the hypothesis in this thesis, is that the practice of yoga could contribute to a social transformation that leads to justice. In addition, a transformation towards social justice may occur by tracing back the sequence of events caused by these mental structures in order to problematize injustice at its roots. Such transformation has to recondition thought frames and enable an unconditional consciousness, in which inequality and binary structures no longer exist. Thus, the main question of this research is: how can yoga practice contribute to identifying and reforming mental structures and social norms in such ways that it leads to equality and social justice? The yoga practice that transforms individuals through the identification, deconditioning, and reconditioning of their mental structures is a progressive refinement of individual consciousness - as part of the collective consciousness - that makes the collective consciousness more sensitive to socio-political structures that need to be transformed toward social justice. This will be discussed in relation to the holistic perspective of yoga that is the basis of yoga philosophy. To approach its main question, this thesis draws on the spiritual and practical points of Patanjali's Yoga Sutra, B.K.S. Iyengar's teachings on yoga practice, and the socio-political perspectives of Judith Butler's The Force of Nonviolence.
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Étude de la normativité sexuelle contemporaine : le cas d'une communauté de pratiques BDSM

Déry, Caroline 24 April 2018 (has links)
Afin de cerner la teneur de la normativité sexuelle en contexte contemporain, cette étude prend pour objet les discours de praticien-ne-s de BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadomasochisme) et la manière dont ces derniers font l'expérience du regard des autres sur leurs pratiques. L'étude montre que le type de rapport au jeu des praticien-ne-s influence leur rapport à la norme. Selon que les praticien-ne-s cherchent ou non à gommer la distance entre leur rôle dans le cadre du jeu et leur identité sociale, ils sont susceptibles de se positionner en rupture ou en continuité vis-à-vis de la normalité sexuelle. Tandis que ceux qui cherchent à quotidianiser leur pratique adoptent une attitude de distinction et conçoivent la sexualité normale comme étant ennuyeuse, les autres qui conçoivent le BDSM comme un jeu circonscrit dans des moments spécifiques sont portés à normaliser leurs pratiques et à les situer dans le prolongement de la normalité sexuelle. Les distinctions entre les deux types de rapport au BDSM (celui des tenant-e-s de la vieille école et des joueurs) portent essentiellement sur leur rapport aux coulisses du jeu et à la distance vis-à-vis des rôles. Les praticien-ne-s ne ressentent que très peu de stigmatisation auprès d'autrui. Les traces de l'épreuve d'un stigmate n'apparaissent que via le prisme de complexes et questionnements personnels chez les répondant-e-s qui s'interrogent parfois à savoir si leur intérêt pour certaines pratiques est sain. Les pratiques BDSM sont de l'ordre de la sphère privée et constituent un stigmate invisible. Les praticien-ne-s choisissent à qui et de quelle manière révéler qu'ils s'adonnent au BDSM en se basant sur la compréhension qu'ils ont de la normativité. Le niveau d'intimité partagé ainsi que la séparation entre la sphère privée et publique font office de critères pour départager à qui révéler son intérêt pour le BDSM et comment.
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Les règles qui encadrent l'expression des émotions entre collègues de travail : étude de cas en centre jeunesse

Robert, Joanie 20 April 2018 (has links)
Le but de cette étude est de contribuer à l’avancement des connaissances associées au thème du travail émotionnel dans les emplois des services, plus particulièrement en ce qui concerne l’expression des émotions entre collègues de travail. Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 32 intervenantes du Centre jeunesse de Québec – Institut Universitaire. Lors de l’analyse de leurs propos, il a été possible de constater que les règles qui encadrent l’expression de ces émotions sont des normes sociales visant principalement à maintenir la cohésion dans les équipes de travail. Cette recherche confirme de plus que ces normes ne proviennent pas directement des efforts de contrôle de la direction, ni des efforts de régulation autonome provenant du collectif de travail : elles sont plutôt le résultat des conflits d’intérêts et des négociations qu’opèrent ces deux parties pour atteindre un ensemble de règles qui soit cohérent et mutuellement satisfaisant.
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Les modes d'hygiène au palais au XVIIIe siècle : une mise en scène de la société française : une étude des latrines ouest du second palais de l'intendant à Québec (CeEt-30) / Modes d'hygiène au palais au 18e siècle

Parent, Caroline 18 April 2019 (has links)
Cette étude porte sur les latrines ouest du second palais de l’intendant à Québec (CeEt-30) dont la construction et l’utilisation au Régime français couvre approximativement une période allant du deuxième quart du XVIIIesiècle à 1759. La bonne préservation de la structure et de son contenu permet une étude approfondie des conditions et modes de vie relatifs à la consommation. Lieu par excellence de la manifestation des comportements liés à l’hygiène, les latrines offrent ainsi l’opportunité d’aborder ce sujet. Ces latrines et tout leur contenu servent de point de départ pour aborder les modes d’hygiène dans leur globalité. En plus des données disponibles, la considération des mentalités de l’époque rend ainsi possible une meilleure compréhension des gestes posés par les individus. Ainsi, les rapports de l’individu avec son corps (l’hygiène personnelle), avec son environnement immédiat (l’hygiène domestique) et avec la société (l’hygiène publique) sont approfondis dans cette étude. Puisque le palais de l’intendant sert autant de résidence que de lieu pour accomplir de nombreuses tâches en lien avec l’administration coloniale, un certain nombre de personnes y circulent: elles sont majoritairement issues de la société française. Il est donc intéressant de vérifier si les comportements de ces personnes reflètent les normes sociales en vigueur dans leur patrie d’origine. Nous nous rendons compte que leurs comportements sont astucieusement exécutés et orchestrés dans un univers social où le paraître est de la plus haute importance: les modes d’hygiène au palais de l’intendant s’inscrivent parfaitement dans cette «mise en scène» de la société française de la première moitié du XVIIIe siècle. / This study examines the western latrines of the second Intendant's Palace in Quebec City (CeEt-30), the construction and use of which in the French Regime covers approximately the second quarter of the 18th century to 1759. The well-preserved structure and its contents allow for a thorough study of conditions and lifestyles related to consumer habits. As exemplary contexts for examining hygiene-related behaviour, latrines offer the opportunity to study these habits. The latrines and their contents also serve as a starting point for a broader examination of hygiene-related behaviours. In addition to the available data, the consideration of mentalities of the time period is discussed, thus allowing a better understanding of individual actions. The relationships of individuals with their bodies (personal hygiene), with the immediate environment (domestic hygiene) and with society (public hygiene) are explored in this study. Since the Intendant's Palace served as a residence as well as a place for the performance of a variety of tasks related to colonial administration, a number of people worked and lived on site, and these were mainly France citizens. It is therefore interesting to explore whether the behaviour of these people is a reflection ofsocial norms in force in their country of origin. We realize that their behaviours are cunningly executed and orchestrated in a social universe where appearance is of utmost importance. Hygiene-related behaviors at the Intendant's Palace thus mirror perfectly French society in the first half of the 18th century.
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Aux pieds du grand escalier : ce que donne à voir l’attribution par le ministère de la Culture et de la Communication d’un label de «qualité» sur les opéras (nationaux) de région en France / At the feet of the great staircase : when the French State labels regional opera houses in the name or for the sake of quality

Tremblay, Johanne 21 November 2011 (has links)
Cette thèse concerne la labellisation de cinq opéras de région, en France, entre 1996 et 2006 : l’Opéra National de Lorraine, l’Opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Lyon, l’Opéra National de Bordeaux, et l’Opéra National du Rhin. L’étude porte sur une forme qui englobe obligatoirement d’autres formes artistiques quasi autonomes et professionnalisées (orchestre, ballet, choeur) et sur les changements en cours dans l’économie de ces organisations traditionnellement sous tutelle municipale repositionnées au coeur d’une gouvernance multiscalaire et mises au défi de faire croître leur visibilité et celle de leur activité. Nous nous intéressons dans ce cadre à ce sur quoi reposent les stratégies de renouvellement développées par ces organisations culturelles, sédimentées et conventionnelles, prises entre le politique et le marché, dans un cadre particulier à la France où l'État se reconnaît comme garant de la qualité. Pour conduire l’étude, nous utilisons la labellisation comme marqueur de ces changements et comme dispositif participant à l’instrumentation de ces opéras dans un marché restreint. Ce qui se voit, c'est une ouverture organisée, selon un mode de fonctionnement par projets et selon un mode de diversification réfléchie de leur activité à un niveau de complexité jamais égalé, sous la pression de l'envahissement de la sphère culturelle par les logiques marchandes et médiatiques. Cette instrumentation est réalisée par le déploiement de dispositifs de jugement dans une économie des singularités dans laquelle le théâtre d’opéra est amené à chercher lui-même à asseoir sa continuité. Sont discutées les stratégies développées quant à l’incertitude inhérente à la création artistique et à la dépendance financière et les effets du dispositif opéra national qui donne lieu à un « remplissement » stratégique perpétuel (Michel Foucault), du fait de la remobilisation du dispositif dans la gestion des effets secondaires qu’il a lui-même induit, et dans la dynamique duquel le pouvoir, la visibilité et la légitimité occupent une place centrale. Notre démarche inductive et pluridisciplinaire et la posture critique adoptée conduisent à l’élaboration d’une étude donnant une grande place à l’indétermination des rapports et des humains, dans une ontologie constructiviste modérée. Le sujet singulier qu’est l’organisation d’un théâtre d’opéra en France, les raisons de ces choix et la méthodologie appliquée sont présentés pour éclairer le lecteur dans sa rencontre avec un milieu d’ordinaire fermé. Enfin, la conclusion retrace certains liens et pointe des aspects à creuser dans une recherche ultérieure afin de comprendre ce que donne à voir, sur le présent et l'avenir des Opéras de région en France, l'attribution par le ministère de la Culture et de la Communication d'un label de « qualité ». / Our thesis discusses the process and consequences of the attribution, by the State, of a national label to five regional opera houses in France between 1996 and 2006. Through this event, we look closely at the current changes in the opera house as an organization which has traditionally been under municipal governance and is with this label repositioned under a governing body which includes the Region and the central State and its demands for greater visibility. Our objective is to understand the strategic renewal of opera houses outside Paris in a centralized political system where the State is said to guaranty cultural access and artistic quality. We do so by using the attribution of the national label as a marker and as a device that participates in the instrumentation of opera houses in a restricted market and a changing normative frame within which opera houses are brought to secure their own continuity. With a brief overlook at how opera houses have been transformed into a venue meant to entertain citizens and magnify cities, we give the reader an understanding of opera houses as conventional and regimented organizations forever bond to politics and the market. The particular organization of an opera house in France, the reasons behind the choices made and the applied methodology are then presented. Our inductive and multidisciplinary approach, supported by the critical posture adopted, leads us to the elaboration of a study where undetermined connections and human beings evolve within moderate constructivist ontology. We then suggest that the label, which gives rise to a perpetual strategic “remplissement” (Foucault), is inevitably remobilized to manage the side effects brought by its very existence. Power and legitimacy occupy in this dynamic a central place that we exemplify and discuss thoroughly. Our research presents an original way to understand the recent transformation of the French regional operas houses as expressed, and apprehended, by the attribution by the ministry of Culture and Communication of a “quality” label that enables them to gradually enter the growing mediated spheres already endorsed by cultural industries.
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Le concept de travail décent à l'épreuve du droit de l'Union européenne / The concept of decent work put to the test of European Union law

Percher, Camille 11 October 2017 (has links)
Le concept de travail décent a été présenté par le Directeur général du Bureau international du travail, en 1999, comme l’objectif prioritaire de l’Organisation internationale du travail permettant à chaque femme et chaque homme d’exercer une activité dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité. Il regroupe quatre piliers interdépendants que sont l’emploi, la protection sociale, le dialogue social et la promotion des droits au travail. De manière inédite, l’OIT impose un cadre d’action pour tous les États membres. Evoluant en fonction des conditions socio-économiques de chaque État membre, le concept de travail décent est susceptible d’être défini localement tout en ayant un contour universel. La traduction du concept est facilitée par le biais des programmes par pays de travail décent (PPTD), relevant de la coopération technique du BIT, et des indicateurs mesurant le travail décent. Le concept apparaît alors comme un objectif de portée universelle et non comme une norme juridique. Si la coopération technique de l’OIT facilite la réalisation du travail décent, son action normative est également essentielle. L’action normative doit aussi s’orienter vers le concept de travail décent, comme le montrent la Convention du travail maritime adoptée par la Conférence internationale du travail en 2006 et la Convention n°189 concernant le travail décent des travailleurs domestiques adoptée en 2011. Toutefois, perçu comme un slogan politique pour redonner une visibilité à l’OIT, fragilisée par le contexte de la mondialisation, le concept de travail décent a été critiqué pour son caractère minimaliste et ignoré au sein de l’UE. La confrontation entre le concept de travail décent et le droit de l’Union révèle alors un paradoxe entre l’accroissement des conditions de vie et de travail indécentes au profit d’un renforcement du droit du marché du travail ainsi que du droit du marché intérieur et l’engagement de tous les États membres de l’UE d’être liés à la Déclaration de l’OIT de 1998. Pourtant, la situation économique et sociale actuelle au sein de l’Union européenne interroge sur la nécessité et la possibilité d’intégrer le concept de travail décent, qui révèle une approche particulière du travail, en droit de l’Union européenne. En effet, la réflexion sur un régime de travail réellement humain centrée sur les valeurs de justice sociale et de dignité humaine trouve tout son sens dans le contexte actuel de la gouvernance économique au sein de l’Union européenne et des mesures d’austérité envisageant le travail sous l’angle du marché et des échanges. La justice sociale dans le sens que lui a donné la Déclaration de Philadelphie de 1944 puis le concept de travail décent, c’est-à-dire celui de l’action, est aujourd’hui indispensable pour la protection des personnes et de l’environnement. La situation actuelle au sein de l’UE constitue donc un enjeu pour l’OIT dans sa capacité à imposer la traduction du concept de travail décent en droit social européen et pour l’UE elle-même. Le concept de travail décent propose des solutions pour l’action normative, il implique des exigences pour le législateur et le juge de l’UE. A l’instar de l’OIT, l’UE doit orienter son action normative vers le concept de travail décent pour renforcer la place des droits sociaux fondamentaux face aux libertés économiques. Cette nouvelle orientation nécessite alors pour l’UE de prendre appui sur les instruments de l’OIT, en particulier sur ses conventions et déclarations ainsi que sur la coopération technique prenant en compte ses spécificités. / The concept of decent work has been presented by the Director-General of the International Labour Office, in 1999, as an International Labour Organisation’s priority objective enabling every woman and man to exercise an activity in conditions of freedom, equity, security and dignity. This concept brings together four independent pillars that are employment, social protection, social dialogue, respecting, promoting and realizing the fundamental principles and rights at work. In a new way, the ILO imposes a framework of action for all Member States. Depending on the socio-economic conditions in each Member State, the concept of decent work is likely to be defined locally while having a universal outline. The translation of the concept is facilitated through Decent Work Country Programs (DWCPs) under ILO technical cooperation, and indicators measuring decent work. The concept of decent work therefore appears as an objectif of universal scope and not as a legal norm. If ILO’s technical cooperation facilitates the achievement of decent work, its normative action is also essential. Normative action must also be directed towards the concept of decent work, as reflected in the Maritime Labour Convention adopted, in 2006, by the International Labour Conference and in the Convention n° 189 concerning decent work for domestic workers adopted in 2011. The concept of decent work, seen as a political slogan to give visibility to the ILO, weakened by the contexte of globalization, was criticized for its minimalist nature and ignored within the European Union. The confrontation between the concept of decent work and the law of the European Union reveals a paradox between the increase in indecent living and working conditions in favor of a strengthening of labor market law and market law and the commitment of all EU member states to be linked to the ILO Declaration of 1998. Yet, the current economic and social situation in the European Union raises the question of the need and possibility of integrating the concept of decent work, which reveals a particular approach to work, in European Union law. Reflection on humane conditions of labour centered on the values of social justice and human dignity makes sense in the current context of economic governance in the European Union and the austerity measures considering the work from the perspective of the market and trade. Social justice in the sense given to it by the Declaration of Philadelphia of 1944 and then the concept of decent work, that is to say the principle of action, is today indispensable for the protection of people and the environment. The current situation in the EU is therefore an issue for the ILO in its own ability to impose the translation of the concept of decent work into European social law and for the EU itself. The concept of decent work proposes solutions for normative action and thus it implies requirements for the legislator and the judge of the EU. Like the ILO, the EU must direct its normative action towards the concept of decent work to strengthen the place of fundamental social rights in the face of economic freedoms. This new approach requires the EU to build on ILO’ instruments, in particular on its conventions and declarations and on technical cooperation taking into account its specificities.
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Aux pieds du grand escalier : ce que donne à voir l'attribution par le ministère de la Culture et de la Communication d'un label de "qualité" sur les opéras (nationaux) de région en France

Tremblay, Johanne 21 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse concerne la labellisation de cinq opéras de région, en France, entre 1996 et 2006 : l'Opéra National de Lorraine, l'Opéra National de Montpellier, l'Opéra National de Lyon, l'Opéra National de Bordeaux, et l'Opéra National du Rhin. L'étude porte sur une forme qui englobe obligatoirement d'autres formes artistiques quasi autonomes et professionnalisées (orchestre, ballet, choeur) et sur les changements en cours dans l'économie de ces organisations traditionnellement sous tutelle municipale repositionnées au coeur d'une gouvernance multiscalaire et mises au défi de faire croître leur visibilité et celle de leur activité. Nous nous intéressons dans ce cadre à ce sur quoi reposent les stratégies de renouvellement développées par ces organisations culturelles, sédimentées et conventionnelles, prises entre le politique et le marché, dans un cadre particulier à la France où l'État se reconnaît comme garant de la qualité. Pour conduire l'étude, nous utilisons la labellisation comme marqueur de ces changements et comme dispositif participant à l'instrumentation de ces opéras dans un marché restreint. Ce qui se voit, c'est une ouverture organisée, selon un mode de fonctionnement par projets et selon un mode de diversification réfléchie de leur activité à un niveau de complexité jamais égalé, sous la pression de l'envahissement de la sphère culturelle par les logiques marchandes et médiatiques. Cette instrumentation est réalisée par le déploiement de dispositifs de jugement dans une économie des singularités dans laquelle le théâtre d'opéra est amené à chercher lui-même à asseoir sa continuité. Sont discutées les stratégies développées quant à l'incertitude inhérente à la création artistique et à la dépendance financière et les effets du dispositif opéra national qui donne lieu à un " remplissement " stratégique perpétuel (Michel Foucault), du fait de la remobilisation du dispositif dans la gestion des effets secondaires qu'il a lui-même induit, et dans la dynamique duquel le pouvoir, la visibilité et la légitimité occupent une place centrale. Notre démarche inductive et pluridisciplinaire et la posture critique adoptée conduisent à l'élaboration d'une étude donnant une grande place à l'indétermination des rapports et des humains, dans une ontologie constructiviste modérée. Le sujet singulier qu'est l'organisation d'un théâtre d'opéra en France, les raisons de ces choix et la méthodologie appliquée sont présentés pour éclairer le lecteur dans sa rencontre avec un milieu d'ordinaire fermé. Enfin, la conclusion retrace certains liens et pointe des aspects à creuser dans une recherche ultérieure afin de comprendre ce que donne à voir, sur le présent et l'avenir des Opéras de région en France, l'attribution par le ministère de la Culture et de la Communication d'un label de " qualité ".
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Genre et carrière professionnelle: enjeux identitaires et dilemmes normatifs dans le phénomène du "plafond de verre" / Gender and professional career: identity stakes and normative dilemmas in the "glass ceiling" phenomenon

Casini, Annalisa 31 October 2008 (has links)
Ce travail propose une réflexion sur les obstacles, souvent "invisibles", qui contribuent à maintenir les femmes aux niveaux inférieurs de la hiérarchie professionnelle. Ce phénomène a été baptisé « plafond de verre ». L’asymétrie des profils professionnels entre hommes et femmes est interrogée à partir d’une approche constructiviste multidisciplinaire profitant des contributions conjointes de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie sociale. L'introduction théorique propose une réflexion sur les déterminants historiques et psychosociaux de l’asymétrie du masculin et du féminin dans leurs rapports au pouvoir et au travail. Les théories des Représentations Sociales (Moscovici, 1961), de l'Identité Sociale (Tajfel & Turner, 1986) serviront de cadre conceptuel à l’ensemble du travail. Les antécédents psychosociaux du « plafond de verre » sont étudiés au travers d’une série de 6 études. La première explore le vécu et les représentations des femmes évoluant dans un contexte professionnel masculin tel que la politique et montre l’existence chez elles d’une tension entre les normes instrumentales en vigueur dans ce contexte et l’approche relationnelle qu’elles voudraient promouvoir. La deuxième et la troisième études explorent respectivement les représentations sociales de l’« emploi idéal pour soi » et de la « réussite » chez des jeunes universitaires (garçons et filles) en partant du présupposé qu’afin de mieux comprendre les stratégies différenciées de mobilité ascendante chez les deux sexes, il est important d’interroger les représentations sociales liées à la sphère professionnelle que les uns et les autres possèdent avant d’y être intégré-e-s. Enfin, trois études empiriques testent l’hypothèse générale selon laquelle la sous-représentation des femmes aux niveaux supérieurs de la hiérarchie sociale pourrait résulter des discordances qui existent entre, d’une part, les normes de genre endossées par les individus (i.e. féminine vs. masculine) ainsi que le niveau d’identification au genre et, d’autre part, les normes sous-tendant la culture des organisations. Les résultats suggèrent l’existence d’une telle incompatibilité normative et de son impact potentiel sur les stratégies de mobilité ascendante./Adopting a constructivist and multidisciplinary perspective, the present dissertation questions the “hidden obstacles” contributing to maintain women in the lower positions of the professional ladder, a phenomenon called “glass ceiling”. Framing our work in the social representations theory (Moscovici, 1961) and the social identity theory (Tajfel & Turner, 1986), we address the asymmetry in men’s and wome’s careers trough 6 study. Study 1 explores the representations of Belgian politician women with regard to their personal professional experiences and their relation to the normatively masculine political functioning. Furthermore, a second set of studies starts from the idea that, in order to understand women’s and men’s professional mobility strategies, we have to take social representations related to the professional domain into account. Hence, study 2 and 3 explore respectively the social representations of « an own ideal job » and of « a successful life » amongst young students of both sexes. Finally, studies 4, 5, and 6 test the general hypothesis that the lack of women in positions of power could be partially due to the incongruence between potentially conflicting social norms. Namely, while work settings seem to induce a social norm favoring instrumental social orientations, women socialization is still characterized by the existence of prescriptions about relational orientations. Results suggest the existence of this normative inconsistency together with its potential impact on women’s professional mobility strategies. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La rémunération des hauts dirigeants en droit des sociétés par actions : le rôle et les limites du droit

Grotino, Frédéric 04 1900 (has links)
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Pression sociale et participation électorale : lorsque l’on vote pour plaire aux autres

Coulombe, Maxime 06 1900 (has links)
Problématique. Cette thèse examine comment la pression sociale — issue de la norme sociale que voter est un devoir civique — influence la décision d’aller voter ou non. La recherche sur la participation électorale est largement dominée par une vision de l’électeur comme étant un acteur individuel et rationnel. Ce faisant, trop peu d’attention a été portée spécifiquement au rôle du cercle social comme vecteur de pression sociale. De plus, une importante littérature en psychologie sociale démontre de la puissante influence des normes sociales et de la pression sociale qui s’en dégage sur les comportements. En science politique, les études expérimentales associées au projet Get-Out-The-Vote (GOTV) ont démontré l’effet causal de la pression sociale sur la participation électorale. Cependant, ces études ne nous aident pas à comprendre comment cette pression s’exerce dans la vie quotidienne, ni à en déterminer la fréquence, l’intensité, ou encore qui l’exerce et qui la subit. Quelques études observationnelles récentes traitent de certaines de ces questions et offrent de premiers éléments de réponse. Cette thèse s’inscrit dans cette littérature émergente, avec pour objectifs de mesurer, décrire et comprendre la pression sociale pour aller voter et son influence sur la participation électorale en dehors d’un contexte expérimental. Questions de recherche. Je cherche à répondre à quatre questions fondamentales sur la pression sociale pour aller voter : 1) Combien ? Quelle proportion de personnes rapportent de la pression sociale pour aller voter et combien de pression reçoivent-elles ? 2) Qui ? Qui émet la pression sociale pour aller voter et qui la subit ? 3) Comment ? Comment la pression sociale pour aller voter s’exerce-t-elle ? Par quel mécanisme influence-t-elle la décision de voter ou non ? 4) Quels effets ? Quel est l’effet de la pression sociale sur la participation électorale et comment est-ce que cet effet varie ? Méthodologie. La thèse se divise en trois chapitres empiriques sous forme d’articles scientifiques. Je présente dans le premier chapitre empirique un portrait descriptif et comparatif de la pression sociale à partir de données de 65 études électorales dans 11 pays, totalisant environ 287 000 répondants et plus de 872 000 mesures de pression sociale. Je me concentre dans les deux autres chapitres empiriques sur le rôle et l’influence des attentes de désapprobation de l’abstention sur la participation électorale. Je cherche dans le second chapitre empirique à comprendre les déterminants des attentes de désapprobation ainsi que l’intersection entre le devoir civique et la désapprobation. Pour ce faire, j’utilise les données d’un module de questions original administré dans l’Étude électorale autrichienne de 2019. Je m’intéresse dans le dernier article empirique au rôle de modération de la visibilité du comportement sur la désapprobation ; les gens devraient voter pour éviter la désapprobation des autres seulement s’ils pensent que les autres seront au courant de leur décision. Je mobilise pour ce chapitre les données d’un second module de questions original, administré cette fois dans l’Étude électorale canadienne de 2019. Résultats obtenus. Mes analyses confirment que la pression sociale pour aller voter est très présente dans la société. La pression sociale descriptive est plus fréquente que celle injonctive et ses effets sur la pression sociale sont plus stables. En fait, je trouve que la pression sociale injonctive influence la décision de voter dans la moitié des études. D’autre part, mes analyses montrent que la pression sociale est plus fréquente et plus forte lorsqu’elle provient de personnes plus proches dans notre réseau, comme la famille et le partenaire. Elle est également plus forte chez les personnes plus éduquées, plus riches, et plus âgées. Les personnes ayant un sens élevé du devoir civique rapportent également plus de pression sociale, mais ne semblent pas influencées par cette pression. Contrairement aux attentes théoriques, je ne trouve pas d’effet de modération de la visibilité du comportement sur l’influence de la désapprobation. Enfin, je trouve également que la pression sociale varie surtout sur le plan la mesure. Conclusions. Cette thèse confirme le rôle crucial de la pression sociale comme déterminant de la participation électorale. Elle contribue à notre compréhension générale des normes sociales, et de leur influence spécifique sur la participation. Ceci est important, car la participation électorale est l’un des piliers caractérisant un système démocratique en bonne santé. Mieux comprendre le mécanisme de pression sociale contribuera au développement d’outils de mobilisation efficaces, éthiques et non partisans pour pallier au déclin de la participation électorale au Canada et ailleurs dans le monde. Cette thèse a également des conséquences méthodologiques importantes pour la mesure de la pression sociale et avance de nouvelles théories pour comprendre la participation électorale et l’influence de la pression sociale. En somme, cette thèse pose de bases solides pour de futures recherches sur la pression sociale pour aller voter. / Background. This dissertation examines how social pressure — stemming from the social norm that voting is a civic duty — influences the decision to vote or not. Research on electoral participation is largely dominated by a view of the voter as an individual and a rational actor. Hence, too little attention has been paid specifically to the role of the social circle as a vector of social pressure. Moreover, a large body of literature in social psychology demonstrates the powerful influence of social norms and the social pressure they generate on behaviour. In political science, experimental studies associated with the Get-Out-The-Vote (GOTV) project have demonstrated the causal effect of social pressure on voter turnout. However, these studies do not help us to understand how social pressure is exerted in everyday life, to determine its frequency and intensity, or who exerts it and who receives it. Recent observational studies have sought to answer these questions and offer some initial answers. This thesis is part of this emerging literature, with the objectives of measuring, describing and understanding the social pressure to vote and its influence on electoral participation outside an experimental context. Research questions. I am seeking to answer four fundamental questions about the social pressure to vote: 1) How much? How many people report social pressure to vote, and how much pressure do they report? 2) Who? Who exerts social pressure to vote, and who experiences it? 3) How? How does the social pressure to vote mechanism work? How does it influence the decision to vote or not? 4) What effects? What are the effects of social pressure on voter turnout, and how do these effects vary? Methodology. The dissertation is divided into three empirical chapters in the form of scientific articles. In the first empirical chapter, I present a descriptive and comparative portrait of social pressure based on data from 65 electoral studies in 11 countries, totalling about 287,000 respondents and more than 872,000 measures of social pressure. In the other two empirical chapters, I focus on the role and influence of abstention disapproval expectations on electoral participation. In the second empirical chapter, I seek to understand the determinants of disapproval expectations and the intersection between civic duty and disapproval. To do so, I use data from an original question module administered in the 2019 Austrian Election Study. In the last empirical paper, I focus on the moderating role of behaviour visibility on disapproval; people should vote to avoid disapproval only if they believe that others will be aware of their decision to vote or not. For this chapter, I mobilize data from another original question module, this time administered in the 2019 Canadian Election Study. Results. My analyses confirm that social pressure to vote is quite prevalent in society. Descriptive social pressure is more frequent than injunctive pressure, and its effects on social pressure are more stable. In fact, I find that injunctive social pressure influences the decision to vote in about half the studies. My analyses also show that social pressure is more frequent and stronger from relationships in our social circle, such as family or the partner. Social pressure is stronger among people who are better educated, wealthier and older. Although people with a strong sense of civic duty also report more social pressure, they do not seem to be influenced by it. I find no moderating effect of behavioural visibility on the influence of disapproval contrary to theoretical expectations. At last, I also find that most of the variance in social pressure occurs at the measurement level. Conclusions. This dissertation confirms the crucial role of social pressure as a determinant of electoral participation. It contributes to our general understanding of social norms and their specific influence on voter turnout. This is important because electoral participation is one of the pillars of a healthy democratic system. A better understanding of the social pressure mechanism will help to develop effective, ethical and non-partisan mobilization tools to counter the decline in electoral participation in Canada and the world. This dissertation also has important methodological implications for measuring social pressure and suggests new theories for understanding voter turnout and the influences of social pressure. In sum, this thesis dissertation offers a solid foundation for future research on social pressure to vote.

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