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L'estimation de la valeur statistique de la vie humaine dans le domaine de la santé : quel fondement normatif pour une estimation monétaire au sein de l'économie du bien-être ? / Estimating of the value of a statistical life in the health field : which normative base for a monetary estimate within the economics of welfare ?

Belharet, Mahdi 20 March 2018 (has links)
La Valeur statistique de la vie humaine (VSVH) est un outil d’analyse économique, qui est définie comme la valeur qu’une personne est prête à payer (CAP) pour réduire le risque de mortalité ou de morbidité. L’intérêt d’un tel outil est d’estimer monétairement le bénéfice social d’un projet d’investissement destiné à réduire le risque, mais aussi d’établir un arbitrage entre plusieurs alternatives. Répondre à l’aléa moral dans un contexte de rareté des ressources est parfaitement adéquat avec la VSVH. Avec l’estimation des personnes de leurs capacités de paiement en fonction de leurs perceptions du risque et de leur niveau de revenu, les personnes sont positionnées comme les seules juges de la valeur de leurs vies. Parce que, les personnes déterminent librement les CAPs en fonction de leurs préférences personnelles et que ces préférences sont intégrées dans la détermination d’un choix social, la VSVH ne contredit pas le cadre normatif d’établissement d’une décision. Néanmoins, le welfarisme comme une source des méthodes d’estimation de la VSVH est en relation directe avec l’utilitarisme. Au final, la valeur estimée par la VSVH est de nature subjective. Dans le domaine de la santé, la VSVH doit dépasser le cadre subjectif d’une estimation pour répondre à l’éthique normative qui décrit la pratique médicale, notamment la prise en considération de l’autonomie personnelle, la notion personnelle de la bonne vie et la notion universelle de la personne. L’objectif de notre travail est de rechercher les arguments d’établissement d’une valeur de référence de la VSVH qui endosse un cadre normatif. Cela nécessite une analyse approfondie au sein de la théorie économique du bien-être. / The value of statistical life (VSL) is an economic analytical tool, which is defined as the value that a person is ready to pay (WTP) in order to reduce the risk mortality or morbidity. The advantage of such a tool is to monetarily estimate the social benefit of an investment project which is made to reduce the risk, but also to establish an arbitrage between several alternatives. Respond to the moral hazard in a context pertaining to the scarcity of resources, which is perfectly in keeping with VSL. With people’s estimation on their willingness to pay, depending on how they perceive risks and their income level, people are positioned as the sole judges as for the value of their lives. Because people freely determine the WTP depending on their personal preferences and these preferences are included in order to determine a social choice. The value of statistical life doesn’t contradict the normative framework of establishing a decision. Nonetheless, welfarism which is a source of estimating methods of VSL is directly related to utilitarianism. Eventually, the estimated value by VSL is subjective nature. In the health sector, the VSL needs to surpass the subjective framework of an estimation in order to answer the normative ethic which describes the medical practice, especially by taking personal self-sufficiency into account but also the personal notion of a good life and the universal notion of the person. Researching establishing arguments of reference value pertaining to VSL which takes on a normative framework and this is objective when it comes to our work. This theoretically requires an in-depth analysis within the economic theory of well-being.
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La société unipersonnelle / Single member limited liability company (Sole Proprietorship Company)

Shyyab, Fuad 07 February 2012 (has links)
La présente contribution a pour objet d'effectuer une analyse critique de la société unipersonnelle. Une approche conceptuelle démontre qu'une théorie unitaire et cohérente de la notion de société suppose de réserver celle-ci à l'idée d'association entre deux ou plusieurs personnes. De même, en mettant l'accent sur l'utilité de la personnalité morale, celle-ci devrait être réservée aux groupements dotés d'un intérêt collectif. Dans la réalité, la société unipersonnelle n'est qu'une appellation légale consistant à introduire le patrimoine d'affectation d'une seule personne et cela sans fournir des justifications juridiques ou économiques validant sa responsabilité limitée. En outre, la société unipersonnelle n'est pas dépourvue de certaines conséquences négatives pour celui que l'on entend protéger, l'associé unique, alors qu'elle se révèle généralement peu efficace. La société unipersonnelle doit surtout être dénoncée comme une institution entraînant un divorce entre le droit et les faits. / The present contribution is to carry out a critical study of single-member limited liability Company (Sole Proprietorship Company). A conceptual approach shows that a unitarian and coherent theory of the notion of société [company] suggests to reserve it to the idea of association between two or several persons. Also, focusing on the usefulness of the legal personality, it should be reserved for groups endowed with a collective interest. In the reality, the SMC (single-member Company) is a legal denomination consisting in introducing a special purpose patrimony (autonomous patrimony by appropriation) for a single person while the legal and economics bases of limited liability are not satisfied. Moreover, the SMC is not without certain negative consequences for the one that we intend to protect, the only partner (the sole owner), while it is generally proves irrelevant. Especially, the SMC must be denounced as an institution entailing a divorce between law and practice.
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La bonne foi en droit d'auteur / Good faith in French copyright law

Groffe, Julie 19 November 2014 (has links)
La bonne foi, notion floue teintée de morale et issue du droit commun, a vocation à intervenir dans toutes les branches du droit. A ce titre, elle trouve naturellement à s’appliquer en droit d’auteur, c’est-à-dire au sein du droit qui organise la protection des rapports entre l’auteur et l’œuvre de l’esprit qu’il a créée, en reconnaissant à ce dernier des droits patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux. Notion duale, la bonne foi s’entend tantôt comme la croyance erronée dans une situation – c’est là la dimension subjective –, tantôt comme l’exigence de loyauté dans le comportement, ce qui renvoie à la dimension objective. Le choix est opéré, au sein de la présente étude, d’embrasser la notion dans sa globalité et non de se concentrer sur l’une ou l’autre des faces de la bonne foi. L’enjeu de la thèse étant d’analyser comment une notion de droit commun peut intervenir au sein d’un droit spécial, il semblait en effet judicieux de ne pas décomposer la notion mais au contraire d’accepter sa polymorphie. La difficulté tient au fait que la bonne foi – dans sa dimension subjective comme dans sa dimension objective – est bien souvent absente de la norme du droit d’auteur, de sorte qu’une première analyse pourrait laisser penser que la notion n’a pas de rôle à jouer en ce domaine. Cependant, il apparaît finalement que cette dernière est bien présente au sein de ce droit spécial, que son intervention soit d’ailleurs positive – auquel cas la notion est prise en compte et reconnue – ou, au contraire, négative (ce qui revient alors à l’exclure volontairement des solutions). Les manifestations de la bonne foi se présentent, en ce domaine, sous deux formes. D’une part, elles peuvent être propres au droit d’auteur : la notion intervient ainsi dans les raisonnements relatifs à la détermination du monopole, droit exclusif reconnu au titulaire de droits, mais également dans les règles applicables à la sanction des atteintes portées à ce droit exclusif. L’utilisation de la notion procède alors d’un choix du juge ou, plus rarement, du législateur et répond à un objectif interne au droit spécial, objectif qui sera bien souvent celui de la défense de l’auteur ou, plus largement, du titulaire de droits. D’autre part, les manifestations de la bonne foi peuvent être importées du droit commun. Si le lieu d’intervention privilégié de la notion en telle hypothèse est le contrat d’auteur (c’est-à-dire le contrat qui organise l’exploitation de l’œuvre) du fait de l’applicabilité de l’article 1134, alinéa 3, du Code civil – lequel impose une obligation de bonne foi dans l’exécution du contrat – aux droits spéciaux, la bonne foi peut aussi s’épanouir au-delà de ce contrat. Le recours à la notion est, dans ce cas, imposé au juge et au législateur spéciaux – lesquels doivent naturellement tenir compte de la norme générale dès lors que celle-ci n’est pas en contradiction avec le texte spécial – et l’objectif poursuivi est alors externe au droit d’auteur : il peut ainsi être question de protéger l’équilibre des relations ou encore de garantir la sécurité juridique des rapports. Plurielles, les interventions de la bonne foi en droit d’auteur invitent ainsi à s’interroger sur les interférences entre droit commun et droit spécial. / Good faith, vague notion which refers to morality and that is derived from common law, can occur in all branches of law. As such, it is naturally applicable in French copyright law, which is the special law that provides the protection of the relationship between the author and the work that he created and that recognizes moral rights and economic rights in favour of the author. Good faith has a double definition: it means both a misbelief in a situation – that is the subjective dimension – and a requirement of loyalty, which refers to its objective dimension. The choice has been made, in this study, to embrace the whole concept instead of focusing on one or the other side of good faith. Because the aim of this thesis is to analyze how a concept of common law can intervene in a special law, it seemed wise to accept its polymorphism instead of deconstructing the concept. The difficulty is that good faith – in its objective dimension as in its subjective dimension – is often absent from the special law: as a consequence, a first analysis might suggest that this concept has no role to play in this area. However, it finally appears that the notion does exist in French copyright law, whether its intervention is positive (and in that case good faith is taken into account and recognized) or negative (in which case the concept is deliberately excluded from the solutions). The expressions of good faith arise in two forms in this field. On one hand, they may be specific to French copyright law: the concept can be used to answer the questions related to the determination of the exclusive right that is granted to the holder of rights, or the questions related to the penalties for copyright infringement. In these hypotheses, the use of good faith is a choice made by the judge or, more rarely, by the legislator and it fulfills a specific objective, proper to French copyright law: this objective is often the defense of the author or, on a wider scale, the right holder. On the other hand, the expressions of good faith can be imported from common law. If the privileged place of intervention in that case is the author’s contract (which is the contract that organizes the exploitation of the work), due to the applicability of the article 1134, paragraph 3, of the French Civil code – which imposes a duty of good faith during the performance of the contract –, good faith also has a part to play beyond this contract. In these cases, the use of the concept is imposed to the judge and the legislator – because both must take into account the general rule when it is not in contradiction with the special one – and the aim is to fulfill a general objective, external to French copyright law: then the goal is to protect the balance of relationships or to guarantee legal certainty. As a consequence, the expressions of good faith in French copyright law are plural and call for questioning the interference between common law and special law.
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Instrument financier dérivé et gestion du risque / Derivative financial instrument and management of the risk

Benseghir, Mohamed El Medhi 11 December 2014 (has links)
A partir des années 1970, la remise en cause du système monétaire des parités fixes entraine l'apparition de risques nouveaux sur les marchés, et conduit les opérateurs financiers à rechercher de nouvelles techniques pour en maitriser les effets : les premiers instruments financiers dérivés naissent de cette volonté. Pour autant, au moment de reconnaitre juridiquement ces instruments, le législateur quant à lui ne prévoit aucune qualification ni définition précises et adopte la technique peu concluante de l'énumération. Ce qui laisse présager que les dérivés ne peuvent fonder une notion juridique unitaire mais constituent simplement l'addition de modèles financiers hétérogènes. Dès lors, la recherche de la nature juridique du dérivé se doit de démontrer sa spécificité en tant qu'instrument de transfert du risque financier à part entière et le caractériser par rapport aux autres familles de contrats nommés. En outre, si le dérivé opère un transfert de risque, il s'avère lui-même générateur d'un risque spécifique, à la fois pour les parties qui le concluent et pour les tiers en relation avec ces dernières: par ses attributs intrinsèques, il est donc fondamentalement porteur de risque pour le système financier dans son ensemble. La nécessité de reconnaitre ce risque et de le contrôler étroitement se pose alors en objectif impérieux. / From 1970s, the questioning of the monetary system of the fixed parities causes the appearance of new risks on markets, and leads financial players to look for new techniques to master the effects: the first derivative financial instruments arise from this will. However, at the time of recognizing legally these instruments, the legislator as for him plans no precise qualification and no definition and adopts the little decisive technique of the enumeration. What leads to predict that derivatives cannot base a unitarian legal notion but constitute simply the addition of heterogeneous financial models. From then on, the research for the legal nature of derivative owes demonstrate its specificity as instrument of transfer of the full financial risk and to characterize it with regard to the other families of named contracts. Besides, if the derivative operates a transfer of risk, it turns out itself generator of a specific risk, at the same time for the parties which conclude it and for thirds in connection with the latter: by its intrinsic attributes, it is fundamentally carrying risk to the whole financial system. The necessity of recognizing this risk and of controlling it closely settles then in compelling objective.
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Étude didactique des relations entre enseignement de la notion de limite au lycée et décimalisation des nombres réels dans un environnement ‘calculatrice'. Une étude de cas au Viêt-nam.

Le Thai Bao, Thien Trung 29 August 2007 (has links) (PDF)
L'étude de la transposition didactique des notions de limites et de nombres guide notre recherche. <br />Au Viêt-nam, l'ensemble des nombres réels est introduit au niveau du collège comme l'ensemble des écritures décimales alors que les notions de suite convergente et de limite n'apparaissent au lycée qu'en classe 11 (Première). Toute problématique de l'approximation est absente et le rapport institutionnel à la notion de limite est fortement algébrisé. Cependant le ministère de l'Éducation et de la Formation préconise l'introduction officielle de la calculatrice ce qui modifie les conditions du calcul - en l'instrumentant, et le résultat de ce calcul - en le décimalisant en une valeur le plus souvent approchée. Les résultats d'une enquête épistémologique sur les interrelations historiquement mises en place entre la construction des nombres réels, la notion de limite et la décimalisation des nombres réels nous conduisent à décrire des Organisations Mathématiques (OM) dites de référence.<br />A partir d'une analyse institutionnelle (évolution chronologique des programmes et des manuels vietnamiens du collège et du lycée), nous identifions des organisations mathématiques à enseigner, interprétées comme les traces des OM de référence dans l'enseignement des mathématiques. L'écart entre les OM de référence et les OM à enseigner sont expliquées par des conditions et des contraintes propres aux institutions, collège et lycée. La conception, l'expérimentation et l'analyse d'une ingénierie didactique nous permettent d'apporter des éléments de réponse à la question de la viabilité d'un enseignement visant à introduire (dans les conditions et les contraintes actuelles) un point de vue topologique sur la notion de limite en relation avec la décimalisation des nombres réels dans un environnement « calculatrice ».
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L'application des normes régissant la relation individuelle de travail aux salariés d'agence de location de personnel : une analyse empirique et juridique

Tonnancour, Véronique de January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Essai compare sur la protection des valeurs dans les banques islamiques et conventionnelles : une protection juridique et financière des valeurs dans les banques contemporaines / A Comparative Study of Protection of Values in Conventional and Islamic Banks

Jafari, Amin 10 December 2013 (has links)
Cette thèse consiste à montrer que les valeurs dans une société donnée sont fortement protégées par la loi pénale. Il en est ainsi des valeurs bancaires - financières. Ce qui importe, c’est le fait que les valeurs peuvent se protéger elles-mêmes en se transformant en d’autres valeurs ou notions (notion - principe). Également, il est supposé que les valeurs dans un autre système soient protégées différemment. À travers cette thèse, nous avons tenté de démontrer la particularité des divers systèmes bancaires, les systèmes islamique et conventionnel. Cette recherche vise à démontrer tout simplement que les valeurs dans ces deux systèmes ne sont pas perçues de la même manière et qu’ils n’ont pas non plus les mêmes valeurs. En droit pénal bancaire ou en droit bancaire « non pénal », la protection peut être différente de celle du droit pénal classique. La particularité de ce domaine réside dans les tendances variables d’une réglementation à une pénalisation et inversement, d’une déréglementation à une dépénalisation. Ainsi à travers cette étude, nous parlerons d’éventualité d’un mouvement. Ce mouvement est observé au niveau de la protection des valeurs. La protection des valeurs et, à la suite le mouvement de protection, peuvent être réalisés à deux niveaux : une protection structurelle des valeurs et une protection opérationnelle des valeurs. Le recours au pénal dans la phase de protection dépend du système auquel est liée la valeur. Les alternatives de la protection pénale dans les deux étapes opérationnelles et structurelles existent, encore que, dans la finance moderne d’aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler des nouvelles notions de la gouvernance d’entreprise, de la finance éthique, etc. En dernier lieu, cette thèse a l’intention de démontrer que, par l’effet de la globalisation, même si les valeurs divergent, leurs protections (y compris la protection pénale) vont dans un sens d’harmonisation ; il nous semble qu’une convergence soit en train de se construire. Mais quel est le rôle du droit pénal dans la vie moderne bancaire ? / This thesis aims to show that the values in a given society are strongly protected by the mechanisms of law (both criminal and civil law). The protected values are those basies in banking - financial system. Given the fact that there are two major banking systems: Islamic and conventional, the significance of this research is to show that, firstly, values can protect themselves by transforming into other values / concepts (notion - principe) or by becoming structure in the banking system. Secondly, it is assumed that the protection of the values in another system would be different. Also, the theory of transformation in both levels of the existence of the values and their protection is demonstrated. In criminal banking law or in "non - criminal" banking law, the protection may be different from that of classical criminal law. The particularity of this field is variable trends of regulation to penalization and vice versa: deregulation to decriminalization. Therefore, through this study, the possibility of a movement will be discussed in respect to the transformation theory framework. The trend of movement is observed in the protection of values. Protection of values and the movement of protection, could be achieved at two levels: structural protection of values and operational protection of values. The use of the criminal in the protection phase depends on the system that value is linked. Alternatives (called extra-penal mechanisms) in criminal protection in both operational and structural steps exist; however, in modern finance, new concepts of corporate governance, ethical finance, etc. are in the center of attention. Largely because, theses concepts could protect values without interference of criminal law. In Overall, this thesis intends to demonstrate that, even if the values are different, by the effect of globalization, their protections (including criminal protection) are in a way of harmonization; it seems that convergence is beginning to build. But what is the role of criminal law in the modern banking life?
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Analyse et distinction La logique des notions en Allemagne de 1684 à 1790. Quelques remarques pour servir à l’étude des réceptions par Christian Wolff et Emmanuel Kant des Meditationes de Cognitione, Veritate et Ideis de Leibniz / Analysis and Distinction. Logic of notions in Germany : 1684-1790. Some remarks for the study of the reception of Leibniz’s Meditationes de Cognitione, Veritate et Ideis by Christian Wolff and Immanuel Kant

Alain, Vincent 02 March 2012 (has links)
Leibniz publie à Leipzig en 1684 un court opuscule devenu classique, Meditationes de Cognitione, Veritate et Ideis. Cet essai de quelques pages constitue un véritable discours de la méthode pour la philosophie allemande. Ce travail tente de justifier cette assertion en reconstituant les étapes de la réception par Christian Wolff et Emmanuel Kant de ce court texte. Elle est ainsi conduite à étudier le développement en Allemagne d’une Begriffsanalyse. Elle affronte donc ce problème : qu’est-ce qu’analyser pour Wolff puis pour Kant ? L’étude de cette logique des notions, de son lien avec les mathématiques et du concept cartésienne de Mathesis universalis, aboutit à préciser la distinction kantienne entre méthode dogmatique et dogmatisme. Cette enquête remonte aux sources leibniziennes de la division classique des jugements en analytiques et synthétiques. Elle se conclut par l’étude de la critique d’Eberhard. Bref, pour reprendre une formule de Michel Fichant, elle tente d’établir « que derrière l’allemand de Kant se tient le latin de Leibniz ». / Leibniz published in 1684 a short opuscule, Meditationes de Cognitione, Veritate et Ideis. This Leibniz’s essay of few pages is a true discours de la méthode for the German philosophy. This research tries to justify this declaration and restores the reception of this short text by Christian Wolff and Immanuel Kant. This work studies the development of the Begriffsanalyse in Germany. But, what means analysis for Wolff and for Kant? The study of this logic of notions, its bond to mathematics and with the Cartesian conception of Mathesis universalis, clarifies the Kantian distinction between dogmatic method and dogmatism. This inquiry goes back to the Leibnizian origin of the classical division of analytic and synthetic judgments. This work comes to an end by the study of Eberhard’s critic of the Critic. In short, like Michel Fichant formulated, this study wants to make manifest that « behind German words of Kant lay down Latin words of Leibniz ».
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Etude d'injections de Sobolev critiques dans les espaces d'Orlicz et applications / Study of the critical embedding ofthe lack of Sobolev into the Orlicz spaces and applications

Ben Ayed, Inès 28 December 2015 (has links)
Dans cette thèse, on s'est attaché d'une part à d'écrire le défaut de compacité de l'injection de Sobolev critique dans les différentes classes d'espaces d'Orlicz, et d'autre part à étudier l'équation de Klein-Gordon avec une non-linéarité exponentielle. Ce travail se divise en trois parties. L'objectif de la première partie est de caractériser le défaut de compacité de l'injection de Sobolev de $H^2_{rad}(R^4)$ dans l'espace d'Orlicz $mathcal{L}(R^4)$.Le but de la deuxième partie est double : tout d'abord, on a décrit le défaut de compacité de l'injection de Sobolev de $H^1(R^2)$ dans les différentes classes d'espaces d'Orlicz, ensuite on a étudié une famille d'équations de Klein-Gordon non linéaires à croissance exponentielle. Cette étude inclut à la fois les problèmes d'existence globale, de complétude asymptotique et d'étude qualitative pour le problème de Cauchy associé. La troisième partie est dédiée à l'analyse des solutions de l'équation de Klein-Gordon 2D issues d'une suite de données de Cauchy bornée dans $H^1_{rad}(R^2)times L^2_{rad}(R^2)$. Basée sur les décompositions en profils, cette analyse a été conduite dans le cadre de la norme d'Orlicz / In this thesis, we focused on the one hand on the description of the lack of compactness of the critical Sobolev embedding into different classes of Orlicz spaces, and on the other hand on the study of the nonlinear Klein-Gordon equation with exponential nonlinearity. This work is divided into three parts. The aim of the first part is to characterize the lack of compactness of the Sobolev embedding of $H^2_{rad}(R^4)$ into the Orlicz space $mathcal{L}(R^4)$.The aim of the second part is twofold: firstly, we describe the lack of compactness of the Sobolev embedding of $H^1(R^2)$ into different classes of Orlicz spaces, secondly we investigate a family of nonlinear Klein-Gordon equations with exponential nonlinearity. This study includes both the global existence problem, the asymptotic completeness and the qualitative study for the associated Cauchy problem. The third part is dedicated to the analysis of the solutions to the 2D Klein-Gordon equation associated to a sequence of bounded Cauchy data in $H^1_{rad}(R^2)times L^2_{rad}(R^2)$. Based on the profile decompositions, this analysis was conducted in the framework of Orlicz norm
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Devenir soi-même. Ambiguïtés d'un projet éthique / Becoming oneself. The ambiguities of an ethical project

Perrot, Philippe 15 June 2015 (has links)
On n’entre pas dans le champ de la philosophie comme on entre dans un lieu clos et bien délimité. Toutes les questions philosophiques font signe vers un ailleurs, une terre inconnue qui reste à découvrir et que personne n’a encore foulée. Plus encore que toutes les autres, la question du "moi" dérange la tentative visant à intégrer toutes les réponses dans un champ strictement balisé et fermé. Comme Bergson l’avait bien souligné, on ne domine intellectuellement que ce qui est inerte et statique, et on n’explique que ce qui a déjà eu lieu. Or, si c’est à l’extérieur du moi que se donne à voir l’inerte et le statique, c’est précisément parce que le moi apparaît et surgit dans le monde comme un mouvement d’arrachement et de dépassement de tout ce qui est. Parce qu’il n’est pas seulement le corrélat de l’objet et qu’il ne peut pas ignorer ce qu’il doit à un déracinement originaire, le sujet constitue en conséquence l’ultime problème de la philosophie. La solution serait de dévoiler ou d’instaurer dans le monde un ordre des choses suffisamment admirable pour permettre au moi de ne plus éprouver le sentiment d’y être de trop. Il y aurait donc au moins deux manières d’aborder la question « Devenir soi-même » : soit en allant dans la direction d’un apaisement par la médiation d’un consentement à un ordre, soit, au contraire, en insistant sur la rupture et l’idée d’un exil irréparable. L’ambiguïté de la question tient cependant au fait qu’il n’est pas possible d’éliminer l’une des deux perspectives. S’il y a eu déchirement, c’est sur fond d’unité ; on a donc commencé par consentir. Mais si la question de savoir ce que nous allons faire de nous-mêmes se pose, c’est parce que nous avons été arrachés à nous-mêmes. L’arrachement à soi désigne l’état d’inadéquation et de division du moi. L’expérience montre néanmoins que cette inadéquation, qui engendre le désir de se fonder soi-même, est le plus souvent occultée par le moi. La pression sociale, l’imitation, les habitudes, le goût du bonheur ont raison de ce désir. Nous aspirons à devenir nous-mêmes, mais nous n’en prenons pas le risque ; nous mettons nos pas dans ceux de nos prédécesseurs, nous jouons les rôles que l’on attend de nous. La question « Devenir soi-même » ne s’impose ainsi dans sa radicalité qu’à ceux que hante le souvenir d’une rupture à laquelle ils accordent le sens d’une « expérience-première ». Plutôt que de s’abandonner au cours des choses, celle-ci les incite à se reprendre et à tenter d’inaugurer leur propre voie. Il y a un au-delà de la « dynamique de la vie » ; à partir de celle-ci, une autre est en effet possible : la « dynamique de l’existence » qui relève de la responsabilité de chacun. On ne devient soi-même qu’en se jetant à ses risques et périls dans la seconde, c'est-à-dire en s’efforçant d’être cause de soi. Pour cela, il est besoin de s’éloigner. Mais s’éloigner ne signifie pas se perdre. La volonté d’errer qui anime le moi désireux de se fonder lui-même n’est pas suicidaire. Le moi est ainsi confronté à deux difficultés majeures. Sur le plan intellectuel : il doit rester accessible ; autrement-dit, si ce qu’il entreprend n’est pas à la portée de tous, la figure qu’il dessine doit néanmoins avoir du sens et être en mesure de séduire d’autres hommes. Sur le plan moral : il doit résister à l’opinion commune qui veut que l’individu se comprenne en termes de « partie » et non en termes de « personne séparée ». Le projet consistant à tenter de « devenir soi-même » traduit l’ambiguïté du surgissement de la subjectivité humaine dans le monde. Il s’agit au moins autant de s’exposer à l’Altérité sous toutes ses formes que de la vaincre et de la soumettre. Son but n’a pas de visée pragmatique. Que l’humanité s’en trouve renforcée ou mieux préparée à affronter l’avenir n’est pas l’essentiel. Toujours différente, chaque tentative incarne une figure qui, à la manière d’une étoile, brille simplement dans le silence de la nuit. / Philosophy is not a clearly bounded and closed field. All philosophical questions point towards an elsewhere, an unknown land that remains to be discovered and where no one has yet set foot. More than any other question, the question of the “self” upsets attempts to integrate all answers in a rigorously defined and closed space. As Bergson clearly emphasised, it is only possible to master intellectually that which is inert and static, and only what has already taken place can be explained. Now, if it is outside the self that the inert and the static are to be found, it is precisely because the self appears and arises in the world as a process of uprooting and going beyond all that is. Because it is not just an objective correlative and because it cannot ignore what it owes to a primary uprooting, the self constitutes, as a consequence, the ultimate problem of philosophy.The solution to the problem of the self would be to reveal or establish in the world an order of things sufficiently admirable as to allow it to do away with the feeling of being superfluous. There would therefore be at least two ways of approaching the question of “becoming oneself” : either by moving towards a pacification through accepting an order, or conversely by insisting on the idea of a split and an irreversible exile. However the ambiguity of the question is due to the impossibility of getting rid of one of the two competing viewpoints. If there has been a split, it is from an initial unity ; one has begun then with acceptance. But if the question arises of knowing what we are going to do with ourselves, it is because we have become uprooted from our selves. The uprooting of the self refers to the state of inadequacy and splitting of the self. Nevertheless experience shows that this state, which engenders the desire to rely on oneself alone, is most frequently concealed by the self. Social pressure, imitation, habit, the search for happiness overcome this desire. We aspire to become ourselves, but choose not to take the risk ; we follow in the footsteps of our forebears; we act out the roles that are expected of us.The question of “becoming one’self” only imposes itself so starkly in those who are haunted by the memory of a split that they interpret as a “self transforming primary experience”. Rather than going with the flow of things, this split goads them to react and try to set their own course. Beyond the “dynamics of life”; there is another : the “dynamics of existence”, which depends on individual responsibility. On can only become oneself through taking the risk of plunging into the latter, that is by striving to be the cause of oneself. To do so, it is necessary to withdraw. But withdrawing doesn’t mean losing oneself. The will to wander, which drives the self that wishes to forge itself, is not suicidal. The self is thereby faced with two major difficulties. On the intellectual level, it must remain “readable”; in other words, even if what it undertakes is not accessible to everyone, the figure that it draws must nevertheless make sense and be able to entice others. On the moral level, it must withstand the common opinion that the individual be understood as a “part” and not as a “separate person”.The project of trying to “become oneself” expresses the ambiguity of the sudden irruption of human subjectivity into the world. It is as much a question of exposing oneself to Otherness in all its forms as of vanquishing and subduing it. Its aim has no pragmatic goal. That the human race finds itself strengthened or better prepared to face future challenges is not what is essential. Always different, each new attempt embodies a figure which, like a star, shines simply in the silence of the night.

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