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La chasse aux trophées : conséquences comportementales, démographiques, et évolutives chez les populations d’ongulés : l’exemple des ongulés des savanes africaines

Crosmary, William 19 April 2018 (has links)
La chasse aux trophées peut contraindre les ongulés à ajuster leur comportement pour réduire le risque de mortalité. De plus, comme cette chasse est basée sur des critères de taille, et biaisée en faveur des mâles, elle peut causer des changements morphologiques vers des individus plus petits, et altérer la structure et la dynamique des populations. La chasse aux trophées est l'un des modes de conservation des habitats naturels. Son potentiel de conservation est encore incertain parce qu'il y a peu d'études en dehors des parcs nationaux, notamment en Afrique. Cette thèse examine les effets de cette chasse sur les ongulés africains, i.e. sur leur comportement, la longueur des cornes, la proportion de mâles adultes, la taille de groupe, et la densité des populations. J'ai travaillé à partir d'observations comportementales et de données populationnelles de suivis à long terme. Pour plusieurs espèces (surtout l'impala Aepyceros melampus, le grand koudou Tragelaphus strepsiceros, et l'hippotrague noir Hippotragus niger), j'ai comparé le comportement, la structure et la densité des populations entre le Parc National de Hwange et les zones de chasse adjacentes, Zimbabwe. Dans les zones de chasse, j'ai analysé les tendances de longueur des cornes au cours des 30 dernières années. Les ongulés venaient davantage de nuit aux points d'eau, et étaient plus vigilants dans les zones de chasse que dans le parc national. L'amplitude de ces ajustements en revanche, était limitée par le besoin en eau, et par le risque de prédation naturelle. La longueur des cornes a décliné, plus particulièrement pour les espèces prisées des chasseurs et subissant une pression de chasse élevée. Il n'y avait pas de différence significative de la proportion de mâles adultes, ou de la taille de groupe, entre les populations du parc national et des zones de chasse. Au cours des 30 dernières années, les densités de population ont globalement davantage diminué dans le parc national que dans les zones de chasse. Ceci suggère que la chasse aux trophées n'a eu qu'un effet minime sur les densités de population par rapport à d'autres facteurs comme les précipitations, ou possiblement la prédation naturelle et l'éléphant. Malgré les ajustements comportementaux, le déclin de la longueur des cornes, et le prélèvement biaisé en faveur des mâles adultes, les densités d'ongulés étaient aussi élevées dans les zones de chasse que dans le Parc National de Hwange. Cette étude illustre comment les zones de chasse aux trophées, lorsque rigoureusement gérées, peuvent jouer un rôle dans la conservation des ongulés africains.
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Parasitisme et structuration génétique et spatiale : exemple chez le mouflon méditerranéen, Ovis gmelini musimon x Ovis sp / Parasitism and spatial genetic structure : Example of the Mediteranean Mouflon, Ovis gmelini musimon x Ovis sp.

Portanier, Elodie 29 November 2018 (has links)
En utilisant comme cas d’étude le mouflon Méditerranéen (Ovis gmelini musimon × Ovis sp.), les objectifs de cette thèse étaient de mieux comprendre comment sont liés diversité génétique, comportement des individus, flux de gènes et dynamique parasitaire. Au travers d’approches de génétique des populations et de génétique du paysage, nous avons pu mettre en évidence que la structure génétique spatiale de la population étudiée était impactée par son histoire d’introduction, sa structure socio-spatiale et le paysage dans lequel elle évolue. Etant donné l’impact de ces divers éléments sur les flux de gènes des mouflons, nous nous attendions à ce qu’ils déterminent également les flux de parasites dans la population. Nos résultats ont, au contraire, révélé que les parasites circulent mieux que les gènes de mouflons dans la population. Enfin, nous avons montré que les capacités de résistance des hôtes face à leurs parasites dépendaient de la diversité génétique neutre et adaptative, notamment de l’hétérozygotie d’un gène lié à l’immunité. Les résultats de ce travail décrivent avec précision la distribution de la variabilité génétique et son lien avec les risques sanitaires dans la population d’étude, apportant ainsi des informations cruciales pour la mise en place de stratégies de gestion et de conservation des populations de mouflons dans le contexte actuel de changements globaux et de réémergences de maladies. / Using as a case study the Mediterranean mouflon (Ovis gmelini musimon × Ovis sp.), we aimed at better understanding how are linked genetic diversity, individual behaviour, gene flows and parasitic dynamic. Using population and landscape genetics approaches, we showed that the spatial genetic structure of the studied population was determined by its introduction history, its socio-spatial structure and the landscape in which it evolves. Given the impact of these elements on mouflon gene flow, we expected them to also determine parasite transmission in the population. Our results nevertheless evidenced that parasite are better dispersed than mouflon genes. Finally, we showed that host resistance to parasites depends on neutral and adaptive genetic diversity, and more specifically on heterozygosity at a immunity-linked locus. Our results precisely describe genetic variability spatial distribution and its link with sanitary risks in the studied population, bringing crucial information for wild sheep population management and conservation in the current context of global changes and disease reemergence.
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Déterminants et conséquences des interactions entre grands herbivores : l’exemple du cerf (Cervus elaphus) et du chevreuil (Capreolus capreolus) en milieu forestier / Determinants and consequences of large herbivorous interactions : the example of red deer (Cervus elaphus) and roe deer (Capreolus capreolus) interactions in a forest habitat

Richard, Emmanuelle 16 December 2010 (has links)
Les ongulés augmentent en nombre depuis une trentaine d’années dans l’ensemble de l’Europe, avec des répercussions en terme d’épidémiologie et de gestion forestière. Par conséquent, ces espèces sont de plus en plus contraintes à partager leur habitat avec d’autres espèces d’ongulés. Selon l’habitat disponible (constitué par les ressources et conditions d’un environnement donné), et pour répondre aux besoins des individus liés entre autre à leur morpho physiologie mais aussi aux contraintes énergétiques et de mobilité, les animaux vont sélectionner des ressources, pour s’alimenter et se protéger, ce qui aura des conséquences directes sur leur utilisation de l’espace. Ces mécanismes de sélection de l’habitat auront des répercussions à la fois sur la dynamique des populations, parfois via un impact sur la performance des individus, mais aussi sur la dynamique des communautés végétales. Les changements dans la survie ou la reproduction des animaux modifieront la densité des populations présentes (soit les conditions de l’habitat). De même, les conséquences de la sélection des ressources par les herbivores modifieront les ressources directement disponibles. En retour, les individus changeront les mécanismes de sélection de l’habitat. Cette thèse a pour but d’étudier les interactions entre le cerf et le chevreuil dans une réserve de chasse et de faune sauvage (RNCFS) dans les Vosges du Nord afin notamment de définir s’il existe une compétition entre les deux modèles d’étude. Nous aborderons la question du point de vue individuel par suivi télémétrique (GPS) mais aussi du point de vue populationnel. Les objectifs sont (1) décrire l’utilisation de l’espace par les deux herbivores et notamment les variations spatiales et temporelles de l’utilisation des ressources, (2) comprendre les mécanismes de sélection des ressources et la distribution spatiale des deux espèces d’ongulés les unes par rapport qui peuvent expliquer les patrons d’utilisation de l’espace observe, (3) déterminer les conséquences de la sélection et de l’utilisation de l’habitat des herbivores sur la dynamique des populations et la composition floristique du site. Les résultats de cette thèse nous ont permis de mieux comprendre les patrons et les conséquences des interactions entre le cerf et le chevreuil et pourront être appliqués à la gestion de la faune sauvage et de la forêt / European ungulates have increased in number in the last thirty years, with serious impacts on forests and diseases spread. As a consequence, each ungulate species is more and more constrained to share resources with other species. Individuals’ energetic needs are linked to their morpho-physiology and the energetic and mobility constraints they are facing. To respond to these needs, and depending on the available habitat (resources and conditions in a given environment), animals select food and protection resources, a process that have direct consequences on individuals space use. These mecanisms of habitat selection also have consequences on population dynamics and individual performance, as well as on vegetation dynamics. Changes in animal survival or reproduction efficiency can alter population density, thus habitat conditions. In the same maner, changes in vegetation dynamics can modify resources that are directly available for herbivorous. The aim of this thesis was to study the interactions between two ungulates, red deer and roe deer, in a French National hunting and wildlife reserve (the North of the Vosges region), in particular to determine whether they are in competition. This will be done at the individual scale with telemetric data (GPS) and at population scale. The objectives were (1) to describe their habitat use and its spatiotemporal variations, (2) to understand habitat selection mecanisms and spatial distribution of both species that could explain the observed patterns of habitat use, (3) to determine the impacts of such habitat use and selection on population dynamics and on vegetation composition. The results of this work enabled us to better understand patterns and consequences of the interaction between red deer and roe deer, with possible applications in forest and wildlife management
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Déterminants et conséquences des interactions entre grands herbivores : l'exemple du cerf (Cervus elaphus) et du chevreuil (Capreolus capreolus) en milieu forestier

Richard, Emmanuelle 16 December 2010 (has links) (PDF)
Les ongulés augmentent en nombre depuis une trentaine d'années dans l'ensemble de l'Europe, avec des répercussions en terme d'épidémiologie et de gestion forestière. Par conséquent, ces espèces sont de plus en plus contraintes à partager leur habitat avec d'autres espèces d'ongulés. Selon l'habitat disponible (constitué par les ressources et conditions d'un environnement donné), et pour répondre aux besoins des individus liés entre autre à leur morpho physiologie mais aussi aux contraintes énergétiques et de mobilité, les animaux vont sélectionner des ressources, pour s'alimenter et se protéger, ce qui aura des conséquences directes sur leur utilisation de l'espace. Ces mécanismes de sélection de l'habitat auront des répercussions à la fois sur la dynamique des populations, parfois via un impact sur la performance des individus, mais aussi sur la dynamique des communautés végétales. Les changements dans la survie ou la reproduction des animaux modifieront la densité des populations présentes (soit les conditions de l'habitat). De même, les conséquences de la sélection des ressources par les herbivores modifieront les ressources directement disponibles. En retour, les individus changeront les mécanismes de sélection de l'habitat. Cette thèse a pour but d'étudier les interactions entre le cerf et le chevreuil dans une réserve de chasse et de faune sauvage (RNCFS) dans les Vosges du Nord afin notamment de définir s'il existe une compétition entre les deux modèles d'étude. Nous aborderons la question du point de vue individuel par suivi télémétrique (GPS) mais aussi du point de vue populationnel. Les objectifs sont (1) décrire l'utilisation de l'espace par les deux herbivores et notamment les variations spatiales et temporelles de l'utilisation des ressources, (2) comprendre les mécanismes de sélection des ressources et la distribution spatiale des deux espèces d'ongulés les unes par rapport qui peuvent expliquer les patrons d'utilisation de l'espace observe, (3) déterminer les conséquences de la sélection et de l'utilisation de l'habitat des herbivores sur la dynamique des populations et la composition floristique du site. Les résultats de cette thèse nous ont permis de mieux comprendre les patrons et les conséquences des interactions entre le cerf et le chevreuil et pourront être appliqués à la gestion de la faune sauvage et de la forêt
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Influence de la dispersion endozoochore sur la composition des communautés végétales : une approche fonctionnelle basée sur trois ongulés sauvages / Influence of endozoochorous dispersal on the composition of plant communities : a functional approach based on three wild ungulates

Picard, Mélanie 16 December 2014 (has links)
La dispersion est un processus clé dans les dynamiques de populations. Chez les organismes à dispersion passive, dont les plantes, la dispersion de la banque de graines fait appel à un vecteur biotique ou abiotique. En particulier, la zoochorie influence les patrons spatiaux de distribution et de diversité des plantes à travers une interaction entre les traits écologiques du vecteur animal et de la plante transportée. Ma thèse vise à étudier l’effet de cette interaction sur la composition taxonomique et fonctionnelle des communautés floristiques. Je me concentre sur trois questions principales : (1) Comment les traits écologiques des plantes et des vecteurs influencent-ils le processus de dispersion endozoochore? ; (2) La zoochorie constitue-t-elle un filtre d’assemblage sur les traits fonctionnels des plantes dispersées? ; (3) La zoochorie imprime-t-elle un signal sur les patrons spatiaux de diversité? J’adopte à cet effet une approche expérimentale, en me concentrant sur la flore d’Europe de l’Ouest et sur les trois ongulés sauvages les plus communs dans cette région : le cerf (Cervus elaphus), le chevreuil (Capreolus capreolus) et le sanglier (Sus scrofa). Je montre que l’interaction entre les traits des plantes et des vecteurs influe sur les durées de rétention des graines, qui influencent les distances de dispersion. L’endozoochorie modifie la composition de l’assemblage d’espèces dispersé par rapport à la flore régionale en imposant un filtre fonction de l’habitat dans lequel se nourrit le vecteur animal, mais indépendant des traits morphologiques des graines. A échelle des communautés, l’effet de la zoochorie est cependant réduit relativement aux autres processus abiotiques et biotiques tels que les filtres liés à l’habitat ou l’herbivorie. Compte tenu de ces résultats, je propose de prendre en compte l’influence de la dispersion dans les modèles prédictifs de distributions des plantes, afin d’améliorer notre compréhension des dynamiques d’aires et leur prédiction en lien avec les scénarios de changements climatiques. Il apparaît en particulier nécessaire de mieux quantifier la contribution de la dispersion zoochore aux patrons de diversité et de composition des communautés végétales, relativement aux autres processus qui résultent d’interactions plantes-animaux et aux autres modes de dispersion des graines. / Dispersal is a key process shaping population dynamics. In passive dispersers like plants, the dispersal of the seed bank relies on biotic or abiotic vectors. Among the wide range of passive dispersal, zoochory influences spatial plant diversity and distribution patterns through an interaction between the ecological traits of dispersed plants and their animal vectors. In this work, I investigate the outcomes of this interaction on the taxonomic and functional composition of plant communities. I address three main questions: (1) How do the ecological traits of dispersed plants and their vectors influence the dynamics of endozoochorous dispersal? ; (2) Does zoochory affect the functional traits of dispersed species as a community assembly filter? ; (3) What is the imprint of zoochory on spatial patterns of plant diversity? I frame my work within an experimental approach focused on the West-European flora and on the three most common wild ungulates in this area: red deer (Cervus elaphus), roe deer (Capreolus capreolus) and wild boar (Sus scrofa). I show that interactions between plant and vector traits influence dispersal distances by modulating seed retention times. Endozoochory modifies the composition of dispersed plant assemblages as compared with that of the regional pool by filtering species according to the feeding habitats of the vectors. At a community level, zoochory has a limited influence relative to other abiotic or biotic processes including habitat and herbivory. On the basis of these results, I suggest to include dispersal in predictive models of plant distributions to improve our understanding of range dynamics and their prediction especially within the framework of current global changes. My results further suggest that the contribution of zoochorie to plant diversity and community composition patterns needs to be better quantified and compared with other plant-animal interactions and other dispersal modes.
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Modification of the structure of wild boar populations by hunting and influence on reproductive processes / Modification de la structure des populations de sangliers par la chasse et influence sur les processus de reproduction

Gayet, Thibault 13 July 2018 (has links)
Le sanglier (Sus scrofa scrofa) est une espèce à part entière. C'est une espèce de gibier particulièrement appréciée des chasseurs, un cauchemar pour les agriculteurs et un sujet de débat pour la société en général. La multiplication par dix des populations au cours des dernières décennies en France et dans toute l'Europe, malgré une pression de chasse accrue, a engendré de nombreux conflits entre les humains et la faune sauvage. Le sanglier est responsable de grandes pertes économiques dues aux collisions avec les véhicules, à la transmission de maladies et de dommages aux cultures et écosystèmes. L'amélioration des stratégies de gestion devient un intérêt majeur pour éviter, ou contrôler, de tels conflits. La récolte d'informations sur l'espèce problématique est un premier pas vers de bonnes stratégies de gestion. L'objectif de mon travail est, dans un premier temps, de caractériser le système d’appariement du sanglier et d'identifier certains paramètres influençant les processus de reproduction, notamment la chasse. Dans un deuxième temps, mon travail se concentre sur l'étude de l'influence du système d’appariement sur les traits d'histoire de vie du sanglier. Mes recherches sont basées sur l'étude de plusieurs populations contrastées dans leurs pratiques de chasse et sur des données longitudinales d'une population intensivement suivie. L'étude est basée sur des données recueillies sur des sangliers tués à la chasse. Les génotypes ont été obtenus pour les femelles gestantes et leur portée et des analyses de paternité ont été réalisées pour mesurer le nombre de pères dans une portée et estimer les taux de paternité multiples (proportion de portées engendrées par plus d'un père). J'ai été en mesure de montrer que le système d’appariement est principalement de promiscuite (plusieurs mâles s'accouplent avec plusieurs femelles) contrastant avec la polygynie (un mâle dominant monopolisant un groupe de femelles) habituellement décrite chez cette espèce. De plus, les processus de reproduction, estimés par le nombre de partenaires d'une femelle et les taux de paternité multiples, sont influencés par les variations de chasse dans une population. J'ai aussi montré que le nombre de pères avait un effet positif sur la fécondité des femelles. Des taux élevés de paternité multiple et une grande diversité génétique ont été constatés ensemble dans une population fortement chassée, ce qui suggère que la paternité multiple peut tamponner les goulots d'étranglement annuels. Cependant, l'augmentation du nombre de père n'est pas associée à une augmentation de la variation intraportée / The wild boar (Sus scrofa scrofa) is a peculiar species. It is an appreciated game species for hunters, a nightmare for farmers and a subject of debate for the society in general. The tenfold increase of the population over the last decades in France and all over Europe, despite increased hunting pressure, generated great human-wildlife conflict. The wild boar is responsible for great economic losses due to vehicle collision, diseases transmission and damaged crops and ecosystems. Improving management strategies becomes a prime interest to avoid such conflicts, or at least keep them under control. Obtaining information on the species is a first step toward good management strategies. The objective of my work is, in a first part, to characterize the mating system of the wild boar and to identify some parameters, especially hunting, influencing the reproductive processes. The second part focus on the investigation of the influence of the mating system on wild boar life history traits. My researches are based on the study of several populations contrasting in their hunting practices and on longitudinal data of a highly monitored population. The study is based on data collected on wild boars killed by hunting. Genotypes were obtained for pregnant females and their litter and paternity analyses were realized to measure the number of fathers in a litter and estimate multiple paternity rates (proportion of litter sired by more than one father). I was able to show that the mating system is mainly promiscuous (several males mate with several females) contrasting with the polygyny (a dominant male monopolizing a group of females) usually described in this species. Moreover, reproductive processes, estimated by the number of mates of a female and the multiple paternity rates, are influenced by hunting variations in a population. I also showed that number of fathers has positive effect on female fecundity. High rates of multiple paternity together with high genetic diversity were found in a heavily hunted population, suggesting multiple paternity may buffer yearly bottlenecks. However, the increase of number of fathers is not associated with increase of within-litter variation
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La chasse aux trophées : conséquences comportementales, démographiques, et évolutives chez les populations d'ongulés : l'exemple des ongulés des savanes africaines

Crosmary, William Georges 11 May 2012 (has links) (PDF)
La chasse aux trophées peut contraindre les ongulés à ajuster leur comportement pourréduire le risque de mortalité. De plus, comme cette chasse est basée sur des critères detaille, et biaisée en faveur des mâles, elle peut causer des changements morphologiquesvers des individus plus petits, et altérer la structure et la dynamique des populations. Lachasse aux trophées est l'un des modes de conservation des habitats naturels. Son potentielde conservation est encore incertain parce qu'il y a peu d'études en dehors des parcsnationaux, notamment en Afrique. Cette thèse examine les effets de cette chasse sur lesongulés africains, i.e. sur leur comportement, la longueur des cornes, la proportion de mâlesadultes, la taille de groupe, et la densité des populations. J'ai travaillé à partird'observations comportementales et de données populationnelles de suivis à long terme.Pour plusieurs espèces (surtout l'impala Aepyceros melampus, le grand koudouTragelaphus strepsiceros, et l'hippotrague noir Hippotragus niger), j'ai comparé lecomportement, la structure et la densité des populations entre le Parc National de Hwangeet les zones de chasse adjacentes, Zimbabwe. Dans les zones de chasse, j'ai analysé lestendances de longueur des cornes au cours des 30 dernières années. Les ongulés venaientdavantage de nuit aux points d'eau, et étaient plus vigilants dans les zones de chasse quedans le parc national. L'amplitude de ces ajustements en revanche, était limitée par lebesoin en eau, et par le risque de prédation naturelle. La longueur des cornes a décliné, plusparticulièrement pour les espèces prisées des chasseurs et subissant une pression de chasseélevée. Il n'y avait pas de différence significative de la proportion de mâles adultes, ou dela taille de groupe, entre les populations du parc national et des zones de chasse. Au coursdes 30 dernières années, les densités de population ont globalement davantage diminuédans le parc national que dans les zones de chasse. Ceci suggère que la chasse aux trophéesn'a eu qu'un effet minime sur les densités de population par rapport à d'autres facteurscomme les précipitations, ou possiblement la prédation naturelle et l'éléphant. Malgré lesajustements comportementaux, le déclin de la longueur des cornes, et le prélèvement biaiséen faveur des mâles adultes, les densités d'ongulés étaient aussi élevées dans les zones dechasse que dans le Parc National de Hwange. Cette étude illustre comment les zones dechasse aux trophées, lorsque rigoureusement gérées, peuvent jouer un rôle dans laconservation des ongulés africains.
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La chasse aux trophées : conséquences comportementales, démographiques, et évolutives chez les populations d'ongulés : l’exemple des ongulés des savanes africaines / Trophy hunting : behavioral, demographic, and evolutionary consequences in ungulate populations : the example of the ungulates of African savannahs

Crosmary, William Georges 11 May 2012 (has links)
La chasse aux trophées peut contraindre les ongulés à ajuster leur comportement pourréduire le risque de mortalité. De plus, comme cette chasse est basée sur des critères detaille, et biaisée en faveur des mâles, elle peut causer des changements morphologiquesvers des individus plus petits, et altérer la structure et la dynamique des populations. Lachasse aux trophées est l’un des modes de conservation des habitats naturels. Son potentielde conservation est encore incertain parce qu’il y a peu d’études en dehors des parcsnationaux, notamment en Afrique. Cette thèse examine les effets de cette chasse sur lesongulés africains, i.e. sur leur comportement, la longueur des cornes, la proportion de mâlesadultes, la taille de groupe, et la densité des populations. J’ai travaillé à partird’observations comportementales et de données populationnelles de suivis à long terme.Pour plusieurs espèces (surtout l’impala Aepyceros melampus, le grand koudouTragelaphus strepsiceros, et l’hippotrague noir Hippotragus niger), j’ai comparé lecomportement, la structure et la densité des populations entre le Parc National de Hwangeet les zones de chasse adjacentes, Zimbabwe. Dans les zones de chasse, j’ai analysé lestendances de longueur des cornes au cours des 30 dernières années. Les ongulés venaientdavantage de nuit aux points d’eau, et étaient plus vigilants dans les zones de chasse quedans le parc national. L’amplitude de ces ajustements en revanche, était limitée par lebesoin en eau, et par le risque de prédation naturelle. La longueur des cornes a décliné, plusparticulièrement pour les espèces prisées des chasseurs et subissant une pression de chasseélevée. Il n’y avait pas de différence significative de la proportion de mâles adultes, ou dela taille de groupe, entre les populations du parc national et des zones de chasse. Au coursdes 30 dernières années, les densités de population ont globalement davantage diminuédans le parc national que dans les zones de chasse. Ceci suggère que la chasse aux trophéesn’a eu qu’un effet minime sur les densités de population par rapport à d’autres facteurscomme les précipitations, ou possiblement la prédation naturelle et l’éléphant. Malgré lesajustements comportementaux, le déclin de la longueur des cornes, et le prélèvement biaiséen faveur des mâles adultes, les densités d’ongulés étaient aussi élevées dans les zones dechasse que dans le Parc National de Hwange. Cette étude illustre comment les zones dechasse aux trophées, lorsque rigoureusement gérées, peuvent jouer un rôle dans laconservation des ongulés africains. / Like predation, trophy hunting may constrain ungulates to adjust their behaviour todecrease mortality risk. Moreover, because this removal is size selective and male-biased, itmay induce morphological changes towards individuals with smaller traits, alter populationstructure and dynamics. Trophy hunting is one of the conservation modes of naturalhabitats, particularly in Africa. However, its conservation potential is still unclear becausethere are few studies outside National Parks. This thesis aimed to investigate the subtleeffects of trophy hunting on African ungulates, i.e. on their behaviour, horn length ofharvested males, proportion of adult males, group size, and population densities. I workedfrom behavioural observations, and from population data of long-term surveys. For severalspecies (mainly impala Aepyceros melampus, greater kudu Tragelaphus strepsiceros, andsable antelope Hippotragus niger), I compared behaviour, population structure, anddensities between Hwange National Park and adjacent hunting areas, Zimbabwe. In huntingareas, I analysed trends in horn length of harvested males over the past 30 years. This thesisshows that ungulates drank more often at night, and were more vigilant in hunting areasthan in the national park. However, the amplitude of these adjustments was constrained bythe need of surface water, and by natural predation risk. Trophy hunting caused a decline inhorn length, particularly for species that experienced high hunting pressure and were ofhigh value for hunters. Trophy hunting tended to decrease proportion of adult males,though not significantly, and did not affect group size. Moreover, during the last 30 years,ungulate densities generally declined more in the national park than in neighbouringhunting areas. This suggests that trophy hunting played a minor role on densities comparedto other factors, i.e. rainfall, and possibly natural predation and elephant densities. Despitebehavioural adjustments induced by hunting risk, decline of horn length, and harvestskewed towards adult males, ungulate densities in hunting areas adjacent to HwangeNational Park remained comparable to densities within the national park. This studyillustrates how trophy hunting areas, when rigorously managed, may play a significant rolein the conservation of ungulates in Africa.
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Tactiques de reproduction et sélection sexuelle chez les ongulés<br /> Le cas d'une espèce territoriale avec faible dimorphisme sexuel de taille:<br /> le chevreuil européen (Capreolus Capreolus)

Vanpé, Cécile 21 June 2007 (has links) (PDF)
Le but de cette étude était d'utiliser les techniques moléculaires dans deux populations de chevreuil, pour estimer la variance du succès reproducteur des mâles et identifier les principaux déterminants de cette variance.<br /> Comme attendu du fait de son faible dimorphisme sexuel, la variance dans le succès reproducteur à vie des mâles, et donc l'opportunité pour la sélection sexuelle, sont faibles chez le chevreuil, suggérant un faible degré de polygynie.<br /> Les mâles peuvent se reproduire dès 2 ans, mais avec un succès reproducteur inférieur à celui des mâles plus âgés.<br /> Le succès reproducteur tend aussi à décroître après 8 ans.<br /> La masse corporelle, la taille des bois, et la taille du territoire des mâles, affectent positivement leur succès reproducteur, mais pas la qualité de l'habitat dans leur territoire.<br /> Cette étude apporte de nouveaux éléments sur l'évolution de la territorialité et la sélection sexuelle chez les ongulés sauvages.
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Conséquences de la chasse et des contraintes environnementales sur la démographie des populations d'ongulés. L'exemple du mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon × Ovis sp.) en France et de l'élan (Alces alces) en Norvège.

Garel, Mathieu 15 March 2005 (has links) (PDF)
A l'heure actuelle, de nombreuses populations de vertébrés sont soumises directement ou indirectement à des pressions anthropiques. Le but de ce mémoire est de montrer les implications de telles pressions sur la dynamique des populations d'ongulés, en plus des facteurs de variation environnementale classiquement reconnus, comme le climat ou la qualité de l'habitat. Nous présentons ici deux études de cas : le mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon × Ovis sp.) en France et l'élan (Alces alces) en Norvège. Notre travail sur le mouflon s'est appuyé sur une étude à long terme (30 ans) d'une population située dans le sud de la France (Hérault). Pour l'élan, nous avons conduit une étude comparative de plusieurs populations évoluant dans des habitats très contrastés répartis en Norvège le long d'un gradient latitudinal.<br /><br />Après avoir mis en évidence dans notre étude sur le mouflon les avantages et les limites de méthodes classiquement utilisées pour le suivi des populations d'ongulés, nous montrons que la dynamique de cette population est influencée à la fois par (1) la fermeture généralisée des habitats suite à la déprise pastorale obligeant les mouflons à utiliser des ressources sous-optimales, (2) la chasse sélective pratiquée sur les mâles à trophée, (3) l'histoire récente des individus à l'origine de la population, ainsi que (4) la sécheresse estivale. Ces processus sont respectivement responsables d'une diminution de la qualité phénotypique (poids, trophée) des mouflons (processus (1) et (2)), des variations de performances reproductives des femelles (processus (3) et (4)) et de la mortalité estivale des agneaux (processus (4)).<br /><br />Chez l'élan, nous montrons que le dimorphisme sexuel de taille (DST) augmente avec une saisonnalité environnementale croissante, sans doute à cause d'une meilleure qualité des ressources lorsque la saison de végétation est plus courte mais plus intense. La chasse sélective contre les mâles intervient elle aussi sur le DST en causant une diminution de la proportion de mâles adultes dans la population. Les jeunes mâles participeraient alors davantage à la reproduction, ce qui affecterait en retour leur croissance.<br /><br />Les résultats obtenus à partir de ces deux études de cas, conduites à des échelles spatiales différentes, mettent en évidence l'existence de caractéristiques inhérentes aux populations exploitées. Au même titre que les contraintes environnementales sous lesquelles elles évoluent, nous démontrons que l'Homme peut influencer fortement la démographie de ces populations.

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