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L'organisation sociale des femelles chamois (Rupicapra rupicapra) dans une aire protégéeLarose Mikael January 2016 (has links)
L’organisation sociale est un élément important dans la biologie d’une espèce. Dans le monde animal, il existe différents types d’organisation sociale. Certaines espèces affichent un comportement solitaire, tandis que d’autres sont grégaires. Lorsque la socialité est favorisée, une organisation sociale de type communautaire peut prendre forme, où les liens d’associations sont majoritairement entre les individus des mêmes communautés. Ces liens peuvent être modulés par des associations préférentielles, par des stratégies comportementales ou par un apparentement génétique. Cependant, l’organisation sociale est soumise à des changements avec la mortalité, les naissances, l’immigration et l’émigration des individus. Ces variables démographiques peuvent altérer les relations sociales et par le fait même l’organisation sociale. L’analyse des réseaux sociaux est utilisée pour représenter et analyser la structure sociale d’une population. Cette technique permet de quantifier la structure de communauté d’un réseau. En utilisant une base de données d’observations obtenues sur plusieurs années, mon projet de maitrise explore l’organisation sociale chez les femelles chamois (Rupicapra rupicapra) au Parc des Alpes Maritimes, Italie.
La base de tous les comportements sociaux est l’association. L’interaction dyadique entre deux individus est la principale voie pour le transfert de l'information. En utilisant ces associations, j’ai reconstruit, sur une base annuelle, la structure sociale des femelles chamois. Une fois la structure sociale établie, j’ai discerné les différentes communautés présentes dans la population. J’ai ensuite effectué une analyse de stabilité des communautés et déterminé si la composition des communautés répondait à un apparentement génétique.
Les chamois femelles ont une organisation sociale impliquant des communautés avec de multiples liens d’associations à l’intérieur, mais quelque peu dirigés à l’extérieur de ces communautés. Les relations sociales d’une femelle chamois sont généralement conservées d’une année à l’autre. De plus, ces communautés attestent d’une grande stabilité inter annuelle. Peu d’individus changent de communauté d’une année à l’autre. Le changement de communauté est associé avec un faible nombre de liens d’associations et également avec des groupes de faible taille. Les communautés détectées ne semblent pas être basées sur un apparentement génétique.
Grâce à l’analyse des réseaux sociaux, mes travaux de maîtrise sont les premiers à quantifier statistiquement l’organisation sociale des femelles chamois. Grâce à l’exploration de l’organisation sociale de ces femelles chamois, nos résultats apporteront de nouvelles informations sur les ongulés alpins et permettront une gestion adéquate des populations.
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A LA RECHERCHE DES ALURIDJA<br />Parenté et Organisation Sociale chez les Ngaatjatjarra du Désert de l'Ouest AustralienDousset, Laurent 06 December 1999 (has links) (PDF)
Etude de l'organisation sociale et du système de parenté chez une société Aborigène du Désert de l'Ouest australien
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La texture du monde : apprendre la céramique dans une université d’art de Kyōto / The world’s texture : learning ceramics in an art university in KyōtoDoublier, Alice 29 September 2017 (has links)
Cette thèse est l’ethnographie d’un apprentissage. Elle décrit, par le texte et le dessin, le quotidien d’une promotion de vingt-cinq étudiants au cours des deux années charnières de leur cursus de quatre ans dans une université d’art privée de Kyōto. Ce processus est envisagé à partir de trois aspects principaux et par rapprochements progressifs : son lieu et les savoirs qui s’y fabriquent ; les fours et les collectifs qu’ils engendrent ; les matériaux et les perceptions qu’ils transforment.À rebours d’un modèle traditionnel de transmission d’un maître à ses disciples et au-delà de l’opposition classique entre imitation et création, le récit détaillé des séquences de cours – du tournage à l’émaillage –, de la préparation d’expositions, de l’organisation de la vie collective, des journées et des nuits passées sur le campus ou encore des cuissons ratées ou réussies, rend compte d’un enseignement qui ne vise pas à former des experts, ni à révéler des artistes. Faisant tous les jours l’expérience, souvent douloureuse, de la complexité des transformations de l’argile, se questionnant sans cesse sur la justesse de ce qui est ressenti et sur la possibilité de le partager à d’autres, les étudiants n’apprennent pas tant à savoir qu’à reconnaître leur ignorance, qu’à expérimenter à partir de ce qu’ils ne peuvent contrôler. L’apprentissage apparaît alors comme un travail de composition, une recherche permanente d’équilibre entre des entités instables et fragiles – humains, dispositifs technologiques et matériaux –, une manière de reconfigurer les relations dans une société inquiète d’elle-même. / This thesis is the ethnography of a learning process. It describes, through both text and drawings, the daily life of a twenty-five-student cohort in an art university in Kyōto, focusing on two pivotal years of their four-year long curriculum. This process is tackled from three main standpoints and following a progressive close-up movement, going from the description of the place and the knowledge that is crafted within it, to that of the kilns and the collectives they produce, and finally the materials and the perceptions they transform.The detailed account of learning sessions – from throwing to glazing –, of the preparation of exhibitions, of the organisation of collective life, of days and nights spent on site, of firing successful or failed, reveals the workings of a teaching process whose purpose is neither to produce experts nor to discover artists. As a result it enables us both to challenge traditional modes of transmission from master to disciple and to go beyond the classical opposition between imitation and creation.Experiencing on a daily basis, often painfully so, how complex it is to transform clay, questioning ceaselessly the accuracy of their sensations as well as the possibility to share them with others, students are not so much involved in a process of acquiring knowledge than in one of recognising their ignorance and experimenting on the basis of what they cannot control. Learning appears therefore as a work of composition, an open-ended search for balance between instable and fragile entities – humans, technological devices or materials. Learning thus emerges as a way of reconfiguring relations in a society preoccupied with itself.
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A la croisée de l'anthropologie et de la biologie évolutive : diversité génétique et comportements migratoires en Asie intérieure / Dispersive behaviours and genetic diversity in Inner Asian human populationsMarchi, Nina 02 November 2017 (has links)
Ma thèse s’intéresse à l’influence des comportements culturels sur la diversité génétique neutre des populations humaines, en particulier les populations d’Asie intérieure. Notamment, ces travaux explorent comment certains comportements affectent l’histoire démographique des populations, en agissant sur l’intensité des migrations et de la dérive génétique. Pour ce faire, j’ai étudié des données génétiques, au regard de données ethnologiques, collectées dans des populations habitant actuellement en Asie intérieure, qui diffèrent, entre autres, par leur organisation sociale. La première partie de cette thèse cherche à retracer l’histoire du peuplement de l’Asie intérieure, de l’âge du Bronze jusqu’à nos jours à partir données génomiques d’ADN moderne et ancien. Les résultats montrent que les populations actuelles forment deux groupes génétiques distincts correspondant à deux groupes linguistiques (Turco-Mongol et Indo-Iranien) et reflétant des composantes ancestrales contrastées. En étudiant la diversité génétique de marqueurs uniparentaux, j’ai montré des différences génétiques sexe-spécifiques telles qu’une différenciation des populations réduite pour l’ADN mitochondrial par rapport à celle du chromosome Y. Cette homogénéité génétique des populations pourrait être causée par de la patrilocalité, une règle de résidence commune à toutes les populations étudiées et entrainant principalement des migrations féminines entre populations. D’autre part, j’ai observé des différences de diversité génétique entre les groupes d’Asie intérieure pour le chromosome Y, que j’ai interprété à la lumière des différences de règles de filiation suivies par ces deux groupes : l’un des groupes est patrilinéaire, c’est-à-dire que la filiation sociale est héritée du père ; l’autre groupe est cognatique, et la transmission est indifférenciée entre les parents. La patrilinéarité conduirait à la formation de noyaux d’hommes apparentés par la lignée masculine dans la population et donc partageant le même chromosome Y, ce qui réduirait la diversité génétique du chromosome Y des populations patrilinéaires, comparées aux cognatiques. La diversité mitochondriale est, par contre, similaire entre patrilinéaires et cognatiques, illustrant le fait que seule la diversité génétique masculine est affectée par la patrilinéarité. Enfin, pour étudier le processus d’ethnogénèse, j’ai calculé l’âge génétique des groupes ethniques patrilinéaires et j’ai montré que cet âge biologique est plus ancien que les âges historiques, suggérant que l’ethnie, du moins chez les Turco-Mongols d’Asie intérieure, est une construction en partie sociale, plutôt qu’une entité entièrement biologique. Dans la troisième partie, je me suis intéressée aux mécanismes d’évitement de la consanguinité, que j’ai estimée au moyen de données génomiques. J’ai notamment testé l’hypothèse selon laquelle des unions exogames, entre conjoints nés dans des villages différents, permettraient de réduire la consanguinité. Malgré une importante variabilité du taux d’exogamie entre populations et entre groupes linguistiques dans notre jeu de données, je n’ai trouvé aucune différence significative de consanguinité. A l’échelle des individus, j’ai pu mettre en évidence le fait que certains descendants de couples exogames sont néanmoins consanguins. Cette situation est particulièrement répandue pour des conjoints nés à moins de 40 km l’un de l’autre, à tel point que leurs descendants sont statistiquement plus consanguins que les descendants de couples endogames. Ces résultats illustrent que, chez l’Homme, des comportements culturels d’alliance peuvent s’opposer aux attendus de la biologie évolutive. Ainsi, mes travaux illustrent plusieurs cas de figure, à des échelles géographiques et temporelles différentes, où des comportements culturels ont modifié et laissé une signature génétique particulière sur la diversité des populations humaines d’Asie intérieure. / My PhD thesis is about the influence of cultural behaviours on the neutral genetic diversity of human populations from Inner Asia. Notably, I investigated how specific behaviours may affect the demographic history of populations, by acting on the intensity of migration and genetic drift. To do so, I combined genetic and ethnological data, collected in present-day Inner Asian populations that belong to two major cultural and linguistic groups and have different social organisations.The first part of this work aims at understanding how Inner Asia was peopled, from the Bronze Age to nowadays. This was done in the framework of an international collaboration, through the study of both ancient and modern genomic data. The results obtained showed that modern populations are divided in two distinct genetic groups, mirroring the two cultural groups, and exhibiting contrasted ancestral components. I was then interested in exploring the influence of cultural behaviours on the sex-specific genetic structure of present-day populations from Inner Asia. By studying the genetic diversity of uniparental markers, namely mitochondrial DNA and the Y chromosome, I was able to characterize sex-specific genetic differences, such as a reduced population differentiation for mitochondrial DNA as compared to the Y chromosome. This maternal genetic homogeneity between populations may be explained by patrilocality, a residence rule shared by all the studied populations and generating mostly female migrations between populations. On the other hand, I showed there were some significant differences in genetic diversity between the two cultural groups for the Y chromosome. This observation may be related to the different filiation rules of these two groups. Indeed, one is patrilineal: the social filiation is inherited from the father, while the other is cognatic: the transmission is undifferentiated between the parents. It could then be that patrilineality leads to the formation of cores of related men within the population, who share the same Y chromosome. This population structuration would result in a reduced genetic diversity for the Y chromosome in patrilineal populations, compared to cognatics. As expected, the mitochondrial diversity is comparable between patrilineal and cognatic group, comforting the idea that patrilineality affects only the male genetic diversity. Finally, to investigate the ethnogenesis process, I calculated the genetic age of patrilineal ethnic groups from STR markers of the Y chromosome. I showed that this biological age is older than the one from historical sources, which suggests that, at least for Turko-Mongolic from Inner Asia, the ethnic group is partly a social construct, rather than an actual biological entity. In the third part, I focused on whether dispersal can be an inbreeding avoidance mechanisms by dispersal. Notably, I tested the hypothesis that exogamous unions, between spouses born in different villages, would lead to less inbreeding than endogamous unions. Despite a strong variation of the exogamous rate between the populations of the studied dataset, no significant difference was found for inbreeding, which was estimated from a genome-wide dataset. At the individual scale, I showed that some of the descendants of exogamous unions are inbred. This is especially true for spouses born less than 40 km away, in which case their descendants are statistically more inbred than those from endogamous unions. This shows that, in human populations, specific matrimonial behaviours, driven by culture, may contradict the results expected by evolutionary biology.In conclusion, my work shows several cases, at different time and geographic scales, where cultural behaviours left a footprint into the genetic diversity of Inner Asian populations.
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"Reconnaissables à leurs cheveux" : recherches sur le caractère symbolique de la chevelure dans le monde grec, d'Homère à Callimaque. / "Recognizable by their hair" : research on the symbolic value of the hair in the Greek world, from Homer to CallimaqueBorio Lobert, Caroline 07 December 2016 (has links)
Le rapport que l’Humanité entretient avec la chevelure relève de l’invariant. Comme d’autressociétés, le monde grec antique s’est approprié ce rapport, l’a pensé d’une manière spécifique,l’investissant de valeurs et de symboles qui lui étaient propres et qui reflétaient son fonctionnementsocial et culturel, ses représentations concernant le monde des hommes, des dieux et leurs relations.Pour appréhender la place qu’occupe cet attribut physique en Grèce, de l’âge archaïque à la périodehellénistique, il est nécessaire d’explorer ce que les sources, essentiellement littéraires, maiségalement dans une moindre mesure iconographiques, en disent et en donnent à voir. En observantle vocabulaire en contexte, il est possible de mettre en lumière les conceptions, les connotations, lesimages que génère la chevelure, ainsi que les valeurs dont elle se trouve investie, entre signe etsymbole : se dessine ainsi un véritable langage capillaire. Pour les Grecs, la chevelure mais aussiles poils présentent des liens étroits avec le domaine du tissage, du végétal et de l’animal, enparticulier avec le cheval ; ces liens révèlent une part importante de leur imaginaire. L’apparencecapillaire de référence, toute en longueur éclatante, en ondulation et en mouvement, indice dejeunesse et d’excellence, de force, de virilité et de panache, est celle des dieux et des figureshéroïques, modèles dont s’inspire l’élite aristocratique. Autour de cette norme, la chevelurecontribue à identifier, distinguer et hiérarchiser le sauvage et le civilisé, l’ordre et le désordre, maisaussi à dire, à travers les violences dont elle est souvent l’objet, les souffrances ou la négation del’être. Ornement dont la coiffure harmonieuse constitue un trait fondamental, la chevelure touche aukosmos, agencement et parure; désignant par analogie certains phénomènes et corps astraux, elleparticipe alors tout à la fois à construire et à refléter l’ordre et la beauté de l’univers. / The relation that mankind has with hair falls under the invariant. Like other societies, the ancientGreeks have appropriated and thought this relation in a specific way. They have invested it withvalues and symbols of its own, which reflected its social and cultural functioning, its views of theworld of men, gods and their relationships. To understand the place of this physical attribute inGreece, from the Archaic to the Hellenistic Age, we need to explore what sources say and showabout it. They are mostly literary ones but also iconographic ones to a lesser extent. A close study ofvocabulary in context enables us to bring out ideas, connotations and images generated by hair, andthe values it is invested with, between sign and symbol. Thus a true capillary language is beingdrawn. For the Greeks, hair but also bristles are closely connected to weaving, plants and animals,especially horses ; these links reveal an important part of their imagination. Capillary appearance,full of length and brightness, of ripple and motion, as an indication of youth and excellence,strength, virility and panache, belongs to gods and heroic figures ; indeed the aristocratic elite isinspired by their models. Around this standard, hair helps to identify, to distinguish and to rank thewild and the civilized, order and disorder, but also helps to express the suffering or the denial of abeing, through the acts of violence it often undergoes. As an ornament whose harmonious hairstyleis a fundamental feature, hair reaches the kosmos, as a layout and an adornment ; by analogy, itrefers to certain astral phenomena and bodies and at the same time, it thus participates in buildingand reflecting the order and beauty of the universe.
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Déprédation par les orques (Orcinus Orca) et les cachalots (Physeter Macrocephalus) sur les palangriers à la legine australe dans la ZEE de l' archipel de CrozetTixier, Paul 10 July 2012 (has links)
C'est dans le contexte délicat du milieu marin, marqué par l'écroulement des stockshalieutiques et la conservation urgente des espèces de prédateurs marins, que s'inscrit cette étude sur la déprédation (i.e. prélèvement des poissons capturés) par les orques et les cachalots sur la pêche à lapalangre dans la ZEE de l'Archipel de Crozet.Le premier objectif a été d'évaluer les conséquences socio-économiques du phénomène. Entre 2003 et2010 les orques ont interagi avec un total de 43,3% des palangres relevées et les cachalots avec 57,5%,les deux espèces étant présentes simultanément sur 27.8% des palangres (n=5438). Les orques, seulesou associées aux cachalots ont été estimées prélever 926 ± 76 tonnes de légines sur l'ensemble de lapériode, représentant un taux de déprédation de 17,7%.Trois facteurs opérationnels ont été identifiés comme faisant varier la déprédation par les orques : i)utilisation de palangres courtes (<5000m) en absence d'orques, ii) déplacement du navire sur desdistances supérieures à 40nq pour quitter une zone confrontée à la déprédation et changer de zone, iii)utilisation de vitesse de remontée des hameçons à bord supérieures à 50 H.min-1.Le deuxième objectif de cette étude a été d'évaluer les conséquences démographiques de ladéprédation sur la population d'orques de Crozet. Le suivi à long terme des individus a permis demettre en évidence des réponses différentielles des unités sociales en fonction de leur degréd'interaction avec les pêcheries. / Over the last 50 years, fisheries have undergone a major decline worldwide. With an increasedcompetition for resource, depredation (i.e. removal of catches on fishing gear) has recently become amajor case of conflict between humans and marine predators. In this study I focused on thedepredation on Patagonian toothfish fisheries by killer and sperm whales in the Crozet EEZ. The firstpart of the study aimed at assessing the socio-economic consequences of this issue. Killer and spermwhales have interacted with 43.3% and 57.5% of longlines (n=6751) respectively from 2003 to 2010.Killer whales, alone or co-occurring with sperm whales were responsible for an estimated loss of 926± 76 tons of toothfish over that period, which represents 17.7% of the total catch.Three operational factors were identified as influencing significantly depredation levels: i) the use ofshort longlines (<5000m) in absence of killer whales, ii) the displacement of vessels on distances>40nq to leave the whales behind and iii) the use of longline hauling speed > 50 H.min-1.The second aim of the study was to investigate the consequences of depredation on the Crozet killerwhale population. The long term monitoring of individuals showed divergent demographic trajectoriesrelated to the depredation level of matrilines. During the 1990s, matrilines interacting with fisherieshave undergone a high mortality due to lethal interactions with illegal fishing vessels using explosivesto repel the whales.
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Les cortèges de la fortune : dynamiques sociales et corporelles chez les danseurs de morenada (La Paz, Bolivie) / The parades of wealth : social and bodily dynamics among morenada dancers (La Paz, Bolivia)Fléty, Laura 22 June 2015 (has links)
Lors de la grande célébration de Jesús del Gran Poder qui mobilise chaque année en Bolivie toute la ville de La Paz, la morenada, danse centrale du rituel, met en scène des personnages aux visages noirs portant de lourds costumes, démesurés et opulents. Ces corps-objets ostentatoires sont mis en mouvement par les danseurs, créant une esthétique complexe de la richesse et de l’abondance. La morenada est exécutée par une population urbaine d’artisans et commerçants issus des flux de la migration indigène aymara, qui construisent laborieusement une réussite socio-économique leur permettant de s’imposer en ville. A travers une ethnographie des pratiques corporelles des danseurs de morenada pendant la préparation et la réalisation de la performance, ce travail montre comment la danse peut être un outil de compréhension des processus de reconfiguration des positions individuelles et des identités collectives. En effet, dans l’espace de la morenada, les représentations et pratiques économiques, corporelles et dévotionnelles interagissent pour se transformer mutuellement. Plus largement, ce travail interroge la manière dont dynamiques corporelles et sociales concourent à inventer un rapport singulier à la prospérité : la danse n’est pas seulement le registre expressif de la réussite urbaine, elle en est sa mesure et sa condition. / In Bolivia, the great celebration of Jesús del Gran Poder, mobilizes every year the entire city of La Paz. The morenada, main dance of this ritual, stages characters with black faces, wearing heavy, opulent and disproportionate costumes. These ostentatious body-objects are moved by the dancers, creating an intricate aesthetic of wealth and abundance. The morenada is performed by an urban population of artisans and traders of rural Aymara background. They painstakingly build the socio-economic success that allows them to establish themselves in town. Based upon an ethnography of the morenada dancers’ bodily practices, during the preparation and realization of their performance, this work intends to show that dance can be a powerfull tool for understanding how individual positions and collective identities are constantly reshaping. Indeed, in the space of morenada, economic, bodily and devotional beliefs and practices, interact to transform each other. At a broader scale, this work questions the way bodily and social dynamics contribute to invent a specific relationship to prosperity: dance is not only the expression of urban success, but its measure and condition.
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Du système de parenté à la diversité génétique dans les populations humaines d'Asie du Sud-Est / From kinship system to genetic diversity in Southeast Asian human populationsLy, Goki 12 December 2017 (has links)
L’évolution humaine n’est pas seulement génétique, elle est aussi culturelle, et les processus culturels et génétiques interagissent entre eux. Plus particulièrement, le système de parenté, en déterminant quand, où et avec qui les individus se reproduisent et élèvent leurs enfants, est un facteur clé de l’évolution génétique des populations humaines. Cependant la grande majorité des études de génétique des populations humaines ignorent l’existence de ces structures sociales. L’objectif de cette thèse est de remédier à ce manque en explorant par une approche pluridisciplinaire et quantitative l’influence des systèmes de parenté sur la diversité génétique de 12 populations d’Asie du Sud-Est présentant des règles de filiation patrilinéaire, matrilinéaire et cognatique associées à des règles de résidence patrilocale, matrilocale et multilocale. Nous avons tout d’abord mis en évidence que les systèmes de parenté se répercutent sur les variables ethno-démographiques d’importance pour l’évolution génétique des populations, et notamment sur les migrations maritales sexe-spécifiques. En particulier nous avons observé que les systèmes patrilinéaires et matrilinéaires ne sont pas symétriques. Il existe une plus grande flexibilité de la règle de résidence chez les populations patrilinéaires par rapport aux populations matrilinéaires. Cette différence a pour conséquence des taux de migrations d’hommes similaires entre les systèmes de parenté alors que les taux de migrations de femmes sont plus élevés chez les populations patrilinéaires que matrilinéaires. En outre, nous avons montré que les populations matrilinéaires et cognatiques avec résidence matrilocale prédominante ont une endogamie de village plus élevée que les populations patrilinéaires. Les raisons ethnologiques de ces observations sont discutées, particulièrement en lien avec l’hypothèse du « puzzle matrilinéaire ». Puis, nous avons exploré l’impact de ces différences ethno-démographiques entre populations suivant des systèmes de parenté différents sur leur diversité génétique uniparentale. Nous avons pu observer l’effet de la plus grande flexibilité de la règle de résidence chez les populations patrilinéaires : en effet, la diversité du chromosome Y suit le patron de migration des hommes, et est similaire entre les systèmes de parenté alors que celle de l’ADN mitochondrial suit le patron de migration de femmes et est plus élevée chez les populations patrilinéaires que matrilinéaires. Enfin, nous nous sommes intéressés à l’effet des systèmes de parenté sur la diversité autosomale et plus spécifiquement sur la consanguinité. Nous avons montré que le taux de consanguinité est plus élevé dans les populations matrilinéaires et cognatiques que dans les populations patrilinéaires, ce qui s’explique par la différence d’endogamie de village entre les systèmes de parenté.Pris ensemble, ces résultats montrent qu’il est nécessaire de prendre en compte le système de parenté comme une combinaison de règles (de filiation, de résidence et d’alliance) qui se croisent et interagissent, et dont l’effet sur la diversité génétique ne peut être appréhendé que par une analyse quantitative des variables ethno-démographiques pertinentes. / In humans, evolution is not only biological but also cultural. In addition, biological and cultural processes interact with each other. Kinship system is particularly interesting for population geneticists since it conditions when, where and with whom men and women reproduce and raise their children. It is therefore a key factor in the genetic evolution of human populations. However, most studies in human population genetics do not take into account the influence of social structures. The aim of this Phd thesis was to deepen our understanding of the influence of kinship system on genetic diversity. We undertook a pluridisciplinary and quantitative approach by collecting genetic and ethno-demographic data from 12 Southeast Asian populations exhibiting a wide variety of descent (matrilineal, patrilineal, or cognatic) and residence (matrilocal, patrilocal, or multilocal) rules.We first showed that kinship systems influence ethno-demographic variables that impacts the evolution of genetic diversity, notably sex-specific migrations. We found that patrilineal and matrilineal systems are not the symmetric opposite of each other. There was a higher residence rule flexibility in patrilineal populations compared to matrilineal populations. In consequence, male migration rates were similar between kinship systems whereas female migration rates were higher in patrilineal populations compared to matrilineal populations. In addition, we showed that matrilineal populations and cognatic populations with predominant matrilocal residence had a higher village endogamy compared to patrilineal populations. The ethnological reasons for these observations were discussed, in particular in the light of the matrilineal puzzle hypothesis. We then tested to which extent such ethno-demographic differences between populations following different kinship systems impact their uniparental genetic diversity. We could detect the impact of the higher residence rule flexibility in patrilineal populations: indeed, Y chromosome diversity followed the male migration pattern, and was similar between kinship systems, whereas mitochondrial DNA diversity followed the female migration pattern, and was higher in patrilineal populations compared to matrilineal populations. Finally, we focused on the influence of kinship systems on autosomal diversity, more specifically on inbreeding levels. We demonstrated that, due to larger village endogamy, inbreeding level was higher in matrilineal and cognatic populations compared to patrilineal populations Together these results showed that the kinship system has to be considered as the combination of a set of crossing and interacting rules (descent, residence and alliance), whose effects on genetic diversity can be disentangled only by going beyond categorizations and performing a quantitative assessment of relevant ethno-demographic variables.
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Les kòròdugaw du Mali : comportements et groupements bouffons / The kɔrɔdugaw in Mali : ritual clown’s behaviour and its social organizationCarbonnel, Laure 25 September 2015 (has links)
Cette thèse porte sur les bouffons rituels (kɔrɔdugaw) de la région de Ségou au Mali, elle analyse d’une part leur place dans la société malienne, d’autre part les procédés qui leur permettent d’élaborer cette forme bouffonne reconnaissable quelle que soit l'aire culturelle considérée. Caractérisée par un type de comportement à première vue contraire aux conduites sociales ordinaires, la figure du bouffon captive l’attention par des intrusions à la fois ludiques et subversives dans la vie quotidienne comme dans les cérémonies. Qualifié au Mali de « sans honte », ce type de comportement bouffon soulève plusieurs questions concernant ses mécanismes, son efficacité, l’équilibre entre norme et transgression, ou encore le positionnement dans la structure sociale d’une catégorie qui transcende à première vue tous les cadres.Pour y répondre, la bouffonnerie est appréhendée ici à partir des acteurs et de la description minutieuse de leurs interventions, de manière à explorer la manière décalée dont ils investissent la société. Les activités des bouffons sont tout d’abord mises en regard avec celles d’autres intervenants cérémoniels, comme les griots, les chasseurs et les forgerons avec qui ils partagent certains attributs, producteurs de musiques et de danses, gens de savoir, contre-sorcier ou encore agents suscitant des dons. En second lieu, la focale est mise sur la forme bouffonne par l’étude des situations forgées, des procédés récurrents mobilisés, et de leurs usages dans des contextes cérémoniels particuliers. Enfin, la morphogenèse de la catégorie sociale kɔrɔdugaw est analysée de même que la manière dont elle se positionne dans la structure sociale. Il se dégage de l’analyse un mode de présence complexe et processuel à la frontière entre l’individu et la société, par lequel émerge un pouvoir-faire adapté aux différents rôles sociaux qui leurs sont attribués. / This research is about the ritual clowns (kɔrɔdugaw) of the region of Segou, in Mali. It analyses both their place in the Malian society and the processes that allow them to develop this recognizable clowning form observed in every cultural areas. The figure of the ritual clown is characterized by a type of behaviour that seems in opposition to the ordinary social conducts. Both playful and subversive, it’s intrusion in everyday life or in ceremonies captivates the attention of all participants. This behaviour, qualified in Mali as "shameless", raises several questions concerning its mechanisms, its efficiency, the balance between standards and transgressions, or the positioning in the social order of such a category which, at first sight, transcends all the frames. To explore the unconventional way ritual clowns invest the society, the analysis rely on the meticulous description of these social actor’s interventions. Firstly, the activities of the clowns are compared with those of other ceremonial participants, such as the griots, the hunters and the blacksmiths, people with whom they share certain attributes as producers of music and dance, people of knowledge, agents against witchcraft, agents generating ritual gifts. Secondly, the focus is put on the clowning form through the study of the situations they create, their recurring processes, and their uses within particular ceremonial contexts. Finally, the morphogenesis of the social category kɔrɔdugaw is analysed as well as the way it positions itself within the broader social structure. Ritual clowning appears from the analysis as a complex and processual mode of presence that is on the border between the individual and the community, by which emerges a capacity to act, adapted to the various social roles it endorses.
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L'organisation sociale de l'autodétermination des adultes présentant une déficience intellectuelle: enquête au sein d'associations parentales françaisesSarrazin, Coralie January 2020 (has links) (PDF)
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