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Étude de la prise en compte de la compétence 5 du référentiel en enseignement lors de son adaptation et de son adoption dans le programme de BEPEP de l’Université de Montréal

Wagne, Ramatoulaye 04 1900 (has links)
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Professionnalisation à travers la socialisation internationale et les "usages de l'Europe". Le cas des organisations syndicales en Bulgarie, KNSB et KT Podkrepa, après 1989.

Spasova, Slavina 24 September 2015 (has links)
Comment appréhender l’acteur syndical dans le changement des cycles historiques et « le passage, à la fin des années 80, d’une conjoncture économique à une autre, d’une forme syndicale à une autre ». (Mouriaux, René dans Launey, Michel 1990). En se passionnant par ce questionnement notre thèse de doctorat se penche sur l’étude de cas de la construction de l’acteur syndical et son rôle dans l’espace politique, économique et social en Bulgarie après 1989. Un pays qui à l’orée de l’instauration du régime communiste (fin 1940) ne compte qu’une poignée de travailleurs industriels. Cependant jusqu’au milieu des années 1945, malgré les aléas liées aux différents régimes autoritaires, des Fédérations syndicales bulgares s’organisent souvent avec de l’aide étrangère. En outre, elles sont également divisées selon des lignes idéologiques des débats politiques et syndicaux internationaux. Par la suite, au début de l’instauration du régime communiste, il s’agissait de « créer » les travailleurs industriels. Les syndicats avaient des fonctions de « courroie de transmission » du Parti à l’image des syndicats soviétiques, principalement liées à leur « encadrement » à travers la fourniture de services sociaux (gestion des allocations sociales, les bases de repos, etc.) mais également la « surveillance de la productivité » à travers la « compétition socialiste ». Après la chute du régime communiste la question de la survie des anciens et la construction de nouveaux syndicats et de leur rôle se pose dans toute la région de l’ancien Bloc de l’Est. Ainsi, visant à dépasser les dichotomies analytiques en termes de force/faiblesse (due principalement aux cause externes structurelles) longuement présentes dans les recherches sur les syndicalismes en Europe centrale et orientale, notre thèse présente une tentative de saisir la complexité de la construction et le rôle des deux Confédérations bulgares, KNSB et KT Podkrepa. Le fil conducteur de notre recherche, à travers la méthode de process- tracing, questionne la professionnalisation de ces organisations à travers la socialisation internationale et les « usages de l’Europe » sur la scène nationale. De nouveau, comme dans le passé du syndicalisme bulgare, les influences étrangères paradigmatiques et matérielles, sont primordiales. Dans une perspective pluridisciplinaire prenant comme base heuristique les néo-institutionnalismes sociologique et discursif - au carrefour de la sociologie des professions, et des littératures sur la socialisation internationale et les « usages de l’Europe » – notre travail tend à saisir la complexité du processus de la création et la transformation du syndicalisme dans un contexte politique, économique et social en pleine mutation. Conçue de telle manière notre recherche permet de concevoir les interactions entre le niveau européen (international) et le niveau national notamment à travers les outils conceptuels des usages de l’Europe. La trame de notre analyse est la professionnalisation conçue en tant que « construction sociale » (Larson 1977) qui est principalement le résultat des mécanismes de la socialisation internationale et de ses usages au niveau national. Nous l’appréhendons à travers les trois dimensions qui sont le « projet professionnel », la conflictualité sur le monopole de la compétence (Abbott 1988) et l’élaboration d’un code éthique commun de valeurs. Comme le souligne Larson, « [t]he core of the professionalization project is the production of professional producers ». (1977: 50) Ainsi, sommes- nous concentrée sur les paradigmes principaux et les acteurs qui les véhiculent. Quels sont les idées et les intérêts et les environnements institutionnels dans ce processus mais surtout quelles en sont les principales interactions? Quels en sont les résultats ?Notre analyse repose sur un matériau empirique de 93 entretiens semi-directifs avec des leaders syndicaux et d’autres acteurs concernés dans de processus effectués lors de trois terrains de recherche entre 2012 et 2014. Ses entretiens sont complétés par 72 questionnaires concernant le profil et les attitudes envers leur travail syndical des leaders de tout l’échelon de l’organisation. En outre, nous avons analysé les documents programmatiques, des archives personnelles et de la littérature grise provenant des deux Confédérations. Notre analyse a décelé deux grandes périodes dans ce processus :la période de la construction du syndicalisme moderne bulgare (1989-1997) et la période de consolidation institutionnelle (1997-2015). Nos principaux résultats démontrent que pendant la première période la professionnalisation du syndicalisme bulgare est principalement fonction de la socialisation internationale (à travers les mécanismes d’apprentissage et persuasion et « socialisation anticipatrice » (Merton 1957) d’avant 1989) des principaux dirigeants de deux Confédérations. Une constellation de contacts personnels, syndicaux (Confédération Internationale des syndicats libres (CISL), CES, AFL-CIO, FO, FGTB) et des environnements socialisateurs (OIT, FMI) y sont présents pour pourvoir de l’aide matérielle et idéationnelle. Toute en exemplifiant leurs propres modèles syndicaux, la majorité de ces organisations véhiculent le paradigme de la « coopération tripartite ». Les usages cognitifs, stratégiques et de légitimation de ces contacts de la part des syndicats bulgares sont primordiaux dans la légitimation interne (organisationnelle) et pour consolider les relations entre les deux Confédérations. En outre ses usages deviennent la principale arme cognitive et stratégique dans le rapport de force avec les différents gouvernements principalement pour institutionnaliser le tripartisme. Celui-ci est perçu par les deux Confédérations comme la condition sine qua non de la réussite de la transition politique et économique bulgare dans laquelle, elles voient leur rôle en tant que syndicalisme de « coopération ». La seconde période, s’ouvre avec leur admission dans la CES et la période d’adhésion à l’UE. Les acteurs syndicaux étrangers et les mécanismes de la socialisation internationale subsistent, mais se transmettent d’une manière institutionnalisée, les syndicats en faisant usage pour leur consolidation interne et rôle dans le processus décisionnel. Le paradigme européen du Dialogue social devient primordial dans le discours et les actions syndicales. Comme le souligne un acteur syndical « « […] si quelque chose n’allait pas bien, nous les menacions [les gouvernements] d’aller le dire à l’Union Européenne ». Pendant cette période nous avons démontré l’hypothèse que bien que l’UE n’a que peu de compétences en matière de politique sociale, les deux Confédérations syndicales ont réussi à faire usage des différentes ressources et contraintes du niveau européen afin de consolider, institutionnaliser et légitimer leur rôle dans le système politique bulgare. Les syndicats se saisissent et interprètent les exigences communautaires en la matière principalement pour renforcer leur capacité « instituante » (représentativité institutionnelle) et créer « une nouvelle surface institutionnelle ». Nous pouvons conclure qu’au niveau interne, la professionnalisation s’exprime dans l’apprentissage à tous les niveaux d’un nouveau paradigme :celui du dialogue social (bipartite, local et d’entreprise) et son institutionnalisation à ces différents niveaux organisationnels. Au niveau externe, la professionnalisation s’exprime dans l’institutionnalisation de différentes formes de participation et de droits. Au cours de cette seconde période, les dimensions de la professionnalisation :le projet professionnel, la conflictualité sur le monopole de la compétence et enfin l’intégration de nouveaux codes d’éthique et de valeurs s’expriment principalement à travers la quête de la part de l’acteur syndical de l’institutionnalisation de son rôle. Le « projet professionnel » des deux Confédérations pendant cette période s’exprime dans le fait de « monopoliser l’accès au métier » au niveau national à travers le renforcement de l’institutionnalisation de la représentativité syndicale et la négociation de dispositions législatives éliminatoires pour les « concurrents ». En outre, les Confédérations à travers les usages cognitives, stratégiques et de légitimation de l’Europe sont à la base de la création de plusieurs institutions, certaines par mimétisme du niveau européen. Finalement, elles arrivent à transformer des exigences de l’acquis, perçues comme contraintes. En l’occurrence, la législation européenne en matière d’information et consultation des travailleurs est remaniée et transposée selon leur intérêt. Il s’agit dans la majeure partie des cas du maintien d’une situation de fait (forme de représentation uniquement syndicale) dans les entreprises. Celle-ci peut également être lue à travers la grille de la professionnalisation « monopolisation d’éléments spécifiques du métier» au niveau de l’entreprise. Nous avons montré la capacité d’action de l’acteur syndical qui ressort gagnant de ces vingt-cinq ans concernant sa reconnaissance institutionnelle (représentativité institutionnelle). Néanmoins, n’est-il pas également perdant concernant sa reconnaissance dans l’essence même du syndicalisme :la représentation des travailleurs (représentativité identitaire). Et quid d’autres groupes sociaux ?Nous avons inscrit notre thèse dans la littérature qui se concentre sur l’agency syndical, nous avons tenté de rendre à cet acteur les logiques d’action qui lui étaient propres pour s’adapter et faire usage des ressources et même des contraintes internationales/ européennes. Nous avons développé les réflexions d’Ost (2009) sur la professionnalisation et la socialisation avec des homologues étrangers à travers un cheminement théorique au niveau méso, institutionnel afin de saisir l’acteur syndical en Bulgarie. Dans cette perspective, les résultats de notre travail font écho à des conclusions recherches similaires menées auparavant. Comme celles de Meardi(2000) sur la socialisation internationale au sein des Comités d’entreprise européens ou sur le cas des syndicats roumains de Pilat (2007). Notre étude communique également avec les conclusions de Bohle et Grescovits (2012) sur la construction des idéaux-types des capitalismes en Europe centrale et orientale concernant l’importance primordiale de « political agency » ,y compris des syndicats. La théorisation de la part de Bohle et Grescovits, du capitalisme bulgare en tant que "non –régime" et l’existence d’intérêts économiques oligarchiques explicitent quelque part l’importance primordiale pour les syndicats bulgares de l’institutionnalisation de leur rôle et des relations professionnelles en général. Les deux Confédérations bulgares participent à la « création » du capitalisme bulgare à travers l’institutionnalisation du modèle tripartite. L’acteur syndical y est le principal instigateur et moteur de ces institutions tripartites. Dans cet ordre d’idées, il serait intéressant dans une perspective plutôt d’économie politique de mener une analyse sur les exigences économiques de l’UE et le rôle des syndicats. Comme le souligne Meardi (2000), le paradoxe des structures de dialogue social en tant que « soft law » consiste en le fait qu’ils ont accompagné des décisions économiques relevant de « hard law ». Enfin, cette étude s’inscrivant dans son historicité propre, marquée principalement par le contexte de l’intégration européenne de la Bulgarie mais également de la crise économique, pose des questions plus larges sur les idées programmatiques mais également philosophiques véhiculé dans ces pays par syndicalisme européen. Un syndicalisme européen qui était une partie inhérente de la construction européenne. La question qui se pose et que la Confédération européenne des syndicats se pose est celle de « leur relation future » et d’un « éventuel divorce » entre l’intégration européenne et les syndicats. Qui plus est, dans un contexte d’allégations sur un éventuel « Brexit », des employeurs britanniques montrent leur attachement à l’Europe. Dans cette perspective, nous pensons que notre recherche peut présenter des pistes de réflexions sur comment étudier un acteur très peu analysé :le patronat. D’autant plus, qu’il n’était presque pas analysé en Europe centrale et orientale. En l’occurrence, comment s'est-il transformé dans un pays comme la Bulgarie, dominé longtemps par des intérêts économiques souterrains ?En l’occurrence, la professionnalisation des organisations patronales, et leur rapport et usages de l’Europe peut représenter une contribution importante pour comprendre une des facettes de l’intégration européenne et les évolutions des capitalismes européens. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The elusive professionnalisation of political counsel : a study of prime ministerial advisers in democratised Poland (1989-2014) / L'introuvable professionnalisation du conseil politique : étude des conseillers du Premier ministre dans la Pologne démocratique (1989-2014)

Fliflet, Anna 06 October 2017 (has links)
Le thème des conseillers est quasiment absent des études de l’échiquier politique en Pologne, bien que la présence de ces acteurs sélectionnés et non élus dans la configuration de gouvernance s’ajoute à la complexité des questions de légitimité et de représentation. Cette thèse vise à combler ce vide, en explorant l’ancrage institutionnel, les traits sociodémographiques, les carrières et les rôles des conseillers des premiers ministres polonais de 1989 à 2014. Elle propose également un recadrage de la problématique du conseil, en l’intégrant dans le contexte des processus de délimitation de champs et de professions. L’analyse est orientée par les concepts de professionnalisation, trajectoire et boundary work, et repose sur la mobilisation de méthodes qualitatives et quantitatives. Les résultats montrent que l’institutionnalisation de l’informel au sein des cabinets politiques devenus dispositifs de conseil, les irrégularités dans les parcours professionnels et la liquidité du rôle façonné par des préférences contingentes rendent les frontières entre les conseillers et les autres catégories d’acteurs floues et négociables. Dans le même temps, la consolidation des cabinets politiques dans le paysage institutionnel, les convergences de profils de conseillers, l’adaptabilité de leur rôle et leur auto-identification comme conseillers suggèrent que plusieurs composantes de professionnalisation sont présentes. Le conseil politique apparaît comme un ensemble des pratiques variées, différemment placées sur les axes du formel et de l’informel, de l’expertise et de la confiance, de la science et de la politique, dont l’opposition est aussi discutée et contestée dans ce travail. / The theme of advisers is virtually absent from analyses of the Polish political system, although the presence of these selected and non-elected actors in the configuration of governance adds to the complexity of questions of legitimacy and representation. This thesis aims to fill the gap by exploring the institutional affiliation, sociodemographic features, careers and roles of advisers to the prime ministers of Poland active between 1989 and 2014. It also suggests a reframing of the question of political counsel by embedding it in the context of delimitation of fields and professions. The analysis is oriented by the concepts of professionalisation, trajectory and boundary work, and it relies on a combination of qualitative and quantitative methods. The results indicate that the institutionalisation of informality within advisory units, the irregularities in professional trajectories and the liquidity of the role shaped by changing preferences blur the boundaries between advisers and other categories of actors. At the same time, the consolidation of political cabinets in the institutional landscape, the convergences in advisers’ profiles, the adaptability of their role, and their self-identification as advisers suggest that multiple components of professionalisation are present. Political counsel appears thus as a set of diversified practices positioned in a variety of ways on the axes of the formal versus the informal, trust and expertise, science and politics, whose contradictory nature is also discussed and contested in this work.
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La pluralité des modalités de professionnalisation contemporaines: le groupe professionnel des aides familiales au coeur de tensions

Artois, Pierre 24 April 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat interroge la polysémie des modalités de professionnalisation du fait professionnel contemporain. Elle s’inscrit au croisement de la sociologie du travail et des groupes professionnels se centrant sur les aides familiales comme clef d’entrée d’une analyse de l’évolution de l’autonomie professionnelle. Les modalités de professionnalisation au sens large restant l’objet substantif. Nous abordons la professionnalisation comme un folk concept afin de saisir les enjeux centraux au cœur de ces processus, que sont la division du travail et l’adéquation formation-emploi. Ce faisant, nous traduisons la professionnalisation comme un processus temporel mais aussi social. Ce mouvement dialectique s’initie de façon endogène par un groupe de travailleurs et est négocié de façon exogène par des acteurs extérieurs entrant en relation avec ces travailleurs. En ce sens, nous considérons que la professionnalisation est un prisme pour examiner les rapports sociaux de travail qui cristallisent le fait professionnel contemporain.<p><p>Nous avons choisi de centrer notre analyse sur un groupe professionnel méconnu, en recherche de reconnaissance et dont les incertitudes sur le travail pèsent à cause des redéfinitions émises par les politiques d’emplois le concernant suite aux changements démographiques et sociétaux affectant l’ensemble de la société. Notre hypothèse centrale est que la professionnalisation désignent des phénomènes problématiques ;qu’elle ne vise pas exclusivement à autonomiser un groupe de travailleurs sur le marché du travail afin qu’ils obtiennent un statut. Elle peut également servir à valoriser une activité afin de légitimer et développer la reconnaissance des organisations prestataires du dit travail.<p><p>Pour ce faire, nous sommes partis d’un cadre analytique original et novateur croisant les différentes modalités mentionnées dans la littérature pour en faire une typologie permettant de saisir l’hétérogénéité des phénomènes que recouvre la professionnalisation. Nous avons commencé par retracer les conditions socio-historiques de constitution du groupe à travers une recherche documentaire agrémentée par un travail ethnographique et d’observations participantes. Afin de tester nos hypothèses, nous avons opté pour des méthodologies mixtes. 412 questionnaires furent ainsi récoltés auprès des fédérations employeuses du secteur pour cerner les identités professionnelles revendiquées et convoquées. De même, une trentaine d’entretiens semi-dirigés ont été réalisé pour approfondir l’analyse en termes de trajectoires biographiques et d’évolutions des pratiques.<p><p>Nos principaux résultats se traduisent par une innovation théorique, proposant de replacer des formes d’analyses structurannionistes au sein de la sociologie des groupes professionnelles. Ce faisant, nous constatons que le processus de professionnalisation des aides familiales a suivi une catégorisation d’intervention publique où professionnaliser était synonyme de création d’emploi pour in fine devenir un instrument idéologique, qui est repris progressivement sous une catégorisation gestionnaire détachant l’individu, pris comme travailleur professionnel, de la fonction qu’il exerce.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les rapports professionnels - usagers dans le travail social au Daghestan et en France. Perspectives sociologiques et pédagogiques / Professional-user relationship in social work in Dagestan and France. Sociological and educational perspectives

Bagatova, Zoya 19 November 2012 (has links)
L'étude vise à s'interroger sur les principes de rapports entre les professionnels et les usagers dans le travail social. S'agissant d'étudier ce rapport en le comparant dans deux contextes, français et daghestanais, il explique l'inscription du travail social au Daghestan dans le système de sécurité sociale russe.L'enquête menée permet de dégager les informations d'ordre socioprofessionnel, fonctionnel, réflexif, interactionnel. Une telle structuration de l'analyse montre une très faible identification du professionnel quant à l'institution, l'émiettement du travail fait pour l'usager, la condition institutionnelle opprimant la réflexion et le professionnel qui, par cette condition, s'inscrit dans le schéma de rapport sujet-objet dans lequel il lui est réservé le rôle dominant du sujet formateur et éducatif. C'est le primat de la dimension institutionnelle de la problématique de ce rapport sur sa dimension pédagogique qui surgit après un tel éclairage. La comparaison a pour intérêt heuristique la mise en relief et la prise de recul du terrain daghestanais. La modélisation de l'action d'une institution daghestanaise dévoile son organigramme implicite et ouvre les voies de réflexion sur la compétence professionnelle, la place des acteurs dans le ou les projet-s. Le cadre théorique (dont les principales figures sont E. Freidson, E. Hughes, L. Boltanski, I. Ion, B. Ravon, M. Chauvière, M.-H.Soulet, J.-Y.Trépos) alimente la réflexion pour permettre d'avancer quelques conclusions dont une des centrales avance que dans les conditions d'exclusion du professionnel de la production pédagogique, l'amour, dans le sens boltanskien, est une seule compétence qui lui reste. / This study aims at questioning the principles involved in the relationship between the professionals and users in social work. A comparative analysis of this relationship carried out both in Daghestan and France will explain the integration of social work into the social security system in Russia.The present investigation enables to put forward socio-professional, functional, reflective and interactional information. The analysis reveals the professional is barely identified in the institution he/she works for, the work aiming at helping the users is over-fragmented, the weight of the institution weakens the reflection and skills of the professional who consequently - in a subject-object relationship- inheritates the dominant role of the educational subject. The institutional dimension outweighs the pedagogical dimension in the relationship between the professional and the user.With hindsight and in the light of concrete Daghestanese experience , this comparative analysis opens up potential reflective space (personal/professional) to consider the difficult concepts of professional skills, and the role of actors in projects. The theoretical framework (mainly E. Freidson, E. Hughes, L. Boltanski, I. Ion, B. Ravon, M. Chauvière, M.-H.Soulet, J.-Y.Trépos) feed the reflection and lead to the conclusion that should the pedagogical dimension be excluded by the professional, love (in the boltanskian sense) would be the only skill left he/she could resort to.
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Université et professionnalisation : quels liens chez les étudiants en sciences de l'éducation ? : une approche par la théorie des représentations sociales / What links between university and professionalization among education sciences students? : an approach through the social representations theory

Gachassin, Bruno 13 December 2013 (has links)
En France, les étudiants tendent à s’éloigner de l’Université au profit des écoles supérieures explicitement professionnelles, alors même que l’Université intensifie la professionnalisation de ses cursus. Dans une perspective d’analyse psychosociale de ce phénomène, nous avons étudié la représentation sociale de l’Université chez les étudiants en Sciences de l’éducation et ses liens avec celle de la Professionnalisation. Les données recueillies par questionnaire ont permis plusieurs modes de traitement dont les résultats montrent tout d’abord, que la représentation sociale de l’Université s’élabore à partir des éléments les plus consensuels de la représentation collective de cet objet (études, travail et autonomie). D’autre part, les étudiants associent peu l’Université à la Professionnalisation : seuls les éléments travail, très polysémique, et avenir assurent une conjonction entre ces deux représentations. Enfin, la fréquentation de l’institution et la pratique de dispositifs de professionnalisation qu’elle propose, semblent participer à l’éloignement cognitif de ces deux objets. En outre, les résultats obtenus permettent d’envisager une modélisation de la genèse représentationnelle dans laquelle se succèdent dans un continuum, trois états de la représentation : la représentation collective, la représentation non-structurée et la représentation sociale, la représentation se spécifiant progressivement à un groupe social particulier. La mise en perspective culturelle et historique des deux objets étudiés interroge finalement la possibilité, dans un avenir proche, de leur rapprochement représentationnel chez les étudiants malgré les transformations a priori favorables du contexte et des pratiques. / In France, students are tending to move away from university and to favour competitive-entry higher education establishments, which offer a more explicitly vocational education, even though university is intensifying the professionalization of its degree courses. In order to analyze this phenomenon in a psychosocial point of view, we studied the social representation of university among students in Education Sciences and its links to their social representation of professionalization. The data were collected by questionnaire and analyzed with different methods. Results show that on the one hand, the social representation of university is based on the more consensual elements of the collective representation (studies, work and autonomy). On the other hand, students rarely associate university to professionalization, the only link between university and professionalization being based on two items, i.e. work, which is polysemous, and future. Finally, the cognitive distance between these two objects seems to be increased on the one hand by the attendance to the institution and on the other hand by the use of the professionalization schemes it offers. Moreover, results show that the way this representation is created can be modeled: collective representation appears, it is then replaced by non-structured representation, and finally social representation emerges, the latter being specific to one particular social group. From cultural and historical standpoints, results show that it is unlikely that the representation of university and professionalization among students will come closer in the near future, even if the evolution of the context and practices seems favourable.
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La sûreté du Québec : un professionnalisme en voie de développement

Gauthier, Carl 11 April 2018 (has links)
Dans les années 1990, la Sûreté du Québec a été la cible de nombreuses critiques visant l'efficacité de ses interventions et ce qu'on a appelé le manque de professionnalisme de l'organisation. Plusieurs études ont été sollicitées pour faire le point sur le corps de police provincial. Des lacunes ont alors été notées tant au niveau de l'utilisation de la technologie, de la gestion, des enquêtes, des contrôles internes, qu'au niveau de l'usage et du traitement de l'information. Ces retards n'auraient pas permis à l'organisation de composer avec la complexification croissante de la criminalité et, plus largement, de la société québécoise dans son ensemble. Ce portrait plutôt sombre a entraîné une remise en question et enclenché plusieurs mesures de renouvellement s'inspirant d'une conception « scientifique » de la sécurité et de l'ordre. Dans ce mémoire, les changements ont été analysés selon trois thèmes majeurs : la formation, les formes de contrôle et l'utilisation de l'information. Il en ressort que ces changements ont tous été justifiés en fonction d'une professionnalisation accrue du corps de police et que cette forme de professionnalisation constitue une clé importante pour comprendre le renouvellement exigé par le maintien de la sécurité au-delà du cadre territorial.
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Analyse de ruptures de cohérence évènementielle liées à l'emploi des connecteurs dans des textes de rédacteurs fonctionnels québécois francophones

Pivin, Felicia 13 December 2023 (has links)
Sans formation spécialisée en rédaction, des adultes utilisent leurs habiletés rédactionnelles en tant qu'étudiants, chercheurs d'emploi, employés ou entrepreneurs. Nous les appelons rédacteurs fonctionnels. Ces derniers publient leurs textes sur un blogue, dans un magazine ou dans un livre édité. Ces textes font souvent l'objet d'une révision linguistique. Au moment d'en effectuer la lecture, les réviseurs doivent parfois relire des passages pour saisir la relation entre des informations. Cette difficulté de lecture semble provoquée parfois par l'absence d'un connecteur, parfois par l'emploi d'un connecteur qui ne permet pas au lecteur d'identifier une relation vraisemblable entre les évènements. Les connecteurs sont des outils linguistiques servant à marquer les relations (ex. cause, restriction, but). Leur présence, bien qu'elle ne soit pas toujours requise, et leur emploi judicieux contribuent à faire en sorte que l'arrimage des énoncés au niveau évènementiel soit réussi. Or, dans certains cas, l'absence ou l'emploi d'un connecteur fait en sorte que le lecteur doit déployer un grand effort cognitif pour identifier cette relation entre les énoncés. Ces phénomènes engendrent une rupture de cohérence au niveau évènementiel. Dans ce mémoire, nous avons voulu comprendre les conditions dans lesquelles la cohérence au niveau évènementiel peut être perturbée par l'absence ou l'emploi plus ou moins adéquat de connecteurs. Pour ce faire, nous avons analysé 18 rédigés par 12 rédacteurs fonctionnels québécois francophones. Il ressort de notre analyse que la compétence des rédacteurs de notre corpus, en ce qui a trait à l'emploi des connecteurs, est très inégale. Si des ruptures ont été observées dans 12 textes (d'une à huit ruptures par texte), il reste que six textes ne présentent aucune rupture. Nos résultats font état de 41 ruptures, dont 33 résultent de l'absence d'un connecteur. De ce nombre, 13 ruptures touchent l'articulation de l'addition et 9, l'articulation de la conclusion.
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Le professionnalisme des laïcs en responsabilité pastorale : proposition pour leur autonomie morale

Jean, Marc 28 January 2021 (has links)
Au cours des décennies qui ont suivi le Concile Vatican II, on a vu l’émergence dans l'Église catholique de nouveaux intervenants officiellement mandatés : les agents de pastorale laïcs. Leur présence nouvelle dans la structure ministérielle amène l’ecclésiologie à s'interroger sur le caractère singulier de l’apport de ces laïcs assumant une responsabilité pastorale par rapport aux ministères traditionnels. D’autre part leur statut social et l’impact de leurs interventions sur la société peuvent amener l’éthicien à se demander ce qui peut caractériser l’intervention du laïc en responsabilité pastorale par rapport à d'autres intervenants professionnels. La présente recherche doctorale cherche à fonder le professionnalisme des laïcs en responsabilité pastorale dans une perspective éthique. En effet, le professionnalisme des agents de pastorale laïcs, s’il est pensé dans une perspective éthique d’ordre autorégulatoire, peut être de nature à paver la voie à l’ensemble des responsabilités éthiques et déontologiques qu'ils sont appelés à assumer. Quel type de professionnalisme est le plus adéquat pour ces nouveaux intervenants ecclésiaux? Cette démarche de recherche s’inscrit donc dans une réflexion éthique qui tient compte à la fois de la dimension professionnelle, de la dimension vocationnelle et de la dimension ministérielle de la position des laïcs en responsabilité pastorale. Elle vise au terme à formuler une proposition pour leur autonomie morale. Êtres «en attente de leur être», sujets d’initiative, leur position ecclésiale et sociale les met en état de favoriser chez les autres le désir de se saisir individuellement et collectivement de leur vocation propre. En mettant de l’avant les valeurs évangéliques dont ils sont porteurs, ils font la promotion dans la culture d'une responsabilité personnelle et sociale qui les engage au sens éthique du terme. Solidarité sociale, convivialité fraternelle, respect du caractère inviolable de la personne et de sa dignité, inculturation originale de l'Évangile et des rites sacramentels, souci de situer son intervention au service de la communauté sont autant de valeurs qui donnent configuration au professionnalisme des agents de pastorale laïcs. Par ce professionnalisme, conjointement avec d’autres acteurs, ils deviennent médiation de l’institution ecclésiale pour une présence évangélique au cœur des enjeux sociaux, collectifs et structurels.
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L'imaginaire éthique et professionnel des évaluateurs au Canada

Malu Mande, Roger 17 April 2018 (has links)
Dans un contexte de la gestion efficace des services tant publics que privés, l'évaluation s'est avérée comme un outil indispensable permettant de garantir la réalisation d'objectifs que les dirigeants se sont fixés et surtout d'en améliorer les résultats. Cependant, force est de constater que la fonction d'évaluateur est pratiquée par des professionnels de diverses disciplines et n'ayant pas forcément la formation et/ou les qualifications d'évaluateur. La présente recherche tente de résoudre ce problème en répondant notamment aux interrogations suivantes : Qui est digne de pratiquer l'évaluation ? En d'autres termes, quels sont les critères de base que doit remplir un évaluateur dit "professionnel" ? Ce qui nous permettra d'aborder l'aspect éthique et professionnel de la "profession d'évaluateur". Ainsi donc, nous montrerons que les critères d'appartenance à la profession d'évaluateur et qui définissent le mouvement de professionnalisation de ladite profession sont, entre autres, le temps consacré à l'exercice de la profession, les règles d'activité, la formation, l'appartenance à des groupes ou ordres professionnels, l'existence d'un code d'éthique et de déontologie, l'utilisation des méthodes de travail rigoureuses et particulières à la profession. Nos résultats montrent également des différences significatives dans l'exercice de la profession d'évaluateur entre différentes catégories d'évaluateurs notamment consultants versus fonctionnaires, hommes versus femmes, Québec versus le reste du Canada, évaluateurs expérimentés versus moins expérimentés.

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