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L'intertextualité comme source de création littéraire : essai sur le roman arabe contemporain / Intertextuality as the source of literary creation : an essay on the contemporary Arabic novelGuessoum, Zeineb 16 June 2016 (has links)
Dans le champ de la création littéraire arabe contemporaine, la thématique de l’intertextualité comme source de création littéraire touchant le domaine du roman trouve une double origine. D’une part, l’étude des grands romanciers arabes contemporains montre que ces derniers reprennent les récits antérieurs de caractère essentiellement épique, historique et religieux, pour les reproduire dans un style et un contexte romanesque qui leur sont propres, sans pour autant s’éloigner du thème original. D’autre part, la question de l’intertextualité comme source de création littéraire trouve son fondement dans le rôle dévolu à la mémoire et au savoir. Afin de saisir la manière dont ces deux sources sont utilisées, nous allons tenter d’aborder ces questions en analysant les études universitaires et les critiques littéraires actuelles afin de constituer ainsi une argumentation objective. Partant de là, pour cerner la question de l’intertextualité comme source de création littéraire dans le roman arabe contemporain, nous structurerons notre travail en trois parties. La première aura pour titre : « Citations et Références » - ces deux termes posant, par leur juxtaposition, la question de la relation entre la citation intertextuelle et le lecteur. La seconde partie sera intitulée « Allusions et Evocations » - ce couple de termes posant la question de la relation entre l’intertextualité et la mémoire (historique, culturelle) contenue dans la littérature. Enfin, la troisième partie aura pour titre « Reprises et Remaniements » - ces deux termes posant la question de la reprise textuelle et de la relation de dérivation existant entre les textes. Au terme de chaque partie, nous proposerons un récapitulatif des principaux points abordés, en exposant des arguments visant à expliquer l’intérêt de l’intertextualité dans le processus de renouvellement de la création romanesque arabe contemporaine. / In the field of contemporary Arabic literature, the theme of intertextuality as the source of novelistic literary creation possesses a double origin. On the one hand, the study of major contemporary Arabic novelists shows that they make use of prior narratives of essentially epic, historical and religious character, reproducing them in a romantic style and context that is entirely their own, but without departing from the original theme. On the other, intertextuality as the source of literary creation takes for its foundation the role played by memory and knowledge. In order to grasp the way in which these two sources are used and why, we are going to approach the question by analyzing university studies and current literary criticism on the subject, thereby constructing an objective argument. Then we will structure our work in three parts. The first will be entitled: “Quotations and References”, a juxtaposition posing the question of the relationship between the intertextual quotation and the reader. The second part will be entitled: “Allusions and Evocations”. This pair of terms will be concerned with the relationship between intertextuality and memory (both historical and cultural), which is contained in the literature. Finally, the third part will be called: “Resumptions and Reorganisations” – these two terms raising the question of textual resumption and the divergent relationship existing between texts.
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De la parodie dans l'art des années 1960 à nos jours / Parody in art from the sixties to our timesBertron, Juliette 28 November 2014 (has links)
Si la parodie est loin d'être une pratique nouvelle, la première occurrence connue du terme remontant à l'Antiquité, elle a été jusqu'alors principalement envisagée comme un genre ou comme une figure littéraires. Et pourtant ses formes, ses connotations et ses procédés sont exploités par de nombreux artistes plasticiens. Dans les années 1960, l'avènement de la société de consommation et ses effets sur la reproductibilité de l'œuvre d'art donnent à la parodie un essor nouveau. Transformant l'histoire de l'art en un répertoire accessible dans lequel puiser à loisir pour créer à partir de, la reproductibilité offre des conditions idéales au jeu parodique. Comprendre comment et pourquoi des artistes d'horizons fort divers, des années 1960 à nos jours, se saisissent de la parodie, à des fins aussi bien personnelles que contextuelles, est l'objet de cette étude. État des lieux de la notion, la première partie s'attache à définir le terme et se penche sur les parodies réalisées depuis le milieu du XIXe siècle, des Salons caricaturaux au postmodernisme en passant par les avant-gardes historiques. La deuxième partie se construit autour du ludique, du comique et du satirique, compris comme autant de couleurs et de régimes. Enfin, la troisième partie est consacrée à la part réflexive de la parodie. Art sur l'art, cette dernière participe à une mise en cause institutionnelle et aspire à la dénudation du faire artistique lui-même. Tout au long de cette étude, la parodie apparaît comme une pratique essentiellement ambivalente, entre mauvais genre et pratique cultivée, gaminerie et jeu élitiste, dégénérescence de l'art et sursaut de créativité, destitution et aveu d'admiration, outrage et hommage. / The word parody has been coined during classical antiquity and has since been considered mostly as a literary genre or figure. Nevertheless, numerous plastic artists are making use of its forms, processes and connotations. During the 1960s decade, the advent of consumerism and its effects on the work of art duplicability gave a new rise to parody. Reproducibility allowed the transformation of history of arts into a vast repertoire in which one may draw to create from and thus, offered a fertile ground for parodic creation. This study focuses on understanding why and how such a wide range of artists are taking advantage of parody for personal or contextual ends from the 1960s to nowadays. The first part of this study is articulated around the precise definition of the term and a chronological view of the parodic art since the middle of the 19th century, from the Salons caricaturaux to postmodernism including historical avant- gardes. The notions of playfulness, comic and satiric will be discussed in the second part, in order to grasp the multiple shades of parody. The third and last part is devoted to the specular aspect of parody that leads to a questioning of the artistic institutions and aims to unveil the artistic practices themselves. Across these pages, parody appears as an ambivalent process, oscillating between mauvais genre and sophistication, childishness and elitism, barrenness and creative rebirth, destitution and admiration, outrage and tribute.
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Les autres langues en scène dans la comédie française (1650-1725) / Other languages used on stage in French comedies (1650-1725)Paringaux, Céline 13 December 2013 (has links)
Cette recherche est consacrée aux autres langues entendues dans la comédie française entre 1650 et 1725 ; ces insertions hétérogènes sont constituées par des langues étrangères (italien, espagnol, flamand, suisse, allemand, polonais, russe, arabe, turc, africain, sabir), provinciales (occitan, basque, picard, patois francilien), anciennes (latin et grec) et imaginaires. On ajoute à cet ensemble les langues françaises caractérisées dans le texte par leur altérité ; les parlers des médecins, des hommes de justice et autres pédants sont donc également pris en compte. Ce pluralisme linguistique de la comédie « classique » est interrogé dans ses liens avec la réflexion de cette époque sur la langue française : on y rêve d’une langue « belle » et « pure », projection linguistique de la grandeur souhaitée pour la nation. On se demande ainsi dans quelle mesure les autres langues de la comédie entrent en interaction avec cette réflexion linguistique : en quoi leur convocation sur scène marque-t-elle la participation des dramaturges à une pensée de la langue située au cœur de l’honnêteté classique ? Comment ces usages verbaux soucieux à la fois de plaire et instruire contribuent-ils au développement d’un haut genre comique ? Nous examinons d’abord les interactions entre ces autres langues et la théorisation de la langue française, avant d’entrer dans un examen de leurs enjeux pragmatiques. Enfin, nous interrogeons les conséquences de la pratique des autres langues sur l’évolution du genre comique, et le devenir de ce phénomène dans sa confrontation aux théâtres de la Foire et des Italiens au début du siècle des Lumières. / This thesis deals with the other languages that were spoken on stage in French comedies from 1650 to 1725; by this we mean to study the various languages that were included such as foreign languages (Italian, Spanish, Flemish, Swiss, German, Polish, Russian, Arabic, Turkish, African, Lingua Franca), dialects (Occitan, Basque, Picard, Francilien), but also dead languages (Latin and Greek), as well as imaginary ones. We will also study other ways of speaking that are unique to a specific group, such as the language of learning used by doctors, men of the law, and pedants. We will study the links between this plurality of languages found in classical theatre and the approach to the French language of that time: there was a wish for a ‘beautiful’ and ‘pure’ language, which was the linguistic counterpart of the dream of a great nation. Next we ask ourselves in what way did the other languages interact with this linguistic approach – and to what extent their being used on stage was the sign that playwrights put language at the heart of ‘classical’ honesty. How did these different sorts of speech, which were intended both to entertain and to educate, contribute to the rise of a highly respected comic genre ? We will first look into the interactions between these other languages and the theoretical approach to the French language, before looking into the pragmatic issues at stake. Lastly, we will study how, at the beginning of the Enlightenment, the use of these different languages impacted the evolution of the comic genre, and how this phenomenon evolved as it was faced with the competition of both street performances held in funfairs and of the Italian theatre.
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Effets de diffraction dans le discours des romans arthuriens en vers du XIIIe siècleGélinas, Camilia 08 1900 (has links)
Cette étude explore les phénomènes de diffraction qui se produisent dans le discours des romans arthuriens en vers du XIIIe siècle. Le discours, selon Genette, correspond à la manifestation de la subjectivité dans un texte. Nous avons sélectionné comme corpus primaire un échantillon de huit œuvres arthuriennes dites « parodiques » de l’époque : Le Bel Inconnu, de Renaut de Beaujeu, Gliglois, Hunbaut, Fergus, de Guillaume le Clerc, Méraugis de Portlesguez, de Raoul de Houdenc, Les Merveilles de Rigomer, de Jehan, Claris et Laris et Floriant et Florete. À travers ces œuvres, nous observons les manifestations, les mécanismes et les tendances évolutives de divers procédés liés à la diffraction discursive. Dans le premier chapitre, nous traitons de l’enargeia intradiégétique, qui survient donc lorsqu’un personnage raconte une scène au discours direct dans le texte, et qui représente une diffraction de la parole narrative. Dans le deuxième, nous étudions l’entrelacement, qui correspond à une diffraction de la diégèse qui est marquée par des commentaires du narrateur. Les marques de conscience générique, qui se manifestent lorsqu’un personnage rend explicite sa conscience et connaissance des rouages de la tradition littéraire dans laquelle il s’inscrit, font l’objet du troisième chapitre : elles constituent une diffraction du savoir narratif. Au bout de nos observations, nous sommes en mesure de constater que tous ces procédés, ainsi que la diffraction qu’ils représentent, se complexifient, se régularisent et sont davantage soulignés dans les œuvres plus tardives du XIIIe siècle. / This study explores the diffraction that occurs in thirteenth-century Arthurian romance discourse. Genette defines discourse as the manifestation of subjectivity in text. We have selected eight “parodic” Arthurian romances as our main corpus: Renaut de Beaujeu’s Le Bel Inconnu, Gliglois, Hunbaut, Guillaume le Clerc’s Fergus, Raoul de Houdenc’s Méraugis de Portlesguez, Jehan’s Les Merveilles de Rigomer, Claris et Laris and Floriant et Florete. With these works, we observe the manifestations, mechanisms and evolutions of different stylistic features that are related to discursive diffraction. In the first chapter, we study intradiegetic enargeia, which occurs when a character describes a scene in direct discourse; it represents a diffraction of narrative speech. In the second chapter, we discuss interlace, considered to be a diffraction of diegesis that is punctuated with narrative comments. Marks of generic awareness occupy our third chapter: they occur when a character signals their awareness or knowledge of the literary tradition in which they participate. They constitute a diffraction of narrative knowledge. At the end of our observations, we find that all these stylistic features, as well as the diffraction they represent, are used more regularly, complexly and emphatically in the later thirteenth-century romances.
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La bande dessinée au siècle de Rodolphe Töpffer : catalogue commenté des albums et feuilletons publiés à Paris et à Genève, de 1835 à 1905 / The comic strip in the century of Rodolphe Töpffer : catalogue commented by albums and serials published in Paris and in Geneva, from 1835 till 1905Filliot, Camille 23 September 2011 (has links)
Cette thèse a pour objectif premier de dresser un inventaire des albums et des feuilletons de bande dessinée publiés à Paris et à Genève, à partir des « histoires en estampes » de Rodolphe Töpffer jusqu’aux séquences de Christophe publiées dans Le Petit Français illustré. L’établissement du catalogue amène à élargir le cadre initial de la recherche pour aborder diverses formes de récits en images que voit se développer le XIXe siècle. À partir de là, il s’agit d’envisager la bande dessinée à travers ses principaux supports éditoriaux (l’album et la presse illustrée, mais aussi l’imagerie populaire représentée par la collection de la maison d’édition fondée par Albert Quantin), et de comprendre en quoi le dispositif de diffusion influe sur le medium en devenir. Une mise en relation de ces différentes formes s’attache ensuite à définir les langages de la bande dessinée : les usages faits de l’image et du texte, les thématiques privilégiées et notamment la teneur parodique des œuvres. La bande dessinée est ainsi placée dans l’évolution des poétiques et de l’expression visuelle, dans l’histoire de l’imprimé et des média. / This thesis has for first goal to make an inventory of the albums and serials of comic strip published in Paris and in Geneva from Rodolphe Töpffer’s “stories in prints” up to Christophe's sequences printed in The Small illustrated Frenchman. Once the catalogue established it becomes possible to widen the initial framework of the research and approach the different forms of narratives in images that develop during the XIXth century. From there, the comic strip can be studied through its main editorial supports (the album and the illustrated press, but also the popular imaging represented by the collection of the publishing house established by Albert Quantin), and one can understand in which way the modes of dissemination influence the progress of the medium. It gets thus easier to define the languages of the comic strip: the manners images and texts intertwin, the main themes and in particular the continuous parodic mood of the works. The comic strip eventually finds its place in the evolution of the literary and visual expressions as well as in the history of printing and of the media.
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Vzestup televizní politické satiry v USA, ČR a Německu v novém tisíciletí / The rise of television political satire in the USA, the Czech Republic and Germany in the new millenniumJanák, Antonín January 2021 (has links)
The work "Rise of television political satire in the USA, Czech Republic and Germany in the new millennium" maps the development of television political satire in the United States, Germany and the Czech Republic in the period from 2000 to the present days with a look at the history of this genre in each respected country. Special attention is focused on the programs that had the greatest influence on the current form of this genre and influenced it the most. The first part of the work presents the history of television political satire in each individual country and introduces their current representatives of this genre, which have the greatest influence in the modern day. This section also introduces the obstacles of their cultural environment in which the shows were created to provide a more holistic view on obstacles that these shows have had to overcome in today's media world. In the second part, selected shows will be analysed from a technical and formal point of view and attention will also be focused on their hosts. The role of host in these shows is one of the most important elements which determine their future success. Furthermore, the work will examine other elements that individual programs share with each other and, conversely, the elements in which individual programs of political...
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Enjeux herméneutiques liés à la perception d'incongruités ironiques, satiriques, parodiques ou humoristiques dans le livre de JonasRenault, David 12 July 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2023. / Au cours du dernier demi-siècle, nombre d'exégètes choisissent d'interpréter *Jonas* à la lumière de ses incongruités. À leurs yeux, le lecteur qui veut comprendre ne doit pas juste lire, mais aussi rire. Mais rire de qui, de quoi, comment et pourquoi ? Leurs perspectives herméneutiques sont loin d'être univoques. Ce mémoire vise à étudier comment ces lecteurs de *Jonas* réfèrent aux concepts d'ironie, de satire, de parodie ou d'humour, et en quoi ces grilles de lectures contribuent (ou non) à l'émergence d'une polysémie interprétative. Cet enjeu sera exploré au moyen d'une analyse qualitative de dix publications exégétiques situées à la fin du XXᵉ - début du XXIᵉ siècle. Le premier chapitre est dédié aux herméneutiques ironiques d'Edwin Good (1965), James S. Ackerman (1981) et Carolyn J. Sharp (2009). Le second examine les perspectives satiriques de Millar Burrows (1970), John C. Holbert (1981) et Stephen D. Cook (2019). Le troisième porte sur les lectures parodiques de John A. Miles (1975) et Will Kynes (2011). Le quatrième est dédié aux interprétations humoristiques de Willie van Heerden (1992) et L. Juliana M. Claassens (2015). Pour chaque proposition, l'analyse porte sur (i) le cadre conceptuel et terminologique utilisé pour décrire les incongruités du livre, (ii) la manière dont est interprété son but littéraire, et (iii) les enjeux déterminants de la démarche exégétique. Le cinquième chapitre explore les enjeux de polysémie interprétative de l'échantillon au moyen d'une mise en dialogue comparative. Cette recherche démontre que l'adoption d'un paradigme littéraire influence toujours la manière de lire *Jonas*, mais que cet élément ne permet pas de discriminer la pluralité des lectures, notamment parce que les concepts d'ironie, de satire, de parodie et d'humour sont non-consensuels. Par ailleurs, l'interprétation de *Jonas* dépend surtout des préoccupations exégétiques du moment, des stratégies de lecture, et des postures théologiques adoptées. / For half a century, many exegetes have chosen to interpret *Jonah* in the light of its incongruities. In their eyes, the reader who wants to understand must not only read, but also laugh. But laugh at whom, at what, how and why? Their hermeneutical perspectives are far from univocal. This thesis aims to study how these readers of *Jonah* refer to the literary concepts of irony, satire, parody or humor, and in what way these readings contribute (or not) to the emergence of an interpretative polysemy. This issue will be explored through a qualitative analysis of ten exegetical publications from the late 20ᵗʰ and early 21ˢᵗ centuries. The first chapter is devoted to the ironic hermeneutics of Edwin Good (1965), James S. Ackerman (1981) and Carolyn J. Sharp (2009). The second examines the satirical perspectives of Millar Burrows (1970), John C. Holbert (1981), and Stephen D. Cook (2019). The third focuses on parodic readings by John A. Miles (1975) and Will Kynes (2011). The fourth focuses on humorous interpretations by Willie van Heerden (1992) and L. Juliana M. Claassens (2015). For each proposal, the analyze focuses on (i) the conceptual and terminological framework used to describe the book's incongruities, (ii) how its literary purpose is interpreted, and (iii) the defining issues at stake in the exegetical approach. The fifth chapter explores issues of interpretative polysemy in my sample through a comparative dialogue. This research shows that the adoption of a literary paradigm still influences the way *Jonah* is read, but that this element does not allow for the discrimination of the plurality of readings, notably because the concepts of irony, satire, parody and humor are not consensual. Moreover, the interpretation of *Jonah* depends above all on the exegetical preoccupations of the moment, the reading strategies, and the theological postures adopted.
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Escaping the Labyrinth of Deception: A Postcolonial Approach to Margaret Atwood's NovelsKerskens, Christel 18 April 2007 (has links)
La thèse propose une lecture postcoloniale des romans de Margaret Atwood s'articulant sur le thème du mensonge. A travers l'étude de six aspets communs aux romans (l'intertextualité, le mensonge, le réalisme magique, le "trickster", l'hybridité et la quête), la thèse démontre l'importance du motif du mensonge dans une lecture postcoloniale de l'auteur.
The thesis produces a postcolonial reading of Margaret Atwood's novels, based on the concept of deception. Articulated on six major elements of analysis (intertextual parody, deception, magic realism, trickster figures, hybridity, and quest pattern, the thesis shows how Margaret Atwood's novels can be read from a postcolonial point of view, within which the motif of deception plays a central role.
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Répétition et variation de la tradition dans les romans de Hue de RotelandeVinot, Julien January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Forms of the Postmodern Historical Novel : Christoph Ransmayr, Daniel Kehlmann, Wolfgang HildesheimerBlustein, David 12 1900 (has links)
L’émergence du postmodernisme aux Etats-unis, mouvement esthétique rejetant les dogmes modernistes, date des années 1960. En s’imposant, durant les dernières décennies du 20ème siècle, comme le paradigme esthétique de l’architecture, des arts et de la littérature, le postmodernisme a également créé les conditions propres à une renaissance du roman historique. Cependant, la fiction historique postmoderne constitue maintenant une nouvelle forme du genre basée sur la parodie, l’ironie et le scepticisme envers les discours dominants. Cette nouvelle forme ne se limite plus à la présentation des récits dans un cadre historique réaliste. Elle remet plutôt en question la validité et par conséquent la nature même du discours historique, problématisant et mettant ainsi à l’avant le processus d’interprétation et de reconstruction du passé. Dans cette optique, la fiction historique contemporaine reflète les débats actuels sur les formes de l’historiographie, débats lancés par Hayden White.
Dans les années 1980, la fiction historique a de nouveau fleuri dans l'espace culturel allemand tout comme ailleurs. Le présent mémoire analyse des formes postmodernes de la fiction historique en se basant sur trois romans historiques de langue allemande parus entre 1981 et 2005: Die Schrecken des Eises und der Finsternis de Christoph Ransmayr, Die Vermessung der Welt de Daniel Kehlmann et Marbot : Eine Biographie de Wolfgang Hildesheimer. L’analyse s'appuie sur divers modèles de la fiction postmoderne, en particulier sur le schéma de catégorisation du roman historique élaboré par Ansgar Nünning. Le mémoire montre dans quelle mesure ces romans appliquent des moyens stylistiques typiques pour le postmodernisme et portent un regard critique ou comique sur l’histoire et la culture allemande et autrichienne. / Postmodernism, an aesthetic movement that rejects modernist dogmas, emerged in the U.S.A. in the 1960s and became, over the last decades of the twentieth century, the paradigmatic aesthetic in architecture, literature and the arts. Postmodernism also created the conditions for a renaissance of the historical novel. However, the postmodern historical novel now constitutes a new form of the genre which confronts the dominant discourses with parody, irony and skepticism. This new form does not limit itself to narratives situated in a realist historical setting. Rather, it questions the validity and, consequently, the very nature of historical discourse, problematizing and often foregrounding the process of interpretation and reconstruction of the past. In this manner, contemporary historical fiction reflects current debates about the forms of historiography, debates triggered by the work of Hayden White.
The 1980s saw a renewed flowering of historical fiction in the German cultural space and elsewhere. This paper examines postmodern forms of historical fiction through an analysis of three postmodern historical novels in the German language published between 1981 and 2005: Christoph Ransmayr’s Die Schrecken des Eises und der Finsternis, Daniel Kehlmann’s Die Vermessung der Welt and Wolfgang Hildesheimer’s Marbot: Eine Biographie. The analysis is based upon various models of postmodern fiction, in particular Ansgar Nünning’s five level categorization schema of the historical novel. This paper illustrates the extent to which these novels deploy postmodern stylistic devices and comment critically and comically upon German and Austrian history and culture. / Die Postmoderne, eine ästhetische Bewegung, die modernistische Dogmen ablehnte, entstand in den USA in den 1960er Jahren und wurde in den letzten Dekaden des 20. Jahrhunderts die paradigmatische Ästhetik in der Architektur, der Literatur und den Künsten. Die Postmoderne schuf ebenfalls die Voraussetzungen für eine Renaissance des historischen Romans. Jedoch stellt der postmoderne historische Roman eine ganz neue Form der Gattung dar, die herrschenden Diskursen parodistisch, ironisch und skeptisch begegnet. Es handelt sich nicht mehr um eine Erzählung mit einem realistischen historischen Rahmen. Diese neue Form historischer Fiktion stellt das Wesen des historischen Diskurses in Frage und rückt häufig den Vorgang der Sinngebung und die historische Rekonstruktion der Vergangenheit in den Vordergrund. Somit spiegelt diese postmoderne Literaturgattung gegenwärtige Debatten über die Formen der Geschichtsschreibung, wie sie von Hayden White angestoßen wurden.
In den 1980er Jahren setzte eine neue Blütezeit des historischen Romans auch im deutschen Kulturraum ein. Das Ziel meiner Arbeit ist, postmoderne Formen des historischen Romans zu untersuchen, und zwar durch eine Analyse dreier deutschsprachiger historischer Romane die zwischen 1981 und 2005 erschienen sind: Christoph Ransmayrs Die Schrecken des Eises und der Finsternis, Daniel Kehlmanns Die Vermessung der Welt und Wolfgang Hildesheimers Marbot: Eine Biographie. Die Romane werden anhand verschiedener narratologischer Modelle analysiert, insbesondere des von Ansgar Nünning entwickelten fünfstufigen Modells des historischen Romans. Meine Arbeit veranschaulicht, in welcher Weise diese Romane postmoderne Stilmittel einsetzen und Geschichte und Kultur Deutschlands und Österreich auf kritische und komische Weise beleuchten.
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