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L’elocutio en 1 Corinthiens. Inventaire, stratégie et herméneutique / Elocutio of 1 Corinthians. Inventory, strategy and hermeneuticsVilleneuve Merda, Rachel de 27 October 2017 (has links)
Cette thèse analyse 1 Co comme une œuvre de la littérature grecque du 1er siècle. L’hypothèse heuristique est la suivante : il y a un style épistoral mis en œuvre par Paul pour porter au mieux son message. Destinée à être lue, l’épître est aussi discours, et la lettre joue avec les modalités de l’écrit et de l’oral, ce qui lui confère un style original. Cette recherche se focalise donc sur l’elocutio, élément qui définit en rhétorique le style, et regroupe tous les procédés, qu’ils soient lexicaux, syntaxiques ou poétiques, propres à caractériser le mode d’expression. Notre étude propose une lecture minutieuse, in extenso, de 1 Co, en laissant le texte révéler sa dimension sonore. La méthodologie comprend une phase de repérage des procédés les plus fréquents qui soutiennent l’oralité de l’écriture de Paul. À partir de cet inventaire, les grands traits stylistiques sont identifiés. Le processus poétique éclaire le développement thématique de la missive, riche d’une dynamique propre au dialogue et d’une cartographie sonore destinée à la mise en voix de la lettre. La conclusion à laquelle aboutit une telle lecture est que l’oralité constitue une composante essentielle de la stratégie de Paul en 1 Co. Il y a un lien entre le style déployé par l’auteur et les enjeux de la lettre. On peut dès lors parler d’une herméneutique de l’oralité. À partir des critères du style oral proposés par Walter Ong, cette thèse propose pour finir une définition de l’elocutio de 1 Co qui montre à quel point Paul met en œuvre une poétique au service de sa politique. Celle-ci est double : rectifier et édifier. Entre un style combattif et un style réconciliant, la lettre déploie un discours tout orienté vers la figure du Christ ressuscité. L’inouï du kérygme paulinien donne lieu à une créativitéstylistique qui convertit la rhétorique, au sens large du terme, en une rhétorique de la conversion. / This dissertation analyzes 1Co as a work of Greek literature from the 1stcentury. The heuristic hypothesis is as follows: there is an epistoral style which Paul used to convey his message the best he could. As the letter was meant to be read, and is also a discourse, it played with the modalities of both writing style and orature, which is what makes its style distinctive. This research focuses on elocutio, an element that defines style in rhetorics, and which covers all processes, whether lexical, syntactic or poetic, that characterize the mode of expression. Our study proposes a thorough, in-depth reading of 1Co, allowing the text to reveal its aural dimension. The methodology includes a phase of identification of the most frequent processes that support the orality of Paul's writing. With this inventory, the main stylistic traits are identified. The poetic process illuminates the thematic development of the missive, whose dynamics is proper to dialogue and whose sound cartography suggests that the letter has to be voiced aloud. The conclusion reached by such a reading is that orality is an essential component of Paul's strategy in 1Co. There is a link between the style used by the author and the purpose of the letter. We can then speak of a hermeneutics of orality. Based on the criteria which Walter Ong suggested to distinguish orature, this thesis proposes a definition of the elocutio of 1Co, which shows to what extent Paul’s poetics was meant to serve his policy. This one is twofold: to rectify and to edify. Between a fighting style and a style of reconciliation, the letter deploys a discourse fully oriented towards the figure of the resurrected Christ. What had been so far unheard of in Paul’s kerygma gives rise to a stylistic creativity which subverts rhetorics in the broader sense of the term to change it into a rhetorics of conversion.
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De l’anthropos : se savoir humain, entre foi et savoirBihan, Alain Christophe 07 1900 (has links)
Cotutelle de thèse réalisée en littérature comparée (option épistémologie) avec l'Université de Montréal sous la direction de Terry Cochran et en philosophie avec Paris X (Nanterre) sous la direction d'Alain Milon. / Le phénomène de laïcisation, qui, dans nos sociétés occidentales, cherche à s’affranchir du sacré, a contribué à l’émergence d’une figuration de l’humain au centre de l’univers. Malgré ce progrès, perdurent aujourd’hui, sur le terrain même de la laïcité, des traces du sacré qui induisent des tensions entre foi et savoir. Deux universaux, qui légitimement s’attirent et se repoussent, interrogent plus fondamentalement l’humain, allant jusqu’à remettre en question l’élaboration ontologique dont il a fait l’objet. Un constat qui pose le diagnostic de sa propre fin. En effet, la question de l’anthropos persiste malgré tout à s’articuler à l’intérieur de la tradition de la religion. Si la modernité, notamment amorcée par l’anthropologie kantienne, pose les premières tentatives d’une émancipation du sacré en prônant l’autonomie de la raison, il reste que l’idéal de cet humain, dit laïc, ne renonce pas vraiment au monde de Dieu. Et, pour cause, il se représente toujours sur le terrain de la laïcité en contraste avec l’humain religieux. Cherchant à dépasser les résistances relatives au monde de Dieu, je propose de faire émerger et de se représenter, au travers d’une expérience de la pensée, l’humain laïc par-delà le geste interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je remonte donc aux premières traces de l’humain qui persistent dans ses testaments, ses métarécits, avant tout humains. Des testaments qu’on pourrait croire oubliés, mais non perdus. Je remonte comme un archéologue de la langue au moment des premières nominations dans l’écriture qui surgissent de la Genèse. À ces Écritures qui, en définitive, viennent aussi rappeler que le syndrome de Babel plonge toujours l’humain dans sa propre dissémination, celle de son nom propre. Surgit la nécessité de se traduire comme une oeuvre, à nouveau, dans sa propre langue, pour survivre. Se traduire, pour « se savoir » humain, plutôt pour « se savoir anthropos ». Pour en comprendre la tâche, j’ai convoqué trois anciens : Paul de Tarse, Sénèque et Clément d’Alexandrie. J’ai scruté et croisé les mises en scène des nominations de l’humain à partir des occurrences du mot « anthropos » et « homo » dans l’écriture en écartant le plus possible le prisme interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je me suis inspiré d’un dispositif interprétatif stoïcien à partir d’Épictète pour faire surgir, au travers d’une mise en dialogue de ces trois anciens, la traduction d’un humain laïc. Une traduction qui relève d’une anthropologie du bonheur fondée sur la cohérence des disciplines du jugement, du désir et de l’action. Une traduction, certes, mais aussi une expérience d’écriture qui a amené à penser, en dernière instance, qu’au demeurant, avant la lettre, il y a lieu de penser l’émergence d’un anthropos, ni profane, ni sacré, ni religieux, ni laïque, qu’il y a lieu de « se savoir » anthropos. / The secularization phenomenon, which in our western societies seeks to free itself from the sacred, has contributed to the emergence of a human figuration at the centre of the universe. Despite this progress, traces of the sacred that induce tensions between faith and knowledge continue to prevail today within secularization. These two universal concepts, which legitimately attract and repel each other, fundamentally question the human, to the point of putting into question the human’s underlying ontology. An observation that poses its own diagnosis. In fact, the question of the anthropos continues to articulate itself within the tradition of religion. If modernity, initiated by Kantian anthropology, poses the first attempts of an emancipation of the sacred by advocating the autonomy of reason, this idealized secular human does not renounce the world of God. And with good reason, as it is always represented as secular in contrast with the human of the religious sphere. Seeking to overcome all forms of resistance regarding the divine dimension, I propose letting the human emerge and come to be represented by means of a thought experiment that extends beyond the interpretative gesture imposed by the institutionalization of religion. I will go back to the first traces of the human that persist in early documents and texts that precede the concept of human as we understand it. This legacy may have been forgotten, but it was not lost. In the manner of an archaeologist of languages, I return to the first moments of naming in writing that takes place in Genesis. In these writings, which recall the event of Babel that plunges the human into the dissemination of its proper name, emerges the need for the human being to translate itself anew, as a work, in its own language, just to survive. Translate itself in order to know itself as human rather than as "anthropos". To understand the modalities of this task, I’ve brought together the ancient thinkers Paul of Tarsus, Seneca, and Clement of Alexandria. In analyzing these writings, I have scrutinized and cross-referenced the nominations of the human from the occurrences of the words "anthropos" and "homo", while avoiding as much as possible the interpretive prism imposed by the institutionalization of religion. I sought inspiration from a stoic interpretive framework deriving from Epictetus to create, through dialogue with these three ancient thinkers, the translation of the secular human. A translation that stems from the anthropology of happiness based on the coherence of the disciplines of judgment, desire and action. A translation, has ultimately led to thinking that, avant la lettre, before writing, there is a way to think the emergence of anthropos, neither profane, sacred, religous or secular, that there is a way to "know oneself" as anthropos.
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Éclairage théologique et historique du credo corinthien : critique de la forme et histoire de la tradition de 1 Corinthiens 15:1-11Perron-Nault, Sonny 12 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise a comme sujet la constitution du credo présent en 1 Corinthiens 15:1-11, son origine, son contexte littéraire et historique en 1 Corinthiens, ainsi que la théologie et l’historicité des éléments le constituant. Il se penche premièrement sur la question de la délimitation du credo présent dans cette péricope. Suite à une analyse basée sur la critique des formes, une version longue du credo incluant les v. 3b-7 (excepté le v. 6b) est défendue.
Deuxièmement, la question de la réception de la tradition par Paul est abordée ainsi que son utilisation contextuelle en 1 Co 15. D’un côté, il est soutenu que Paul a probablement reçu le credo de l’apôtre Pierre et Jacques, le frère de Jésus, à Jérusalem vers l’an 36 et que la formation du credo est antérieure à cela. De l’autre côté, Paul s’en sert en 1 Co 15 pour contrer une perspective grecque de la vie après la mort qui considérait la résurrection corporelle comme absurde puisque cette notion était perçue comme un retour dans des corps identiques aux corps présents, c’est-à-dire mortel (corruptible) et caractérisé par le vice (péché).
Troisièmement, le credo est systématiquement analysé sur le plan théologique et historique. Sur le plan théologique, il est démontré que l’union mystique des chrétiens avec le Christ est présupposée et que cette idée remonte probablement à la tradition présente en 1 Co 11:23-25. De plus, És 53, Os 6:2 et Gn 22:4 sont présentés comme les principaux textes ayant servi à l’élaboration de cette tradition ancienne. Enfin, il est argumenté que les trois événements fondateurs, à savoir la mort, l’ensevelissement et les apparitions du Christ, sont d’ordre historique. L’auteur ne se prononce pas sur l’historicité de la résurrection, considérant qu’il s’agit d’un « fait-explication » ce qui diffère d’un « fait- observation » ce qui nécessiterait une autre méthodologie qui dépasse le cadre de ce mémoire. / This Master’s thesis deals with the creed found in 1 Corinthians 15:1-11: its origin, literary and historical contexts in I Corinthians as well as the theology and historical significance of its parts. It is focused primarily on identifying the boundaries of the creed in the pericope. A form criticism analysis leads to an argument for a long version of the creed which includes verses 3b-7 (but excluding v. 6b).
Secondly, the question of Paul’s use of tradition is addressed as well as its contextualization in I Corinthians 15. On the one hand, it is argued that Paul received the creed from the Apostle Peter and James, the brother of Jesus, in Jerusalem around the year AD 36, and that the creed had been formed before that time. On the other hand, Paul uses it in 1 Corinthians 15 to oppose a Greek perspective on life after death, which viewed physical resurrection as absurd. In this perspective, resurrection meant a return to a body identical to the present body, which is mortal/corruptible and characterized by vice/sin.
Thirdly, the creed is systematically analyzed on both the theological and historical levels. On the theological level, it will be demonstrated that the mystical union of Christians with Christ is presupposed and that the notion probably goes back to the tradition present in 1 Corinthians 11:23-25. Furthermore, Isaiah 53, Hosea 6:2 and Genesis 22:4 are presented as the primary texts used to develop this ancient tradition. Finally, it is argued that three founding events, namely, the death, the burial and the appearances of Christ, are to be considered historical. The author does not take a position on the historicity of the resurrection, considering that it is an explanatory fact and not an observed fact. This question would require another methodology which goes beyond the scope of this thesis.
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L’elocutio en 1 Corinthiens : inventaire, stratégie et herméneutiqueMerda de Villeneuve, Rachel 03 1900 (has links)
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De l’anthropos : se savoir humain, entre foi et savoir / Of anthropos : to "know oneself", between faith and knowledgeBihan, Alain-Christophe 17 December 2013 (has links)
Le phénomène de laïcisation, qui, dans nos sociétés occidentales, cherche à s’affranchir du sacré, a contribué à l’émergence d’une figuration de l’humain au centre de l’univers. Malgré ce progrès, perdurent aujourd’hui, sur le terrain même de la laïcité, des traces du sacré qui induisent des tensions entre foi et savoir. Deux universaux, qui légitimement s’attirent et se repoussent, interrogent plus fondamentalement l’humain, allant jusqu’à remettre en question l’élaboration ontologique dont il a fait l’objet. Un constat qui pose le diagnostic de sa propre fin. En effet, la question de l’anthropos persiste malgré tout à s’articuler à l’intérieur de la tradition de la religion. Si la modernité, notamment amorcée par l’anthropologie kantienne, pose les premières tentatives d’une émancipation du sacré en prônant l’autonomie de la raison, il reste que l’idéal de cet humain, dit laïc, ne renonce pas vraiment au monde de Dieu. Et, pour cause, il se représente toujours sur le terrain de la laïcité en contraste avec l’humain religieux. Cherchant à dépasser les résistances relatives au monde de Dieu, je propose de faire émerger et de se représenter, au travers d’une expérience de la pensée, l’humain laïc par-delà le geste interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je remonte donc aux premières traces de l’humain qui persistent dans ses testaments, ses métarécits, avant tout humain. Des testaments qu’on pourrait croire oubliés, mais non perdus. Je remonte comme un archéologue de la langue au moment des premières nominations dans l’écriture qui surgissent de la Genèse. À ces Écritures qui, en définitive, viennent aussi rappeler que le syndrome de Babel plonge toujours l’humain dans sa propre dissémination, celle de son nom propre. Surgit la nécessité de se traduire comme une oeuvre, à nouveau, dans sa propre langue, pour survivre. Se traduire, pour « se savoir » humain, plutôt pour « se savoir anthropos ». Pour en comprendre la tâche, j’ai convoqué trois anciens : Paul de Tarse, Sénèque et Clément d’Alexandrie. J’ai scruté et croisé les mises en scène des nominations de l’humain à partir des occurrences du mot « anthropos » et « homo » dans l’écriture en écartant le plus possible le prisme interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je me suis inspiré d’un dispositif interprétatif stoïcien à partir d’Épictète pour faire surgir, au travers d’une mise en dialogue de ces trois anciens, la traduction d’un humain laïc. Une traduction qui relève d’une anthropologie du bonheur fondée sur la cohérence des disciplines du jugement, du désir et de l’action. Une traduction, certes, mais aussi une expérience d’écriture qui a amené à penser, en dernière instance, qu’au demeurant, avant la lettre, il y a lieu de penser l’émergence d’un anthropos, ni profane, ni sacré, ni religieux, ni laïque, qu’il y a lieu de « se savoir » anthropos. / The secularization phenomenon, which in our western societies seeks to free itself from the sacred, has contributed to the emergence of a human figuration at the centre of the universe. Despite this progress, traces of the sacred that induce tensions between faith and knowledge continue to prevail today within secularization. These two universal concepts, which legitimately attract and repel each other, fundamentally question the human, to the point of putting into question the human’s underlying ontology. An observation that poses its own diagnosis. In fact, the question of the anthropos continues to articulate itself within the tradition of religion. If modernity, initiated by Kantian anthropology, poses the first attempts of an emancipation of the sacred by advocating the autonomy of reason, this idealized secular human does not renounce the world of God. And with good reason, as it is always represented as secular in contrast with the human of the religious sphere. Seeking to overcome all forms of resistance regarding the divine dimension, I propose letting the human emerge and come to be represented by means of a thought experiment that extends beyond the interpretative gesture imposed by the institutionalization of religion. I will go back to the first traces of the human that persist in early documents and texts that precede the concept of human as we understand it. This legacy may have been forgotten, but it was not lost. In the manner of an archaeologist of languages, I return to the first moments of naming in writing that takes place in Genesis. In these writings, which recall the event of Babel that plunges the human into the dissemination of its proper name, emerges the need for the human being to translate itself anew, as a work, in its own language, just to survive. Translate itself in order to know itself as human rather than as "anthropos". To understand the modalities of this task, I’ve brought together the ancient thinkers Paul of Tarsus, Seneca, and Clement of Alexandria. In analyzing these writings, I have scrutinized and cross-referenced the nominations of the human from the occurrences of the words "anthropos" and "homo", while avoiding as much as possible the interpretive prism imposed by the institutionalization of religion. I sought inspiration from a stoic interpretive framework deriving from Epictetus to create, through dialogue with these three ancient thinkers, the translation of the secular human. A translation that stems from the anthropology of happiness based on the coherence of the disciplines of judgment, desire and action. A translation, has ultimately led to thinking that, avant la lettre, before writing, there is a way to think the emergence of anthropos, neither profane, sacred, religous or secular, that there is a way to "know oneself" as anthropos.
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