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Perception du risque sur la santé publique associé aux champs électromagnétiques générés par les lignes à haute tension

Philippe, Suzanne January 1997 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Représentations et pratiques d'une société urbaine Lyon, 1800-1880 /

Nugues-Bourchat, Alexandre Lequin, Yves January 2004 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : histoire : Lyon 2 : 2004. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. Notes bibliogr.
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Trajectoires amicales et construction des positions lors du passage à l'âge adulte enquête auprès d'un amphithéâtre d'étudiants en première année /

Rissoan, Odile. Grafmeyer, Yves January 2002 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Sociologie : Lyon 2 : 2002. / Thèse : 2002LYO20011. Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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La chirurgie dentaire vue par la presse écrite française généraliste

Jacquet, Anne-Lise Armengol, Valérie. January 2007 (has links)
Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2007. / Bibliogr.
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La contribution de la cognition sociale dans la compréhension des troubles de la personnalité

Lampron, Mireille 06 February 2025 (has links)
Les troubles relationnels sont au cœur des défis rencontrés par les personnes atteintes de troubles de la personnalité (TP). Ces difficultés entravent le développement de relations sociales saines et satisfaisantes et ont des répercussions majeures, notamment sur le bien-être et sur les relations amoureuses et professionnelles, engendrant ainsi une grande détresse. Une meilleure compréhension des processus pouvant altérer les habiletés sociales est essentielle pour améliorer la prise en charge et favoriser le fonctionnement quotidien de ces personnes. Les altérations de cognition sociale, telles que les connaissances qu'une personne possède quant aux relations sociales (connaissances sociales) et la capacité à inférer les états mentaux d'autrui (théorie de l'esprit ; TdE), pourraient contribuer aux difficultés relationnelles propres aux TP. En effet, des difficultés de cognition sociale ont été identifiées auprès de différentes populations cliniques qui présentent des enjeux relationnels, tels que les troubles du spectre de la schizophrénie (TSS). Étant donné les défis récurrents liés au diagnostic différentiel entre les troubles de la personnalité et les troubles du spectre de la schizophrénie chez les personnes présentant une psychopathologie sévère, ainsi que les risques associés à des diagnostics erronés, une compréhension approfondie des différences dans les profils de cognition sociale entre ces deux conditions apparaît nécessaire. Bien qu'il existe un consensus sur la présence de particularités de TdE chez les personnes atteintes de TP, la nature de celles-ci reste à être clarifiée en raison des résultats contradictoires des études sur le sujet. Plusieurs hypothèses expliquent ces inconsistances, dont la grande variabilité au sein des échantillons sur le plan de la sévérité et du type de pathologie de la personnalité, souvent établis sur la base de diagnostics catégoriels. Dans ce contexte, le Modèle alternatif pour les troubles de la personnalité présenté dans le Manuel diagnostique et e statistique des troubles mentaux (5 édition) offre une occasion favorable d'étudier plus précisément la relation entre la personnalité pathologique et la TdE. La thèse vise d'une part à examiner les altérations de cognition sociale chez des personnes présentant un TP, en les comparant avec des personnes présentant un TSS et de la population générale, tout en explorant d'autre part la relation entre la cognition sociale et la personnalité pathologique sous une perspective dimensionnelle. La première étude empirique compare les habiletés de connaissances sociales et de TdE chez des personnes atteintes de TP, de TSS, et de personnes issues de la population générale. Les résultats indiquent des performances de connaissances sociales similaires entre les trois groupes. Cependant, des difficultés de théorie de l'esprit plus marquées sont observées chez les personnes atteintes de TSS, tandis que chez les personnes atteintes de TP, ces dernières sont plus subtiles et sont apparentes uniquement pour les items qui nécessitent d'identifier un faux pas (dire quelque chose de maladroit ou blessant sans s'en rendre compte) et de raisonner sur celui-ci. La deuxième étude empirique vise à dresser des profils d'individus sur la base de leurs habiletés de théorie de l'esprit ainsi qu'à déterminer s'il existe des différences entre ces profils concernant le fonctionnement de la personnalité et la présence de traits de personnalité pathologiques. Les résultats mettent en évidence cinq profils d'habiletés de TdE, se distinguant surtout par les éléments interpersonnels du fonctionnement de la personnalité (Empathie et Intimité) ainsi que les traits de personnalité des domaines Antagonisme et Détachement. Les résultats de cet article soulignent donc l'existence de plusieurs profils d'interactions distincts entre la théorie de l'esprit et la personnalité. Cette thèse permet donc de mieux comprendre les liens entre la cognition sociale et la personnalité pathologique en documentant les comparaisons avec un autre groupe clinique et un groupe de la communauté. En plus d'apporter des informations pertinentes pour un diagnostic différentiel plus précis, la thèse est la première à documenter les habiletés de connaissances sociales des personnes avec un TP. Elle explore également les relations entre la TdE et la personnalité selon un modèle dimensionnel prometteur. Finalement, la thèse a permis d'obtenir des données préliminaires concernant l'utilisation de deux instruments évaluant la cognition sociale auprès de participants avec un trouble de la personnalité, ce qui a servi à alimenter les réflexions sur l'amélioration de la sensibilité de ces instruments d'évaluation auprès de cette population. / Relational problems are central to the challenges faced by people with personality disorders (PD). These difficulties hinder the development of healthy, satisfying social relationships and have significant repercussions on well-being, as well as romantic and professional relationships, resulting in considerable distress. A better understanding of the processes that can impair social skills is essential to improving care for these people and promoting their everyday functioning. Alterations in social cognition skills, notably a person's knowledge of social relationships (social knowledge) and ability to infer others' mental states (theory of mind; ToM), may contribute to the relational difficulties associated with PD. Indeed, alterations in social cognition have been identified in various clinical populations that present relational challenges, such as schizophrenia spectrum disorders (SSD). Considering the recurrent challenges associated with differential diagnosis between PD and SSD in individuals with severe psychopathology, as well as the risks of misdiagnosis, a thorough understanding of the differences in social cognition profiles between these two conditions seems required. Although there is a consensus on the presence of ToM impairments in people with PD, the nature of these particularities remains to be clarified due to the contradictory results of studies on the subject. Several factors may explain these inconsistencies, including a wide variability within samples in terms of severity and types of personality pathology, often based on categorical diagnoses. In this context, the Alternative Model for Personality Disorders presented in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th edition) provides an opportunity to investigate more accurately the relationship between pathological personality and ToM. Thus, this thesis aims, on the one hand, to examine alterations in social cognition in individuals with a PD, comparing them with individuals with an SSD and the general population, while, on the other hand, exploring the relationship between social cognition and pathological personality from a dimensional perspective. The first empirical study compares social knowledge and ToM abilities in people with PD, SSD, and from the general population. The results indicate similar social knowledge skill levels between the three groups. However, SSD participants exhibited more pronounced ToM deficits, while those with PD showed subtler deficits, primarily in their ability to identify and reason about social faux pas (saying something awkward or upsetting without realizing it). The second empirical study identifies different profiles of individuals based on their ToM abilities, highlighting variations in personality functioning and the presence of pathological personality traits. The results suggest five profiles of ToM abilities, with interpersonal elements of personality functioning (Empathy and Intimacy) and personality traits from the Antagonism and Detachment domains as the most significant variables distinguishing profiles. This profiling approach provides valuable insights for a nuanced understanding of the interactions between ToM and pathological personality. Therefore, this thesis provides a better understanding of the relationship between social cognition and pathological personality by documenting comparisons with another clinical group and a community group. In addition to providing relevant information for more accurate differential diagnosis, the thesis is the first to document social knowledge skills of people with a PD. It also explores the relationship between ToM and personality using a promising model. Finally, the thesis has provided preliminary data on two instruments assessing social knowledge and ToM for participants with a PD, which contributed to reflections on enhancing the sensitivity of these instruments with this population.
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Norme d'internalité et évaluation dans la perception sociale

Gilibert, Daniel 13 January 1998 (has links) (PDF)
Nous sommes parti du constat que les théoriciens de la norme d'internalité (Beauvois & Dubois, 1988 ; Dubois, 1994) évoquaient, à propos de la valeur des explications internes, une valeur ancrée dans le fonctionnement social et dont l'efficacité n'est, pour l'essentiel, démontrée que dans des situations très normatives. Nous avons, pour notre part, voulu montrer que l'attribution d'internalité dépassait le cadre, important mais très circonscrit, de ces situations de forte normativité et qu'elle pouvait opérer quelquefois en fonction de critères plus affectifs ou attitudinels. Nous avons ainsi montré que les sujets estiment d'autant plus probable qu'une personne ait donné des explications internes plutôt qu'externes que son visage est esthétiquement attractif (Exp. 1). L'étude suivante (Exp. 2) mettait à contribution une procédure d'exposition suboptimale et non consciente permettant d'accroître incidemment la positivité des visages (Zajonc, 1968 ; 1980). Les sujets ont alors attribué plus d'internalité à des cibles lorsque la positivité de leurs visages était accrue par la procédure d'exposition suboptimale. Afin de contrecarrer une interprétation selon laquelle la technique de familiarisation utilisée amène le sujet à disposer de plus d'informations individualisantes concernant la cible, une autre expérience (Exp. 3) avait pour objectif d'accroître, par la familiarisation liée à un conditionnement, tant la positivité que la négativité des visages (Bayens, 1993). Les sujets attribuent alors plus d'internalité à une cible de valence neutre si cette valence est rendue positive (plutôt que négative) par le conditionnement. Ceci n'étant vrai que pour les explications d'événements indésirables. Cette attribution d'internalité est aussi observée dans le contexte de la valorisation du groupe d'appartenance, que ce groupe soit réel (Exp. 6) ou minimal (Exp. 8). Ainsi, les sujets mirent-ils à contribution l'attribution d'internalité pour exprimer un biais de favoritisme pro-endogroupe, et ce uniquement lorsqu'il leur était possible de différencier positivement, d'un exogroupe, un groupe dans lequel ils s'étaient autocatégorisés. La seconde de ces deux expériences utilise un contexte de catégorisation minimale et un paradigme de type "qui a dit quoi" (Taylor, Fiske, Etcoff et Ruderman, 1978). Dans celle-ci, les sujets exprimèrent à nouveau ce favoritisme pro-endogroupe par attribution d'internalité. Cette attribution d'internalité était corrélée avec une mesure purement évaluative du favoritisme pro-endogroupe. Ces cinq recherches montrent donc que l'attribution d'internalité se fait vers des cibles qui peuvent être davantage caractérisées par la positivité des affects qu'elles suscitent que par leur utilité dans un contexte social. Nous avons néanmoins été amené à constater que cette attribution d'internalité à des cibles positives n'allait pas toujours sans effet de la désirabilité des événements expliqués. Nous avons donc voulu approfondir cette interaction de la valence de la cible et de la désirabilité de l'événement en introduisant un nouveau principe de recherche destiné, non plus à tester les attributions d'explications (internes versus externes), mais à tester les attributions de stratégies d'autovalorisation suscitées par la désirabilité des événements. Nous avons ainsi pu observer que les sujets peuvent être amenés, dans leurs attributions d'internalité à des cibles positives et négatives, à faire une différence subtile entre ce que pense une cible et ce qu'elle dit en matière d'explications. Ainsi, créditent-ils effectivement de plus d'internalité une cible sympathique (versus antipathique, Exp. 4) ou une cible endogroupe (versus exogroupe, Exp. 7), et ce notamment lorsqu'il s'agit d'anticiper ce que ces cibles pensent. Mais les sujets prennent aussi en compte la désirabilité de l'événement expliqué pour attribuer à la cible valorisée le fait de devenir plus modeste dans ce qu'elle dit. A l'inverse la cible dévalorisée tendrait, selon eux, à devenir plus autocomplaisante. Ainsi, il semble que les sujets attribuent plus de valeur à une stratégie d'autoprésentation qu'à une autre et qu'ils se basent aussi sur ces stratégies pour exprimer un favoritisme pro-endogroupe. Enfin, dans la mesure où les explications internes se trouvaient plus souvent associées à des cibles de valence positive et les explications externes plus souvent associées à des cibles de valence négative, nous avons voulu savoir dans quelle mesure ces associations pouvaient avoir des effets sur le souvenir de ces cibles. Ainsi, (expérience 5), lorsqu'il est présenté des cibles énonçant des phrases contenant des explications internes (versus externes), les sujets sont-ils plus sévères dans leur décision de reconnaissance (ils disent moins facilement, à tort et/ou à raison, avoir déjà vu un visage). Il semble donc que l'internalité est bien un point d'ancrage dans la perception et la reconnaissance des personnes. Cet ensemble de recherches présente selon nous deux intérêts théoriques. Il conforte et élargit considérablement un énoncé de la théorie de la norme d'internalité qui avance que les explications internes sont porteuses de valeur. Nos résultats imposent néanmoins d'insister sur l'importance que peuvent avoir les stratégies d'autoprésentation et l'anticipation de ces stratégies d'autoprésentation par l'évaluateur.
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La stigmatisation d'une sous-culture : étiquetage, marginalisation et déviance : étude d'une communauté de joueurs de jeux de rôle parisiens

Pécheur, Raphaële January 2006 (has links) (PDF)
Notre intérêt de recherche porte sur la stigmatisation des sous-cultures par la société. Afin d'étudier le phénomène de l'étiquetage social, nous avons décidé d'étudier une sous-culture dépréciée: la sous-culture des rôlistes. En effet, nos recherches préliminaires nous ont amenée à constater que cette communauté est décriée de manière très virulente. Cependant, nous nous sommes posés la question à savoir pourquoi une telle opinion? Pourquoi ce passe-temps est-il dénigré? Ces jeunes sont-ils dangereux ou fous? Les jeux sont-ils vecteurs de pathologies? Pourquoi une telle mise à l'écart? Notre but, dans cette étude, est d'identifier la stigmatisation et l'étiquetage dont ils sont victime et d'en comprendre les mécanismes. Nous voulons savoir si les joueurs sont des jeunes comme les autres ou en dehors de la réalité, une sorte de jeunesse dégénérée en mal de socialisation. La mise en marge de cette sous-culture par la société est un phénomène complexe que nous analysons dans cette recherche. Afin de mieux comprendre ce que sont les jeux de rôle, nous effectuons un bref historique des courants littéraires qui ont façonné le jeu de rôle jusqu'à aujourd'hui dont, principalement, le courant de la Fantasy, puis nous expliquons ce qu'est ce jeu de rôle. Pour mener à bien notre recherche, nous nous appuyons sur une méthodologie qualitative. Nous effectuons, une observation participante auprès d'un groupe de joueurs parisiens afin de comprendre leur dynamique et celle des jeux. N'ayant jamais joué aux jeux, nous confrontons notre point de vue avant l'expérience et après, afin de saisir si les jeux sont effectivement répréhensibles. Puis, nous interrogeons des non-joueurs pour connaître leur opinion sur les jeux. Des entrevues avec les joueurs nous permettent enfin de confronter les opinions et de comprendre quelle est leur position vis à vis des accusations à leur encontre. Le cadre théorique de l'École de Chicago et de l'interactionnisme symbolique nous permet de développer les concepts de l'étiquetage et de la stigmatisation, notions sur lesquelles nous nous basons pour effectuer notre analyse. Nos principaux résultats sont que les joueurs, considérés comme « déracinés », sont des jeunes comme les autres, passionnés par un passe-temps surtout inconnu. L'opinion générale serait propagée par les médias, entraînant une panique morale. Nous observons ainsi deux attitudes des joueurs face à ceci: devenir une source d'information; ou bien, développer une stigmatisation auprès de leurs accusateurs. La stigmatisation et l'étiquetage sont donc les résultats d'une influence extérieure impalpable. Il nous est apparu que le stigmate apportant le stigmate, le cercle apparaît difficile à briser. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déviance, Marginalisation, Sous-culture, Étiquetage, Stigmatisation, Jeu de rôle.
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Voisins, voisines et voisinage à la fin du XVIIIème siècle le cas lyonnais (1776-1790) /

Vacher, Marc. Bayard, Françoise January 2002 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Histoire : Lyon 2 : 2002. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Virilité en jeu : analyse de la diversité des attitudes des garçons adolescents à l'endroit des hommes homosexuels

Bastien Charlebois, Janik January 2007 (has links) (PDF)
La saillance d'attitudes négatives à l'endroit des hommes gais chez les garçons adolescents suscite bien des questionnements. Alors que l'ouverture à la réalité des personnes homosexuelles est généralement inversement proportionnelle à l'âge, les adolescents, et particulièrement les garçons, rompent avec cette tendance. Ils se montrent même en apparence plus réfractaires aux hommes gais qu'aux lesbiennes. Bien que peu d'auteurs se soient directement penchés sur le sujet, les hypothèses et les théories qu'ils ont émises s'inscrivent dans une gamme variée. Elles s'ajoutent aux explications populaires qui circulent abondamment et participent aux savoirs communs sur les hommes en général et les garçons adolescents en particulier. S'échelonnant de modes explicatifs évolutionnistes, psychanalytiques, psychologiques jusqu'à des modes sociologiques, la diversité des hypothèses traduit autant de visions spécifiques des garçons adolescents. Ils sont soit façonnés par les déterminismes du naturel, orientés par les impératifs de la consolidation identitaire, guidés par les normes ou imprégnés par les dynamiques de pouvoir et de domination historiques et sociales régissant les sexes. Désireuse de confronter les multiples explications et de participer au débat, nous nous y sommes lancée avec l'intention précise de comprendre les attitudes négatives des garçons adolescents envers les hommes gais. Inspirée de théories proféministes sur les hommes et de théories féministes analysant la contrainte à l'hétérosexualité, nous nous sommes d'emblée ouverte à la complexité et au dépassement du binaire. Répondre adéquatement à notre question de recherche exigeait donc de situer les sujets étudiés avec prudence et rigueur, ce qui signifiait d'inclure la diversité des attitudes des garçons adolescents dans notre analyse. Guidée par l'approche méthodologique de la théorie ancrée, nous avons réalisé une série d'entrevues semi-directives auprès d'une vingtaine de garçons adolescents afin de cueillir à la source leurs attitudes ainsi que leurs représentations des hommes gais, explorant successivement les couches de sens sur lesquels ces derniers reposent. L'analyse subséquente des données est éclairée d'une perspective booléenne où les cas exceptions, même singuliers, doivent être pris en compte dans l'élaboration de la théorie. En outre, cette recherche ne s'engage pas sur l'identification de causes et d'origines aux attitudes négatives, mais plutôt sur leurs composantes intrinsèques. L'étude appliquée des attitudes et des représentations des hommes gais chez les adolescents fait ressortir les liens qui les attachent aux construits de l'efféminement, aux enjeux de la visibilité gaie et du vivre ensemble, aux conceptions sous-jacentes de l'homosexualité, aux représentations normatives des hommes et des femmes, aux évaluations des femmes, aux figures des lesbiennes, puis aux usages complexes de l'insulte. La remontée progressive des filons recensés mène globalement vers les questions fondamentales de définition des sexes, de rejet de la faiblesse, de valorisation de la puissance et des rapports de domination. Seulement, les garçons adolescents ne sont pas habités des mêmes perspectives sur les hommes gais ainsi que sur la variété de sujets qui leur sont rattachés. La gamme complète des attitudes varie grandement entre les répondants que nous avons rencontrés, allant d'une aisance et d'une ouverture marquée à un rejet et une désapprobation uniforme de tout aspect de la réalité des hommes gais. Ceci est vrai en termes d'émotivité et de confort devant la proximité sensible d'hommes gais (signes d'affection, avoir un ami gai, les jeunes, compliments sur la beauté de la part d'un homme gai), comme sur le plan des représentations et des perspectives sociales et politiques que les jeunes peuvent entretenir. Les attitudes des garçons, tant au niveau des hommes gais que de l'obéissance aux standards de la virilité, sont marquées en somme par la complexité et le jeu. Cette complexité ouvre sur deux tableaux, celui des représentations et celui des dynamiques de pouvoir, chacun s'influençant à son tour. Nous y voyons les paradoxes qui les animent, puis relevons la relation de dépendance entre les attitudes négatives et les représentations binaires de la complémentarité homme/femme, masculinité/féminité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Garçons adolescents, Hommes homosexuels, Efféminement, Rapports de sexe, Rapports de domination.
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Exploration des habiletés de cognition sociale chez des patients souffrant du trouble d'anxiété sociale

Plana, India 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Différentes pistes théoriques laissent croire que la cognition sociale pourrait être affectée chez les patients souffrant du trouble d’anxiété sociale (TAS). Une méta-analyse et une revue exploratoire effectuées en début de projet nous ont permis de constater qu’en raison des lacunes dans la littérature actuelle, il est impossible de dresser un portrait global de leurs habiletés de cognition sociale. Ce projet vise à combler certaines de ces lacunes en étudiant l’ensemble de la cognition sociale chez un échantillon de patients avec TAS. Les résultats obtenus suggèrent que les patients présentent un style attributionnel biaisé et une performance déficitaire en mentalisation de premier-ordre. Chez les patients, l’estime de soi est positivement corrélée à un style attributionnel externalisé et les symptômes d’anxiété sociale sont négativement liés au traitement des émotions. Cette étude apporte un éclairage nouveau sur le type de difficultés de cognition sociale que présentent les patients souffrant du TAS. / Several theoretical avenues point out that some social cognitive abilities may be affected in patients presenting with social anxiety disorder (SAD). A meta-analysis and scoping review made at the beginning of this project allowed us to notice that because there are gaps in the existing literature, a complete picture of their social cognitive abilities cannot be obtained. This project aims to overcome some of these gaps by studying all the social cognition domains in a sample of same patients with SAD. Results show that patients presented an attributional style bias and a deficit in first-order mentalizing. In patients, self-esteem was positively linked with an externalizing bias and social anxiety symptoms were negatively correlated with emotion processing. This study provides a new insight on the type of social cognition deficits found in patients affected by social anxiety disorder.

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