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La masculinité hégémonique militaire : sauf-conduit aux violences contre les femmes : le cas de l'ex-colonel David Russell WilliamsBeauchesne, Émilie 05 1900 (has links) (PDF)
Le 21 octobre 2010, l'ex-colonel David Russell Williams, alors colonel des Forces aériennes et commandant de la base militaire de Trenton en Ontario (la plus importante base aérienne canadienne), a été reconnu coupable du meurtre de deux femmes, assassinées à leur domicile respectif, d'agressions sexuelles et de 82 accusations de vols et entrées par effraction dans les villes de Tweed, Belleville, Orleans. David Russell Williams représente un cas emblématique de masculinité hégémonique militaire. Cette recherche s'intéresse ainsi au mécanisme de construction de la masculinité hégémonique militaire et utilise les événements liés à l'ex-colonel nous servent de porte d'entrée pour explorer les violences perpétrées contre les femmes par les agents de l'État canadien. Cette recherche remémore, en premier lieu, différents cas de violence contre les femmes perpétrés par des militaires afin de dresser un portrait général, mais non exhaustif, de la problématique. Ce mémoire s'attarde dans un second temps à la perception des médias par rapport aux événements et, par le fait même, à la perception que le public en a eu. Nous procédons à une analyse des médias, précisément des quotidiens La Presse, Le Devoir, The Globe and Mail, et The Belleville Intelligencer. Les événements ont largement marqué l'année médiatique. Bien que David Russell Williams soit reconnu comme un des pires meurtriers de l'histoire du Canada, nous avançons que la couverture médiatique, notamment par la mise en scène des événements, a participé à maintenir le tueur sériel à caractère sexuel comme un modèle de masculinité hégémonique militaire et à occulter les violences contre les femmes et la misogynie sous-jacente aux crimes. L'occultation se fait à travers quatre tactiques (personnification, psychologisation, séparation d'une même personne, évitement). À travers cette analyse, nous émettons l'hypothèse que les médias sont restés sourds à la socialisation militaire et ont ainsi été la voix des institutions étatiques. Finalement, cette recherche propose une réflexion féministe des événements. Basé sur les écrits féministes matérialistes, ce mémoire permet de voir les fondements de l'identité masculine militaire, les effets de la violence sur les femmes en termes de contrôle et les impacts sur les rapports sociaux de sexe. Nous défendons l'idée selon laquelle Williams a retenu l'attention médiatique, non pas parce qu'il a volé, violé puis tué des femmes, mais bien parce qu'il a transgressé les normes de la masculinité hégémonique militaire en se travestissant.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Masculinité, masculinité hégémonique militaire, David Russell Williams, violences, Forces canadiennes.
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La représentation de la femme dans des films québécois mettant en scène les années 1900 à 1950Chéné, Johanne. January 1998 (has links) (PDF)
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Gender and the objectification of sexualized bodies: cognitive underpinnings and social consequencesBernard, Philippe 16 April 2013 (has links)
\ / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Défis, enjeux et opportunités pour l'aménagement durable des forêts dans le bassin du Congo : cas du territoire d'Oshwe dans la province de Maï-ndombe en République Démocratique du CongoBolaluembe Boliale, Papy-Claude 18 April 2019 (has links)
La mise en oeuvre de l’aménagement durable des forêts (ADF) est marquée en République Démocratique du Congo (RDC) par des enjeux importants. Le but de notre thèse était d’explorer, d’une manière holistique, les défis et les opportunités associées à la mise en oeuvre de l’ADF dans le contexte socio-écologique de la RDC. Elle se focalise sur le cas du territoire d’Oshwe dans la province de Maï-Ndombe en RDC. C’est une étude de nature interdisciplinaire qui englobe trois volets distincts de l’ADF. Le premier chapitre porte sur les perceptions des acteurs locaux, nationaux et internationaux sur les enjeux de l’ADF en RDC. Nous avons appliqué l’analyse qualitative du discours des différents acteurs. Après cette analyse, la liste des enjeux de l’ADF en RDC a été établie. Cette liste a orienté la détermination des critères d’ADF qui répondent aux attentes des différents acteurs consultés. Cette étude révèle que les acteurs locaux sont surtout préoccupés par les enjeux sociaux; les acteurs nationaux par les enjeux de la gouvernance forestière et les acteurs internationaux par les enjeux écologiques de la conservation de la biodiversité. Les deux autres chapitres portent respectivement sur les défis et les opportunités relatives à un enjeu social et à un enjeu écologique, enjeux reconnus critiques par les acteurs consultés. Ainsi, le deuxième chapitre concerne les défis de la mise en oeuvre des Cahiers des Charges Sociales (CCS) au territoire d’Oshwe. Nous avons appliqué l’analyse qualitative des discours des différents acteurs locaux et nationaux. Cette démarche nous a permis d’établir des convergences dans le contenu de leurs différents discours sur le CCS. Nous avons observé l’enthousiasme des différents acteurs sur la structure organisationnelle de la mise en oeuvre du CCS lors des négociations. En plus, le CCS est reconnu comme un mécanisme formel et horizontal de partage des bénéfices tirés de l’exploitation forestière. Il contribue à réduire les conflits entre les communautés locales et les concessionnaires forestiers en faisant office d’un « arbre à palabre ». Toutefois, la lenteur dans l’exécution des chronogrammes retenus dans les clauses des CCS constitue un germe de conflit. Le troisième chapitre porte sur l’enjeu du maintien de la composition forestière après les coupes d’Abattage Contrôlé et Directionnel (ACD). Ainsi, nous avons comparé les effets des coupes d’ACD et des effets des chablis sur la régénération des espèces forestières commerciales. Nous avons recouru à l’analyse de redondance canonique afin de déterminer les espèces qui sont influencées significativement par un type de trouée tout en considérant la taille des trouées. Guarea cedrata se penche vers les trouées naturelles et Canarium schweinfurthii s’attache aux trouées d’ACD. Ces informations sont fondamentales pour mettre en oeuvre l’aménagement écosystémique basé sur l’émulation d’une perturbation naturelle telle que le chablis. Cette thèse de doctorat atteste que l’ADF est peu facile mais pas impossible en RDC en associant les différents acteurs dans la recherche des solutions aux enjeux que ces derniers ont perçus localement dans les unités d’aménagement forestier. Elle espère contribuer à la mise en oeuvre de l’aménagement adaptatif des forêts en RDC et à l’élaboration de la norme nationale de certification forestière. / Important issues mark the implementation of sustainable forest management (SFM) in the Democratic Republic of Congo (DRC). The aim of our thesis was to explore, in a holistic way, the challenges and opportunities associated with the implementation of SFM in the socio-ecological context of the DRC. It focuses on the case of the Oshwe territory in the province of Maï-Ndombe in the DRC. It is an interdisciplinary study that encompasses three distinct components of SFM. The first chapter deals with the perceptions of local, national and international actors on the issues facing SFM in the DRC. We applied the qualitative analysis of the discourse of the various actors. After this analysis, the list of SFM issues in the DRC was established. This list has oriented the determination of the SFM criteria that meet the expectations of the various actors consulted. This study reveals that local stakeholders are mainly concerned about social issues; the national actors by the stakes of the forest governance and the international actors by the ecological stakes of biodiversity conservation. The other two chapters deal respectively with the challenges and opportunities related to a social issue and an ecological challenge, issues recognized as critical by the consulted actors. Thus, the second chapter concerns the challenges of the implementation of the Social Responsibility Contract (SRC) to the territory of Oshwe. We applied the qualitative analysis of the discourses of the different local and national actors. This approach allowed us to establish convergences in the content of their various speeches on the SRC. We observed the enthusiasm of the various actors for the organizational structure used for the implementation of the SRC during the negotiations. In addition, SRC is recognized as a formal and horizontal mechanism for sharing the benefits of logging. It helps to reduce conflicts between local communities and forest managers by acting as a "palaver tree". However, the slowness in the execution of the chronograms chosen in the SRC constitutes a germ of conflict. The third chapter deals with the issue of maintaining the forest composition after use of Controlled and Directional Felling (CDF). We compared the effects of CDF and windfall effects on the regeneration of commercial forest species. We used canonical redundancy analysis to determine which species are significantly influenced by both gap type and gap size. Guarea cedrata leans towards the natural gaps and Canarium schweinfurthii attaches to the CDF gaps. This information is fundamental for implementing ecosystem-based management based on the emulation of a natural disturbance such as windthrow. This doctoral thesis attests that SFM is not easy but not impossible in the DRC by involving the different actors in the search for solutions to the issues perceived by actors locally in the forest management units. It hopes to contribute to the implementation of adaptive forest management in the DRC and the development of the national forest certification standard.
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Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypesCharest, Anick 12 1900 (has links)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. / Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypesCharest, Anick 12 1900 (has links)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. / Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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Gender differences in perception of sexual harassment / Différences entre les sexes dans la perception du harcelement sexuel / Różnica między płciami w postrzeganiu molestowania seksualnegoStudzińska, Anna 16 September 2015 (has links)
Cette thèse présente une série de 6 études qui s’articule autour de la perception du harcèlement sexuel (HS), de la perception de la souffrance des victimes du HS et de la perception des auteurs du HS. De nombreuses études démontrent que les hommes peuvent devenir les victimes de HS (ex. Kearney et Rochlen, 2011 ; Waldo, Berdahl, et Fitzgerald, 1998). Cependant, la perception du HS par des personnes qui ne l’ont pas subis, semble être loin de la réalité. Je fais l’hypothèse que 1. La perception sociale de la souffrance des hommes victimes de HS est perçue comme moindre en comparaison de celle des femmes victimes HS. 2A. Par rapport aux auteurs de HS avec une victime féminine, les auteurs de HS dont la victime est masculine, sont mieux évalués. Suite aux résultats obtenus dans l’étude 4, j’ai proposé une alternative à l’hypothèse 2A (2B), que les auteures de HS féminins sont mieux évaluées. Les résultats soutiennent les hypothèses que la perception des individus impliqués dans le HS dépend de leur sexe. Les victimes féminines sont perçues comme ayant plus de souffrance que les victimes masculines. Les auteurs masculins sont perçus comme moins agentiques et moins respectables que les auteurs féminines et méritent une punition plus sévère. Quand la colère des participants détermine la relation entre le sexe de la victime et la perception de l’auteur, l’auteur de HS sur une femme est perçu comme étant plus coupable, méritant une punition plus sévère et étant moins un agent moral. / This thesis presents a series of six studies which concentrate on the perception of sexual harassment (SH) and the perception of victims and perpetrators of SH. Numerous studies show that men can become victims of SH and suffer from SH (ex. Kearney et Rochlen, 2011; Waldo, Berdahl, et Fitzgerald, 1998), however the lay perceptions of SH seem to be far from the reality. I hypothesized that:1o. In social perception the suffering of male victims of SH is less severe than that of female victims 2A. The perpetrators whose victims are female are evaluated worse than those whose victims are male Due to the results obtained in Study 4, I suggested an alternative to hypothesis 2A (2B) namely, that the female perpetrators of SH are evaluated better. The results support the hypothesis that the perception of the victims and perpetrators of SH depends on their sex. Female victims are perceived as suffering more than the male victims. Male perpetrators are seen as less agentic and less respectable than female perpetrators and deserving a higher punishment. When participant's anger mediates the relationship between the victim’s sex and the perception of the perpetrator, the perpetrator of SH on a woman is perceived as guiltier, deserving a higher punishment and as being less of a moral agent. / Załączona rozprawa przedstawia serię badań dotyczących społecznej percepcji molestowania seksualnego (MS), percepcji cierpienia ofiar molestowania oraz percepcji sprawców molestowania. MS to każde niepożądane zachowanie werbalne lub niewerbalne odnoszące się do seksualności lub płci adresata, które skutkuje naruszeniem jej godności, poprzez tworzenie „onieśmielającej, wrogiej, poniżającej, upokarzającej lub agresywnej atmosfery” (Śledzińska-Simon, 2011). W przedstawionych badaniach odwołuję się do typologii MS zaproponowanej przez Fitzgerald, Gelfand i Drasgow (1995), a następnie poszerzonej przez Waldo, Berdahl i Fitzgerald (1998). W typologii tej wyróżniono trzy rodzajów MS są to: 1. przymus seksualny (sexual coercion) – grożenie ofierze lub zapewnianie ofiary, że jeśli zgodzi się na kontakt seksualny, otrzyma pewne przywileje (np. awans, lepszą ocenę na egzaminie) lub uniknie negatywnych konsekwencji (np. zwolnienie z pracy, ocena niedostateczna) 2. niepożądane zainteresowanie seksualne (unwanted sexual attention) – częste dotykanie ofiary lub napastliwe próby stworzenia intymnego lub seksualnego związku z ofiarą 3. molestowanie z uwagi na przynależność do danej płci (gender harassment): 3a. obsceniczne komentarze (lewd comments) – na przykład: żarty odnoszące się do seksualności; obraźliwe komentarze na temat wyglądu lub życia seksualnego; pokazywanie pornograficznych zdjęć 3b. wymuszanie zachowań zgodnych ze stereotypową rolą płciową (enforcement of gender role) – na przykład: żarty z mężczyzny, który bierze zwolnienie w celu zajmowania się dzieckiem; komentarze skierowane do kobiety, że powinna robić sobie makijaż, żeby wyglądała bardziej kobieco 3c. negatywne komentarze dotyczące danej płci (negative gender related remarks) - na przykład: powiedzenie, że wszyscy mężczyźni myślą tylko o jednym; stwierdzenie, że kobiety nie nadają się do zarządzania
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Une approche psychosociale de l'expression, de la réception et de l'exposition sélective aux informations cohérentes avec les stéréotypes sociaux: de la mention de l'origine ethnique ou nationale des criminels dans les médiasVan der Linden, Nicolas 01 June 2012 (has links)
Le premier chapitre de ce travail est consacré à une analyse détaillée de la mention de l’origine ethnique ou nationale des criminels dans le cas de l’affaire Joe Van Holsbeeck et à la réception de cette information par le public belge. Nous y analysons dans une perspective temporelle les titres d’article et les éditoriaux publiés sur l’affaire Joe Van Holsbeeck par six quotidiens belges ainsi qu’un échantillon de témoignages prélevés sur un blog créé en mémoire de la victime. Dans le deuxième chapitre, nous proposons une analyse secondaire des données présentées dans le premier chapitre avec une nouvelle question à l’esprit :Quel est le sens de la relation entre discours médiatique et discours public à l’ère des médias sociaux et dans un contexte de concurrence accrue entre les médias ?Le troisième chapitre a pour objectif d’examiner les représentations sociales élaborées par le public belge dans le but de donner sens à l’agression de Joe Van Holsbeeck et d’identifier les liens qui pouvaient exister entre représentations sociales et participation à des actions en lien avec l’affaire, sur base d’entretiens menés auprès d’une trentaine de personnes mobilisées à des degrés divers dans l’affaire. Dans le quatrième chapitre, nous rapportons les résultats de quatre études expérimentales sur l’exposition sélective à des extraits d’article de presse en fonction de l’origine ethnique ou nationale des criminels. La qualité perçue des extraits, le degré de préjugé des participants, le degré de crédibilité attribuée aux médias ont été mesurés. De plus, afin de favoriser l’émergence de l’effet d’exposition sélective, l’étude 3 visait à restreindre la quantité d’articles auxquels les participants pouvaient s’exposer tandis que l’étude 4 imposait des contraintes temporelles à la lecture. Les résultats pris dans leur ensemble mettent en évidence le rôle actif joué par le public dans la (non) transmission des stéréotypes par les médias. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Normes émotionnelles et jugement social: étude de l'influence de la perception du sentiment de culpabilité d'un transgresseur sur les processus d'attribution d'une peine en fonction de son appartenance culturelleLeys, Christophe 06 April 2011 (has links)
Juger est un processus particulièrement ardu. Malgré le cadre légal, le cerveau humain est soumis à de nombreuses influences. Il recueille, consciemment ou non, des informations de provenances variées lorsqu’il est face à une situation. De nombreux travaux ont mis en évidence des influences externes aux faits, comme la beauté du prévenu, l’aspect horrible des preuves ou les caractéristiques physiques des noirs par rapport aux blancs, qui influenceraient les jurys populaires aux Etats-Unis. En revanche, peu de travaux se sont intéressés aux émotions du prévenu et à l’influence qu’elles pourraient avoir sur les juges. Dans cette optique, deux chercheurs de l’Université libre de Bruxelles, Christophe Leys et Laurent Licata, ont étudié l’influence de la perception de la culpabilité, en tant qu’émotion, sur le jugement pénal.<p><p>Ils ont accepté de résumer pour Justice-en-ligne le fruit de leurs recherches.<p><p>Le sentiment de culpabilité est essentiel dans le cadre d’un jugement parce qu’il induit celui qui la ressent à réparer son tort, que ce soit symboliquement, par des excuses, ou concrètement par des actes, comme le remboursement des dommages occasionnés.<p><p>Une première étude a montré qu’un prévenu, pris en flagrant délit, se sentant coupable sera moins sévèrement condamné que s’il ne se sent pas coupable, car il est perçu comme plus sociable, que son délit a tendance à être attribué à des circonstances externes, et qu’il semble moins susceptible de récidiver. Dans une seconde approche nous avons voulu savoir si l’influence des sentiments de culpabilité et de colère était la même en fonction de l’origine ethnique du prévenu, belge ou maghrébine. Lorsque l’on teste la présence ou l’absence de culpabilité et de colère, on obtient quatre comportements possibles du prévenu, qui peut :<p><p> se sentir coupable et ne pas être en colère ;<p> se sentir coupable et être en colère ;<p> ne pas se sentir coupable ni être en colère ;<p> ne pas se sentir coupable et être en colère.<p><p>Le premier et le dernier comportement sont attendus :la culpabilité va de pair avec une absence de colère et inversement. Par contre, la présence conjointe de culpabilité et de colère, ou l’absence de culpabilité et de colère sont des comportements surprenants. Dans le cas d’un prévenu belge, les comportements attendus conduisent à une sanction sévère, alors que les comportements surprenants conduisent à une peine plus modérée. Paradoxalement, exprimer de la culpabilité et pas de colère n’est donc pas une stratégie payante pour le prévenu car elle revient à reconnaître les faits sans évoquer de circonstances atténuantes. En revanche, un prévenu qui se sent coupable mais qui est en colère contre la société induit l’idée qu’il a compris sa transgression, mais que des circonstances atténuantes l’excusent partiellement.<p><p>Dans le cas d’un prévenu maghrébin, la situation diffère légèrement. Les Maghrébins souffrent de deux stéréotypes culturels (c’est-à-dire des croyances répandues dans la société à propos de leur groupe) négatifs à propos de ces émotions :ils sont perçus comme se mettant facilement en colère et comme se sentant rarement coupables. Il semble que les participants soient influencés, consciemment ou non, par ces stéréotypes. La condition cohérente, qui joint l’absence de culpabilité à la présence de colère conduit, comme pour le prévenu belge, à une peine sévère. Rien d’illogique :si un prévenu ne se sent pas coupable et de plus se rebelle, il ne doit pas s’attendre à de la clémence. Par contre, les deux conditions inattendues qui mènent à une peine moins sévère au prévenu belge n’ont pas cet effet chez le prévenu maghrébin. Tout se passe comme si, dès qu’il agit en accord avec ne fût-ce qu’un des stéréotypes négatifs de son groupe, il est puni sévèrement. Dès lors, s’il ressent de la colère ou qu’il ne se sent pas coupable, la peine est sévère. Par contre, lorsqu’il contredit ces stéréotypes, qu’il se sent coupable et n’est pas en colère, il est moins sévèrement puni. De toutes les conditions, Belges et Maghrébins confondus, c’est la situation qui conduit à la peine la plus basse. Il semble que, pour les prévenus maghrébins, les participants ne se soient pas tant centrés sur l’attribution de facteurs externes que sur une autre dimension, non pertinente chez un prévenu belge :le niveau d’intégration à la culture belge. Un maghrébin qui se sent coupable et n’est pas en colère est perçu comme bien intégré à la culture belge et moins condamné.<p><p>Peut-on parler de discrimination ?<p><p>Dans l’état actuel des recherches, il n’est pas question de discrimination, mais bien de raisonnements différents. Pour pouvoir invoquer la discrimination, il faudrait mettre en évidence plusieurs éléments :d’une part, ces études concernent essentiellement un échantillon de personnes qui ne sont pas magistrats, bien qu’une partie de l’échantillon était formée au droit. Même si aucune différence n’a été observée entre cet échantillon et le reste des participants, formés à d’autres disciplines que le droit, il se peut que les magistrats aient développé, par l’expérience, des stratégies de contrôle de ces effets.<p><p>D’autre part, la peine dépend avant tout du comportement émotionnel ;dès lors, si l’on imagine une situation dans laquelle tous les prévenus réagissent sans se sentir coupables et en étant en colère, la peine sera uniformément sévère quelle que soit l’origine. Par contre, si tous les prévenus réagissaient en se sentant coupables et en n’étant pas en colère, nos études sugèrent que ce sont les prévenus belges qui seraient discriminés. Les prévenus maghrébins seraient également discriminés si, par exemple, tous les prévenus réagissaient de manière inattendue. Mais nous n’avons que peu d’informations sur ces comportements lors des procès.<p><p>Quelques données supplémentaires<p><p>Outre les expériences, quelques observations de terrain ont soulevé des points qui peuvent alimenter le débat. Trois approches ont été réalisées :l’observation de procès, l’entretien avec des ex-détenus et l’entretien avec des magistrats. Les deux premières visaient avant tout à investiguer la gestion des émotions en fonction de l’origine culturelle. Les prévenus d’origine maghrébine ont-ils tendance à se sentir plus ou moins coupables que les prévenus d’origine belge ?Existe-t-il des différences culturelles quant aux normes relatives à la présentation d’excuses lorsque l’on a commis un délit ?Tous les prévenus ont-ils les moyens d’observer des rituels d’excuses complexes ?<p><p>L’observation de nombreux procès révèle une corrélation très forte entre les aptitudes linguistiques perçues du prévenu et sa tendance à présenter des excuses. Plus un prévenu éprouve des difficultés à s’exprimer en français, moins les stratégies d’excuses seront utilisées. A l’inverse, les Belges semblent s’excuser plus souvent, presque systématiquement même, dès lors qu’ils ne nient pas les faits.<p><p>Les ex-détenus, indépendamment de leur origine, ne se sentent a priori jamais coupables des délits qui leur ont été reprochés. Par contre, certains disent avoir présenté des excuses au tribunal. La culpabilité, lorsqu’elle était ressentie, concernait plutôt les conséquences du délit, comme les difficultés financières auxquelles étaient confrontées les familles des détenus, la violence imprévue durant les faits, ou encore, pour un cas, le délit lui-même (vente de stupéfiant) mais justifié par le fait que l’ex-détenu était toxicomane lors des faits. Il en ressort que, dans la plupart des cas, une justification morale avait déjà été trouvée lorsque les faits ont été commis, ce qui pose la question de l’intérêt d’un éventuel repentir et de l’impact qu’il faudrait lui donner sur la peine.<p><p>Les magistrats pensent pour la plupart qu’ils sont influencés par les émotions comme le seraient le commun des mortels. Seul un magistrat estime que l’expérience permet aux magistrats de maîtriser cet effet. Cependant, aucun ne peut quantifier l’importance de l’effet sur la peine. Certains l’estiment fort limité, d’autres plus important.<p><p>Conclusions<p><p>Ces recherches et observations posent les questions suivantes :doit-on prendre en compte, de manière contrôlée voire légiférée, l’effet des émotions comme la culpabilité sur la peine et, si oui, comment ?Dans certains pays, comme le Japon, les excuses ne peuvent pas être prises en compte. En effet, un prévenu s’excusera dans 99 % des cas, simplement parce que les normes de l’honneur l’imposent. Dès lors, alors que les excuses pourraient être interprétées comme un aveu de la transgression, elles ne sont pas autorisées car même un innocent pourrait s’excuser normativement. A quelles conclusions arriverions-nous si nous devions lever ce débat en Belgique ? / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Conceptions et expériences des hommes amérindiens ayant vécu des incidents de violence conjugale au QuébecEllington, Lisa 23 April 2018 (has links)
La violence conjugale est une problématique sociale très répandue au sein des peuples autochtones (Jones, 2008). Malgré ce constat, les travaux de recherche sur le sujet ne sont pas légion et ont été majoritairement réalisés auprès de femmes ou d’intervenants, le discours des hommes étant éclipsé par la perception qu’ont les chercheurs de la problématique. Cette recherche vise alors à rendre compte de l’expérience et du point de vue des hommes amérindiens ayant vécu des incidents de violence conjugale au Québec. L’analyse de contenu des neuf entrevues réalisées suggère la nécessité de considérer l’interaction dynamique et l’influence mutuelle de différents facteurs (historiques, environnementaux, individuels et culturels) qui façonnent les conceptions de la violence conjugale et les logiques d’action des hommes amérindiens. Ce mémoire met également en lumière la diversité des rôles joués par ces derniers lors des incidents, qu’ils soient les instigateurs et/ou les victimes, à travers les différents types de violence dans lesquels ces rôles s’inscrivent (violence conjugale situationnelle ou terrorisme conjugal).
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