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Paternalisme et acrasieFecteau Robertson, Julien 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des justifications du paternalisme étatique dans les cas d’acrasie. Nous explorerons d’abord quelques théories et conceptions de l’acrasie, démontrant la nécessité de développer une conception de l’agent acratique qui soit en quelque sorte subdivisible. Mous exposerons par la suite en quoi cette conception de l’individu remet en question certains présupposés fondamentaux du libéralisme. Notre second chapitre sera consacré à une redéfinition de certains principes libéraux en fonction de notre conception de l’individualité. Cette redéfinition nous permettra d’expliquer comment l’intervention étatique de type paternaliste peut être parfois justifiée d’un point de vue libéral. Le cœur de notre argumentation mettra l’accent sur l’importance pour l’État d’assurer l’autonomie de ses citoyens en concevant leur raison comme faculté d’intégration personnelle. Notre troisième chapitre tentera d’explorer divers exemples de cas concrets où les principes développés plus tôt pourront s’appliquer. / The purpose of this master thesis is to analyze paternalistic justifications for State intervention in cases of acrasia. We first start by exploring some theories and conceptions of acrasia showing the necessity to develop a conception of the acratic agent as somehow subdivisible. We then show that this conception of the individual challenges some of the most central presuppositions for political liberalism. Our second chapter means to redefine some liberal principles according to our conception of individuality. This redefinition will enable us to explain how paternalistic State intervention can sometime be justified from a liberal point of view. Our argumentation will focus on the importance for the State to ensure the autonomy of its citizens by securing the role of their reason as a faculty of personal integration. Our third chapter means to explore diverse practical cases in which the principles developed earlier can apply.
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Paternalisme et acrasieFecteau Robertson, Julien 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des justifications du paternalisme étatique dans les cas d’acrasie. Nous explorerons d’abord quelques théories et conceptions de l’acrasie, démontrant la nécessité de développer une conception de l’agent acratique qui soit en quelque sorte subdivisible. Mous exposerons par la suite en quoi cette conception de l’individu remet en question certains présupposés fondamentaux du libéralisme. Notre second chapitre sera consacré à une redéfinition de certains principes libéraux en fonction de notre conception de l’individualité. Cette redéfinition nous permettra d’expliquer comment l’intervention étatique de type paternaliste peut être parfois justifiée d’un point de vue libéral. Le cœur de notre argumentation mettra l’accent sur l’importance pour l’État d’assurer l’autonomie de ses citoyens en concevant leur raison comme faculté d’intégration personnelle. Notre troisième chapitre tentera d’explorer divers exemples de cas concrets où les principes développés plus tôt pourront s’appliquer. / The purpose of this master thesis is to analyze paternalistic justifications for State intervention in cases of acrasia. We first start by exploring some theories and conceptions of acrasia showing the necessity to develop a conception of the acratic agent as somehow subdivisible. We then show that this conception of the individual challenges some of the most central presuppositions for political liberalism. Our second chapter means to redefine some liberal principles according to our conception of individuality. This redefinition will enable us to explain how paternalistic State intervention can sometime be justified from a liberal point of view. Our argumentation will focus on the importance for the State to ensure the autonomy of its citizens by securing the role of their reason as a faculty of personal integration. Our third chapter means to explore diverse practical cases in which the principles developed earlier can apply.
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Les problèmes de la causalité mentale / The problems of Mental CausalityFournier, Laure 22 October 2013 (has links)
Quel type de choses sont les raisons que nous donnons pour expliquer nos comportements ? Sont-ce des entités dans nos cerveaux causalement responsables de nos actions ? Sinon, doit-on accepter le dualisme cartésien ? Faut-il croire avec Davidson que les raisons sont des entités physiques pourtant impossibles à identifier en termes physiques ? Nous proposons une réponse alternative : les raisons sont des choses dont nous ne faisons pas l’expérience. Elles peuvent être dites guider nos actions, en vertu d’une cohérence que nous acquérons à travers le temps, en même temps qu’une identité personnelle claire. On défend donc ici la thèse wittgensteinienne selon laquelle les raisons ne sont pas des causes, et l’on cherche ce qu’elles sont positivement. Car il y a bien une différence, dans la réalité physique, entre agir pour une raison ou l’autre. Mais c’est une réalité que l’on recherche et construit, et non que l’on observe et nomme. En parlant de nos raisons, on parle avant de savoir, pour faire advenir quelque chose –quelque chose de physique, comme toute chose.On soutient ainsi contre Kim qu’il est possible de croire à la pertinence propre des raisons, tout en restant moniste, sans dommage pour la rationalité humaine.Tout ceci a d’importantes conséquences éthiques : l’évaluation des raisons et intentions n’est sensée que si elle est une tentative pour bien agir ; elle sera toujours non pertinente pour définir les actions passées, et cela remet gravement en cause la notion de mérite. Ainsi proposons-nous de concevoir la morale de façon dynamique, comme étant ce que l’on cherche toujours à rendre possible. / What kind of things are the reasons we use to explain our behavior? Are they material entities in the brain, causing actions? Are they, as Davidson says, physical entities that we cannot identify in physical terms? Are we forced to accept Cartesian dualism? This thesis proposes another answer. Reasons are not experienced. They are sought through action and conceptualization. They may be said to guide our actions, but not as events which cause actions; rather, they serve, over time, to construct coherent behavior and stable personal identity.We defend here the Wittgensteinian thesis that reasons are not causes. We show that it is consistent with monism. The difference between acting for this or that reason does exist in reality, but it is a reality that we construct and pursue, not one that we experience and name. This is because when we give reasons, we speak before knowing, in order to make something exist.Thus we argue, against Kim, that it is possible to be a monist, to defend the importance of rational explanations, and to deny the possibility of reducing reasons to causes. Indeed, the knowledge necessary to do so would be far beyond the knowledge we require to speak the language of reasons.This conception of reasons as things that we seek rather than thing that we experience has important consequences in ethics. Namely, that the evaluation of reasons or intentions only makes sense when one attempts to act appropriately; it is irrelevant in defining past actions. This means that the very idea of merit is problematic, and that morality itself is something we must constantly work to make possible.
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