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La conscience émotionnelle. Sa fonction dans l’autisme / Emotional consciousness. Its function in autism

Arnaud, Sarah 16 March 2018 (has links)
Cette thèse concerne la nature de la conscience émotionnelle et son rôle dans l’autisme. L’hypothèse principale concerne les particularités autistiques à propos des émotions propres : les autistes auraient un accès plus « cognitif » à la conscience de leurs émotions par rapport aux neurotypiques, dont la conscience des émotions se fait plutôt sur la base de données phénoménales. Une hypothèse secondaire concerne les liens entre ces particularités et l’ensemble de celles qui concernent la vie émotionnelle des autistes : cette particularité concernant la conscience émotionnelle serait un facteur favorisant la présence d’anxiété et d’alexithymie dans l’autisme, ainsi que la dysrégulation émotionnelle. Elle serait aussi à l’origine des particularités de reconnaissance émotionnelle de l’autisme. Le premier chapitre présente l’état de la recherche en psychologie concernant les particularités émotionnelles dans l’autisme. Les chapitres 2 et 3 visent à donner des définitions opérationnelles aux notions de « conscience » et d’« émotions ». Le dernier chapitre propose une interprétation des résultats présentés dans le chapitre 1, à la lumière des distinctions terminologiques des chapitres 2 et 3. Cette interprétation est l’hypothèse principale mentionnée : les émotions des neurotypiques accèdent à la conscience avant tout et la plupart du temps par un accès phénoménal, c’est-à-dire que ce sont les éléments subjectifs de l’émotion qui accèdent à la conscience. Chez les autistes, c’est plutôt un mode d’accès cognitif qui permet à leurs émotions de parvenir à la conscience : ce sont donc davantage les éléments objectifs et descriptifs de l’émotion qui parviennent à la conscience. / My thesis is about emotional consciousness and its function in autism. The main hypothesis is about the particularities of autistic people’s own emotions: autistic people would mainly have a “cognitive access’ to the consciousness of their emotions while neurotypical people’s emotional consciousness would appear thanks to phenomenal data. A secondary hypothesis is about the relationship between these particularities and the particularities of emotional lives of autistic people: the particularity of emotional consciousness would foster anxiety, alexithymia, and emotional dysregulation, which are observed in autism. It would also be the source of particularities of emotion recognition in autism. The first chapter presents the results of studies in psychology about emotion particularities in autism. Chapter 2 and 3 give operational definitions of “consciousness” and “emotions”. The last chapter proposes an interpretation of the results of chapter 1, in the light of the terminological distinctions given in chapter 2 and 3. This interpretation is the main hypothesis just mentioned: neurotypical people’s emotions access consciousness above all and most of the time thanks to a phenomenal access, that is to say that the subjective components of emotions access consciousness. In autism, it is rather a cognitive access mode that allows their emotions to access consciousness: objective and descriptive components access consciousness.
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Le monisme neutre et le « problème difficile de la conscience »

Miranda Quiroga, Luis Alberto 11 1900 (has links)
Le « problème difficile » de la conscience (Chalmers 1996) ou la question de pourquoi nos états mentaux sont dotés d’une certaine qualité subjective met en évidence l’existence d’un « écart explicatif » (Levine 1983) entre l'expérience vécue du sujet et les structures physiques et fonctionnelles du cerveau (ou de l’organisme dans son ensemble). Parmi les plusieurs solutions envisagées pour le trancher, le monisme neutre s’érige comme une option attirante entre les extrêmes du physicalisme et le dualisme. Dérivé initialement de la pensée de Bertrand Russell (1927), le monisme neutre part d’une simple constatation : dans notre conception scientifique de la matière, il y a un écart conceptuel important entre le rôle causal qu’on lui reconnait, et ses propriétés intrinsèques, fondamentales, qu’on ignore complètement. En d’autres mots, on sait que la matière se comporte de telle ou telle façon, mais on ne comprend pas pourquoi il en est ainsi. En ce sens, la nature fondamentale de la matière ne serait ni de l’ordre physique ni de l’ordre mental, mais quelque chose de neutre duquel émergeraient les propriétés physiques et mentales. L‘objectif de notre mémoire est d’expliquer en détail les antécédents, l’origine, le développement, l’évolution et les perspectives de cette solution en la comparant, notamment, avec d’autres postures monistes et neutralistes. Au passage, nous allons aussi évaluer certaines des objections qui ont été formulées à son égard. On s’attardera enfin sur quelques formulations contemporaines inspirées de la thèse russellienne dans le but de réfléchir sur leur plausibilité. / The “hard problem” of consciousness (Chalmers 1996) or the question on why our mental states are endowed with a certain subjective quality renders evident the existence of an “explanatory gap” (Levine 1983) between the experience lived by the subject and the brain’s physical and functional structures (or the organism’s altogether). Among the many solutions devised to solve it, Neutral Monism stands as an appealing alternative between the extremes of physicalism and dualism. Initially derived from Bertrand Russell’s thought (1927), Neutral Monism departs from this starting fact: within our scientific conception of matter, there is an important conceptual gap between the causal role thereof and its hitherto unknown intrinsic, fundamental properties. In other words, we know that matter behaves in such and such a way, but we do not know why it is so. In the light of these facts, the fundamental nature of matter is neither physical nor mental, but it identifies to a neutral stuff from which would emerge both the physical and mental properties. In that sense, this research focuses on spelling out the antecedents, origin, development, evolution and prospects of this solution, comparing it with other monist and neutralist positions. As research develops, we shall assess some of the objections raised against it. Finally, we shall consider some contemporary formulations inspired by the Russellian thesis in order to reflect upon their plausibility.
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Espace réel, espace virtuel, espace transcendantal dans l'art contemporain : le cas de Robert Irwin / Real space, virtual space, transcendental space in the contemporary art : the case of Robert Irwin

Sung, Shin-Young 12 June 2015 (has links)
La notion d’espace prend un sens très fort et comme actif dans le travail artistique de Robert Irwin. Celui-ci instaure un nouveau mode d’être pour l’espace par son installation dite « site-conditioned/determined » tout en la nouant pourtant avec celui du site préexistant, qu’il soit intérieur ou extérieur. Le statut ontologique de son installation est celui d’un « non-objet », d’une extrême simplicité de forme et d’un minimum de matérialité : une bande noire ou une surface de voile semi-transparent, à la fois objet montré et sujet montrant, mettent en jeu lumière et ombre, attirant notre attention non seulement sur lui mais tout autour, intégrant l’espace où il s’intègre. L’installation est mise en œuvre de son environnement architectural ou naturel. L’installation est ainsi installa(tten)tion, c’est-à-dire installation qui installe l’attention. Ce que procure l’artiste au spectateur par son installation est la sensation pure de l’apparaître dynamique et changeant de l’espace du monde réel. Sensible d’abord à la dimension réelle de l’espace physique, nous découvrons peu à peu sa dimension virtuelle, puis transcendantale, au fur et à mesure que ce processus de sensation pure déclenché par l’aspect inhabituel de cet espace pourtant réel se déploie. Grâce au toucher direct et vivant d’un sentir aiguisé, et visuel et kinesthésique, éveillé par l’installation de Robert Irwin, devient quasi palpable notre conscience d’exister. Elle résonne alors à la réalité directe et immédiate du monde mais aussi aux virtualités de son apparaître et à ce qui les rend possibles : sa forme en soi, révélée et actualisée comme la véritable nature de l’espace réel. / The notion of space has a strong and active meaning in Robert Irwin’s art work. He establishes a new way of appearance of space through his so-called “Site-conditioned/determined” installation by uniting the installation with the space of the existing site, whether indoors or out. The ontological status of his installation is that of a “none-object”: extremely simple in form and with a minimum of materials. He uses a black tape or a surface of semitransparent scrim. These objects are both “object shown” and “subject showing”. They play with light and shadow, catching our attention not only on themselves but also on their surroundings, including the space into which they fit. So the art piece is not only the installation itself but its circumstance with its whole architectural or natural environment. So the installation is installa(tten)tion, that is to say an installation that installs attention. Through the installation, the artist provides for the viewer a chance to have a pure sensation of the dynamic and changing appearance of space in the real world. At first sensitive to the real dimension of physical space, we discover little by little its virtual and then transcendental dimensions, as this process of pure sensation unfolds, triggered by the unusual aspect of the real space caused by the installation. A direct and living contact through a sharpened feeling, both visual and kinesthetic, with the space, awakened by the installation of Robert Irwin, makes our awareness of existing almost palpable. This awareness of existing resonates with the direct and immediate reality of the world as well as potentialities of the world’s appearance and what makes these potentialities possible: form in itself, revealed and actualized as the true nature of real space.
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L’intuitionnisme de Huemer : une solution au scepticisme moral?

Pelchat, Karl-Antoine 08 1900 (has links)
Situé à l’intersection de grands mouvements en philosophie morale, comme la renaissance du réalisme non naturaliste et l’affirmation d’un scepticisme épistémologique moral, ce mémoire se propose d’interroger la fiabilité des intuitions morales à la lumière des récentes découvertes effectuées en neuroscience, psychologie morale et théorie de l’évolution. Ne pouvant recouvrir l’intégralité des conceptions de l’intuition et de la justification morales, ce mémoire se penchera prioritairement sur l’intuitionnisme éthique prôné par Michael Huemer. Solution alléguée au scepticisme épistémologique moral, l’intuitionnisme de Huemer garantit une justification prima facie aux énoncés moraux, une propriété conférée par le principe du conservatisme phénoménal. Profitant aux intuitions morales de tous niveaux de généralité, cette justification prima facie peut toutefois être défaite, comme le supposent les arguments étiologiques proximaux et distaux. Au cours de ce mémoire, je défendrai l’idée qu’une majorité d’intuitions morales, telles que conçues par Huemer, sont effectivement défaites par la voie étiologique. D’une part, je tenterai de montrer que l’hypothèse du double système, bénéficiant désormais d’un vaste soutien empirique, n’est pas compatible avec la conception huemérienne des intuitions morales. En l’occurrence, la « trolleyologie » de Joshua Greene, le « Modèle intuitionniste social » de Jonathan Haidt ainsi que les procédés heuristiques seront mobilisés à des fins argumentaires. D’autre part, je tenterai de montrer que la critique généalogique évolutionnaire de Street jette le doute sur une grande partie des intuitions morales, principalement les intuitions morales substantives (non formelles). Comme le soutient Street, l’incapacité du réaliste à rendre compte de la relation entre les vérités évaluatives postulées et les pressions évolutives constitue une raison convaincante d’abandonner le réalisme moral. Ayant présenté deux types d’arguments étiologiques, l’un psychologique et l’autre évolutionnaire, je conclus que seules les intuitions morales formelles et métadiscursives sont réellement susceptibles d’éviter la charge du sceptique épistémologique. / Located at the intersection of a great many philosophical movements, such as the rebirth of non-naturalist realism and the affirmation of moral epistemological skepticism, this master’s thesis interrogates the reliability of moral intuitions in light of recent advancements in neuroscience, moral psychology and evolutionary theory. While there are various ways to conceive of moral intuition and justification, this thesis will prioritize a version of ethical intuitionism defended by Michael Huemer. Put forward as a solution to moral epistemological skepticism, Huemer’s intuitionism guarantees prima facie justification to moral propositions, a property conferred by the principle of phenomenal conservatism. While intuitions of every level of generality can benefit from such prima facie justification, this very type of justification is susceptible to defeat, as suggested by proximal and distal debunking arguments. Throughout this master’s thesis, I will defend the claim that a majority of moral intuitions, as conceived by Huemer, are effectively defeated by means of debunking arguments. On the one hand, I will try to demonstrate that the dual-process hypothesis, which is widely supported, is not compatible with Huemer’s conception of moral intuitions. In order to substantiate this view, I will draw from Joshua Greene’s “trolleyology”, Jonathan Haidt’s “Social Intuitionist Model” and recent work on moral heuristics. On the other hand, I will attempt to show that Street’s evolutionary debunking argument throws significant doubt on a large portion of moral intuitions, mostly the ones which are substantial (non-formal). As Street purports, the realist’s incapacity to explain the relation between posited evaluative truths and evolutionary pressures constitutes a strong reason to reject moral realism. Having presented two types of debunking arguments, one psychological and the other evolutionary, I conclude that only formal and metadiscursive moral intuitions are really susceptible to avoid the charge of the epistemological sceptic.

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