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Voluntas : force d’âme, libre arbitre et volonté du peuple chez Cicéron. / Voluntas : Willpower, free will, and the will of the people in Cicero

Paulson, Alexander 18 December 2017 (has links)
La volonté : peu de termes reviennent dans des débats aussi nombreux et aussi divers ; peu se prêtent à un aussi large éventail de registres, de l’ordinaire au sacré. Mon travail voudrait introduire à la notion de volonté chez Cicéron, et aux nouveaux champs sémantiques ouverts par lui pour la postérité. Le rôle accordé à lui jusqu’ici dans les généalogies de la volonté a été au mieux mineur. Mais les archives numériques confirment un fait curieux : tout le corpus latin antérieur à Cicéron contient environ 25 occurrences de voluntas ou de ses formes déclinées. Dans le seul corpus cicéronien, le mot apparaît 644 fois. Sa théologie pense l’univers en tant qu’il est déterminé par la mens ac voluntas des dieux, et fait passer le progrès de l’âme par la contemplation de la volonté divine. La voluntas est centrale dans sa réflexion sur l’émotion et la responsabilité en contexte judiciaire. Dans ses traités philosophiques, il adapte l’éthique stoïcienne et fait de la volonté le siège de la progression morale. En outre, c’est Cicéron et non Lucrèce qui a le premier examiné la liberté du vouloir humain : lorsqu’il entreprit, à trente-six ans, l’accusation de Verrès, puis dans le De fato, où sa défense de la libera voluntas mobilise le Portique et l’Académie contre le Jardin. Enfin, Cicéron invente la volonté du peuple telle que nous la connaissons. Le plus grand orateur romain, pionnier de la pensée politique de langue latine, fait de la voluntas populi la force agissante d’une république souveraine. Son idée de la volonté populaire contient d’ailleurs en germe les problèmes de représentativité des élites que nos démocraties électorales cherchent encore à résoudre. / The will : few words feature in so many distinct debates, nor range so vastly from the simple to the sacred. This thesis is intended to provide a thorough study of the notion of will in Cicero, and of the new semantic pathways he opens for posterity. The role attributed to him in genealogies of the will has been relatively minor. But digital archives confirm a curious fact: all extant Latin texts prior to his lifetime yield around two dozen occurrences of voluntas and its cognates. In the texts we have, Cicero uses the word 644 times. His theology examines the character of the world determined by the mens ac voluntas of the gods, and the improvement of the soul in the contemplation of divine will. Voluntas propels and inspires Cicero’s study of emotion in criminal liability. In the Tusculan Disputations and De officiis, he adapts Stoic ethics to propose the will as locus of moral progress. Further, it was Cicero, not Lucretius as some have argued, who first considered the “freedom” of human will – as a 36-year-old prosecutor, and then in the De fato, where his argument for libera voluntas marshals the Stoa and Academy to repudiate the Epicureans. Finally, Cicero invents “the will of the people” as we know it. Rome’s greatest orator and the pioneer of political thought in Latin, he makes voluntas populi the catalyzing force of a sovereign republic. So too does he sow problems of elite “trusteeship” into his notion of popular will, problems which electoral democracies still struggle to resolve.
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Épicure et les vates sacrés

Groulx, Christophe 12 1900 (has links)
Aux vers 102 et 109 du premier livre de DRN, Lucrèce, poète épicurien, condamne les Vates (poète, prophète) qui, par leurs paroles, inspireraient une peur de la mort liée à des supplices d’après-vie. Pour un épicurien, l’âme cesse d’exister lors de la mort, d’où la condamnation exprimée dans les vers de Lucrèce. On a pensé que Lucrèce utilisait tout simplement le terme de façon péjorative en référence générique à des prophètes latins. Sous Auguste, le mot signifiera poète, tandis que des auteurs comme Virgile se désigneront eux-mêmes par ce terme. Ce travail cherche à donner une réponse à la question: qui sont les vates dont Lucrèce parle? Nous proposons d’identifier les vates de Lucrèce comme étant Orphée et Musée. Ces poètes étaient très connus dans l’antiquité, en particulier par leur association aux rituels mystiques. Ces cultes étaient pour leur part essentiellement eschatologiques. En ce sens, ils véhiculaient une croyance en l’immortalité de l’âme, et des menaces de punition ou de mauvais sort dans le cas où les rituels initiatiques n’étaient pas accomplis. Parmi ces rituels, on peut compter les fameux mystères d’Éleusis. Par leur forte association avec ces cultes, Orphée et Musée se présentent comme les poètes eschatologiques les plus importants du monde antique. Épicure et son système, qui enseignaient que l’âme était mortelle, étaient donc certainement en conflit avec l’ensemble des croyances associées aux rituels mystiques et à leur pratique. Qui plus est, une étude de la piété épicurienne révélera qu’Épicure encouragea la participation aux cultes traditionnels dont les mystères, tout en rejetant les raisons traditionnelles de ces rituels (bienfaits des dieux, eschatologie de l’âme, etc.) Ainsi, Épicure ne put manquer de critiquer les croyances associées aux initiations, ainsi que les deux poètes qui en étaient inséparables. C’est cette critique que nous retrouvons dans le poème de Lucrèce. / In lines102 and 109 of his first book, Lucretius uses the term vates of unnamed persons that preached eternal punishment of the soul. Lucretius (and Epicurus) reject the reality of these punishments, holding them a cause of needless trouble for the mind. Most translators understand the word vates to mean «prophet». But given such a translation, it is hard to identify clearly who the vates could be, especially if we seek the answer in the Roman world. This paper seeks a satisfactory answer to the question "Who are Lucretius’ vates?" The author proposes to identify those Lucretius had in mind when he wrote the lines as Orpheus and Musaeus. These two mythical poets were well known in antiquity, especially through their association with mystic rites and initiations. These rites, it turns out, were fundamentally eschatological. As such, they promoted belief in the immortality of the soul, and of eternal punishments if the rituals were not accomplished. Such rites included the famous Mysteries of Eleusis. Through their association with them, Orpheus and Musaeus are the most important eschatological poets of the ancient world. Because Epicurus asserted that the soul was mortal, there certainly existed a tension between the complex of beliefs associated with mystic rites and the Epicurean system. In addition, a study of Epicurean piety reveals that Epicurus encouraged participation in traditional cults, among them the mysteries, although the Epicurean had to reject the traditional justification of the cults (eschatology, good deeds from the gods, etc.). Consequently, Epicurus must have developed a critique of the beliefs associated with initiations, and certainly a critique of the two well-known poets that were inseparable from these rites. This critique is the one we find in Lucretius’ poem.

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