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La réception de Heidegger par Henry Corbin

Golestan-Habibi, Masoud 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la réception de Heidegger par Corbin et comprend trois parties : l’appropriation spirituelle que fait Corbin de l’analyse heideggérienne de la phénoménologie herméneutique élaborée dans l’introduction et la première partie de Être et Temps ; son appropriation spirituelle de l’analyse heideggérienne de la temporalité et de l’historialité du Dasein traitée dans la deuxième partie de Être et Temps ; enfin, nous nous pencherons sur le problème de l’imagination qui amène Corbin à prendre un chemin différent que celui de Heidegger dans Kant et le problème de la métaphysique et qui mène Corbin à la dimension où un monde spirituel s’ouvre et qu’il comprend à partir de la pensée des grands mystiques irano-islamiques. La réception de Heidegger par Corbin concerne ainsi davantage la manière dont Heidegger élabore la phénoménologie herméneutique et la temporalité et l’historialité du Dasein que l’ensemble du projet heideggérien et sa propre vision du monde, avec laquelle Corbin prend ses distances. La question reste alors de savoir si l’appropriation par Corbin de la pensée irano-islamique est vraiment compatible avec l’analyse heideggérienne. / Among several sources of Henry Corbin's thought, this master thesis concentrates upon his reception of Heidegger and contains three parts: 1/ Corbin’s spiritual appropriation of heideggerian analysis of hermeneutical phenomenology, elaborated in the introduction and the first part of Being and Time ; 2/ his spiritual appropriation of Heidegger’s analysis of the temporality and historicality of Dasein which is dealt with in the second part of Being and Time ; 3/ finally, we will focus on the question of Imagination which leads Corbin to take a different route than Heidegger’s and that brings him to a level where a spiritual world opens up. The reception of Heidegger by Corbin thus concerns more the way Heidegger elaborates his analyse of hermeneutical phenomenology, temporality, and historicality than on the totality of the heideggerian project. The question therefore remains if Corbin’s appropriation of the heideggerian analysis is compatible with his reading of irano-islamic thought.
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L'expression musicale chez Nietzsche

Lebeau-Henry, Charles 09 1900 (has links)
L’objet de ce mémoire est la notion d’expression musicale telle qu’elle se présente dans les œuvres de Friedrich Nietzsche. Interprète et compositeur amateurs, Nietzsche est resté toute sa vie fasciné par le pouvoir de la musique, et lui a conséquemment consacré de nombreuses pages. Ses vues ne sont cependant pas toujours restées les mêmes : ce sont en effet des jugements diamétralement opposés sur l’œuvre de Richard Wagner, dans la Naissance de la tragédie et Le cas Wagner, qui encadrent la sienne propre. Au-delà du seul changement de goût, c’est entre ces deux ouvrage sa compréhension du mode de fonctionnement de la musique elle-même qui se trouve modifiée. La notion d’expression, encore aujourd’hui objet de débats en esthétique musicale, l’était aussi alors. C’est en bonne part en prenant position dans le débat entre Wagner et Eduard Hanslick sur cette question que Nietzsche développera ses propres positions philosophiques sur la musique. D’abord « romantique », convaincu du pouvoir d’expression supérieur et « métaphysique » de la musique, à la suite d’Arthur Schopenhauer et de Wagner dont il s’inspire, Nietzsche prendra ensuite, avec Hanslick cette fois, le contrepied de cette position, pour refuser à la musique un pouvoir d’expression qui lui soit vraiment propre et qui la distingue d’un langage quelconque. Enfin, dans un troisième temps, il repensera le pouvoir expressif de la musique pour en proposer une formulation physiologique, dans laquelle la musique exprimera l’état de l’organisation de son créateur à la manière d’un symptôme. Nous proposons ici une lecture de textes représentatifs de chacune de ces positions pour tenter de clarifier leurs significations et implications. / The object of this thesis is the notion of musical expression as it appears in the works of Friedrich Nietzsche. As an amateur player and composer, Nietzsche was throughout his life fascinated by the power of music, and thus wrote extensively on the subject. However, his views on music itself did not remain identical during this time. His published work is framed by opposed judgments on the person and the music of Richard Wagner, in The Birth of Tragedy and The Case of Wagner; and more than just a simple change of taste, it is his comprehension of music’s working itself that changes between the two books. The notion of expression was then as it still is today a topic of debate in musical aesthetics, and it is largely by taking position in such a debate, that between Wagner and Eduard Hanslick, that Nietzsche came to formulate his own philosophical positions on the subject. Initially a “romantic”, and as such defending the lofty and “metaphysical” expressive power of music with his first masters, Arthur Schopenhauer and Wagner, Nietzsche then sided with Hanslick to maintain that music does not possess any peculiar expressive properties apart from those that we can ourselves project on objects in general. He ultimately reconsiders the question in his later writings, and allows for music to express the physiological tendencies of its creator, and as such considers it a symptom of his specific organizational state. We here submit an interpretation of representative texts for each of those positions, which aims to clarify their significations and their implications.
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Le Banquet de Platon : l'apologie d'Alcibiade ou les paradoxes d'Éros

Fortin, Jérôme 04 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à évaluer la culpabilité de Socrate face à l’échec et à la corruption d’Alcibiade, telle que la question se pose dans le Banquet de Platon. Il comprend quatre chapitres. Le premier démontre que le cadre dramatique lui-même fait occuper une place centrale à la vie et au déclin d’Alcibiade et au problème de la responsabilité de Socrate face aux accusations de corruption de la jeunesse qui ont pesé sur lui. Le deuxième chapitre interprète le discours d’Alcibiade comme une tentative de disculpation qui repose sur une critique acerbe du comportement de Socrate. Il se serait détourné de Socrate et de ses enseignements en raison de son ironie, de son arrogance et de son indifférence – de son hybris. Le troisième chapitre étudie le discours de Socrate sur l’accession à la beauté intelligible. Il expose la nature particulière de son éros, qui repose sur l’ironie et l’inversion des rôles comme moyens d’exhorter à la philosophie. Le quatrième chapitre pose la question de l’efficacité de ce type de pédagogie et de la responsabilité du philosophe vis-à-vis de ses disciples. L’étude conclut que l’amour et l’ironie de Socrate sont essentiellement des moyens d’inviter l’autre à se remettre lui-même en question et à prendre soin de son âme. Socrate n’est donc pas coupable d’avoir corrompu Alcibiade. La faute est entièrement celle du jeune homme. Il s’est montré incapable, par égocentrisme et fierté excessive, de réagir correctement à l’énigme posée par le comportement érotique de Socrate. / This essay on Plato’s Symposium assesses to what extent Socrates could be held guilty for Alcibiades’ failure and corruption. The first of the four chapters shows that Alcibiades’ life and decline and the accusation against Socrates of youth corruption are central to the dramatic structure. The second chapter interprets Alcibiades’ speech as a sharp criticism of Socrates’ behaviour meant to exculpate himself. Alcibiades justifies his walking away from Socrates and his teachings on the basis of the philosopher’s irony, arrogance and indifference – his hybris. The third chapter looks at Socrates’ speech, which sets out the path to the highest form of Beauty. It explores the particular nature of his eros, which relies especially on irony and role inversion to induce philosophical thinking. The fourth chapter asks how effective this kind of pedagogy is, and what is the responsibility of the philosopher to his students. It is concluded that Socratic love and irony are essentially to be conceived of as means of inciting followers to put themselves into question and take greater care of their souls. Socrates is thus not guilty of corrupting the young man. The fault is entirely Alcibiades’. His pride and selfishness are what prevented him from meeting the challenge that Socrates’ erotic behavior put before him.
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Le statut ontologique de la dunamis chez Aristote

Loranger, Simon 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour tâche de déterminer le statut ontologique de la puissance chez Aristote. Pour ce faire, il est d’abord question, dans le premier chapitre, de bien définir les deux sens de la puissance, soit la puissance motrice et l’état potentiel. Nous expliquons aussi alors les multiples sens de la puissance motrice et les multiples types de la puissance que sont la nature, l’âme et l’art. Ensuite, le second chapitre étudie les liens entre l’état potentiel et la matière, d’une part, et les liens entre le non-être, la puissance et la possibilité, d’autre part. Enfin, le troisième chapitre explicite la hiérarchie ontologique aristotélicienne pour en dégager le statut ontologique de la puissance par rapport à l’acte. Cela est fait de trois manières : selon l’antériorité de l’acte sur la puissance au sein d’une substance unique ; selon l’antériorité des êtres éternels, notamment celle du premier moteur, sur les êtres générables et corruptibles ; l’antériorité du bien en acte sur le bien puissance. / This master thesis seeks to determine the ontological value of potency in Arstotle’s philosophy. To do so, the first chapter defines the two meanings of potency, which are the power to change something else and the potential state of a being. We then explain the multiple meanings of power and its multiple types, namely nature, soul and art. The second chapter, in addition to analysing the links between potentiality and non-being, also studies how non-being, potency and possibility are connected. Finally, the third chapter explains the aristotelian ontological hierarchy to highlight the ontological value of potency in connection to act. This is done in accordance with three kinds of priority, which are the priority of act over potency in a single substance, the priority of eternal beings, especially the one of the prime mover, over generated and corruptible beings, and the priority of good in actuality over potential good.
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La question du modèle animal chez les cyniques

Séguin, Luc 04 1900 (has links)
Cette étude cherche à établir un rapport entre les nombreuses références positives à l’animal présentes dans le corpus cynique et une certaine conception de l’activité philosophique mise de l’avant par ces philosophes et, plus particulièrement, incarnée par la figure de Diogène de Sinope. Comme il le sera brièvement montré dans la première partie, l’animal est un concept pratiquement absent de la pensée grecque qui tend à penser l’unité du vivant. Il ne peut faire son apparition que dans un contexte moral afin de fonder les normes de l’agir proprement humain, et dans ce contexte, les références positives à l’animal sont plutôt rares. La position des philosophes cyniques, qui exhortent fréquemment les hommes à s’inspirer des animaux afin d’atteindre la vertu, est donc, à cet égard, excessivement singulière. Comment interpréter ce renversement de perspective où l’homme ne semble plus occuper la position intermédiaire entre les immortels et les bêtes? En examinant les thèses de Thierry Gonthier, d’Ovide Florès-Junior et de Marie-Odile Goulet-Cazé sur la question, la deuxième partie de cette étude nous mettra sur la voie de la rhétorique d’exhortation qui, nous le verrons, est constitutive même de la pratique philosophique cynique. Il reste cependant à déterminer à quoi, plus précisément, les philosophes cyniques exhortent leurs concitoyens et, ce qui est pour cette étude le nœud du problème, dans quelle mesure la figure de l’animal est-elle susceptible de nous renseigner. La troisième partie de cette étude portera ainsi sur l’idéal de sagesse cynique et sur la figure emblématique du mouvement, le chien. Nous tâcherons alors de montrer, en prolongeant les lectures qu’en ont faites Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk, que la valorisation de l’animal chez les cyniques ne doit pas être comprise comme un vil appel à la régression en l’animalité mais plutôt comme la promotion d’une singulière conception de l’activité philosophique. / This study tries to make a connection between the numerous positives references to animals in the cynic corpus and a certain conception of the philosophical activity as suggested by the Cynics and more precisely embodied by Diogenes of Sinope. As shown in the first section, the concept of the animal is practically absent in the classic Greek philosophy. It can only appear in a moral context which tries to establish the ethics and norms of human acts and in this context, positives reference to animals are rare. The Cynic’s position-- exhorting their fellow citizens to mimic animals as a means to acquiring virtue-- is in this regard exceptionally unusual. How do we interpret this radical change of perspective in which man seems to no longer occupy the intermediate position between gods and animals ? Following the theses of Thierry Gonthier, Olimar Florès-Junior and Marie-Odile Goulet-Cazé, the second section leads us on the path of the rhethoric of exhortation that is, an essential element of the Cynic’s practice. What actions the Cynic’s exhort their fellow citizens to ? And how the figure of the animal is able to exemplifies it? The third section discusses the cynic’s ideal of wisdom and their emblematic figure, the dog. We will finally demonstrate with the help of studies by Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk that the valorisation of the animal in the Cynic’s perspective must not be understood as a vile regression to animality but as a legitimate activity in and of itself.
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De la pertinence d'une approche sélectionniste en épistémologie : Hull contre Kitcher

Plante, Stéphane 12 1900 (has links)
David Hull et Philip Kitcher présentent tous deux une description des sciences qui tient compte autant de l'articulation logique des théories que de leur dynamique sociale. Hull (1988a, 2001) tente de rendre compte du progrès scientifique par le biais d'une analyse sélectionniste, en s'appuyant sur les contingences sociales et les biais individuels en tant que pressions de sélections. Pour lui, un processus de sélection darwinien filtre les théories supérieures des théories inadéquates. Kitcher (1993) présente plutôt le progrès scientifique comme un changement de consensus résultant de processus sociaux et psychologiques qui mènent de manière fiable à la vérité. Les théories sont ainsi filtrées par une dynamique sociale qui sélectionne les théories selon la qualité de leur articulation logique. Kitcher (1988) exprime un doute à l'idée qu'un processus de sélection darwinien du type suggéré par Hull puisse ajouter quoi que ce soit à une explication du processus d'avancement des sciences. Ce mémoire tentera d'établir si cette critique de Kitcher est fondée. Dans cette optique, une analyse détaillée de l’approche de Hull sera nécessaire afin d’examiner comment il justifie le lien qu’il établit entre la pratique scientifique et un processus de sélection. Un contraste sera ensuite fait avec l’approche de Kitcher pour tester la force et la nécessité de ce lien et pour expliquer le désaccord de Kitcher. Cette analyse comparative permettra de préciser les avantages et les désavantages uniques à chacune des approches pour déterminer si une analyse sélectionniste est plus prometteuse qu’une analyse non-sélectionniste pour rendre compte du progrès scientifique. / David Hull and Philip Kitcher both present a description of science that acknowledges its social aspects as much as its logical aspects. Hull (1988a, 2001) suggests an account of scientific progress based on a selectionist analysis, presenting social contingencies and individual bias as selective pressures. According to him, a Darwinian selection process filters superior theories from those which are inadequate. Kitcher (1993) rather suggests that scientific progress is a change in consensus practice resulting from social and psychological processes which lead reliably to the truth. Theories are thus filtered by a social dynamic which selects theories according to the quality of their logical formulation. Kitcher (1988), in fact, doubts that a Darwinian selection process of the type suggested by Hull can add anything to explanations of the process of advancement of science. This memoir will try to determine whether this objection from Kitcher is sound. In this respect, a detailed analysis of Hull’s approach will be necessary to understand how he justifies the link between scientific practice and selection processes. A comparison will then be established with Kitcher’s approach to test the strength and the need for such a link and to explain Kitcher’s objections. This comparative analysis will then allow us to specify the advantages and disadvantages of each approach to determine if a selecionist analysis is more promising than a non-selectionist account to explain scientific progress.
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Adorno et le projet d'une théorie dialectique de l'oeuvre d'art

Berzi, Nicolas 05 1900 (has links)
Le projet d’une théorie dialectique de l’œuvre d’art est sans doute un des plus complexes que Theodor Adorno ait tenu en haleine, projet qui table sur les horizons théoriques les plus diversifiés du philosophe de Francfort. Il ne s’agit donc pas ici d’en résumer la pertinence et les prémisses, de rendre justice à sa pleine complexité. Ce que je propose bien plutôt de faire c’est de développer trois façons inter-reliées de comprendre ce projet. En partant d’abord de la situation de l’esthétique contemporaine à Adorno, nous voudrions regarder en face la solution qu’offre la Théorie esthétique pour revitaliser l’esthétique philosophique. Il s’agit donc d’abord de questionner les catégories traditionnelles de l’esthétique qui semblent inadéquates à la réalité de l’art moderne « à l’époque où il devient objet de réflexion ». Le second aspect concerne l’interprétation et la méthode de présentation. « L’essai comme forme » qu’Adorno exécute et développe de pair avec la tendance parataxique de la poésie d’Hölderlin est l’objet des Notes sur la littérature. Ces travaux font écho à des notions clefs de la Théorie esthétique, déjà en germes dans « L’actualité de la philosophie » : l’interprétation, le contenu de vérité et le caractère énigmatique. Je propose finalement de restituer une certaine évolution du matériau-dissonance, ce qui recoupe et « matérialise » les deux premières perspectives. / The project of a dialectical theory of the artwork is probably one of the most complex aspects of Theodor Adorno’s thought. The aim of this thesis is neither to summarize this project nor to do justice to its full complexity. What I propose, more specifically, is to present three interrelated ways of understanding Adorno’s project. The first concerns the aim and relevance of contemporary philosophical aesthetics. The question here is how Adorno’s Aesthetic Theory contributes to a revitalization of philosophical aesthetics. By juxtaposing traditional categories, which seem inappropriate to the experience of modern art, and contemporary aesthetic experience, I show how Adorno’s negative dialectical philosophy provides a relay of sorts between the traditional and the modern, made necessary by modern art itself "at a time when it is becoming an object of reflection". The second perspective concerns questions of interpretation and presentation, centered on Adorno’s explorations of the essay as “form” and the concept of parataxis, as discussed in Notes to Literature. Here I focus on how these explorations intersect with key concepts in his Aesthetic Theory and his early essay on “The Actuality of Philosophy”: interpretation, truth content, and enigmaticity. Finally, I propose a more specific reflection on dissonance that illustrates and “materializes” aspects of the first two perspectives.
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Pouvoir et subjectivation : dialogue Arendt/Foucault sur les origines des camps de la mort

Cloutier, Alexandre 08 1900 (has links)
La divulgation dans les médias de masse des atrocités commises dans les camps de concentration nazis et soviétiques n’a pas ébranlé que les milieux politiques. Plusieurs chercheurs en sciences humaines (on pense immédiatement à l’expérience de Milgram) et en philosophie ont cherché à comprendre le fonctionnement des régimes totalitaires. Hannah Arendt, en plus d’avoir contribué à la popularisation du concept de totalitarisme, a été l’une des premières à en rechercher les origines. Bien qu’il n’ait jamais abordé de front la question du nazisme et du stalinisme, Michel Foucault a, lui aussi, ancré ses recherches sur le pouvoir dans une démarche généalogique. Plus précisément, c’est lors de ses travaux sur la gouvernementalité et la biopolitique qu’il a étudié les rationalités gouvernementales, leurs technologies et leur effet subjectivant. Les objectifs de cette recherche sont de présenter un exposé critique de ces deux approches des phénomènes de pouvoir en Occident et de produire une étude comparative du phénomène totalitaire. / The revelation to light of the atrocities committed in Nazi and Soviet concentration camps has not only shaken the political circles. Several researchers in the humanities (one thinks immediately of the Milgram experiment) and philosophy have sought to understand the functioning of totalitarian regimes. Hannah Arendt, in addition to having contributed to the popularization of the concept of totalitarianism, was one of the first to look for the origins. Although he never tackled head on the issue of Nazism and Stalinism, Michel Foucault, too, grounded his research on power in a genealogical approach. Specifically, it was during his work on governmentality and biopolitics that he studied governmental rationalities, technologies and their subjectification effect. The objectives of this research are to present a critical discussion of these two approaches of the phenomena of power in the West and to produce a comparative study of the totalitarian phenomenon.
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Nature et fonction du consentement au sein de l’éthique de la sexualité

Bard, Guillaume 01 1900 (has links)
Quelles sont les conditions sous lesquelles nous pouvons dire qu’un acte sexuel est moralement permissible? Plus précisément, quel est le rôle qui doit être accordé à la notion de consentement des partenaires dans la détermination de l’acceptabilité morale des actes sexuels? Dans un premier temps, je tâcherai d’exposer la nature même du consentement, en soulignant son caractère performatif ainsi que ses composantes essentielles, sans la présence desquelles le consentement serait invalide. Sur cette base, j’établirai trois schémas possibles quant à la fonction du consentement, selon qu’on en fasse une condition de la permissibilité morale qui soit a) suffisante et nécessaire, b) non suffisante mais nécessaire, c) ni suffisante ni nécessaire. Je tenterai ensuite de voir quelles peuvent être les autres conditions qui complètent ou remplacent la nécessité du consentement. Dans cette perspective j’examinerai plus scrupuleusement une position conforme au deuxième schéma, soit celle que Raymond Belliotti a développée dans son ouvrage Good Sex (1993). Pour conclure, j’avancerai l’hypothèse que plusieurs des conditions qui complètent ou remplacent la nécessité du consentement en matière sexuelle peuvent être conçues soit comme une redondance, au sens où ces conditions sont déjà implicites dans la définition même du consentement, soit comme une limitation aux libertés individuelles, telles qu’on les conçoit dans un esprit libéral. / What are the conditions under which we can say that sexual acts are morally permissible? More specifically, what role should consent play in determining the moral permissibility of sexual acts? I will first expose the nature of consent and outline its performative character as well as its essential components, whose absence would invalidate consent. On this basis, I will then establish three possible structures: the first structure takes consent to be a sufficient and necessary condition of the moral permissibility of sexual acts; the second structure considers that consent is necessary but not sufficient to moral permissibility; and, according to the third structure, consent is neither sufficient nor necessary to moral permissibility. I will then try to see what other conditions are required to complement or replace the condition of consent. More specifically, I will discuss a theory that Raymond Belliotti proposed in his 1993 book Good Sex, a theory that seems to comply with the second structure. To conclude, I will argue that most conditions that complement or replace the condition of consent in the sexual realm could be thought of either as redundant because they are already included in the initial definition of consent, or as a restriction of the individual freedom inherent to liberal ethics.
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Je qui devient Nous et Nous qui devient Je : sens unitaire de la culture chez Hegel

Plourde, David 08 1900 (has links)
Le thème de la culture (Bildung) se caractérise d’abord, dans l’ensemble de l’œuvre de Hegel, par sa diversité contextuelle. Bien que la culture y soit définie spécifiquement comme un mode de développement propre à l’humain, à la différence de l’usage usuel du terme en allemand, cette diversité fait en sorte qu’on la retrouve aussi bien dans les remarques anthropologiques les plus anodines que dans les passages s’intéressant à l’histoire de l’esprit du monde ou encore les textes de nature politique. Il s’agit donc, dans le présent travail, d’étudier pour eux-mêmes les différents contextes généraux dans lesquels la notion apparaît (Phénoménologie de l’esprit, philosophie politique et philosophie de l’histoire) pour en arriver à retracer le fil conducteur donnant à la culture hégélienne son unité de sens. Loin d’être un concept indéterminé, la culture désigne, à tous les niveaux où il se manifeste, le dynamisme propre à l’esprit. / The theme of culture (Bildung) is primarily characterized by its contextual diversity within Hegel’s body of work. Although culture is specifically defined as a means of development unique to humans, unlike the typical usage of the term in German, its diversity means it is as present in the most mundane of anthropological observations as in passages addressing the history of world spirit and even political writings. This work will examine each of the general contexts in which the concept appears (Phenomenology of spirit, political philosophy, and philosophy of history) in order to establish the common thread underpinning the core of Hegelian concept of culture. Far from being an undefined concept, culture represents the dynamic nature of the spirit wherever it manifests itself.

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