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Poésie et pédagogie dans l'oeuvre d'Aratos de Soles / Poetry and pedagogy in Aratus of Soli’s work

Lorgeoux-Bouayad, Laetitia 21 June 2014 (has links)
Au-delà d’être un poème didactique, les Phénomènes d’Aratos sont un poème pédagogique qui unit étroitement le fond et la forme. On y trouve une conscience méthodique de la construction d’un savoir ; l’analyse du vocabulaire, pourtant issu de la poésie homérique, révèle une réflexion sur la transmission scientifique déjà définie comme un processus dynamique, à une époque où les écoles et leurs méthodes sont encore jeunes : percevoir, délimiter, nommer, et enfin assurer la conservation d’un objet de science. Cette idée de transmission prouve la préoccupation pédagogique d’Aratos, qu’il met en scène dans le poème à travers des figures de maîtres et d’élèves. Il s’y lit, notamment dans le mythe de l’Âge d’Or, une foi en la collaboration entre tous les vivants, fondée sur un respect qui tranche avec la dureté des poèmes didactiques archaïques. La pédagogie devient dans les Phénomènes un enjeu poétique : Aratos définit le poète comme un des membres de cette collaboration universelle, derrière laquelle il doit s’effacer, dans une éthique et une esthétique de l’anonymat qui remettent en question le kléos archaïque. La tradition poétique peut désormais être bousculée au nom de la transmission scientifique, et cette nouvelle conception n’est pas sans rappeler les récentes critiques opérées par Platon. Tout se passe comme si Aratos avait voulu relever le défi que Platon a lancé aux poètes de son temps : chanter le Dieu et sa création selon le Vrai ou le Vraisemblable, et devenir par son chant l’éducateur de la cité idéale. C’est probablement la réussite de cette gageure qui a assuré la gloire des Phénomènes dans les siècles où la philosophie de Platon a été suivie et admirée. / The Phaenomena by Aratus are not only a didactic, but also pedagogical poem, in which form and content are tightly bound. One may find in it a methodical conscience of how knowledge is built; the analysis of vocabulary, although taken from Homeric poetry, shows that scientific transmission is already understood as a dynamic process, in a time when schools and their proceedings were still young : to perceive an object of science, to delimitate it, to name it, and at last to guarantee his preservation. This idea of transmission proves that Aratus is concerned with pedagogy, which is illustrated in the poem through different figures of masters and pupils. We can observe, especially in the myth of the Golden Age, all his faith in the collaboration between all kinds of living being bound together by a respect that is really different from the harsh tone of archaic didactic poetry. In the Phaenomena, pedagogy becomes a poetic matter: Aratus defines the poet as a member of this universal collaboration, behind which he has to fade because of an ethic and an aesthetic of namelessness; so is the archaic kleos questioned. Poetic tradition can be shaken up in the name of scientific transmission, and this new conception may remind us of Plato’s recent criticism. Apparently, Aratus did want to take up Plato’s challenge to the poets of his time: to sing the God and his creation according to Truth or Verisimilitude, and to become the teacher of an ideal state, thanks to his song. In all likelihood, Aratus’fame came from the success of this wager, during all the centuries when Plato’s philosophy was followed and admired.
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Le souffle de l'Esprit dans l'évangile de Jean: influences culturelles, art littéraire, visée initiatique

Nobilio, Fabien 29 January 2008 (has links)
A partir d’une lecture exégétique et philosophique de l’évangile et de textes qui ont pu l’influencer, notre dissertation vise à démontrer que, selon Jean, l’Esprit est la puissance qui permet au Christ de s’étendre dans l’espace et le temps par l’intermédiaire de l’écrit et du rite. D’un point de vue synchronique, en effet, tout se passe comme si l’Esprit (PNEUMA) actualisait l’œuvre du Christ pour ceux qui ne l’ont pas connu, d’une part à travers une initiation textuelle, celle de l’évangile lui-même, d’autre part à travers une initiation sacramentelle que le texte laisse entrevoir. D’un point de vue diachronique, notre recherche conclut que la pneumatologie du quatrième évangile emprunte librement à la cosmologie de Philon d’Alexandrie, à la théologie sacramentelle de Paul, voire aux réflexions sur l’inspiration menées dans d’autres pièces du corpus johannique. En ce qui concerne la pneumatologie de l’évangile, nous défendons donc la thèse de la cohérence, qui tient à un référent culturel commun, le moyen platonisme, et à un processus de réinterprétation des parties plus anciennes du texte dans les plus récentes. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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