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Rapport aux Anciens et évolution de la polémique contre le moyen-platonisme dans les Discours platoniciens (Or. II-IV) d'Aelius Aristide

Voyer, Martin 22 June 2021 (has links)
Les Discours platoniciens (Or. II-IV) d'Aelius Aristide – le Pour la rhétorique (Or. II), le À Capiton (Or. IV) et le Pour les Quatre (Or. III) – ont le plus souvent été étudiés dans leur ensemble comme s'ils formaient une seule œuvre rédigée dans les mêmes circonstances. D'un autre côté, les relations qui unissent ces discours au moyen-platonisme n'ont pas donné lieu à des recherches approfondies. La thèse vise donc à mieux comprendre ces discours dans leur progression en réinscrivant la polémique dans le contexte du moyen-platonisme. Les deux axes privilégiés concernent le rapport à la tradition culturelle grecque : le premier est l'attitude préconisée et observée à l'égard de Platon et des Anciens ; le second se compose des principes régissant l'exégèse des textes du philosophe. Il s'agit aussi de mieux cerner la spécificité et la pertinence du Pour les Quatre, le discours le moins étudié du corpus. L'approche diachronique dicte la structure de la thèse, les discours étant étudiés dans leur ordre de rédaction. Concernant le premier axe, celui de l'attitude à l'égard des Anciens, le type de rapport qui est préconisé et mis en pratique demeure essentiellement le même à travers les trois discours : Aristide promeut la rivalité et il la met ouvertement en pratique avec Platon. Des infléchissements, qu' il est possible d'expliquer à la lumière du moyen-platonisme, apparaissent toutefois avec chaque texte. Le Pour la rhétorique exalte l'audace qui est nécessaire pour contredire un Ancien par opposition à la lâcheté de ceux – les platoniciens – qui n'osent s'opposer à une figure d'autorité. À partir du À Capiton, l'insistance porte sur la retenue et le respect qui devraient caractériser le traitement des Anciens. Du À Capiton au Pour les Quatre, c'est l'écriture qui épouse de plus en plus une rhétorique de la retenue tout en intensifiant la gravité des reproches. Le Pour les Quatre apparaît comme l'aboutissement de l'entreprise aristidienne car il fait du rapport à la tradition un thème majeur et structurant, en plus de clarifier l'enjeu soulevé par cette problématique à l'époque impériale, soit la survie de l'hellénisme. Les Discours platoniciens sont très cohérents en ce qui concerne le second axe, l'exégèse des dialogues de Platon, car ils signalent tous l'insuffisance des catégories médioplatoniciennes. Toutefois, seul le Pour les Quatre s'attaque au Gorgias à partir de ces catégories. C'est aussi dans ce discours qu'un effet spéculaire constant apparaît entre Platon et Aristide : le premier corromprait des lecteurs par ses critiques simples et sans retenue, tandis que le second procèderait à l'inverse. La spécificité du Pour les Quatre apparaît aussi à travers l'importance accrue qu'y prennent les actions visant la préservation de l'hellénisme. Sur ce point, l'action politique et la pédagogie des Quatre sont représentées de manière à recouper dans leurs principes l'éducation qu'Aristide entend mettre en œuvre à travers son discours. Dans les deux cas, le succès s'explique notamment par la capacité d'adaptation aux circonstances, qu'Aristide manifeste en modifiant son style en fonction des vertus qu'il exalte. Il se constitue ainsi en modèle des vertus qu'il loue et de leur application appropriée selon les circonstances. Les Quatre ont protégé la Grèce contre les barbares : Aristide tente de les imiter sur le plan culturel, à une époque où la paideia est à ses yeux menacée par des philosophes populaires. / Aelius Aristides' Platonic orations (Or. II-IV) – the In Defense of Oratory (Or. II), the To Capito (Or. IV), and the In Defense of the Four – have mostly been studied synchronically, as if they formed a single work written under the same circumstances. Moreover, the relations between these orations and Middle Platonism have not yet been thoroughly investigated. This thesis aims to better understand the progression of these orations by tying the polemic with the context of Middle Platonism. The two privileged lines of inquiry concern the relationship with the Greek cultural tradition: the first is the attitude advocated and observed towards Plato and the Ancients; the second is composed of the principles governing the exegesis of this philosopher's texts. It is also about better defining the specificity and relevance of the In Defense of the Four, the least studied oration of the corpus. The diachronic approach dictates the structure of the thesis: the orations are studied in their writing order. Regarding the first line of inquiry, that of the attitude towards the Ancients, the type of relationship that is advocated and put into practice remains essentially the same across the three orations: Aristides promotes rivalry and he carries it out quite openly with Plato. However, changes, that can be explained in the light of Middle Platonism, appear with each text. In Defense of Oratory exalts the audacity that is required to contradict an Ancient as opposed to the cowardice of those Platonists who dare not oppose a figure of authority. From the To Capito onwards, the emphasis is on the restraint and respect that should characterize the treatment of the Ancients. From this oration to the last one, In Defense of the Four, the writing increasingly embraces a rhetoric of restraint while increasing the intensity of the reprimands. The In Defense of the Four appears to be the culmination of the Aristidian project because it transforms the relation with tradition in a major and structuring theme, in addition to clarifying the issue raised by this question during the imperial era, namely the survival of Hellenism. The Platonic orations are consistent with regard to the second line of inquiry, the exegesis of Plato's dialogues, because they all point out the insufficiency of the Middle Platonic categories. However, only the In Defense of the Four tackles the Gorgias on the basis of these categories. It is also in this discourse that a constant specular effect between Plato and Aristides appears: the former would corrupt readers with straightforward and unrestrained critiques, whereas the latter tries to do the exact opposite. The specificity of the In Defense of the Four also manifests itself in the increasing importance taken by the theme of the actions aimed at preserving Hellenism. On this point, the political actions and the pedagogy of the Four are represented in such a way as to intersect in their principles the education that Aristides intends to implement through his speech. In both cases, success depends on the ability to adapt to circumstances, a skill which Aristides manifests by modifying his style according to the virtues he exalts. In this way, he himself becomes a model of the virtues he praises and their appropriate application according to the circumstances. The Four protected Greece against the barbarians: Aristides tries to imitate them culturally, at a time when paideia is, in his eyes, threatened by popular philosophers.
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Un platonisme original au XIIe siècle : métaphysique pluraliste et théologie trinitaire dans le De unitate d'Achard de Saint-Victor / An Original XIIth-century Platonism : plural Metaphysics and Trinitarian Theology in the De unitate of Achard of Saint-Victor

Lystopad, Iryna 17 December 2016 (has links)
La thèse porte sur la façon dont le De unitate et pluralitate creaturarum d’Achard de Saint-Victor recourt aux doctrines médio et néoplatoniciennes pour résoudre la question d’une coexistence de l’unité et de la pluralité en Dieu et dans les créatures. L’enjeu est ainsi de mieux comprendre la place de la métaphysique platonicienne dans l’école de Saint-Victor, et ce malgré la rareté des sources au XIIe siècle, œuvres de Platon ou de ses disciples grecs. La première partie introduit d’abord à la philosophie d’Achard et aux problèmes paléographiques et philologiques que soulève le manuscrit unique du De unitate ; puis elle déconstruit cet ouvrage en ceux de ses éléments (questions, doctrines, notions) qu’il emprunte au médio et au néoplatonisme. Les deux autres parties examinent comment pour Achard une pluralité est possible : en Dieu (pluralité de personnes, de raisons dans le Verbe) et dans le monde (en tant qu’il est connu par Dieu par les formes-prototypes). Chaque partie examine comment les principaux penseurs tardo-antiques et alto-médiévaux (Apulée, Augustin, Calcidius, Boèce, Erigène) et les auteurs victorins, Hugues et Richard de Saint-Victor ont repris les éléments platoniciens étudiés dans la première partie. Ensuite est proposée une reconstruction de la réponse d’Achard. La thèse contribue à résoudre deux problèmes de l’histoire de la philosophie : quels éléments et sources platoniciens ont été reçus au XIIe siècle et quelle place la pensée victorine fait-elle à l’héritage platonicien. Les problèmes philosophiques soulevés sont la multiplication des objets intelligibles et sensibles, la définition de la chose et l’identité des êtres. / The main goal of this dissertation is to describe how Achard of Saint-Victor uses Medio and Neoplatonic doctrines in his treatise De unitate et pluralitate creaturarum in order to answer the question about unity and plurality of God and his creatures. This will lead to a better comprehension of the role of platonic metaphysics in the doctrine of the school of St. Victor despite the weak presence of Plato’s heritage in the XIIth century. In the first part of the thesis, I introduce Achard’s philosophy and the paleographical and philological problems posed by the only manuscript of the De unitate. Then I consider the elements of the treatise (questions, doctrines, notions) which were borrowed from Middle Platonism and Neoplatonism. The two other parts are dedicated to the examination of the possibility of a plurality in God (persons and reasons in the Word of God) and in the world (as it is conceived by God through form-prototypes). In each part, I examine the way that main thinkers of Late Antiquity and High Middle Ages (Apuleius, Augustin, Chalcidius, Boethius, Erigena) and the Victorins (Hugues and Richard) absorbed the platonic doctrines described in the first part of my dissertation. At the end of each part, I propose the reconstruction of Achard’s development of those doctrines.This dissertation contributes to two problems of the history of philosophy: what Platonic doctrines and sources were received in the XIIth century and what is the place of the Platonic heritage in Victorin thought. The philosophical problems of the multiplication of intelligible and sensible objects, of the definition of things and of the identity of beings are also addressed.
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Lectura del "Teetet": Saviesa i prudència en el tribunal del saber

Ibáñez Puig, Xavier 07 May 2004 (has links)
Del Teetet de Plató hi ha lectures excel·lents. Però és comú a totes elles que privilegien uns fragments del text (els dedicats a la definició del saber) en detriment de tots els altres, de manera que perden, almenys en part, el sentit global del conjunt de l'obra. En el present treball llegim el tot del Teetet i les seves parts per tal de provar de restituir-lo en la seva unitat orgànica. El mètode triat és el comentari, que ens sembla fecund precisament perquè integra tots els altres mètodes i els posa a treballar, cadascun d'ells, en el lloc precís on la qüestió examinada els reclama. Si posar a prova aquest mètode és el contingut formal de la tesi, les conclusions referents al contingut del diàleg a què hem pogut arribar constitueixen, en el que tenen de novetat, el seu contingut material. Es poden resumir en aquests sis punts. (1) El tema de l'epistéme, comunament assenyalat com el tema del diàleg, és només un aspecte d'un tema molt més general, que és el de la saviesa o, el que és el mateix, el de la plenitud assolible per l'home i, per tant, el fer-se home dels homes. (2) El nus, tant estructural com doctrinal, del diàleg, es troba al seu mateix centre, on el déu com a mesura del viure humà i la prudència com a mediació en virtut de la qual ens fem homes apareixen com la resposta socràtica (o platònica) a la qüestió principal. (3) Això constitueix una doble correcció a la posició de Teodor (que adverteix la mesura dels cels però lamenta la desmesura dels homes) i de Protàgoras (que veu en cada home una mesura i menysté el saber de mesures de Teodor): en tots dos casos fer-se home no significa res perquè la immediatesa (de la desmesura humana en Teodor, de la mesura-home en Protàgoras) fa que no pugui tenir lloc la mediació de la prudència. (4) L'antropologia platònica, doncs, reconeix a l'home (amb Protàgores) la capacitat de mesurar-se, però sosté (amb Teodor) que la mesura en relació a la qual ens mesurem és més enllà de l'home: en l'home hi ha ordre, però hi ha també un punt de desordre perquè s'ordena en relació al que no és ell. (5) Des d'aquesta perspectiva superior, els tres intents de definició del saber apareixen com un exercici de la prudència socràtica per fer comparèixer el saber en tota la seva complexitat i en la seva dependència (contra les pretensions d'autarquia de Teodor) en relació a la prudència-saviesa: l'opinió vertadera per mediació del lógos (tercera definició) és un cert tipus d'opinió vertadera (segona definició), aquella que a partir de la percepció (primera definició) s'estableix ella mateixa a través dels canals del cos i de l'ànima en virtut del lógos (referent a la cosa en cada cas examinada) que constitueix, pròpiament, el medi en virtut del qual la cosa en qüestió compareix tot fent-se visible. (6) El model d'home de coneixement és aleshores el jutge o, per ser més precisos, un cert tipus de jutge, aquell que, en paraules de Sòcrates (referint-se a ell mateix!), és capaç de jutjar (krínein) quins pensaments són vertaders i quins són meres imatges de pensament. El lógos, doncs, no és per si sol el coneixement, sinó la mediació que porta a una visió intel·lectual i que es guanya, com exemplifica el mateix Teetet, per un progressiu aclariment de la visió quan és ben enfocada per les paraules. És per això que la prudència, com a saber que sap de generalitats i de particularitats al mateix temps, és, en suma, la clau de volta tant de la teoria com de la praxis: resulta ser, en acabat, el nus de la vida humana. D'aquesta manera, contra la visió megàrica de Sòcrates com un erístic, el conjunt del Teetet constitueix un exercici de la memòria platònica per restituir la dignitat del seu mestre. Perquè la dialèctica, tot i la seva aparença externa, no és pas erística: no busca, com aquesta, cancel·lar el discurs referent al moviment, sinó que cerca, precisament, moure l'home a fer-se (home) a través i més enllà del discurs. El Teetet ens ensenya, en suma, què vol dir ésser mestre d'humanitat. En tenim el model en el mestre Sòcrates. / Plato's Theaetetus is taken to be an epistemological work. In fact, the most part of the interpreters agree to say that episteme is its main theme, and this agreement is the common ground within which all the contemporary polemics about the Theaetetus' take place. Unfortunately, such a perspective fails to give a coherent and synoptic explanation of the dialogue in its entire unity and therefore it is a defective one. This work first gives evidences of the thesis just exposed, and shows then that a more attentive reading of the Theaetetus permits us to establish the following conclusion: episteme is only a not the theme of the dialogue; a theme that must be considered only as a part of a more general research that can be stated as follows: «what is human being?». Paying attention to Theaetetus' main anthropological theme, it is possible to interpret the dialogue in a non defective manner. The present reading provides such an interpretation.
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Le réel dans l'oeuvre poétique d'Yves Bonnefoy / The real in the poetic theory of Yves Bonnefoy

Geronta, Constantia 12 January 2017 (has links)
Qu’ est-ce que signifie le réel pour un poète si reconnu, comme Yves Bonnefoy ? Quelle est la relation entre le réel et sa théorie poétique ? Constitue-il, le réel, une catégorie essentielle de sa théorie poétique ? Quelle est la place de la présence ? Comment elle se situe par rapport aux grands courants de la pensée du XXème siècle et aux Poèmes ? Quel est le rôle des essais critiques et des sciences comme la psychanalyse, la sémiotique et la philosophie quant à l’ étude du réel ? Finalement, quel rôle y jouent le langage et la poésie ? Le réel est une catégorie ontologique qu’ on distingue du terme de la réalité. En outre, le réel est un autre mot pour désigner le défaut et l’ excès de chaque étant en comparaison de tout ce qui le forme. Avec son premier recueil, Anti-Platon, Bonnefoy pose les fondements de sa propre ontologie qui attaque l’ idéalisme à la fois antique ( la philosophie platonicienne ) et moderne ( Hegel ) et qui reconnaît le rôle du sensible. Après Pierre Écrite, la présence remplace la notion de sensible et elle devient la notion-clé de son œuvre. La présence est l’ émergence soudaine de la chose dans son évidence. Aussi, est-elle ‘’une intuition de l’ universel dans le particulier’’ et l’ expérience de l’ unité, de l’ altérité et de l’ échange. En outre, les essais critiques et les études sur le langage, la poésie, la sémiotique, la psychanalyse et la philosophie, mettent en scène le projet poétique de Bonnefoy comme totalité. / What does real mean for a poet as recognized an Yves Bonnefoy? What is the relationship between the real and his poetic theory? What is the role of presence? How it is placed compared to the main currents of twentieth century’s thought and Poems? What is the role of critical essays and sciences like psychoanalysis, semiotics and philosophy regarding the study of real? Last but not least, what role does language and poetry play? The real is an ontological category that is distinguished by the term reality. In addition, the real is another word for default and excess of each being compared to all that form it. With his first book, Anti-Plato, Bonnefoy lays the foundation of his own ontology that attacks idealism both ancient ( Plato’s philosophy ) and modern ( Hegel ) and recognizes the role of the sensible. After Written Stone ( Pierre Écrite ), the presence replaces the term of sensible and becomes the key-concept of Bonnefoy’s work. Presence is the sudden emergence of the thing in it’s obviousness. Also, it is ‘’an intuition of the universal in the particular’’ and the experience of unity, of otherness and exchange. Thus, it offers a vision of renewing the poetic act. In addition, critical essays and studies on language, poetry, semiotics, psychoanalysis and philosophy, set the poetic project of Bonnefoy as a totality
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Plotin, les gnostiques et les chrétiens : un débat autour du concept de premier principe / Plotinus, Gnostics and Christians : a debate about the conception of the first principle

Jurasz, Izabela 25 November 2017 (has links)
Dans le Traité 33 (II 9), Plotin se dresse contre les « gnostiques » : ceux qui disent que le démiurge et le monde sont mauvais. Ses critiques sont précédées par une introduction qui résume sa doctrine de l’Un-Bien et de l’Intellect. Dans le premier chapitre du Traité 33, à partir des thèses de ses adversaires, Plotin construit une série de propositions concernant les réalités premières – leur nombre, leur nature et leurs actions. Il dénonce les erreurs de chaque proposition, comme conduisant à la construction d’un univers des intelligibles défectueux, ignorants et impuissants. La thèse porte sur la place de la métaphysique de Plotin dans sa polémique antignostique. Les arguments qui introduisent cette polémique sont construits de manière à pouvoir rejoindre les principales conceptions du principe premier : celles proposées par les principales écoles philosophiques et celles qui ont été élaborées par les différents courants du gnosticisme et du christianisme. Plotin s’intéresse à ces doctrines nouvelles, émergentes en marge des écoles philosophiques. Le rapport entre Plotin et le christianisme est l’objet de notre attention. La perspective métaphysique permet d’examiner tous les courants doctrinaux du christianisme primitif. Une partie de la critique plotinienne va à l’encontre des efforts des chrétiens à respecter les exigences du monothéisme par rapport à l’idée d’un « autre Dieu ». À leur opposé se situent les gnostiques qui proposent une multiplication des entités issues du premier principe. Ainsi, la conception plotinienne du principe transcendant, après lequel viennent les hypostases ayant rang de principes, répond aux interrogations de ses nombreux adversaires. / In Treatise 33 (II 9), Plotinus stands against the “Gnostics”: those who consider the demiurge and the cosmos to be evil. His criticisms are preceded by an introduction summarizing the Plotinian doctrine of the supreme principle – the One. In the first chapter of Treatise 33, based on the theses of his opponents, Plotinus constructs a series of propositions concerning the first realities - their number, their nature and their activities. He denounces the errors of each proposition as leading to the construction of a universe of defective, ignorant and helpless intelligibles. This thesis deals with the place of the metaphysics of Plotinus in his anti-Gnostic polemics. The arguments constituting these polemics are constructed to fit within the principal conceptions of the first principle - not only those proposed by the main philosophical schools, but especially those designed within different currents of Gnosticism and of Christianity. Plotinus is interested in these new doctrines emerging on the margins of the established philosophical schools. The object of our attention is the relationship between Plotinus and Christianity. The metaphysical perspective enables us to examine all the doctrinal currents of primitive Christianity. Part of Plotinian criticism may go against the efforts of Christian writers to respect the demands of monotheism in relation to the idea of "another God". At their opposite are the Gnostics, who propose multiplication of entities derived from the first principle, the Pleroma. Thus, the Plotinian conception of the supreme principle, after which come the hypostases having the rank of principles, answers the questions posed by his adversaries.
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L’image de la Femme ou le renversement symboliste de l’idée de vérité / The image of woman in Symbolism : reversal of the idea of Truth

Poirier de Clisson, Geoffroy 13 December 2014 (has links)
Le symbolisme, d’abord inféodé à la conception idéaliste de la vérité et du beau, expose en réalité, dans sapratique et dans ses oeuvres une position ambiguë. Le symbole compris comme le médium par lequel sedévoilerait une vérité idéale semble en fait valoir en et pour lui-même, indépendamment de tout principesupérieur. L’image de la femme, est, chez les symbolistes, le point nodal du basculement de la théorie de lavérité. De la Femme dans l’Art ! dit Charles Maurice, Elle en est l’objet et le but… L’image de la femme, loinde conforter la conception idéale de la vérité, manifeste au contraire une certaine forme de subversion. Lessymbolistes vénèrent la femme. Non pas parce qu’elle est « le signe du vrai », selon la formule de Plotin, maisparce qu’elle est le symbole même de la superficialité de la représentation. Chez les symbolistes, c’est donc parla représentation de la femme (fuyante, fardée, fatale…) que s’accomplit le renversement de l’idée même devérité. A cet égard, le symbolisme est donc bien davantage un anti-platonisme qu’un idéalisme. La vérité,débarrassée de son substrat s’affirme pour elle-même, dans sa complète autonomie. Ce renversement de lanotion de vérité ne peut s’effectuer, cependant, sans une remise en question radicale du sujet et sans unquestionnement fondamental sur le rôle de l’artiste dans le dévoilement de la vérité. C’est la raison pourlaquelle le symbolisme, au tournant du XIXème et du XXème siècle se tournera vers de nouvelles expériences(affirmation du moi, surréalisme, abstraction…) dont l’objectif sera d’éprouver les limites du moi et derenouveler ainsi le perpétuellement questionnement de l’art sur le réel. / Symbolism, first subservient to the idealistic conception of Truth and Beauty, actually exposes in its practiceand in its works an ambiguous position. The symbol seen as the medium unveiling an ideal truth appears to beindeed an autonomous object, giving up reference to any higher principle. The image of woman is among thesymbolists, the node of the failover of the theory of Truth. Women in Art! Charles Maurice said, she is theobject and the purpose of art... The image of woman, far from strengthening the ideal conception of Truth,rather shows some form of subversion. The symbolists worship women. Not because her beauty is "the sign ofTruth," to quote Plotinus, but because woman is the very symbol of the superficiality of representation. Withthe symbolists, the representation of women (evasive, fake, fatal...) accomplishes the reversal of the idea ofTruth. In this regard, the symbolism is much more an anti-Platonism than an avatar of idealism. Truth, strippedof its substrate, asserts itself in its full autonomy. This reversal of the notion of Truth can’t be done, however,without a radical rethinking of the notion of subjectivity and without a fundamental questioning on the role ofthe artist in the pursuit of Truth. That is why Symbolism, at the turn of the nineteenth and twentieth century,will experience new artistic ways (self-assertion, surrealism, abstraction...) with an objective to test the limitsof self and to renew the perpetual questioning of art on reality.
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La doctrine de l'intellection dans la philosophie de Proclus : étude sur les principes de la noétique néoplatonicienne

Lortie, François 23 April 2018 (has links)
Dans son Commentaire sur le Timée, alors qu’il analyse le lemme où apparaît le syntagme intellection accompagnée de raison (noêsis meta logou) (Timée, 28a1-4), Proclus s’interroge sur la nature de la connaissance par laquelle, selon le discours de Timée, l’âme humaine peut appréhender l’Être véritable. D’après les principes dialectiques (division, définition, démonstration et analyse) qui guident son travail de philosophe et de commentateur, le diadoque de l’École d’Athènes présente six acceptions de l’intellection (noêsis), parmi lesquelles il détermine, après avoir écarté les cinq autres, la seule qui puisse convenir aux propos de Timée : i) l’intellection intelligible; ii) l’intellection qui lie l’intellect à l’intelligible; iii) l’intellection de l’intellect divin; iv) l’intellection des intellects particuliers; v) l’intellection de l’âme raisonnable; vi) l’intellection de l’imagination. Les trois premières acceptions sont d’emblée rejetées, car elles transcendent la connaissance humaine. L’intellection de l’âme raisonnable, liée au temps, est jugée inapte à saisir l’Être, par nature éternel, alors que l’intellection imaginative, dont le corrélat est une image particulière, ne saurait convenir à sa connaissance, l’Être étant universel et sans figure. Par conséquent, seule l’intellection d’un intellect dit particulier peut expliquer la connaissance que l’âme humaine peut avoir de l’Être, celle que définit l’expression noêsis meta logou. Par l’étude des principes de la philosophie de Proclus et des sources platoniciennes, aristotéliciennes et néoplatoniciennes de sa noétique, nous avons analysé chacune des acceptions de la noêsis mentionnées dans son Commentaire sur le Timée, dont l’intellection de cet intellect dit particulier, qui, en activant la puissance intellective de l’âme rationnelle, cause l’intellection humaine au sens propre. En annexes, nous avons joint deux études sur des thèmes déterminants pour l’élaboration de la doctrine proclienne : d’abord, une enquête sur les rapports entre discours épistémologique et discours théologique dans le Phèdre de Platon, qui s’intéresse à la notion d’inspiration divine en tant que fondement de la dialectique; ensuite, un exposé sur la critique de la théorie des Idées-Nombres dans la Métaphysique d’Aristote, une doctrine pythagorico-platonicienne que Proclus, à la suite de Syrianus, a voulu réhabiliter et intégrer à son système. / In his Commentary on the Timaeus, while analysing the passage containing the expression “intellection accompanied by reason (noêsis meta logou)”, Proclus launches into a discussion of the nature of the mode of knowledge by which, according to Timaeus, the human soul can reach real Being. According to the dialectical principles (division, definition, demonstration and analysis) that guide his work as a philosopher and commentator, the head of the School of Athens defines six meanings for the word noêsis, amongst which he determines, after having discarded the others, the only one that can be meant by Timaeus in his speech: i) the intelligible intellection, ii) the intellection linking the Intellect to the Intelligible, iii) the intellection of the divine Intellect, iv) the intellection of the particular intellects, v) the intellection of the rational soul, vi) the intellection of the imagination. The first three senses of ‘intellection’ are promptly set aside, as they imply an intellection that transcends human knowledge. The intellection of the rational soul, because of its temporal activity, is judged unable to grasp Being in its eternity, whereas imaginative intellection, whose object is a particular image, cannot adequately grasp the universality and shapelessness of Being. Only the intellection of a so-called particular intellect can therefore explain the human soul’s knowledge of Being, that knowledge which Proclus takes to be defined by the expression noêsis meta logou. Through a study of the relevant passages in the works of Proclus and the Platonic and Aristotelian sources of his noetics, we offer an analysis of each of the various senses of noêsis mentioned in the Commentary on the Timaeus, including that of the particular intellect, which, by activating the intellective potential of the rational soul, is the cause of human intellection. By way of annex, we have added a pair of studies addressing two key themes of the Procline doctrine of intellection. Firstly, we offer a study of the relation of epistemological and theological discourses in Plato’s Pheadrus, a dialogue which takes a particular interest in the notion of divine inspiration as the foundation of dialectic. Secondly, we offer a study of the critique of the theory of ideal numbers in Aristotle’s Metaphysics, a Pythagoro-platonic doctrine of which Proclus, following Syrianus, wished to rehabilitate and integrate into his own thought.
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Une introduction à la pensée d'Albert Lautman

Lebel, André 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Comme son titre l'indique, ce mémoire a pour ambition de présenter la philosophie mathématique d'Albert Lautman (1908-1944). L'approche adoptée se distingue en ce qu'elle donne une place centrale aux exemples mathématiques. Cette manière de procéder s'impose, car elle permet de pallier le caractère parfois assez vague des références purement philosophiques de cet auteur. J'accorde ainsi une importance particulière à la méthode de division en mathématiques, que Lautman rattache explicitement au platonisme, et propose de plus une lecture néoplatonicienne de la dualité essence-existence, centrale dans la pensée du philosophe. Cette dernière interprétation me semble fidèle à l'inspiration constante de Lautman. Je décris brièvement en conclusion les quelques pistes de recherche que j'entends suivre au cours des prochaines années. L'oeuvre fascinante d'Albert Lautman se trouve ainsi exposée à partir de ses dimensions mathématiques et ± platoniciennes ¿.
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L'âme, l'éternité et le temps dans les commentaires médiévaux du Livre des causes

Joly, Éric 13 April 2021 (has links)
Ouvrage anonyme arabe d’origine néoplatonicienne, ie Livre des Causes fut, jusqu’au commentaire de saint Thomas (en 1272), attribué à Aristote. Par son contenu et le prestige d’Aristote au XIIIe siècle, son influence fut considérable. Bien que sa source première soit les Eléments de théologie de Proclus, l’auteur nous présente un univers intelligible dont la structure dérive des hypostases plotiniennes : la Cause première, l’Intelligence et l'âme noble. Le but de notre thèse est d’étudier la réception de ces principes par le biais de commentaires médiévaux dont les auteurs (Roger Bacon et le pseudo-Hemri de Gand) considèrent le Livre des Causes comme authentiquement aristotélicien. Ces commentateurs nous offrent un précieux témoignage sur la rencontre entre F aristotélisme, le néoplatonisme et le christianisme. Notre travail se situant au croisement de plusieurs traditions philosophiques importantes, nous avons utilisé un angle historique en accordant autant d’importance au néoplatonisme, au Livre des Causes et aux commentateurs médiévaux. Compte tenu des nombreux points d’accord entre le De Cousis et les commentateurs médiévaux, sur la Cause première, nous avons focalisé notre attention sur l’Intelligence et l’âme noble qui sont des thèmes privilégiés de la confrontation entre ces différents auteurs. Ainsi, les caractéristiques de l’Intelligence (l’éternité, la simplicité, l’infinité et son rôle de médiatrice dans la création) sont fermement refusées par les commentateurs médiévaux. Par conséquent, l’Intelligence du Livre des Causes va être transformée en un intellect agent séparé de type avicennien. Seule sa fonction inteilective va être conservée. De son côté, l’âme noble possède des caractéristiques et accomplit des fonctions que l’on ne saurait attribuer à l’âme humaine (notamment la création du temps et du mouvement du Ciel). Pourtant nos commentateurs s’efforcent d’interpréter le Livre des Causes dans le cadre de leur psychologie aristotélicienne, qui n’admet pour l’âme que la fonction d’animation d’un vivant individuel. L’âme noble va ainsi être adaptée pour coïncider avec l’âme humaine. L’Intelligence et l’âme noble subissent donc une importante réduction de leurs fonctions et de leur place dans la hiérarchie. Par cela, nous pensons possible de conclure que les commentateurs accueillaient favorablement certaines thèses néoplatoniciennes, mais refusaient les principes de l’univers pîotinien.
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L'imagination créatrice chez Théophile Gautier - autour d'Arria Marcella / Creative Imagination in Théophile Gautier’s works, and more specifically in Arria Marcella

Mosseron, Maxence 06 June 2015 (has links)
La présente étude aborde une œuvre de Théophile Gautier, Arria Marcella, au regard de la thématique de l’imagination créatrice. L’analyse se concentre sur la nouvelle elle-même, mais prend largement en compte aussi l’ensemble des œuvres narratives, et au-delà, du polygraphe – critique d’art, critique dramatique, récit de voyages et dans une moindre mesure poésie. Ce travail s’organise en trois temps : la première partie expose les différentes composantes de la nouvelle, montre la manière dont Gautier organise sa narration à partir d’un matériel intertextuel, et d’un objet transitionnel qui lui permet de mettre en scène l’aventure rétrospective d’un jeune homme du xixe siècle dans l’antiquité, à la rencontre de son idéal féminin. Arria Marcella est d’abord le récit d’un parcours, diurne, puis nocturne ; réel, puis mental. La seconde partie traite de l’imagination créatrice, donc de l’image et de sa restitution fécondante par l’écriture, à travers le travail descriptif d’un regard qui prend position. Il ne s’agit pas de restituer, mais d’enchanter le réel en le passant au révélateur du fantastique, de la survivance et de la figurabilité. La troisième partie analyse Arria Marcella à travers le prisme de lectures complémentaires qui entendent montrer la richesse de l’œuvre, laquelle occupe une position stratégique permettant d’éclairer la production de Gautier dans son ensemble. L’approche procède en trois temps : esthétique ; philosophique, par le biais d’un examen approfondi de la composante platonicienne et néoplatonicienne, fondamentale bien que filtrée, dans Arria Marcella et plus largement dans les œuvres narratives de l’auteur; générique enfin, puisqu’il s’agit de montrer comment la nouvelle pompéienne atteint au Gesamtkunswerk en mêlant les genres créatifs. / The subject of this PhD is a short story by Théophile Gautier, entitled Arria Marcella, as seen through the theme of creative imagination. Although the present dissertation focuses on this particular short story, it also takes into consideration the author’s entire works – fiction, art criticism, travel literature and to a lesser degree, poetry. The 3-part study begins by describing the different sections of the short story, and the way Gautier organized his narration. The story is based on different literary sources and a transitional object (a museum artefact) through which he staged the adventures of a nineteenth-century young man encountering his female ideal in ancient times. Arria Marcella is the story of a walk at daytime then nighttime, in reality and in the character’s mind. The second part deals with creative imagination: image and the way it is transformed and enriched in literature through descriptive work as seen through the writer’s eye. Rather than remaining faithful to reality, it is a matter of enchanting reality through the fantastic genre, survival and figurability. The third part is devoted to an analysis of Arria Marcella through further readings so as to highlight its complexity. Thus, this work, which holds a strategic position among Gautier’s works, can help explain his writings. The viewpoint is threefold: aesthetic, philosophical, through a close examination of the Platonism and Neoplatonism features – essential though filtered, and finally generic since it shows how the Pompeian short story reaches Gesamtkunswerk by combining different creative genres.

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