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Les enjeux identitaires et sécuritaires de la mission du Canada en AfghanistanFlon, Malorie January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire interroge l'identité nationale au coeur du processus de définition de la sécurité nationale canadienne. Il s'agit plus précisément de déterminer si cette identité peut encore être appréhendée en termes d'internationalisme. Pour ce faire, la présente étude se penche sur les termes et les circonstances dans lesquels le gouvernement canadien a construit et légitimé, d'octobre 2001 à mars 2007, la politique de sécurité du Canada en Afghanistan. Deux approches théoriques des Relations internationales sont mobilisées: l'approche postmoderne et l'approche constructiviste critique. Il s'agit de deux approches qui, au tournant du XXle siècle, ont démontré un intérêt croissant pour l'étude du rôle de l'identité nationale dans la mise en vigueur des politiques de sécurité nationale. Dans un premier temps, l'approche postmoderne vise la problématisation des stratégies discursives par lesquelles l'identité canadienne est constituée, protégée et reproduite à travers les discours des représentants de l'État sur la sécurité nationale. Dans un deuxième temps, l'approche constructiviste interroge le contexte politique et les conditions d'énonciation de ces discours, de manière à offrir une vue globale des intérêts du Canada dans le monde et à voir comment ces intérêts influencent le processus de définition de la sécurité. Appliquées côte-à-côte, ces approches font apparaître que la politique de sécurité canadienne se fonde sur une définition de l'identité nationale participant d'un imaginaire sécuritaire particulier, marqué par un internationalisme en évolution. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sécurité, Identité, Canada, Afghanistan.
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La politique de sécurité et de défense de la Pologne : de l'OTAN à l'entrée dans l'Union européenneLisi, Jean-François January 2007 (has links) (PDF)
La Pologne fait partie des premiers États anciennement communistes d'Europe centrale et de l'Est à devenir membres de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord et de l'Union européenne. Entre ces deux dates historiques, certaines décisions prises par la Pologne en matière de sécurité et de défense furent sévèrement critiquées par certains États membres de ces deux organisations, et ces critiques reflétaient une incompréhension des facteurs influant sur les choix polonais. Avec pour objectif d'éclairer ces facteurs, quatre événements touchant à la politique polonaise de sécurité et de défense sont examinés, soit la crise du Kosovo, les attentats terroristes du 11 septembre 2001, l'invasion et l'occupation de l'Irak, et la participation polonaise à l'élaboration d'une politique européenne dc sécurité et de défense au sein de l'Union européenne. Analysés à l'aide du constructivisme d'Alexander Wendt, et plus particulièrement à l'aide des concepts d'identité et de préférences, ce mémoire retrace et explique les choix polonais au cours des événements choisis et explique à travers les facteurs identifiés au cours de ces événements l'évolution de la Pologne d'une position résolument favorable aux positions des États-Unis vers une position toujours favorable, mais plus critique vis-à-vis de ces derniers en matière de sécurité et de défense d'un côté, et de l'autre, le rapprochement parallèle de Ia Pologne avec l'Union européenne en ce qui a trait au développement de la politique européenne de sécurité et de défense, évoluant d'une position polonaise de soutien sceptique à une position de soutien actif et résolument favorable à une plus grande intégration en matière de sécurité et de défense entre les États membres de l'Union curopéenne au sein de cette dernière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pologne, Sécurité nationale, Relations internationales, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Union européenne.
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L'identité dans les relations internationales du Québec : le cas des relations Québec-BavièreSauriol, David January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les relations internationales du Québec avec la Bavière. Il a pour but de comprendre le sens que prend la coopération avec ce partenaire. Le travail vise plus précisément à approfondir l'état des connaissances sur les relations Québec-Bavière afin de qualifier l'intensité de cette paradiplomatie. Nous posons l'hypothèse que le Québec entretient une paradiplomatie identitaire avec la Bavière. En d'autres mots, ses relations ont une fonction de consolidation et de promotion de son identité. Ce mémoire met l'accent sur le rôle exercé par le gouvernement du Québec dans ses relations avec la Bavière. La période d'analyse de la recherche débute en 1989, à la signature d'un premier communiqué conjoint entre les deux régions. Le document détaille d'abord les facteurs qui expliquent l'existence et la vigueur de l'action internationale des entités subétatiques. Ensuite, il fait état de la notion de paradiplomatie et de ses liens avec le nationalisme. Plusieurs États non souverains ayant un fort mouvement nationaliste adoptent en effet une paradiplomatie de type identitaire. Par après, un chapitre est consacré aux relations internationales du Québec, leur histoire, leurs fondements et leurs visées. Nous y constatons que l'édification de l'État québécois et la prise en charge des relations internationales sont intimement rattachées à la construction de l'identité québécoise. Le chapitre suivant brosse un tableau des similarités économiques, sociales, politiques et culturelles entre le Québec et la Bavière. Les affinités que partagent les deux régions expliquent en grande partie la durabilité et l'intensité de leurs relations. Les deux États sont d'ailleurs engagés dans la sauvegarde de leur identité. Le dernier chapitre présente et analyse les ententes Québec-Bavière et Canada-Allemagne. Il en ressort que l'établissement de relations formelles du Québec avec la Bavière a permis d'identifier plusieurs intérêts communs. Les ententes Québec-Bavière touchent plusieurs domaines: l'économie, la science et la technologie surtout, mais aussi la culture et la politique. Les ententes mentionnent l'importance de la collaboration entre les deux États subnationaux pour leur économie, leur identité et leur voix au chapitre des questions qui relèvent de leur compétence. La recherche se termine par la présentation et l'analyse des activités de coopération entre les deux régions. Il en résulte que leur collaboration est fructueuse à plusieurs égards. En plus de servir de tribune aux politiciens québécois, les relations ont permis au Québec de développer des relations avec de nombreux autres partenaires en Allemagne, en Europe et dans le reste du monde. Le Québec a trouvé en Bavière un partenaire à l'écoute de ses besoins et respectueux de sa différence ainsi qu'un allié sur plusieurs questions. Le Québec a tiré favorablement partie de cette relation pour se faire connaître et pour faire avancer plusieurs dossiers chauds. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Paradiplomatie, Identité, Québec et Bavière.
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Le Conseil de sécurité à l'ombre de l'hégémonie américaineFoul, Wassila Amel January 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche tente de démontrer d'une part, l'incidence négative de la désertion des États-Unis dans son rôle de leader parmi « la communauté internationale » sur l'efficacité du régime de sécurité collective de l'ONU et, d'autre part, sur la manière dont les décisions unilatéralistes de politique étrangère américaine nuisent à la crédibilité et l'action du Conseil de sécurité. Elle se base sur la théorie de la stabilité hégémonique de Charles Kindleberger qui affirme qu'en absence de soutien fort de la puissance hégémonique le régime international s'affaiblit. Notre hypothèse de recherche qui se rapporte à cette théorie est que la faiblesse du Conseil de sécurité dans l'après-guerre froide est imputable à la démission des États-Unis de la fonction de leadership bienveillant. Cette défection se traduit dans la pratique par une politique étrangère de plus en plus unilatéraliste, axée sur la sécurité nationale des États-Unis aux dépens du régime de la sécurité collective et de son institution. La recherche abordera la genèse du Conseil de sécurité en soulignant le rôle central des Etats-Unis dans la création et le maintien du régime de sécurité. Elle soulignera leur réticence, dans l'après-guerre froide, à concéder au Conseil de sécurité la prérogative du maintien de la paix et la sécurité. Une position qui se radicalisera suite aux attentats du 11 septembre 2001. À cet égard, l'évolution des orientations de la politique étrangère américaine et leur perception du multilatéralisme sont exploitées pour démontrer leur incidence sur l'efficacité, voire, la crédibilité du Conseil de sécurité d'une part et la stabilité du système international, d'autre part. Les répercussions de la politique étrangère américaine sur la pertinence du Conseil de sécurité dans le domaine du maintien de la paix sont illustrées à travers trois études de cas : la crise de Yougoslavie (1991), l'invasion de l'Irak (2003) et les positions américaines vis-à-vis de la réforme de l'ONU. Au terme de cet exercice, il apparaît qu'en l'absence de soutien effectif de la part des États-Unis au régime de sécurité collective de l'ONU, le Conseil de sécurité ne peut prétendre jouer un rôle important dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conseil de sécurité, États-Unis, Leadership, Sécurité collective, Stabilité hégémonique.
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Une lecture de la politique commerciale brésilienne sous l'angle de l'approche étatiqueDe Lima Neves, Alessandra January 2008 (has links) (PDF)
Cet essai est, avant tout, une lecture de la politique commerciale brésilienne selon l'angle de l'approche étatique. L'examen de l'évolution de la politique commerciale du Brésil et, depuis 1990, l'examen des négociations commerciales engagées au niveau régional et multilatéral, révèlent que l'État brésilien, représenté par ses institutions, poursuit la recherche de son développement à partir de deux critères principaux: une plus grande insertion dans l'économie internationale et le maintien de son autonomie. Sur le plan national, cette autonomie est assurée par le caractère insulaire des institutions responsables de la formulation des politiques commerciales et étrangère. Sur le plan international, cette autonomie est recherchée à travers la stratégie d'insertion poursuivie par l'Itamaraty qui, autant dans le contexte des rapports avec l'Amérique du Sud que dans le cadre des négociations à l'OMC, évoquent une visible subordination de la politique commerciale brésilienne aux déterminants de la politique étrangère. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Brésil, Politique commerciale, Négociations commerciales, Cacex, Camex, Itamaraty, Approche étatique.
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1996 : la rupture dans la politique de sécurité australienneDéry-Ouellette, Marie-Pier January 2008 (has links) (PDF)
La problématique de ce mémoire interroge la façon dont l'Australie a redéfini ses menaces et son identité depuis la fin de la guerre froide. Depuis la fin de la guerre froide, peut-on parler de rupture dans les relations de sécurité australienne et si oui, quand se produit-elle et comment l'expliquer? Telle est la question de ce mémoire. Concernant la période donnée, deux pistes de recherche sont selon nous, plausibles. La première piste de recherche est que ce sont les attentats du 11 septembre qui sont l'événement déclencheur de cette rupture. La deuxième hypothèse soutient que la rupture date plutôt de 1996. Dans ce mémoire, c'est cette hypothèse qui sera étudiée. L'invalidité de la première hypothèse sera démontrée dans l'introduction. Depuis la fin de la guerre froide, il est possible d'observer une rupture dans la politique de sécurité australienne. La rupture a lieu en 1996 lors de l'élection de John Howard. Nous avons choisi d'illustrer cette rupture en démontrant le changement de politique qui survient lors de l'alternance du gouvernement en étudiant précisément les relations de sécurité entre l'Australie et l'Indonésie, la Chine et les États-Unis. Ce mémoire, dans sa première partie le chapitre 1, présente la politique de sécurité australienne depuis la fin de la guerre froide. Ensuite, dans sa deuxième partie chapitre 2, il explique la rupture de 1996 à l'aide de nos outils conceptuels, le facteur décisionnel et le facteur régional. Concernant le facteur décisionnel, nous croyons que l'approche perceptuelle s'est ainsi imposée pour expliquer les causes internes de la rupture de 1996, car elle permet de reconstituer l'univers des décideurs. La clé pour comprendre les agissements d'un État réside dans la perception des chefs d'États. Aussi l'influence du changement de personnel politique sur la formulation de la politique de sécurité est un facteur utilisé dans notre explication de cette rupture. Le Cabinet est un élément important, puisque le Premier ministre est à sa tête et décide de l'agenda et des sujets de discussions. Ensuite, nous avons utilisé le facteur régional dans ce deuxième chapitre pour expliquer les causes externes de cette rupture. L'accentuation de la prédominance américaine sur l'agenda de sécurité, ainsi que le changement de la perception australienne dans la sphère asiatique ont été des concepts utilisés pour expliquer les causes externes de cette rupture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique de sécurité, Australie, 11 septembre 2001, Chine, États-Unis, Indonésie, Régionalisme, Alliancisme, John Howard, Paul Keating, Alternance politique.
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Le Maroc à la lumière de l'enjeu démocratiqueBoujrada, Karim January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude part du constat que la référence à la Démocratie s'est multipliée au Maroc depuis le début des années 1990 tant du côté des autorités que des contestataires et critiques du régime marocain. Elle vise à évaluer le régime politique marocain à la lumière de la Démocratie entendue comme système politique fondé à la fois sur des valeurs et des institutions. Ce travail vise donc à éclairer ce qui dans les réalités du passé et dans les tendances et orientations actuelles du régime politique et de la société marocaine constituent des facteurs favorables ou défavorables à la démocratisation du régime politique marocain. Cette étude se base sur une conception ouverte de la Démocratie qui est d'abord fondée sur des valeurs et des principes. Ce travail se fonde aussi sur le postulat que la forme politique de l'État-nation moderne possède des exigences particulières en matière de Démocratie. Autrement dit, pour être effectifs, les valeurs et principes de la Démocratie doivent trouver une traduction institutionnelle minimale. À partir de cette définition, seront successivement examinées la constitution et les principales institutions politiques du Maroc, l'économie et les relations internationales du Royaume alaouite ainsi que la société et les cultures marocaines. Les conclusions tirées sont que les maigres avancées réalisées en matière de Démocratie sont contrecarrées par une Monarchie et une oligarchie marocaines peu désireuses d'approfondir la démocratisation du régime et de la société. L'insertion et l'institutionnalisation de l'opposition partisane « historique » au régime auront consacré la cooptation de ces derniers. Enfin, la fragmentation idéologique des opposants entre gauchistes laïcisants et islamistes empêche la mise en place d'un réel pouvoir d'opposition et de revendication face au régime. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Démocratie, Démocratisation, Valeurs, Institutions, Makhzen.
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Intégration régionale et sécurité énergétique : le Brésil dans l'espace Sud-américainProvençal, Josée January 2008 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la résurgence d'une crise énergétique mondiale, la gestion de l'énergie peut paraître, au premier abord, source de conflit entre États. Il n'en demeure pas moins que la maîtrise efficace de ce secteur, primordiale à la vitalité des économies industrielles, peut aussi être synonyme de coopération et de pérennité économique. Ce mémoire entend offrir la perspective du Brésil à l'égard de sa sécurité énergétique, et ce, à travers le processus d'intégration régionale sud-américain.
Le sujet prend ici toute son importance, en raison de l'absence complète de travaux traitant spécifiquement de l'intégration énergétique de l'Amérique du Sud, une question pourtant très sensible au sein de la région. Les besoins en énergie du Brésil sont les plus importants de la région et il est essentiel, pour ce dernier, d'assurer la sécurité de son approvisionnement afin de poursuivre son mode de développement entamé dès les années 30, le développementalisme. En cherchant à poursuivre cette voie, le Brésil a inséré la question de la sécurité énergétique au sein de sa politique extérieure régionale. L'enjeu que constitue l'énergie s'est ainsi imbriqué à la promotion du nouveau projet régional brésilien, l'Union sud-américaine des nations (UNASUR). De cette façon, Brasilia entend tirer parti des ressources énergétiques de ses voisins, à travers une meilleure coordination de ce secteur. Ainsi, nous postulons que l'intérêt brésilien dans l'élaboration de son projet d'intégration vise, entre autres, à assurer sa sécurité énergétique et ainsi à protéger son développement économique. L'histoire du développement brésilien sera analysée afin d'exposer sa continuité et son apport dans la construction de la stratégie brésilienne à l'égard de ses voisins. Ainsi, en liant le développement, l'énergie et l'intégration régionale, nous serons à même d'exposer la fragilité de la suprématie de Brasilia, et ainsi d'affirmer que la construction et la gestion du processus régional doit se faire de façon collégiale afin que le Brésil assure sa sécurité énergétique et qu'il puisse poursuivre la voie du développementalisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intégration régionale, Sécurité énergétique, Intégration énergétique, Développementalisme, Brésil, Amérique du Sud, Énergie.
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L'idéologie messianique dans la politique extérieure de l'administration Reagan entre 1980 et 1988Roy, Sébastien January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche constitue une analyse de la présidence de Ronald Reagan sous un nouvel angle. Au sein de cet ouvrage, nous analysons l'influence que l'idéologie du messianisme américain a eue sur Ronald Reagan lors de son passage à la Maison-Blanche. L'originalité de notre étude tient au fait que nous analysons le contenu des discours prononcés par le Président suite à certains événements marquants de sa présidence en matière de politique étrangère, dans le but de constater si ce dernier fait usage d'une rhétorique messianique. En procédant de la sorte nous combinons deux facettes de sa personnalité: l'homme religieux avec le messianisme et le communicateur avec sa rhétorique. À l'aide de cette méthodologie, nous souhaitions corroborer notre hypothèse de départ stipulant que Ronald Reagan était réellement influencé par l'idéologie du messianisme et qu'il s'en servait au sein de ses discours pour justifier ses décisions en matière de politique extérieure. Pour ce faire, nous avons sélectionné les allocutions du Président qui étaient liées aux principaux événements qui ont marqué la politique étrangère américaine entre 1980 et 1988. Une fois nos analyses complétées, nous avons été frappé de voir à quel point notre hypothèse se voyait confirmée par nos résultats. Effectivement, Ronald Reagan fait usage d'une rhétorique messianique pour justifier à la nation ses décisions en matière de politiques étrangères. Il va même plus loin en se laissant influencer par des idéologies découlant du messianisme, telles que le missionnarisme, l'exceptionnalisme et le millénarisme. Enfin, nous croyons que notre approche novatrice et nos conclusions auront comme principale conséquence d'élargir le champ d'étude existant sur la présidence de Ronald Reagan tout en ouvrant une possibilité d'analyse sur les similitudes existantes entre la rhétorique messianique de Ronald Reagan et celle de George W. Bush. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Relation, Politique, Étranger, Extérieur, Histoire, Rhétorique, Religion, Présidence, 1980-1988.
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La gestion des conflits armés en Afrique depuis la Somalie (1993-2003) jusqu'à l'opération Artémis : étude comparative des politiques canadiennes et françaises de renforcement des capacités africaines de maintien de la paixDésilets, Louis-Philippe January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une étude comparative des politiques française et canadienne de maintien de la paix en Afrique. Au début des années 1990, la France et le Canada sont d'importants fournisseurs de troupes aux différentes missions de paix mises de l'avant par les Nations Unies à ce moment-là. Sur le continent africain, les deux pays ont été présents en Somalie, au Rwanda, en Centrafrique et en République démocratique du Congo. À la suite des échecs survenus en Somalie et au Rwanda, leurs dirigeants ont décidé de favoriser davantage la formation des forces africaines de maintien de la paix plutôt que l'engagement direct de leurs forces armées. Le but de ce mémoire est de comparer les politiques canadienne et française afin d'identifier les motivations qui ont poussé leurs dirigeants à intervenir dans différentes missions de paix en Afrique. Afin de réaliser cet objectif, l'auteur a analysé celles-ci et les actions posées par les deux pays depuis la Somalie en 1993 jusqu'à l'intervention en République démocratique du Congo dans la province de l'Iturie en juin 2003 avec un cadre d'analyse réaliste. Le cadre d'analyse est construit à partir de la théorie réaliste des relations internationales. Cette théorie se fonde sur les propositions suivantes: le système international est anarchique; il y a toujours un risque de déclenchement d'un conflit; les États sont les principaux acteurs des relations internationales; les États sont incarnés par les chefs d'États qui sont des acteurs cherchant à maximiser leur intérêt national défini en termes de puissance. Les concepts d'intérêt national et de puissance sont au coeur de l'analyse de la politique étrangère. L'auteur a choisi l'approche réaliste « offensive » car celle-ci est pertinente afin d'expliquer pourquoi un État utilise le maintien de la paix comme un moyen d'acquérir de l'influence. L'hypothèse principale est que le maintien de la paix est un instrument qui permet au Canada et à la France d'acquérir de l'influence et de défendre certains objectifs dans le système international. La seconde hypothèse est que depuis la fin de la guerre froide, les dirigeants canadien et français ont modifié leur politique étrangère afin de faire face à la nouvelle typologie des conflits armés en Afrique caractérisés par des guerres civiles et des compressions budgétaires sur le plan interne. En somme, les Canadiens et les Français ont participé à différentes opérations de maintien de la paix en Afrique afin d'acquérir de l'influence dans l'arène internationale et protéger leurs acquis. Faisant face à des facteurs externes et internes, ils ont dû modifier leur politique de maintien de la paix. La participation du Canada à la résolution des conflits en Afrique n'a pas eu un impact significatif comparativement à celle de la France. La raison étant que la France disposait de davantage de moyens militaires que le Canada. Ottawa a surtout joué un rôle diplomatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maintien de la paix, Politique étrangère, Canada, France, Missions de paix.
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