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Politiques de logement et modes de gestion urbaine face à l’habitat précaire : regards croisés sur Brasilia et Paris / Urban management and housing policies facing precarious housing : Perspectives on Brasilia and ParisCunha Borges Ralid, Renata 27 March 2014 (has links)
Cette recherche explore le thème de l'urbanisation contemporaine, notamment l'articulation des politiques relatives à la planification et la gestion urbaine avec celles traitant du logement des populations défavorisées. Il s’agit d’une étude et d’une réflexion sur l'influence de l'évolution des savoirs, des discours et modes de gestion sur les politiques urbaines appliquées aux processus de développement et pour répondre aux besoins en habitat et équipements des populations urbaines peu solvables. Le logement est le principal composant de la matière urbaine, et c’est dans les politiques de l’habitat et les formes de celui-ci que les inégalités urbaines s’avèrent être les plus accentuées au Sud comme au Nord, à Brasilia comme à Paris. Le traitement de l’habitat et de l’intégration urbaine des moins solvables reste ainsi le grand écueil apparent et médiatisé de toutes les politiques urbaines.La thèse trace une rétrospective des politiques de logement et de gestion urbaine des 50 dernières années à Brasilia et à Paris relatives à l’habitat précaire. La création de politiques et programmes de logement de masse a ainsi contribué à la construction des « périphéries » de ces deux agglomérations. Néanmoins ces espaces périphériques sont aujourd’hui considérés comme des quartiers défavorisés par rapport au centre-ville. A travers l’analyse d’un demi siècle de politiques de logement et de gestion urbaine comment les deux villes peuvent envisager une autre forme de politique du logement et de la ville avec une autre génération d’instruments urbanistiques, plus productive d’égalité et plus intégrative ? / This research explores the theme of contemporary urbanization, specially the articulation of policies related to urban planning and management with those dealing with housing for disadvantaged populations. This is a study and reflection on the influence of the evolution of knowledge, discourse and management methods on urban policies applied to the development process and to meet the housing needs of people and equipment urban poor credit.Housing is the main component of the urban substance, and it is in the housing policies and forms of habitat that urban inequalities emerge and turn out to be more pronounced in the South and the North hemisphere, in Brasilia or in Paris. The treatment of housing and urban integration of low income groups and remains the largest apparent and publicized pitfalls of all urban policies.The thesis traces a retrospective of housing policies and urban management the past 50 years in Brasilia and Paris in response to precarious housing. The creation of policies and programs of mass housing have contributed to the construction of the "peripheries" of these two cities. However, these peripheral areas are now considered disadvantaged neighbourhoods compared to the central areas of both cities.Through half a century of housing policy and urban management analyses how the two cities may consider another form of housing policy and the city with another generation of urban instruments productive equality and more inclusive?
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A la recherche d'une identité sociale post-apartheid : l'Afrique du Sud du milieu, espace social stratégique de la Transformation / Looking for a post-apartheid social identity : the “middle” South Africa as a strategic social space of Transformation.Escusa, Elodie 04 September 2015 (has links)
Le contexte social et politique post-apartheid est marqué par la reconfiguration des inégalités selon des lignes plus sociales que raciales, et non par leur réduction. En conséquence, l’écart entre les ambitions et les réalisations du projet de Transformation est le cadre actuel d’énonciation de discours publics sur la « Black Middle Class », vue comme un symbole de la métamorphose attendue et promise par l’ANC depuis le début des années 1990. La thèse met en perspective ces discours pour aborder la question suivante : Quels sont les ressorts et enjeux des identifications au « milieu » de l’espace social dans le contexte de la Transformation post-apartheid ? L’objet d’étude est construit théoriquement comme un « milieu réel » (différent de la « middle class »), et empiriquement, autour de « ceux du milieu » (« amaphakathi » en isizulu) dans l’entité géographique et sociale du « Black Johannesburg ». L’analyse est conduite à partir de données primaires (entretiens et séjours longs en observation participante) et secondaires récoltées entre octobre 2010 et octobre 2014. La 1ère partie explore les identifications exogènes (conditions économiques et politiques, catégorisations raciales et sociales passées et contemporaines), puis, la 2ème partie analyse les expressions du positionnement social subjectif de « ceux du milieu » et leurs « mises en pratiques ». Ces pratiques sociales se trouvent « consacrées » – tout en consacrant le « milieu » comme groupe social – par des politiques publiques (comme celle du « gap housing ») qui ciblent une catégorie du « milieu ». / The post-apartheid social and political context is marked by a reconfiguration of inequalities according to social rather than racial lines, and not by their decline. Consequently, the gap between the ambitions and the achievements of the Transformation project is the current frame of enunciation of public discourses on the “Black Middle Class”, seen as a symbol of the long-awaited metamorphosis that was promised by the ANC in the beginning of the 1990’s. The thesis puts these discourses into perspective to tackle the following broader question: What are the components and stakes of identifications in the “middle” of the social space in the context of post-apartheid Transformation? The object of study is theoretically constructed as an “actual middle” (distinct from the “middle class”) and empirically crafted as “those in the middle” (“amaphakathi” in isizulu) in “Black Johannesburg”. The analysis is based on secondary and primary sources (interviews and long-stay observations) gathered between October 2010 and October 2014. The first part explores the exogenous identifications (economic and political conditions, racial and social categorisations past and contemporary). The second part look at the ways “the ones in the middle” position themselves and puts their identity “in practices”. These social practices happen to be “consecrated” – whilst consecrating the “middle” as a social group – by public policies (such as “gap housing”) which target a “middle” category.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950sCumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale.
La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.
Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.
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Produire des petits propriétaires ? Les HLM et l’accession à la propriété, 1953-2010 / The making of small home-owners. The HLM movement and property ownership in France, 1953-2010Steinmetz, Hélène 10 December 2013 (has links)
Aujourd’hui, le terme de logement social est généralement associé en France à l’activité de construction et de gestion locative réalisée par les organismes HLM. Depuis l’invention des Habitations à Bon Marché à la fin du 19ème siècle, le contenu de cette catégorie n’a cependant cessé d’évoluer. La diversité des acteurs qui sont à l’origine de l’émergence du logement social et la multiplicité des causes qu’ils défendent ont été étudiées par les travaux portant sur les « réformateurs sociaux » au tournant du 20ème siècle. Mais ces questions sont peu traitées par les recherches historiques et sociologiques qui portent sur le mouvement HLM depuis les années 1950. Cette thèse entend donc examiner la recomposition des frontières du secteur du logement social depuis cette date en se penchant sur la diversité interne du mouvement HLM et sur les rapports de force qui le traversent. Pour cela, elle prend pour objet principal des acteurs minoritaires parmi les élites dirigeantes de ce mouvement : les promoteurs et spécialistes de l’accession dite « sociale » à la propriété. Elle analyse les processus qui rendent cette activité plus ou moins légitime selon les périodes, qui font évoluer son cadre juridique, et modifient les pratiques économiques auxquelles renvoie ce terme. A partir d’un travail réalisé à partir de sources écrites (dépouillement d’archives publiques et de publications du mouvement HLM), d’une enquête de terrain menée auprès de responsables nationaux de fédérations professionnelles ainsi que de dirigeants d’organismes, complétée par des sources statistiques, cette thèse cherche ainsi à rompre avec une vision homogénéisante du secteur du logement social, comme institution et groupe d’acteurs aux intérêts et aux positions unifiées. / Social housing is a term usually associated in France with the building and the management of rental housing by the organisations of « Habitations à Loyer modéré » in France. However, since the creation of these institutions at the end of the 19th century, the meaning of the term « social housing » as kept evolving. The diversity of the actors who contributed to the institutionnalisation of a social housing sector, and of their discording views on the form it shoud take, has been thoroughly studied by research on social reformers at the turn of the 20th century. By contrast, these questions have been little studied by sociological or historical research on social housing since the 1950’s. This research aims at analyzing how the frontiers of the social housing sector have evolved since then, taking into account the inner diversity of the HLM movement, and the power struggles which characterizes this institution. To that purpose, it focuses on a specific category of actors, which hold a minority situation in the HLM movement, the promoters of « social » home-ownership. It analyzes the processes through which this specific activity gains or loses legitimacy in this institution, the evolution of its legal framework and of its economic content. Relying on a the study of public archives, on a fieldwork conducted on the political and economic elites of the HLM movement, and on the use of statistical data, this research aims at breaking with the homogeneous image which is often given of this institution, too often seen as a unified interest group.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni '50 / Peripheries and worker's worlds: immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950sCumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale. <p>La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.<p>Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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