• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 19
  • 6
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 31
  • 24
  • 10
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

La représentation de l'objet chez Francis Ponge : une pratique transparente du sens spécifique

Charron, Philippe January 2007 (has links) (PDF)
L'étude du rapport entre les choses et le langage constitue probablement un lieu commun de la critique de l'oeuvre de Francis Ponge, mais il appert que des lieux communs se retrouvent aussi dans les manières qu'ont les critiques de traiter cette question, et ainsi de polariser les lectures. À cet égard, les analyses philosophiques démontrent une tendance à catégoriser les textes de Ponge selon deux principales approches: la phénoménologie et le structuralisme. Tandis que la première voit dans le rapport entre le langage et les choses une quête essentialiste basée sur les affects, l'autre tend à faire du texte poétique un objet autoréférentiel. Ces deux tendances suggèrent ainsi une interprétation idéaliste qui situe le langage comme fondement du monde. La pensée de Ludwig Wittgenstein permet d'effectuer un changement de paradigme et de souligner les apories des deux positions précédentes. Bien que la pratique de Ponge et celle de Wittgenstein n'aient jamais été rapprochées, elles possèdent toutefois des affinités, car tous deux cultivent une méfiance envers les lieux communs, les modèles absolus et la ressemblance comme critères de formation d'ensembles génériques. À cette recherche d'unité, Ponge et Wittgenstein opposent la variété des choses qui permet une attention particulière à la différence et à la singularité. Cette critique de l'idéalisme et de l'unité comme fondements du sens permet aussi de s'objecter à une théorie du langage qui établit des liens strictes entre les mots et les objets et de réorienter la poésie de Ponge dans une dynamique plurielle de la signification basée sur l'indétermination référentielle où l'écriture devient une pragmatique qui énonce des règles spécifiques propres à chaque objet-textuel. L'approche poétique de Ponge a fortement été influencée par la peinture cubiste, notamment par ses innovations techniques et par la problématisation des rapports à la référence qu'elle propose. Le rapprochement de ces deux esthétiques permet donc de brouiller les limites strictes entre les disciplines et de rapprocher l'oeuvre de Ponge de celle de Donald Judd qui, par ses « specific objects », voulait transgresser l'autonomisation des champs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Francis Ponge, Objet, Référence, Signification spécifique, Ludwig Wittgenstein, Donald Judd, Cubisme, Poésie, Philosophie.
22

Ironie et poésie. Théorie et pratique de l'écriture oblique dans l'oeuvre de Francis Ponge

Jendari, Aziz 10 December 2011 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur le rôle important dévolu à l'écriture oblique dans l'œuvre de Francis Ponge, à travers les notions d'ironie et d'humour. En s'appuyant à la fois sur les nombreuses déclarations de l'auteur concernant l'importance de ces notions dans son œuvre et sur les recherches les plus actuelles qui tentent de cerner ces catégories complexes et embarrassantes, on définit l'ironie non comme simple figure d'inversion mais comme fait rhétorique englobant une multitude de pratiques discursives. Plus précisément, on l'envisage comme un phénomène polyphonique et intertextuel dont la spécificité réside d'une part dans sa dimension critique et, d'autre part, dans son ambiguïté énonciative. L'humour est quant à lui envisagé comme jeu contestataire inscrit dans l'ordre de la langue. Dès lors, ironie et humour peuvent être considérés comme deux formes, différentes et complémentaires, de métadiscours critique qui couvrent tout le champ de la poétique pongienne : rhétorique, esthétique et éthique. La première partie s'attache à dégager les conditions et la constitution d'une posture ironique à partir des textes antérieurs à la poétique du parti pris, souvent négligés par la critique mais qui se révèlent essentiels en ce qu'ils problématisent les enjeux et les intuitions de la poétique pongienne. La deuxième partie est consacrée aux stratégies discursives à l'œuvre dans les textes, envisagées aussi bien en termes de figures et procédés que comme dispositifs textuels d'ensemble, lesquels ouvrent la voie vers une esthétique de l'ironie. Enfin, la troisième partie est consacrée au projet politique et moral qui sous-tend l'œuvre de Ponge et tente de cerner l'ironie et l'humour comme manifestations de la position éthique de l'auteur.
23

Archéologies, suivi de Constructions et déconstructions de la totalité chez Perec, Bon et Ponge

Gélinas-Lemaire, Vincent 06 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise en recherche-création cherche à explorer de deux façons singulières les possibilités littéraires de la construction (ou de la déconstruction) d’un objet saisi comme une totalité. La création s’écrit selon une contrainte stricte : laisser des matériaux produire du récit afin d’en découvrir méthodiquement le vocabulaire, la symbolique et les résonances historiques. Ce sont encore les matériaux qui dictent l’ordre des textes selon leur propre chronologie. L’essai quant à lui, procède d’une recherche semblable par l’analyse de textes choisis de trois auteurs modernes : Georges Perec, François Bon et Francis Ponge. Par la diversité des genres qu’ils expérimentent, par leurs méthodes d’écriture singulières et par la richesse de leurs corpus, ils constituent un terrain privilégié pour des études de cas variées ainsi que pour une synthèse pertinente. Ces deux parties se conjuguent étroitement, dans une expérience ouverte de la littérature. / The following master’s thesis, in both theory and creative writing, aims to explore by two different paths the literary possibilities of the construction (or deconstruction) of an object considered as a totality. The creative writing is bent by a strict rule: to allow chosen materials to awaken a narrative universe where their vocabularies, symbolisms and historical meanings will be revealed. Those same materials determine the order in which the texts are listed. The essay is aiming at similar goals, but proceeds by analysis of three modern authors: Georges Perec, François Bon and Francis Ponge. By the vast number of literary genres they experiment on, by their unique styles and by the richness of their corpuses, they prove to be perfect subjects for both isolated analysis and a common synthesis. The two parts work closely together to provide an open literary experiment.
24

Archéologies, suivi de Constructions et déconstructions de la totalité chez Perec, Bon et Ponge

Gélinas-Lemaire, Vincent 06 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise en recherche-création cherche à explorer de deux façons singulières les possibilités littéraires de la construction (ou de la déconstruction) d’un objet saisi comme une totalité. La création s’écrit selon une contrainte stricte : laisser des matériaux produire du récit afin d’en découvrir méthodiquement le vocabulaire, la symbolique et les résonances historiques. Ce sont encore les matériaux qui dictent l’ordre des textes selon leur propre chronologie. L’essai quant à lui, procède d’une recherche semblable par l’analyse de textes choisis de trois auteurs modernes : Georges Perec, François Bon et Francis Ponge. Par la diversité des genres qu’ils expérimentent, par leurs méthodes d’écriture singulières et par la richesse de leurs corpus, ils constituent un terrain privilégié pour des études de cas variées ainsi que pour une synthèse pertinente. Ces deux parties se conjuguent étroitement, dans une expérience ouverte de la littérature. / The following master’s thesis, in both theory and creative writing, aims to explore by two different paths the literary possibilities of the construction (or deconstruction) of an object considered as a totality. The creative writing is bent by a strict rule: to allow chosen materials to awaken a narrative universe where their vocabularies, symbolisms and historical meanings will be revealed. Those same materials determine the order in which the texts are listed. The essay is aiming at similar goals, but proceeds by analysis of three modern authors: Georges Perec, François Bon and Francis Ponge. By the vast number of literary genres they experiment on, by their unique styles and by the richness of their corpuses, they prove to be perfect subjects for both isolated analysis and a common synthesis. The two parts work closely together to provide an open literary experiment.
25

Texto-coisa, poema-objeto: a políedrica p(r)oesia de Murilo Mendes e Francis Ponge

Antonio, Patricia Aparecida [UNESP] 05 March 2012 (has links) (PDF)
Made available in DSpace on 2014-06-11T19:26:51Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2012-03-05Bitstream added on 2014-06-13T18:30:44Z : No. of bitstreams: 1 antonio_pa_me_arafcl.pdf: 1021283 bytes, checksum: 06b15fe29eb57b6663ed2afffa881c59 (MD5) / O muriliano Poliedro (1972) e o pongiano Le parti pris des choses (1942) conformam as bases deste trabalho. Com efeito, a pergunta que se faz, quando da menção às obras e aos autores, é da alçada mesmo de sua natureza e da de seus criadores: em que se afinam ou se distanciam Murilo Mendes e Francis Ponge? Considerando as duas obras, é visível o embate entre prosa e poesia, a vontade do (in)acabamento do poema, as inclinações dicionarescas, a presença da coisa, do objeto (como fundador daquilo que ali se instaura), a aparição do natural, o humor muito marcado, dentre tantas outras aproximações. Todavia, mais importante é o distanciamento entre os dois poetas: um Murilo Mendes que ainda traz muito da doutrina católica, que ainda deve ao Surrealismo e suas técnicas, um essencialista, um crítico da bomba atômica e do momento presente; e um Francis Ponge, poeta das coisas (que vai às coisas, para falar com a fenomenologia), da linguagem enxuta que mostra (esconde) o objeto, que estabelece o jogo entre palavra e objeto, um declarado anti-poeta. Este trabalho tem por objetivo uma leitura comparada entre Poliedro e Le parti pris des choses e o fim último de que três pontos sejam analisados: a relação entre eu-lírico e coisa e suas implicações (em que pese o grau de objetividade ou subjetividade); a tese de que, em tais universos poéticos, o poema é objeto entre outros objetos – tornando-se um texto-coisa, um poema-objeto; e, finalmente, como este se coloca no mundo, na realidade em que se insere / Murilo Mendes’ Poliedro (1972) and Francis Ponge’s Le parti pris des choses (1942) are the base of this paper. The question efectively made when both works and authors are mentioned concern the same nature and its creators: in what aspects are Murilo Mendes and Francis Ponge brought close and apart? Considering both works it is clear the collision between prose and poetry, the willing of an (un)finished poem, the disposition towards the dictionary meaning, the presence of the thing, the object (as the founder of what is installed there), the appearance of the natural, a very distinguished humor, among other similarities. Nonetheless, what brings the authors apart is more important: Murilo Mendes is still very connected to the Catholic believes that is still a reflection of Surrealism and its techniques, a essencialist, a critic of the atomic bomb and the present moment; and Francis Ponge, poet of the things (that goes to things to talk about phenomenology), with a clean language that shows (hides) the object, that establishes a game between word and object, a stated anti-poet. This work aims a compared reading of Poliedro and Le parti des choses and the analysis of three subjects: the relation between lyric self and thing and its implications (considering the level of objectivity and subjectivity); the theory, in these poetic universes, that the poem is the object among other objects, becoming a text-thing, a poem-object; and, finally, how it is placed in the world, the reality in which we can insert it
26

Do pêndulo poético: poesia e crítica em Murilo Mendes e Francis Ponge / From the poetic pendulum: poetry and criticism in Murilo Mendes and Francis Ponge

Antonio, Patrícia Aparecida [UNESP] 28 April 2016 (has links)
Submitted by Patricia Aparecida Antonio (gafinha@yahoo.com.br) on 2016-06-20T19:00:58Z No. of bitstreams: 1 patricia.antonio.tese.2016.pdf: 9361254 bytes, checksum: c219c8de22a557bfc62e6962d2bc67d8 (MD5) / Approved for entry into archive by Juliano Benedito Ferreira (julianoferreira@reitoria.unesp.br) on 2016-06-21T16:54:09Z (GMT) No. of bitstreams: 1 antonio_pa_dr_arafc.pdf: 9361254 bytes, checksum: c219c8de22a557bfc62e6962d2bc67d8 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-06-21T16:54:09Z (GMT). No. of bitstreams: 1 antonio_pa_dr_arafc.pdf: 9361254 bytes, checksum: c219c8de22a557bfc62e6962d2bc67d8 (MD5) Previous issue date: 2016-04-28 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / O presente trabalho tem por objetivo observar como opera a pendularidade entre poesia e crítica da poesia na obra de Murilo Mendes (1901-1975) e Francis Ponge (1899-1988). O brasileiro e o francês procedem à fusão de discurso da obra e discurso sobre a obra num movimento em que sujeito lírico e crítico (eles mesmos ficcionais) se encontram em permanente tensão. Entendendo poesia e crítica como atividades reflexivas fundamentadas na linguagem, as questões principais às quais pretendemos nos lançar são: a) Como se configura e opera pendularidade e indistinção entre discurso poético e crítico em Murilo Mendes e Francis Ponge? b) Como se configura a voz poético-crítica para se adequar a um ato de dupla face como esse? c) O que se depreende da aproximação ou do distanciamento da conduta lírico-crítica, levando-se em consideração subjetividade e objetividade? Nesse sentido, esta Tese busca ler comparativamente os dois poetas tendo por horizonte poesia e crítica enquanto atos indistintos, de caráter inacabado, em que autor e leitor participam ativamente. Assim, os poemas aparecem como atos que configuram uma prática literária, que é lírica, crítica e criativa, a um só tempo. No centro dessa prática, os sujeitos lírico-críticos manipulam a criação partindo de um corpo-a-corpo com o texto, como fica claro com as obras que selecionamos para este estudo: de Murilo Mendes, O discípulo de Emaús (1945), Convergência (1970), Poliedro (1972) e Retratos-relâmpago (1973); de Francis Ponge, Proêmes (1948), Méthodes (1961), Pour un Malherbe (1965) e La table (1981). Poesia e crítica, então, podem ser compreendidas no sentido da poiesis, de uma construção que coloca em crise (cuja raiz etimológica é a mesma que a da palavra crítica) o lírico, o crítico, a prosa, a poesia, bem como uma ideia fechada de literatura e de gêneros literários. / This study aims at observing how the pendularity between poetry and poetry criticism operates in the work of Murilo Mendes (1901-1975) and Francis Ponge (1899-1988). The Brazilian and the French merge the work’s speech and the speech about the work into a movement in which the lyrical and the critical subject (fictional themselves) find each other in constant tension. Having the understanding of poetry and criticism as reflective activities based in language, the main questions we intend to present are: a) How is the pendularity and indistinctness between poetic and critical speech designed and operated for Murilo Mendes and Francis Ponge? b) How is the poetical and critical voice designed to fit a double-sided act as this one? c) What is interpreted from the approach and distancing from the critical and lyrical behavior, taking into consideration subjectivity and objectivity? On this regard, this Thesis seeks a comparative reading of both poets, having as an outlook, poetry and criticism as indistinct acts of unfinished character in which author and reader are active participants. Thus, the poems are shown as acts that design a literary practice which is lyrical, critical and creative, all at the same time. At the center of this practice, the lyrical and critical subjects manipulate the creation by jostling with the text, as seen in the pieces we have selected for this study: Murilo Mendes’ O discípulo de Emaús (1945), Convergência (1970), Poliedro (1972) and Retratos-relâmpago (1973); and Francis Ponge’s Proêmes (1948), Méthodes (1961), Pour un Malherbe (1965) and La table (1981). Therefore, poetry and criticism can be understood in the same meaning as poiesis, a construction that sets into crisis (whose etymological root is the same as the critical word) the lyrical, the critical, the prose, the poetry as well as an idea of closed literature and literary genders. / Ce travail a pour objectif d’observer comment opère le pendule entre poésie et critique de poésie dans l’œuvre de Murilo Mendes (1901-1975) et Francis Ponge (1899-1988). Le Brésilien et le Français procèdent à la fusion de discours de l’œuvre et discours sur l’œuvre dans un mouvement dans lequel le sujet lyrique et le critique (eux-mêmes fictionnels) se trouvent en une permanente tension. En comprenant poésie et critique comme des activités réflexives fondées sur le langage, voici les questions principales auxquelles nous prétendons nous lancer : a) Comment se configure et opère le pendule et l’indistinction entre discours poétique et critique chez Murilo Mendes et Francis Ponge ? b) Comment se configure la voix poétique-critique pour s’adapter à cet acte à double-face ? c) Qu’est-ce qu’on peut conclure de l’approximation ou du recul de la démarche lyrico-critique, quand on considère subjectivité et objectivité ? À cet égard, cette Thèse cherche une lecture comparative de poètes, en ayant pour horizon la poésie et la critique comme des actes indistincts, de nature inachevée, dans lesquels auteur et lecteur participent activement. Ainsi, les poèmes apparaissent comme des actes qui configurent une pratique littéraire critique, lyrique et créative en même temps. Au centre de cette pratique, les sujets lyrico-critiques manipulent la création par un corps à corps avec le texte, comme nous pouvons le voir nettement dans le corpus de ce travail : de Murilo Mendes, O discípulo de Emaús (1945), Convergência (1970), Poliedro (1972) et Retratos-relâmpago (1973) ; de Francis Ponge, Proêmes (1948), Méthodes (1961), Pour un Malherbe (1965) et La table (1981). De cette manière, la poésie et la critique peuvent être comprises au sens de la poiesis, d’une construction qui porte la crise (dont la racine étymologique est la même que celle de critique) du lyrique, du critique, de la prose, de la poésie, aussi bien qu’une idée fermée de la littérature et des genres littéraires.
27

De la composition classique au montage organique : éloge de l'attitude moderne / From Classical Composition to Organic Montage : In Praise of the Modern Attitude

Mazet Zaccardelli, Cédric 20 October 2017 (has links)
Toute une théorie classique de l’art a défini la composition picturale en prenant ses concepts à la tradition rhétorique. Ainsi le travail du peintre rassemble-t-il à ses yeux, pour commencer, deux opérations dont Cicéron avait déjà en son temps donné les noms pour l'art du discours : l’invention, qui sélectionne au sein d’une sorte de réserve les éléments convenant au sujet à présenter, puis la disposition, qui se charge d’organiser avantageusement ces éléments selon les règles d’une économie. Sous le nom de «montage», une large part de la fabrique artistique contemporaine, qu’il s’agisse de photographie, de cinéma ou de littérature, reconduit de fait aujourd’hui ces principes de procédure. Ils ne sont pourtant pas indépassables. Penser le montage sans s’expliquer avec la notion classique de composition, c’est finalement oublier ce qui a, un temps, animé l’art qu’on peut dire «moderne». Prenant en compte cette situation, étudiant des œuvres qui se sont effectuées en dépit de la méthode défendue par les classiques, cette thèse entend critiquer le désir de maîtriser des objets sous l’autorité d’une idée à transmettre et soutient la notion d’un montage qui, se soustrayant à l’«édifice» (Ishaghpour) ou au «texte» (Rancière), ne se trouve pas par eux modéré dans son opération. Il est en conséquence possible d’entendre les concepts d’invention et de disposition autrement que les classiques ou, en d’autres termes, d’en changer le mode. Cela se fait par glissements notionnels successifs, parmi lesquels celui de l’apparence à l’aspect, de la maîtrise à l’exercice, de l’application à la découverte, etc. On repère ainsi des enjeux de pensée et de conduite qui dépassent finalement le seul motif du montage. / An entire classical theory of art has defined pictorial composition by taking its concepts from the rhetorical tradition. Thus the work of the painter brings together, to his eyes, two activities that Cicero, in his time, had already given the names for the art of discussion: invention, which selects from a kind of inventory the appropriate elements for the subject to present, and then the disposition, which is responsible for the favorable organization of these elements according to the rules of an economy. Today, under the name "montage", a large part of the contemporary artistic fabric, whether it be photography, cinema or literature, follows these procedural principles. They are not, however, unsurpassable. To think of montage without taking into consideration the classical notion of composition is, finally, to forget what at one time animated the art that we can call modern. Taking into account this situation and studying works of art that have been done in spite of the methods defended by the classics, this thesis intends to critique the desire to master objects under the authority of an idea to transmit and support the notion of a montage that, subtracting from the "edifice" (Ishaghpour), or from the "text" (Rancière), does not find itself moderated by them in its operation. It is consequently possible to understand the concepts of invention and disposition using methods other than those of the classics or, in other words, to change the way we understand them. This is done by successive shifts of notions, including from the appearance to the aspect, from the mastery to the practice or from the application to the discovery, and so forth. We thus encounter what is at stake in the thought and conduct, which finally goes beyond the only motive of montage.
28

« Ici en deux » : étude critique et génétique de l’album Matière et mémoire, ou les lithographes à l’école, de Jean Dubuffet et Francis Ponge / " Here in two " : critical and genetic study of the album Matière et mémoire, ou les lithographes à l’école, of Jean Dubuffet and Francis Ponge

Conesa, Severine 22 March 2011 (has links)
L’ouvrage que nous allons étudier est un objet singulier, objet d’art, œuvre littéraire, œuvre d’art, livre de peintre ou album, il présente au lecteur de multiples facettes. Offrant au public une collaboration inédite et captivante entre le poète Francis Ponge et le peintre Jean Dubuffet, l’ouvrage se présente comme un album de lithographies : une série de trente-quatre épreuves, composées par Jean Dubuffet de septembre à novembre 1944, sont précédées et « préfacées » par un texte de Francis Ponge. L’album, intitulé Matière et mémoire, ou les lithographes à l’école, est publié en novembre 1945 – soit exactement un an après la rencontre du peintre et du poète - à l’atelier Fernand Mourlot, il ne sera tiré qu’à une soixantaine d’exemplaires avant que ne soit détruite la pierre lithographique. Cette sorte d’ouvrage se caractérise par un certain « rapport de force » entre le texte et l’image, rapport inverse à celui qui s’opère dans le livre illustré traditionnel, puisque c’est ici l’image qui préexiste, le texte étant élaboré à partir, à cause même des lithographies. Suivant pas à pas le chemin de la genèse de l’œuvre, nous verrons comment s’est engendré ce projet, sa réalisation et la part non négligeable prise par Jean Paulhan – alors en relation et correspondance suivie avec Jean Dubuffet et Francis Ponge – dans l’élaboration de l’œuvre commune, livre de rencontre plus que de dialogue. Notre exemplaire de référence porte le numéro 22, conservé à la Bibliothèque Nationale de France ; il comporte le dossier de notes de Francis Ponge, l’invitation à l’exposition des lithographies à la Galerie André et possède une reliure originale, réalisée en 1985 par Max Leroux. / The work which we are going to present is a singular object, a work of art, a literary work, a work of art, painter's book(pound) or album, it presents to the reader of multiple facets. Offering to the public a new and fascinating collaboration between the poet Francis Ponge and the painter Jean Dubuffet, the work appears as an album of lithographies: a series of thirty four tests, consisted by Jean Dubuffet from September till November, 1944, are preceded and "introduced" by Francis Ponge's text. The album, entitled Matière et mémoire, ou les lithographes à l'école, is published in November, 1945 - exactly one year after the meeting of the painter and the poet - to the workshop Fernand Mourlot, it will be pulled only in about sixty copies before is destroyed the lithographic stone. This kind of work is characterized by a certain "balance of power" between the text and the image, report inverts to the one who takes place in the traditional illustrated book, because it is here the image which preexists, the text being elaborated to leave, before cause of lithographies. According to step by step the road of the genesis of the work, we shall see how engendered this project, its realization and the not insignificant part taken by Jean Paulhan - then in relation and correspondence followed with Jean Dubuffet and Francis Ponge - in the elaboration of the common work, a book of meeting more than dialogue. Our reference copy wears the number 22, kept by the Bibliothèque Nationale de France; it contains the file of Francis Ponge's notes, the invitation in the exhibition of lithographies in the Gallery André and possesses an original binding, realized in 1985 by Max Leroux.
29

La subjectivité poétique face à la peinture : le cas de L'Atelier contemporain de Francis Ponge

Gendron-Bouchard, Pierre-David 01 1900 (has links)
L’Atelier contemporain recueille la plupart des textes sur l’art de Francis Ponge. Malgré sa réputation de « poète des choses », celui-ci n’y écrit pourtant pas avant tout sur les œuvres finies (les tableaux), mais plutôt sur les artistes mêmes. S’appuyant sur un approfondissement de la conceptualisation de la poétique pongienne comme érotique entre le sujet et l’objet, ce mémoire cherche à découvrir, à travers les questions particulières que la peinture pose à l’écriture de Ponge, les raisons du déplacement du regard de l’écriture de la chose muette à la personne parlante. Il semble que Ponge, face à des œuvres artistiques non verbales, soit à la recherche d’une signifiance qu’il ne peut trouver, ce qui l’oblige à se tourner vers les personnes. Mais ces personnes finissent toujours par céder la première place, dans L’Atelier contemporain, au « je » du poète. / Francis Ponge’s L’Atelier contemporain is a collection of most of his texts on art. In those texts, despite Ponge’s reputation of “poet of things”, his primary focus is not put on the finished works (the paintings), but rather on the artists themselves. Supported on a deepening of the conception of Ponge’s poetic as an erotic relation between the subject and the object, this master’s thesis aims at discovering, through the specific questions that painting asks to writing, the reasons of the shifting of the look from the mute things to the talking persons. It seems that Ponge, facing non-verbal artistic works, is seeking a power of significance that he cannot find, which forces him to turn towards the persons. However, these persons always yield, in L’Atelier contemporain, to the poetic subject.
30

De la plausibilitat referencial del llenguatge poètic: Francis Ponge, o el cas d'una poètica referencialista

Capllonch, Begoña 04 February 2010 (has links)
L'objecte d'aquesta tesi ha estat el de defensar, a partir de l'exemple de l'obra de Francis Ponge, la plausibilitat referencial del llenguatge poètic, supòsit tot sovint rebatut a causa d'una radicalització del tòpic de l'autoreferencialitat poètica i per un planteig en suma restringit del concepte de la referencialitat. Però que un poema es constitueixi en tant que específica configuració significant no hauria d'implicar un menyscabament de la seva capacitat de representació, perquè si la poesia és creació mitjançant el llenguatge, tot allò que jutgem poètic no dimanaria sinó de la mateixa idiosincràsia de l'expressió verbal. Així doncs, hem argumentat, en primer lloc, l'efectivitat referencial del llenguatge ordinari per tal d'il·lustrar tot seguit la del poètic i, en particular, la que explicitaria el verb de Francis Ponge, atès que la poètica d'aquest autor es caracteritza, precisament, pel fet d'obstinar-se en una convençuda referencialitat: la que l'impel·lí a dirigir-se envers les coses; la que el dugué a submergir-se en les paraules. El objeto de esta tesis ha sido el de defender, a partir del ejemplo de la obra de Francis Ponge, la plausibilidad referencial del lenguaje poético, supuesto a menudo rebatido a causa de una radicalización del tópico de la autorreferencialidad poética y por un planteamiento en suma restringido del concepto de la referencialidad. Pero que un poema se constituya en tanto que particular configuración significante en modo alguno implicaría un menoscabo de su capacidad de representación, porque si la poesía es creación mediante el lenguaje, todo lo que juzgamos poético no dimanaría sino de la propia idiosincrasia de la expresión verbal. Así pues, hemos argumentado, en primer lugar, la efectividad referencial del lenguaje ordinario para ilustrar a continuación la del poético y, en particular, la que explicitaría el verbo de Francis Ponge, pues la poética de este autor se caracteriza, precisamente, por obstinarse en una convencida referencialidad: la que lo impulsó a dirigirse hacia las cosas; la que lo condujo a sumergirse en las palabras. / Starting from Francis Ponge's work, this PhD thesis argues for the referential plausibility of the poetic language. This assumption has often been contested partly because of the cliché of poetic self-referentiality and partly because the concept of referentiality has had an extremely restricted approach. This thesis suggests that, on the contrary, a poem's capability of becoming a particular and significant configuration does by no means imply a lessening of its representative force. Indeed: if poetry is creation by means of language, everything we judge as poetic stems solely from the idiosyncrasy of verbal expression. Thus, the thesis argues for the referential efficiency of ordinary language to then illustrate the referential efficiency of the poetic. It focuses in particular on the verbum as put forth by Francis Ponge. This author's poetics is best characterized by its persistence in a convinced referentiality, which leads Ponge to address things, and which takes him to sound the depths of words.

Page generated in 0.0518 seconds