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Méditation et médiation thérapeutique : Aspects théoriques et cliniques / Meditation and therapeutic mediation : Theoritical and clinical aspectsHyon, Jungsin 24 November 2017 (has links)
Étant donné que les bienfaits de la méditation soient, sur un plan qualitatif, difficiles à mesurer, il est indispensable de recueillir des données empiriques issues d’expériences menées, tout en restant fidèle aux critères internationaux de la communauté scientifique. Et cela, afin de valider les résultats obtenus durant la présente étude. Ainsi, la présente thèse se divise-t-elle en 2 parties : la première partie porte sur la théorisation de la pratique méditative reposant sur des données théoriques, tandis que la seconde partie porte sur la modélisation de cette pratique, reposant sur des données empiriques.Sur le plan théorique, cette recherche part de l’idée que ce que l’on nomme « la Jouissance mystique » peut conduire à une structure psychopathologique lorsque le sujet se met dans la position féminine en tant qu’objet agalmatique. Partant de ces données théoriques, une étude à été réalisée, dans le but de parvenir à une validité scientifique, à une modélisation pratique de ces idées, reposant sur des données empiriques. Au-delà, il était nécessaire de mettre la théorie en pratique, afin de repérer en quoi les techniques méditatives pouvaient utiles, concrètement, et applicable. Cette partie de l’étude a donc permis de vérifier l’efficience des interventions et l’amélioration des symptômes subis par les patients, sur le plan clinique.Dans cette perspective, l’investigation clinique de la présente recherche est fondée sur l’application des méthodes clinico-psychologiques, dérivées de l’intégration de traitements complémentaires et alternatifs à l’intervention psychosomatique. En précisant que la collecte desdonnées empiriques repose sur l’application de 5 échelles d’évaluation, à savoir: RomeIII Diagnostic Criteria ; Quality of Life SF-36 ; Fatigue Impact Scale ; Symptom Checklist-90-R ; et Minnesota Multiphasic Personality Inventory-2. / Given the widespread and widespread misunderstandings about this practice and given that the spiritual tradition is seen as elusive, it is important to discern the boundary between the beneficent and the harmful uses in meditation. In order to do this, by combining psychometric tools with clinical experimentation, this research has studied the effectiveness of meditative practice from the therapeutic point of view, in order to reveal the probability to find a link and to understand and the correlation between the psychotherapeutic effect of meditation and psychosomatic conversion - being at the frontier of empiricism and spiritualism.So, the present thesis is divided into two parts: the first part deals with the theory of meditative practice based on theoretical data, while the second part deals with the modeling of this practice, based on empirical data. On the theoretical level, this research begins with the idea that what is called “Jouissance mystique (mystical enjoyment)” can lead to a psychopathological structure, when the subject is placed in the feminine position as an agalmatic object.Based on these theoretical data, a study has been carried out, with the aim of achieving a scientific validity, a practical modeling of these ideas, based on empirical data. This part of the studywas necessary to verify the efficiency of the interventions and the improvement of the symptoms experienced by the patients, from a clinical point of view.In this perspective, the clinical investigation of this research is based on the application of clinico-psychological methods, derived from the integration of complementary and alternative treatments to psychosomatic intervention. By specifying that the collection of empirical data is based on the application of five rating scales, namely: Rome III Diagnostic Criteria; Quality of Life SF-36; Fatigue Impact Scale; Symptom Checklist-90-R; And Minnesota Multiphasic Personality Inventory- 2.
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Proust et Platon. Convergences linguistiques, érotiques et philosophiques / Proust and Plato. Linguistic, amorous and philosophical convergencesCharcharé, Hélène 27 January 2017 (has links)
La thèse intitulée Proust et Platon se fonde principalement sur les affinités qui unissent les deux génies. Bien qu’il y ait un écart temporel considérable entre eux, on essaie d’élaborer un rapprochement à trois temps. Une première partie est consacrée à l’étymologie et la philosophie du langage, à savoir à l’effort de Proust et de Platon afin d’établir la rectitude du nom par rapport à la chose qu’il représente. Dans un tout premier temps, on met pour lors le langage à l’épicentre de notre analyse, en s’efforçant de localiser les différentes tendances –cratylisme, hermogénisme, naturalisme, conventionnalisme– dans un dialogue capital : le Cratyle. En deuxième lieu, c’est l’étymologie qui ranime toute cette effervescence linguistique, en représentant un sujet pivotal chez Proust et chez Platon : elle questionne l’emploi des mots et des noms, ainsi que leur relevance avec la chose qu’ils représentent. L’autre grande théorie linguistique proposée est l’hermogénisme, dû à la théorie d’Hermogène chez Cratyle. Il prétend mettre en avant la thèse centrale du disciple de Socrate qui soutient que les noms sont justes en fonction d’une convention entre les interlocuteurs qui les utilisent. Dans un deuxième temps, c’est l’amour dans toutes ses manifestations qui prend le relais. Il est question de l’œuvre la plus délectable de Platon, le Banquet. On va commencer en mettant en avant le propre rôle du banquet en tant qu’institution dans l’antiquité. Là on trouve sans aucun doute le champ le plus fécond afin de parler d’éros adolescent, de l’androgyne, mais aussi d’ἀγάπη. Mais le Banquet a aussi son côté aristophanesque : en attribuant au grand comédien l’articulation de son mythe le plus célèbre, Platon a voulu peut-être mettre en lumière le côté le plus parodique de l’éros. Toutefois, ce mythe paradisiaque déclenche aussi l’examen de bien des thèmes qui concerne l’homosexualité en Grèce d’antan. La partie proustienne sur l’amour se consacre dans un premier temps à l’importance du banquet mondain, lieu d’apprentissage social, érotique et artistique pour le narrateur. Ensuite, il repose sur les différentes manifestations de l’ἒρως et de l’ἀγάπη dans la Recherche : amitié, inversion, procréation artistique. La dernière étape de la deuxième partie est vouée à la mort et l’au-delà dans l’antiquité grecque et les trois narrations de descentes à l’enfer dans le corpus platonique. On va constater que la mort constitue au même titre que l’amour le leitmotiv incontournable de la Recherche également. Pour la partie finale, on a choisi un titre sans doute déconcertant : Δεύτερος πλοῦς, seconde navigation. Par là, on voudrait souligner l’effort de Platon et de Proust d’atteindre les vérités les plus inabordables en empruntant des sentiers iconoclastes : pour Platon, il s’agirait de la réminiscence, de l’esthétique idéale et du mythe, tandis que la section proustienne est axée sur le temps et la mémoire, l’esthétique et les diverses techniques narratives de la Recherche. On espère qu’à la fin de cette recherche les reflets contigus mis en évidence dans les œuvres de Platon et de Proust se seraient convertis en éclats miroitants. / The thesis entitled Proust and Plato is mainly based on the affinities between the two great figures of universal scope. Although there is a significant time gap between them, we have tried to develop an approximation in three distinct parts. The first part is devoted to etymology and philosophy of language, namely the effort of Proust and Plato to establish the correctness of the name against the thing it represents. At first, we put the language at the epicenter of our analysis, in an effort to locate the various tendencies, –cratylism, hermogenism, naturalism, conventionalism –, in a critical dialogue: the Cratylus. Secondly, it is etymology that revives the linguistic effervescence, representing a pivotal topic in both Proust and Plato: it questions the use of words and names, as well as their relevance with the thing they represent. The other great linguistic theory proposed is hermogenism, named after the theory of Hermogenes in the Cratylus, who argues that the names have been invented on the basis of an agreement between the people who use them. Secondly, it is love in all its manifestations that takes over: the focus is on the most delightful work of Plato, the Banquet. We will start by highlighting the role of the banquet as an institution in antiquity. These are without a doubt the mostappropriate surroundings to talk about pederasty, the androgyne, but also ἀγάπη. Nevertheless, the Banquet also has its Aristophanian side: by assigning to the great comedy writer the articulation of his most famous myth, Plato perhaps wanted to highlight the more satirical side of eros. However, this idyllic myth also triggers the review of many themes concerning homosexuality in ancient Greece. The Proustian part on love is dedicated initially to the importance of the aristocratic banquet, place of the social, romantic and artistic initiation of the Narrator. It is furthermore based on the different manifestations of ἒρως and ἀγάπη in the novel:friendship, homosexuality, artistic procreation. The last stage of the second part is dedicated to death and the beyond in Greek Antiquity and the three tales of nekyia in the Platonic corpus. We will underline the existence of it as a leitmotiv in the Proustian novel as well. The final section has a rather disconcerting title: Δεύτερος πλοῦς, a second navigation. Here, we would like to emphasize the effort of Plato and Proust to reach the most unfathomable truths by taking iconoclastic paths: for Plato, it would be reminiscence, Ideal aesthetics and myth, while the Proustian segment focuses on time and memory, aesthetics and the narrative techniques of the novel. We hope that at the end of this study the contiguous reflections highlighted in the works of Plato and Proust will have turned into dazzling sparkles.
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L’image de ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz (m. 101/720) et son rôle dans la formation du droit islamique et la mise par écrit de la tradition / The portrait of ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz (D. 101/720) and his role in Islamic legislation set up and Tradition transcriptingChetoui, Abdelkarim 29 June 2015 (has links)
Nous présentons une nouvelle approche entière, composée et critique de la littérature et l'historiographie sur les différentes dimensions du personnage de ʿUmar II. Entière parce qu'il s'agit de recomposer avec diverses intra- et extra-islamiques appréciations de l'homme, son entourage et ses cours/mağālis. Composée et critique également car il s’agit de mener un chantier complet sur la littérature classique et l’approche critique moderne afin de saisir la réelle contribution de ʿUmar II à la fondation de l'islam comme religion (droit, théologie, ḥadîṯ, ascétisme) et comme culture (politique, poésie et Adab), en tirant profit de chacune des lectures sur ce personnage. En effet, ʿUmar II est présenté notamment comme calife juste et homme politique modèle dans la littérature des cours et de l’Adab. Nous traitons d’autres dimensions de ce personnage de l’islam primitif, très peu étudiées ou timidement exposées, et parfois contestées ; celle du juriste-traditionniste jouit du statut honorifique de muğtahid/muğaddid, rénovateur du dīn, dont la contribution au droit islamique ancien est intensivement soulignée. Malgré une très courte carrière politique et juridique, son autorité en matière légale a été rapidement reconnue. Bien avant le milieu du second siècle son droit a été intégré dans les maḏhab-s primitifs et classiques. Son Musnad, récemment édité, est d’un apport tout particulier sur les anciennes méthodes de transmission de la tradition et sur le milieu médinois en général. Un phénomène aurait vu le jour en son temps, l’ascétisme, et la tradition présente le calife comme catalyseur de ce mouvement, son héros et l’inspirateur d’une expression poétique à travers sa conduite éthique et politique exemplaire, sans omettre les dimensions eschatologiques de ʿUmar le Mahdī, messie sauveur qui aurait fini comme martyr (šahīd), en lien avec l’esprit qui régnait depuis la fin du premier siècle et dont on trouve les traces dans plusieurs sources arabes et étrangères. / An entirely new critical and complex approach to the literature and historiography built around 'Umar II' character’s various dimensions. It is a thorough reconstruction based on various intra- and extra-Islamic assessments of the man, his surroundings and his courtyard(s)/mağālis. It is complex and critical as it opens a large undertaking on classical literature and modern critical approaches in order to capture the real contribution of ʿUmar II to the foundation of Islam as a religion (law, theology, ḥadīṯ, asceticism) and as a culture (politics, poetry and Adab) while taking advantage of various analysis of his persona. In fact, ʿUmar II is presented in particular as a fair Caliph and a role model politician in the literature of court and "Adab". We address other undiscovered or, sometimes, timidly exposed and challenged aspects of this character of primitive Islam; a jurist-traditionalist enjoying the honorary status of muğtahid/muğaddid and dīn renovator which contributed massively to the ancient Islamic legislation. Despite his short political and legislative carrier, his influence in law-making was recognised rapidly. Even earlier than mid second century, his legislation was adopted and integrated in primitive and classical maḏhab-s. His Musnad, recently edited, has particularly improved traditional methods of transmitting tradition and influenced the Medina settings in general. Asceticism, as phenomenon, has seen the light in his era first and portrayed the Caliph as the catalyst of this movement, its hero and the inspiration of a poetic expression through his ethical and political exemplary conduct, without omitting the eschatological dimensions of ʿUmar the Mahdī, the Messiah and saviour who would have ended as a martyr (šahīd), in connection with the spirit that prevailed since the end of the first century and which traces are found in several Arab sources.
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Figures de la « patience » dans la modernité : la recherche proustienne entre l'errance de Bouvard et Pécuchet et le parti pris pongienPenate, Rocky Patricio 29 February 2012 (has links)
Cette étude porte sur la représentation de la « patience » – considérée comme un mode d’être dans le temps et face à l’Autre à la fois actif et passif – dans quelques œuvres modernes, notamment les écrits philosophiques de Friedrich Nietzsche, les romans Bouvard et Pécuchet et La tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert, À la recherche du temps perdu de Marcel Proust et la poésie de Francis Ponge. Dans le premier chapitre, nous nous référons à la pensée de Nietzsche pour bien décrire le contexte moderne qui fait que la vertu de la patience est aussi pertinente à la fin du XIXe siècle et pendant le XXe siècle qu’elle ne l’était pour des penseurs de l’Antiquité gréco-romaine comme Épicure et Sénèque. Dans des œuvres comme La généalogie de la morale et Par-delà bien et mal, Nietzsche montre que ce qu’on considère comme la vertu de la patience se réduit souvent à une simple incapacité d’agir et que les temps modernes exigent un autre type de vertu, une patience renouvelée et affirmative. Dans le deuxième chapitre, nous analysons les thèmes de l’accompagnement et du dévouement dans deux romans flaubertiens afin de déterminer dans quelle mesure il est nécessaire de se retirer du monde et de ses rythmes pour pouvoir se consacrer à quelque chose qui transcende l’individu et ses désirs particuliers. Nous continuons cette réflexion dans le chapitre sur le roman proustien, où l’on peut suivre la trajectoire d’un héros-narrateur impatient d’être aimé et de remplir sa vocation en devenant écrivain. Notre examen de différentes formes de la patience est complétée par une critique du rapport problématique du poète (Ponge) et des objets de ses poèmes, en particulier les animaux qu’il sacrifie au nom de son art. Un schéma fondamental se dessine à travers toutes ces œuvres et les figures de la patience qu’elles véhiculent : le sujet humain, désireux de se rapprocher de l’Autre, sait que, pour ce faire, il faut le laisser être, mais il a aussi besoin de s’affirmer soi-même, d’où une certaine aporie. La patience se révèle comme une réponse possible à ce problème.
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Figures de la « patience » dans la modernité : la recherche proustienne entre l'errance de Bouvard et Pécuchet et le parti pris pongienPenate, Rocky Patricio 29 February 2012 (has links)
Cette étude porte sur la représentation de la « patience » – considérée comme un mode d’être dans le temps et face à l’Autre à la fois actif et passif – dans quelques œuvres modernes, notamment les écrits philosophiques de Friedrich Nietzsche, les romans Bouvard et Pécuchet et La tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert, À la recherche du temps perdu de Marcel Proust et la poésie de Francis Ponge. Dans le premier chapitre, nous nous référons à la pensée de Nietzsche pour bien décrire le contexte moderne qui fait que la vertu de la patience est aussi pertinente à la fin du XIXe siècle et pendant le XXe siècle qu’elle ne l’était pour des penseurs de l’Antiquité gréco-romaine comme Épicure et Sénèque. Dans des œuvres comme La généalogie de la morale et Par-delà bien et mal, Nietzsche montre que ce qu’on considère comme la vertu de la patience se réduit souvent à une simple incapacité d’agir et que les temps modernes exigent un autre type de vertu, une patience renouvelée et affirmative. Dans le deuxième chapitre, nous analysons les thèmes de l’accompagnement et du dévouement dans deux romans flaubertiens afin de déterminer dans quelle mesure il est nécessaire de se retirer du monde et de ses rythmes pour pouvoir se consacrer à quelque chose qui transcende l’individu et ses désirs particuliers. Nous continuons cette réflexion dans le chapitre sur le roman proustien, où l’on peut suivre la trajectoire d’un héros-narrateur impatient d’être aimé et de remplir sa vocation en devenant écrivain. Notre examen de différentes formes de la patience est complétée par une critique du rapport problématique du poète (Ponge) et des objets de ses poèmes, en particulier les animaux qu’il sacrifie au nom de son art. Un schéma fondamental se dessine à travers toutes ces œuvres et les figures de la patience qu’elles véhiculent : le sujet humain, désireux de se rapprocher de l’Autre, sait que, pour ce faire, il faut le laisser être, mais il a aussi besoin de s’affirmer soi-même, d’où une certaine aporie. La patience se révèle comme une réponse possible à ce problème.
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The ascetic and eucharistic dimensions of orthodox spirituality : Metropolitan John Zizioulas and the debate in contemporary orthodox theologyLysack, Alan Maxym 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke / Le Métropolite Jean (Zizioulas) de Pergame avance qu’il existe deux types de spiritualité dans l’Église primitive: la spiritualité monastique et la spiritualité eucharistique. En outre, il soutient que saint Maxime le Confesseur est celui qui a réalisé la synthèse des deux. Cette thèse est une étude en spiritualité orthodoxe qui prend la synthèse de saint Maxime comme point de départ, puis l’utilise comme paradigme pour examiner la pensée de plusieurs Pères et théologiens orthodoxes contemporains, y compris celle-là même du Métropolite Jean Zizioulas. Il devient évident dans la thèse que le Métropolite Jean Zizioulas comprend la synthèse différemment de saint Maxime et de ses célèbres successeurs, saint Syméon le Nouveau Théologien et saint Grégoire Palamas. Plusieurs ambigüités dans la spiritualité proposée par le Métropolite Jean Zizioulas sont examinées en détail. La position du Métropolite voulant que l’Eucharistie bénéficie d’une primauté exclusive dans la spiritualité et l’ecclésiologie orthodoxe est contestée. L’argument avancé dans la thèse est le suivant: la spiritualité et l’ascétisme devraient constituer l’ecclésiologie orthodoxe, permettant, dans la spiritualité orthodoxe, la primauté de l’Eucharistie qui les contient. La spiritualité orthodoxe se révèle comme l’équilibre entre les dimensions ascétique et eucharistique, ce qui est sans doute le plus manifeste dans l’intégration de la liturgie eucharistique avec la liturgie du cœur. / Metropolitan John (Zizioulas) of Pergamon posits that there were two types of spirituality in the early Church: monastic and eucharistic. He further argues that Saint Maximos the Confessor was responsible for forging a synthesis of the two. This dissertation is a study in Orthodox spirituality that takes the Maximian synthesis as a point of departure and uses it as a paradigm to examine the thought of several Fathers and contemporary Orthodox theologians, including that of Metropolitan John Zizoulas himself. It becomes apparent in the dissertation that Metropolitan John Zizioulas understands the synthesis differently than does Saint Maximos and his celebrated successors, Saint Symeon the New Theologian and Saint Gregory Palamas. Several ambiguities in the spirituality proposed by Metropolitan John Zizioulas are examined in detail. The Metropolitan’s position that the Eucharist enjoys an exclusive primacy in Orthodox spirituality and ecclesiology is challenged. The thesis advanced in the dissertation is that spirituality and asceticism should be constitutive of Orthodox ecclesiology, allowing in Orthodox spirituality for a primacy of the Eucharist that is inclusive of them. Orthodox spirituality is revealed as a balance of the ascetic and eucharistic dimensions, a reality that is best demonstrated in the integration of the eucharistic liturgy with the liturgy of the heart.
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Le corps selon Nietzsche / The body in NietzscheSokologorsky, Claude 23 November 2012 (has links)
La conception nietzschéenne du corps s’oppose à la conception mécaniste qui domine la science de son temps : le corps n’est pas composé d’atomes en mouvement ; il forme une hiérarchie de volontés de puissances. En même temps, le corps constitue mon moi véritable : l’existence d’un principe intellectuel extérieur au corps est une illusion. Dans la mesure où l’essence du corps est l’essence même du monde, c’est-à-dire la volonté de puissance, et que le corps constitue également le lieu de mon expérience la plus intime, il est l’authentique fil conducteur de la connaissance. Pourtant, le corps ne se révèle pas à lui-même immédiatement : en tant que volonté de puissance, il interprète, c’est-à-dire transforme et falsifie ; et une telle transformation s’opère également au sein de la conscience intime. Aussi, le corps, fil conducteur de la connaissance, est également principe d’erreur. La connaissance, qui n’est pas possible en dehors du corps, ne saurait donc pourtant être gagnée que contre le corps, c’est-à-dire au terme d’un effort ascétique. / Nietzsche’s comprehension of the body is opposed to the mechanistic conception which dominates the science of his time: the body is not composed of atoms in motion; it forms a hierarchy of wills to power. At the same time, the body is my authentic self: the existence of an intellectual principle outside the body is an illusion. Insofar as the essence of the body is the essence of the world, that is to say, the will to power, and the body also is the place of my most intimate experience, it forms the true way to knowledge. However, the body does not reveal itself to itself immediately: As will to power, he interprets, that is to say, transforms and falsifies; and such a transformation also takes place in the inner consciousness. Therefore, the body, only way to knowledge, is also principle of error. Knowledge, which is not possible outside the body, can though be won only against the body, that is to say, as result of an ascetic effort
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Inter doloris aculeos : souffrance et ascèse dans la correspondance de saint Jérôme. Une approche littéraire et anthropologique / Inter doloris aculeos : suffering and religion in the correspondence of St. Jérôme. A literary and anthropological studyHaderlé, Aurélie 09 December 2017 (has links)
Cette thèse analyse la Correspondance de Jérôme comme une pratique sociale, dans sa forme littéraire et dans son contenu idéologique. Les lettres de Jérôme exposent et promeuvent l’idéal de vie ascétique qui repose sur l’expérimentation de divers types de souffrances. Le moine développe une pluralité de discours pour répondre aux besoins de la pluralité de son lectorat et des différents contextes sociaux et culturels auxquels il fait face.Les pensées philosophiques grecques et stoïciennes concevaient les pratiques ascétiques comme des entraînements à la vertu. Jérôme a dressé des parallèles entre disciplines et techniques ascétiques profanes et chrétiennes. L’ascèse hiéronymienne prend appui sur ces différentes traditions pour former un modèle de vie ascétique inédit.L’ascétisme promu par Jérôme change de forme et d’intensité entre sa jeunesse, son échec érémitique à Chalcis et sa rencontre avec le cercle de l’Aventin. Il se fait progressivement le chantre d’une ascèse présentée comme modérée et forge un nouvel ethnotype de l’ascète à partir de l’ethnotype du noble romain. Le moine tourne le dos au message évangélique et diffuse un ascétisme réservé aux nobles : dans une logique propagandiste, il produit un nouveau type de prestige spirituel qui transcende le prestige social.L’importance de la figure de l’ascète dans le discours hiéronymien pose la question de sa fonction sociale. Les grands ascètes se caractérisent par leur mépris pour les activités profanes et par leur patience face aux rigueurs et aux souffrances : ils sont indispensables à la société du IVème siècle pour susciter et préserver le dégoût des plaisirs faciles chez les fidèles. / This thesis analyzes Jerome's Correspondence as a social practice, in its literary form and in its ideological content. Jerome's letters expose and promote the ideal of ascetic life which is based on the experimentation of various types of suffering. The monk develops a plurality of discourses to meet the needs of the plurality of his readership and the different social and cultural contexts that he faces.The Greek and Stoic philosophical thoughts conceived ascetic practices as entrainments to virtue. Jerome has established parallels between philosophical and Christian ascetic disciplines and techniques. The monk’s asceticism based on these different traditions creates a new model of ascetic life.The form and the intensity of the asceticism promoted by Jerome change between his youth, his eremitical failure at Chalcis and his encounter with the circle of the Aventine. The monk progressively promotes an asceticism presented as moderate. He forges a new ethnotype of the ascetic from the ethnotype of the Roman noble. The monk turns his back on the gospel message and spreads an asceticism restricted to the nobles : his propaganda campaign produces a new type of spiritual prestige that transcends social prestige.The importance of the figure of the ascetic in Jerome’s discourse raises the question of its social function. The great ascetics are characterized by their contempt for secular activities and by their patience to face austerities and sufferings. They are essential to the society of the fourth century to arouse and preserve the disgust of easy pleasures among the faithful.
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Être résistance : illustration d’une nouvelle théorie de la résistance chez le dernier FoucaultTacheji, Marc-James M.J. 08 1900 (has links)
Dans le présent mémoire, je revisite l’oeuvre de Foucault à la lumière des analyses qu’il offre entre 1981 et 1984 dans ses derniers cours au Collège de France. À l’encontre de l’avis qui voit une rupture dans la pensée foucaldienne – opinion justifiée par la transition radicale qu’opère Foucault depuis l’étude de la relation entre pouvoir et savoir à l’analyse des techniques de subjectivation dans l’Antiquité – j’illustre qu’il y a continuité et complémentarité entre ses analyses des années 1970 et ses démonstrations des années 1980. Foucault trouve, au fondement de la pratique politique gréco-romaine, une éthique définie comme travail de soi sur soi. Aussi tente-t il, au travers de ses dernières analyses, de réactualiser l’askêsis comme fondement oublié de l’éthique, et l’êthos comme condition d’efficacité de la politique. Si, jusqu’en 1980, Foucault s’intéresse aux mécanismes et aux dispositifs permettant le gouvernement de la population, à partir de 1980, c’est la question du gouvernement de soi comme condition nécessaire du gouvernement des autres qui investit ses analyses. L’objectif de ce mémoire est d’illustrer, à partir de la redéfinition foucaldienne de l’éthique, la présence d’une nouvelle théorie de la résistance dans ses derniers cours au Collège de France. Par voie de conséquence, je propose implicitement des éclaircissements sur la fonction qu’occupent L’Usage des plaisirs et le Souci de soi, ultimes publications de l’auteur, au sein de son oeuvre. / In this dissertation, I revisit Foucault’s work through the various analyses he offered between 1981 and 1984 while teaching at the Collège de France. Against the opinion which sees a radical turn in Foucault’s thought – opinion which is seemingly justified by the author’s break with his past demonstrations on the relation between power and knowledge, and his shift towards the study of the various spiritual exercises in Antiquity – I illustrate that there is a continuity and a complementarity between his earlier studies and his later interests. Foucault uncovers, at the basis of Greco-roman political practice, an ethics defined as an exercise of the self. He then attempts, throughout his last years at the Collège de France, to reinstate askêsis as the long forgotten foundation of ethics, and the êthos as the condition of political efficiency. Until 1980, Foucault is mainly interested by the mechanisms and devices enabling the government of populations. From 1980 on, it is the question of the government of self as a necessary condition for the government of others which invests his analyses. My objective, throughout this dissertation, is to illustrate how Foucault’s redefinition of ethics allows him to advocate a new theory of resistance in his last years at the Collège de France. This dissertation therefore implicitly suggests further clarification pertaining to the function of Foucault’s last two publications (L’usage de plaisir and Le souci de soi) within his work understood as a whole.
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L’Échelle de Jean du Sinaï dans la tradition byzantine : le corpus manuscrit, les scholies, le Commentaire d’Élie de Crète / The Ladder of John Climacus in the Byzantine tradition : manuscript corpus, scholia, Elias of Crete’s CommentaryVenetskov, Maxim 06 June 2018 (has links)
La présente étude s’attache à retracer l’histoire textuelle de l’Échelle, encore jamais entreprise, à travers un corpus manuscrit comportant près de 350 codices ; ce corpus est traité exhaustivement du IXe s. au XIIIe s. et partiellement jusqu’au XVIIe s .L’ouvrage composé au VIIe s. est constitué des discours ascétiques de Jean du Sinaï et de plusieurs pièces-annexes. Il est considéré dans la tradition manuscrite comme le livre de l’Échelle (Κλίμαξ) faite de trente degrés, guide spirituel menant au ciel, et son auteur reçoit l’appellation de Climaque (ὁ τῆς Κλίμακος). Les pratiques de lecture de l’ouvrage, sa place dans les recueils et ses emprunts témoignent du rôle important qu’a joué l’Échelle, avec ses aphorismes et ses métaphores, dans la littérature ascétique à Byzance. Un abondant corpus de scholies exégétiques rédigées au Xe s. et développé par des citations d’auteurs ascétiques au XIe s. atteste de la réception originale de l’œuvre de Jean Climaque. Le Commentaire d’Élie de Crète, composé au début du XIIe s. et conservé dans 19 manuscrits, propose une exégèse exhaustive de l’ouvrage en s’appuyant sur les scholies mais aussi sur de nombreuses références patristiques et philosophiques. La présente thèse propose un classement des codices de l’Échelle, de ses scholies et un stemma codicum du Commentaire d’Élie ; tous les manuscrits examinés sont décrits sous forme d’un répertoire. L’étude établit les éditions princeps et critiques de nombreuses scholies et d’une partie du Commentaire. / The study relates the textual history of the Ladder, which has never been made attempted before, through a manuscript corpus containing nearly 350 codices exhaustively from the 9th to the 13th and partially up to the 17th century.The work composed in the 7th century is made up of the ascetic discourses of John Sinaites and of a few textual pieces enclosed with them. It is considered in the manuscript tradition as the book of the Ladder (Κλίμαξ) made of thirty steps, spiritual guide leading to Heaven, and its author receives the name of Climacus (ὁ τῆς Κλίμακος). The ways this book was read, its place in the collections and its quotations indicate the important role played by the Ladder, with its aphorisms et metaphors, in the ascetic literature in Byzantium. An abundant corpus of exegetic scholia written in the 10th century and developed in the form of quotations of ascetic authors in the 11th century attests to the original reception of the treatise of John Climacus. The Commentary of Elias of Crete, composed at the beginning of the 12th century and preserved in 19 manuscripts, proposes an exhaustive exegesis of the Ladder, relying on scholia but also on many patristic and philosophical references.The present dissertation establishes a classification of the codices of the Ladder, of its scholia and proposes a stemma codicum of the Elias’ Commentary ; all the examinated manuscripts are described in a repertoire. The study provides Princeps and critical editions of numerous scholia and of a part of the Commentary.
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