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« Et en plus, on travaille avec le quartier ». Analyse des tensions entre équipements culturels hybrides et quartiers populaires en voie de gentrification.

Debersaques, Simon 03 July 2020 (has links) (PDF)
Cette thèse a été réalisée au sein du Metrolab.brussels – un laboratoire interdisciplinaire et interuniversitaire d’analyse critique et appliquée de la programmation FEDER 2014-2020 (faisant lui-même partie des 46 projets financés par ces fonds européens). En parallèle aux activités collectives et transversales du Metrolab, le travail individuel de la thèse portait sur les logiques et les effets socio-spatiaux du « développement urbain par la culture », à savoir une action politique visant à instrumentaliser la culture dans les stratégies métropolitaines. Ces stratégies de « culture-led Regeneration » émergent dans les années 1980 aux États-Unis en parallèle à la « marchandisation de la culture » et à la « compétitivité interurbaine » croissantes. Ce modèle urbain se matérialise notamment par un investissement public et/ou privé massif dans de grands équipements iconiques – dont le contenant (architecture) importe autant que le contenu (programmation artistique) -, implantés sur d’anciennes friches industrielles et/ou portuaires. Si ce modèle s’est progressivement diffusé en Europe, et dont le Guggenheim à Bilbao reste aujourd’hui l’exemple le plus emblématique, une diversification des formes s’observe depuis le début des années 2000 dans différents contextes métropolitains. Ceci étant dit, cette recherche s’est intéressée à un nouveau type d’équipement culturel, de taille relativement plus modeste, souvent implanté dans des quartiers résidentiels (péri-)centraux en voie de gentrification. Ces derniers ont été qualifiés d’« équipements culturels hybrides » afin de mettre en évidence leur fonctionnement ambivalent caractéristique, visant à la fois le renforcement des politiques de « revitalisation urbaine » à travers l’attractivité engendrée par leurs activités artistiques, mais aussi le renforcement des politiques « d’inclusion sociale » à travers le développement d’activités socioculturelles à destination des habitants des quartiers populaires avoisinants.Ce cadre théorique et spatio-temporel étant établi, l’enquête empirique avait dès lors pour hypothèse l’émergence de tensions sociales et spatiales associées à cette ambivalence dans le fonctionnement de ces « équipements culturels hybrides ». Pour ce faire, six cas d’études – financés de près ou de loin par les différentes programmations FEDER – ont été choisis dans deux communes bruxelloises mobilisant explicitement la culture comme levier de développement de leurs anciennes zones industrielles :le « bas de Forest » (le Centre d’art contemporain WIELS, le Centre culturel BRASS et le futur Pôle culturel ABY) et le « Vieux Molenbeek » (le Gemeenschapscentrum De Vaartkapoen, le Centre d’arts numériques iMAL et le Musée MIMA). L’enquête de terrain a privilégié une combinaison de méthodes qualitatives et longitudinales afin d’interpréter les interactions entre ces équipements et leurs quartiers d’implantation :entretiens semi-directifs, enquêtes par questionnaires des publics, ateliers cartographiques avec des groupes d’habitants, et enfin observations et relevés de terrains des activités culturelles et des transformations urbaines à l’œuvre.Comme l’abondante littérature anglophone sur les stratégies de « culture-led regeneration » le mentionnait déjà au début des années 2000 [Belfiore, 2002 ;Stevenson, 2004 ;Bailey et al. 2004 ;Basset et al. 2005 ;Evans, 2005 ;Sharp et al. 2005], loin des discours iréniques et performatifs des acteurs sur les bienfaits en matière de mixité sociale et de cohésion sociale, des tensions sociales - toutefois plus subtiles - émergent de ce nouveau type de développement urbain par la culture. Dans cette recherche, nous avons plus particulièrement mis avant les effets symboliques de ces équipements culturels hybrides en parallèle aux dynamiques de gentrification. D’une part, le rôle de ces derniers dans la revalorisation symbolique des espaces urbains populaires, en renforçant leur attractivité résidentielle, immobilière et/ou métropolitaine. Et d’autre part, leur rôle dans la pacification et la normalisation sociale de ces quartiers. L’étude empirique nous a finalement amenés à discuter de ces tensions spatiales en termes de classes sociales, en pointant d’un côté la valorisation des usages et visions du quartier des nouveaux résidents issus des classes intermédiaires, et d’un autre côté l’invisibilisation des classes populaires, en particulier leurs ressources sociales et symboliques – pourtant extrêmement précieuses pour s’adapter et résister au quotidien aux logiques d’exclusion et de domination sociales. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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"The caisses populaires" and their operating costs

Lemay, Yves, 1962- January 1983 (has links)
No description available.
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Economie populaire, territoires et développement à Madagascar : les dimensions historiques, économiques et socioculturelles du fokonolona. Etude de cas : la commune rurale de Masindray et la commune urbaine d'Anosibe

Andriamanindrisoa, Emmanuelle 07 June 2004 (has links)
Lire le secteur informel en termes d'économie populaire éloigne l'approche purement économique qui relie le secteur informel avec les problèmes de la pauvreté de masse et aide à prendre en considération d'autres dimensions de l'économie populaire comme expression matérielle de l'ensemble des pratiques populaires. La lecture du secteur informel a beaucoup évolué depuis les années 70. Ce concept est utilisé pour la première fois dans les années septante par le BIT sur les réalités de pauvreté de masse des pays du Sud comme au Kenya, en Colombie, à Sri lanka, et en Indonésie. Réalités auxquelles les gens se sont adaptées en pratiquant des activités économiques « de survie » avec des moyens dérisoires. Ces activités que l'on interprète de secteur informel ont suscité des réactions de la part des observateurs occidentaux que les observateurs des pays du Sud, dans l'idée qu'il faut les intégrer dans le secteur moderne car elles n'obéissent pas à des règles déterminées ou qui n'a pas de caractère officiel. Elles sont pratiquées généralement par les populations démunies donc les pauvres, mais elles sont aussi pratiquées par la classe moyenne qui a vu régresser son pouvoir d'achat. Tout cela dans un contexte de la crise de la modernisation qui a débuté vers la fin des années soixante. L'objectif de cette recherche est d'appliquer la lecture en terme d'économie populaire au cas de Madagascar dont l'axe se situe dans la continuité de l'économie populaire et existence des éléments de longue période qui ont constitué les bases de l'économie populaire et ses dimensions multiples. La notion du vadin'asa est donc, le point de départ important pour faire une transition entre secteur informel et économie populaire. La crise de la modernisation a activé, renouvelé et diversifié ses formes anciennes. Le vadin'asa s'inscrit alors dans la continuité du vécu des populations ou des acteur populaires. Il renvoi à la fois à des pratiques très anciennes qui s'inscrivent dans l'histoire longue de Madagascar et à un ensemble de dimensions socioculturelles qui l'encadrent comme les réalités du fihavanana, du fokonolona, du tanindrazana et les fomba. Ainsi pour lire cette économie populaire en termes non économiques, les facteurs sociaux et facteurs culturels sont pris en considération à travers les pratiques économiques et pratiques sociales des acteurs populaires collectifs, le fokonolona, la communauté de base qui existe bien avant la centralisation du royaume merina jusqu'à maintenant, en milieu rural et en milieu urbain. Ces pratiques économiques et sociales qu'on connaît aujourd'hui entrent dans la continuité des activités séculaires, donc dans un processus historique de longues périodes. D'où l'importance de la dimension historique dans l'étude de l'économie populaire à Madagascar. L'enjeu est de changer le regard sur le secteur informel à Madagascar, et de le lire en tant qu'économie populaire et non pas comme secteur qui attend de s'intégrer dans le système économique moderne. Pour appliquer cette lecture au cas de Madagascar, deux localités ont été choisi, la commune rurale de Masindray et la commune urbaine d'Anosibe afin d'analyser l'économie populaire et de comprendre son enracinement dans les pratiques anciennes. L'économie populaire à Madagascar s'est construite en trois étapes. La première étape est celle de l'économie communautaire antérieure au temps du royaume merina, basée sur l'agriculture et l'artisanat local. Elle se fait sur les terres appropriées par les fokonolona, qui rassemblent une communauté, dans les premiers temps relativement peu différenciée. On y trouve l'équivalent de ce qui est le premier niveau selon l'historien Fernand Braudel. L'économie communautaire se réfère à un territoire, le tanindrazana la terre d'origine ou précisément les terres des ancêtres. La deuxième étape est le début de la transition de l'économie communautaire à l'économie populaire avec toujours comme base l'agriculture et l'artisanat local. C'est la période de la construction du royaume merina, qui stimule le développement du deuxième niveau. La troisième étape est le stade de l'autonomisation progressive de l'économie populaire elle-même, confrontée aux acteurs du troisième niveau. Avec l'introduction de l'économie de marché à l'époque coloniale, l'invasion du capitalisme et la mise en place des structures économiques coloniales, la vie de la grande majorité de la population a changé. L'approche historique a donc été importante pour comprendre l'enracinement de l'économie populaire dans les pratiques populaires séculaires en matières économique, sociale et culturelle. La prise en considération des acteurs des trois niveaux proposés par F. Braudel appliquée au cas de Madagascar a permis d'analyser l'évolution de l'économie populaire à travers le temps. L'économie populaire a existé, continue d'exister et continuera d'exister avec ou sans crises. Elle est tout simplement un mode de vie qui englobe le social en interaction avec l'économique et le culturel dans des pratiques simples qui s'accommodent aux réalités vécues par l'immense majorité de la population, et s'adaptent aux besoins les plus élémentaires d'une société, ancrée dans ses valeurs morales et culturelles, propre à la société malagasy. C'est ainsi que les tentatives de l'Etat de soumettre le fokonolona à plusieurs reprises, depuis le royaume merina jusqu'à la Troisième république, en passant par le système colonial, ont été vouées à l'échec.
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Mondialisation, développement et paysans en Haïti : proposition d'une approche en termes de résistance

Sainsiné, Yves 28 September 2007 (has links)
Les pratiques paysannes s’inscrivent à la fois dans une perspective globale et une histoire longue. D’une part, en faisant appel à tous les domaines qui composent la vie paysanne (économique, politique, social, religieux, culturel, etc.), elles revendiquent une interdisciplinarité pratique. D’autre part, en se référant à leur mémoire, les paysans invitent à la réconciliation entre le passé, le présent et l’avenir. Il en résulte alors une incompatibilité grandissante entre l’offre du développement véhiculée par les acteurs extérieurs (l’État, les ONG, les organismes internationaux, etc.) et la demande du développement faite par les paysans. On peut le comprendre. En effet, cette demande du développement se base fondamentalement sur quatre principaux aspects : l’interdépendance, la diversité, le lien social et la sécurité individuelle et collective. Cette thèse met en avant la notion de résistance. Elle a été réalisée à partir des travaux de terrain menés, pendant 5 ans, auprès des paysans de trois sections rurales de la Vallée de l’Artibonite en Haïti. Elle montre que leurs actions ou pratiques de développement, non seulement divergent profondément de la vision véhiculée par les acteurs extérieurs, mais surtout sont systématiquement en conflit avec celle-ci. En ce sens, elle remet en cause le paradigme dominant. Elle remet aussi en question toute autre approche qui présente le paysan comme quelqu’un qui se croise les bras et qui attend systématiquement de l’aide extérieure. Elle propose donc un nouveau regard sur le développement qui prend en compte, non seulement les paysans dans leur situation globale, mais aussi leurs relations avec les acteurs extérieurs. C’est donc cette nouvelle perspective qui, dans cette étude, a été qualifiée de « socio-historico-systémique ».
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Du processus de métropolisation à celui de la gentrification, l’exemple de deux villes nord-méditerranéennes : Barcelone et Marseille / From a metropolization process to gentrification, the example of two north-Mediterranean cities : Barcelona and Marseille.

Jourdan, Silvère 06 December 2013 (has links)
Les transformations économiques et sociales des sociétés anciennement industrielles ont contribué à la métamorphose des centres anciens de nombreuses villes. Des mouvements centripètes de capitaux et de population, se sont initiés et intensifiés ces dernières décennies. La périphérie des villes autrefois si attractive n’est plus le lieu privilégié d’un type de population qui lui préfère les centres anciens. Il s’agit de la gentrification. Barcelone et plus récemment Marseille n’ont pas échappé à cette dynamique. En s’appuyant sur des travaux pluridisciplinaires, cette thèse se propose tout d’abord de rappeler les définitions du processus, puis d’en saisir les étapes et les modalités sur le terrain. Or, cette étude nous amène à comprendre la gentrification comme un aspect de la métropolisation, dans ses dimensions économique, urbanistique, sociale, politique et culturelle. Depuis les années 1990, quels sont les indices nous permettant d’affirmer qu’un « retour en ville » est en marche ? Une approche quantitative basée sur un important corpus statistique et la confrontation de ces résultats statistiques à des données plus qualitatives nous permettent de répondre à cette question, tout en révélant une réalité idiosyncratique qui interroge la théorie. Enfin, les modes et les rythmes de développement d’un processus qui ne se limite plus aux quartiers anciens et centraux mais qui par capillarité se répand dans les faubourgs laissent apparaître, dans ces deux villes nord-méditerranéennes, non pas un processus de gentrification mais des processus différenciés. / Economic and social changes of old industrial societies have contributed to the transformation of the downtown of many cities. The centripetal flow of capital and population has initiated and intensified in recent decades. The suburbs of cities, initially so attractive, seems to decline for a new type of population who prefers the downtown way of life. This is gentrification. Barcelona, and most recently Marseille, have not escaped this dynamic. Firstly, based on interdisciplinary works, this thesis proposes to record the definition of the process and to grasp the steps and procedures in the field. However, this study leads us to understand the gentrification as an aspect of metropolization, in its economic, urban, social, political and cultural dimensions. Since the 1990s, what have the changes been, that allow us to affirm that "a back to the city" is running? A quantitative approach based on an extensive statistical corpus and the confrontation of these statistical results of the qualitative data, we can answer this question, while revealing an idiosyncratic reality that questions the theory. Finally, the modes and rates of development of a process that is no longer confined to the old and central areas but spreads by capillary action in the inner-suburbs, demonstrates in both north -Mediterranean cities, that there is not one process of gentrification but differentiated processes.
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Les parodies de spectacles parisiens sous l'Ancien Régime : étude des procédés musicaux / The parodies of Parisian spectacles under L'Ancien Régime (1676-1752) : study of musical methods

Evanno-Ledoux, Gwenaëlle 29 November 2014 (has links)
La parodie dramatique du XVIIIe siècle est un thème qui a bien souvent été traité. Il existe en effet de nombreux travaux sur le sujet, s'attachant à aborder la question d'un point de vue littéraire ou scénique. La particularité de mes travaux réside dans l'appréhension de la discipline à laquelle ils se rattachent : la musicologie. À travers l‟analyse musicologique et la réhabilitation des airs populaires ainsi que l'étude et la classification des timbres selon leur dramaturgie, la finalité de cette thèse sera de comprendre comment les parodies sont élaborées du point de vue musical. L'étude de sources primaires a permis de théoriser la compréhension littéraire et musicale du genre. Par ailleurs, ces recherches ont donné naissance à de nouveaux outils tels qu'une typologie des timbres ou un catalogue des airs, classés par incipits métriques et rythmiques. Car finalement, la parodie est-elle un genre musical si dilettante qu'il y paraît ? Le corpus des oeuvres étudiées sera par conséquent très diversifié, les parodies ciblant en effet plusieurs genres, tels que la tragédie lyrique, le ballet, l‟opéra-comique et déjà la parodie / The dramatic parody in the XVIIIth century is a theme which has often been tackled with. Indeed, there are numerous works about this subject, approaching the question in a literary or scenic point of view. What makes my work being special is identifying the subject which it belongs: musicology. Through the musicological analysis and popular airs rehabilitation, so as the study and the classification of the timbres according to their dramaturgy, the purpose of this thesis will be to understand how the parodies are built in a musical way. The study of the primary sources made possible the theorization of the literary and the musical understanding of this genre. Besides, these researches gave birth to new tools such as a typology of timbres or a catalogue of these airs, filed in metric and rhythmic incipits. Eventually, the point is: is the parody a so dilettante musical genre as it sounds? As a consequence, the musical works studied through this corpus will be very eclectic, the parodies aiming at several genres, such as the lyric tragedy, the ballet, the comic- opera and even the parody
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Dynamiques politiques, économiques et sociales dans la Corse médiévale : le Diocèse de Nebbio (XI° siècle – c. 1540) / Political, economic and social dynamics in corsica of the middle ages : tHE DIOCESE OF NEBBIO (XIth century- c. 1540)

Broc, Damien 10 December 2014 (has links)
Par la richesse de sa documentation, le diocèse de Nebbio nous offre un point d’observation de première importance sur la Corse du Moyen Âge. La place de l’institution épiscopale s’y perçoit particulièrement bien. Les évêques jouaient d’abord un rôle politique et administratif dans la mesure où ils gouvernaient la cité de Nebbio et collectaient des taxes sur le commerce maritime. En cela, ils avaient certainement capté à leur profit une part des pouvoirs de ban des comtes ou des marquis de Corse. Par ailleurs, entre la fin du XIe siècle et le courant du XIIe siècle, ils participaient à la réforme de l’Église sous l’égide du Saint-Siège, laquelle se traduisait par l’édification d’églises piévanes et de la cathédrale Santa Maria de Nebbio et par un effort de formation et de contrôle du clergé local. L’empreinte des évêques des XIIe-XIIIe siècles était d’autant plus forte sur leur diocèse que la plupart était d’origine corse.Cependant, un autre pouvoir s’affirmait au XIIIe siècle : les communautés. Elles s’organisaient selon trois degrés de juridiction. Leur mission consistait à rendre la justice et, par voie de conséquence, à résoudre les conflits. Autrement dit, les institutions communales jouaient un rôle social majeur car elles permettaient la coexistence pacifique de deux groupes sociaux qui s’étaient nettement différenciés au fil du temps : le popolo et les familles seigneuriales. Elles protégeaient, en outre, les biens de l’Église contre les usurpations des grands laïcs.Malgré tout, dans le cours du XIVe siècle, les équilibres sociaux étaient rompus. Il est vrai qu’un seigneur tel que Giovanninello de Loreta montraient des prétentions exorbitantes qui heurtaient les populaires. En sorte qu’en 1357-1358, tous les châteaux du Nebbio étaient détruits, cependant que les Avogari-Gentile se maintenaient dans leurs seigneuries de Nonza et de Canari, au prix de la concession de statuts d’inspiration communale. Les révoltes populaires amenaient aussi l’émergence d’un nouveau groupe social : les caporali. Ces notables se faisaient alors les hérauts du popolo mais, au fil du temps, ils s’en détachaient. Ils adoptaient au XVe siècle un style de vie aristocratique et violent tandis qu’ils prétendaient à un statut social privilégié.Au milieu du XVe siècle, les populaires du diocèse, excédés par les désordres et l’arbitraire générés par les aristocraties seigneuriales ou « caporalices », trouvaient à Saint-Florent un refuge. La cité devenait leur point de ralliement. Ils la développaient grâce aux privilèges que le pouvoir génois, bien implanté dans l’île à partir de la seconde moitié du XVe siècle, leur avait concédés. Cependant, la situation sociale du diocèse de Nebbio se tendait et se dégradait entre la fin du XVe siècle et les années 1540. La population connaissait alors une croissance importante, de sorte que le contrôle des ressources économiques entrainait une vive concurrence mais aussi de grands déséquilibres sociaux. De là, résultaient de nombreuses violences, dont beaucoup étaient le fait des caporali. / By the wealth of its documentation, the diocese of Nebbio offers us a point of observation of first importance on Corsica of the Middle Ages. The place of the episcopal institution perceives itself there particularly well. The bishops played at first a political and administrative role as far as they governed the city of Nebbio and collected taxes on the maritime trade. In that respect, they had certainly got in their profit a part of the powers of the counts or the marquesses of Corsica. Besides, between the end of the XIth century and the current of the XIIth century, they participated in the reform of the Church under the aegis of the Holy See, who was translated by the construction of “piévanes” churches and the cathedral Santa Maria of Nebbio and by an effort of formation and control of the clergy. The imprint of the bishops of the XIIth and XIIIth centuries was all the stronger on their diocese as most were of Corsican origin.However, another power asserted itself in the XIIIth century: communities. They got organized according to three degrees of jurisdiction. Their mission consisted in returning the justice and, consequently, in solving the conflicts. In other words, the municipal institutions played a major social role because they allowed the peaceful coexistence of two social groups which had clearly differed over time: the popolo and the seigneurial families. They protected, besides, the properties of the Church against the usurpations of the big laymen.Nevertheless, in the course of the XIVth century, the social balances were broken. It is true that a Lord such as Giovanninello de Loreta showed exaggerated claims which struck the popular. So that in 1357-1358, all the castles of Nebbio were destroyed, however when Avogari-Gentile remained in their seigneuries of Nonza and Canary, at the price of the concession of statutes of municipal inspiration. The popular revolts also brought the emergence of a new social group: caporali. These notables were then made the heralds of the popolo but, over time, they got loose from it. They adopted in the XVth century an aristocratic lifestyle whereas they aspired to a privileged social status.In the middle of the XVth century, the popular of the diocese, irritated by the disorders and the arbitrary power generated by seigneurial aristocracies or by caporali, found to Saint-Florent a refuge. The city became their assembly point. They developed it thanks to the privileges which the Genoese power, implanted well on the island from the second half of the XVth century, had granted them. However, the social situation of the diocese of Nebbio tightened and degraded between the end of the XVth century and 1540’s. The population knew then an important growth, so that the control of the economic resources caused a keen competition but also of big social imbalance. From there, resulted numerous violence. Many were the fact of caporali.
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Les politiques urbaines face à l’habitat précaire à Dakar : Géohistoire des mobilités résidentielles, normes institutionnelles et pratiques populaires de l’espace / The urban politics in front of the precarious housing environment in Dakar : geo-history of the residential mobilities, the popular institutional and practical standards of the space

Timera, Aly Sada 25 September 2017 (has links)
La configuration ainsi que le fonctionnement de l’espace dakarois sont marqués par une permanente confrontation entre les « normes institutionnelles » et les modes populaires de production et de consommation de l’espace urbain.L’objectif général de ce travail est d’analyser la façon dont s’édifie et se développe l’espace urbain dakarois, et plus particulièrement les modes de production des espaces résidentiels et comment ils sont façonnés par des logiques contradictoires et des stratégies d’acteurs différenciées.La géo histoire de l’édification urbaine de Dakar qui nous a servi de trame, montre que la construction de la capitale sénégalaise est inscrite dans une lutte constante des acteurs pour l’appropriation des ressources spatio-territoriales marquées par le rejet et l’exclusion progressive des groupes sociaux économiquement fragiles dont les emprises résidentielles libérées de manière souvent violente ont été réaffectées à des acteurs sociaux à revenus plus élevés.Devant cette politique ségrégationniste, s’est développée une rigoureuse résistance des groupes sociaux populaires qui a fini par imposer ses formes et modalités de consommation spatiale devenues dominantes au point de produire une urbanité caractéristique d’une identité physionomique propre à la ville.L’Etat a développé une stratégie de reconquête politico – administrative, qui s’est notamment traduite sur le plan politique par l’approfondissement de la décentralisation avec la création des communes d’arrondissement couvrant l’ère des zones irrégulières, renforcées institutionnellement en commune de plein exercice avec l’acte III de la décentralisation.Le redéploiement de l’État se lit également à travers des dynamiques de reterritorialisation qu’il engendre avec les opérations de Restructuration Régularisation Foncière notamment. Il s’agit d’une entreprise de contrôle technico urbanistique avec un objectif d’intégration physique et socioéconomique des quartiers irréguliers à la « ville légale ».En effet, l’impératif de contrôle politico – administratif (décentralisation/déconcentration) et d’harmonisation technico urbanistique (restructuration/régularisation foncière) de la ville s’inscrivent dans un champ plus large qui vise l’élargissement du marché et sa consolidation.Ainsi en prétendant lutter contre les exclusions et les inégalités territoriales, les projets de RRF les reproduisent sous une forme renouvelée, en tant que champ de préparation de l’expansion du marché dans les territoires de l’informalité. / The configuration and functioning of Dakar area are marked by a permanent confrontation between the "institutional norms" and the popular modes of production and consumption of the urban space.The main objective of this work is to analyze the way in which the urban space of Dakar is being developed and built, and more especially the modes of production of residential spaces and how they are shaped by contradictory logics and differentiated actors strategies. The geo-history of urban construction in Dakar, which has served us as a framework, shows that the construction of the Senegalese capital is part of a constant struggle between actors for the appropriation of spatio-territorial resources. These latter are marked by the rejection and the progressive exclusion of social groups that have economically been fragile and whose residential ascendancies, which have often been violently liberated, have been reallocated to social actors with higher incomes.In front of this segregationist policy, a rigorous resistance of the popular social groups is developed and has finally imposed its forms and modalities of spatial consumption becoming dominant so as to produce an urbanity characteristic of a city-specific physiognomic identity.The state has developed, a politico - administrative recovery strategy has been expressed on political plan through the deepening of decentralization with the creation of borough communes covering the era of irregular zones, institutionalized in full - Act III of decentralization.The redeployment of the State is also reflected in the dynamics of making new-territories that it generates with the operations of Restructuring and land Regularization in particular. It is a technical-urbanistic control company which aims a physical and socio-economic integration of the irregular districts to the "legal city".Indeed, the imperative of politico-administrative control (decentralization / devolution) and the technical-urbanist harmonization (land restructuring / regularization) of the city are part of a wider field which aims at expanding the market and consolidating it.It thus appears that by claiming to fight against the territorial exclusions and inequalities, the RRF projects reproduce them in a renewed form, as a field of preparation for the expansion of the market in the informality territories.
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Tanja : processi mediterranei e pratiche di resistenza : un’etnografia situata e in traduzione delle lotte delle donne dei quartieri popolari / Tangier : Mediterranean processes and practices of resistance : an ethnography situated and in translation on the struggles of the women of the popular districts / Tanger : processus méditerranéens et pratiques de résistance : une ethnographie située des luttes de femmes des quartiers populaires

Turco, Lucia 01 June 2018 (has links)
La recherche proposée mène une analyse des processus de mondialisation qui intéressent la ville de Tanger et des conséquentes luttes de femmes des quartiers populaires contre les effets du développement néo-libéral sur le territoire. À partir d'une dimension internationale, liée spécifiquement aux discours sur la constitution de la macro-région méditerranéenne, j’insiste sur la manière dont les politiques de privatisation et d'accaparement des IDE Investissements Directs Étrangers ont produit des conséquences importantes surtout dans la région du Nord. Au nom de la politique de régionalisation et à la lumière du rôle central reconnu désormais à la géographie méditerranéenne, la région nord est le territoire où les plans méditerranéens se mettent en place: des nombreuses zones franches et industrielles ont vu le jour et par conséquent une forte migration des campagnes vers les villes a créé une urbanisation toujours croissante. La recherche ethnographique a été développée à Tanja, le principal centre urbain de la région nord, où une série de luttes populaires à grande participation féminine a eu lieu. Je les analyse en les contextualisant avec les projets de développement qui intéressent la zone. A l’aide d’une observation participante et d’une série d’interviews individuelles et de groupes, j’indique des parcours de réflexion autour de certains axes thématiques, tels que l'autorité, la protestation, la façon de traverser l’espace. La dernière partie consiste dans l’application de la méthode déconstructionniste sur un signifiant spécifique qui ressort, même si situé différemment, des récits des femmes interviewées: la maison. / Here proposed un analysis of the development projects concerning the city of Tangier and the struggles of the women living in the popular zones.Starting from an international dimension, which is particularly related to the construction of the Mediterranean region, I underline how the privatization processes and the FDI Foreign Direct Investments grabbing, produced deep consequences especially in the Northern region of Morocco. Connecting to the regionalization process and the central role of the Mediterranean geography, the region is the territory for the implementation of Mediterranean projects: installation of industrial and free zones that produces the increase of the internal migration (from countryside to city) with the consequent progressive urbanization of the region.The ethnographic research took place in Tanja, the main urban centre of the North where different popular fights, with a predominant women’s participation, occur. The narration of these struggles is in a constant dialogue with insights on some specific development projects Some lines of thought around thematic aces like authority, protest and space crossing are identified through a methodology of participant observation and several semi-structured interviews with the women implicated in the struggles.The last part of the work consist in applying the deconstructionist method to a specific signifier: the home.
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Finance populaire et développement durable en Afrique au Sud du Sahara : application à la région Nord-Est de la République démocratique du Congo

Kakule Kaparay, Christian 20 June 2006 (has links)
Cette étude est centrée sur la dynamique d'initiatives individuelles et associatives de financement et de construction du développement en territoires de Beni et de Lubero (R.D.C). A travers une approche par les acteurs et par leurs pratiques, l'étude veut savoir si la dynamique cible doit s'agrandir pour être efficace par rapport au développement durable ? Et au cas où l'efficacité ne venait pas de la taille, comment ces organisations peuvent-elles être fortes par rapport au développement sans s'agrandir ? L'étude révèle, selon les acteurs, le contenu du développement durable compris comme le maintien et le renforcement des structures grâce auxquelles ils ont des réponses individuelles et collectives à leur problème. Ce que les gens veulent durable, ce sont leurs initiatives, leurs manières de faire et les réponses aux besoins grâce à ces initiatives. L'analyse des pratiques montre un processus de développement inscrit dans la philosophie de la tontine s'appuyant sur les points forts de l'individualisme et du collectivisme. A travers un rapprochement des ressources, des acteurs et de systèmes de mobilisation, la dynamique d'initiatives répondent aux besoins individuels et collectifs sans qu'elles s'agrandissent. Ces réponses relativisent l'argument de l'absence ou de l'insuffisance de l'épargne comme obstacle au processus de développement. Une capacité d'organisation, une disponibilité mentale à l'auto-prise en charge soutiennent ce processus de développement donnant place à l'individu et au groupe. L'étude révèle un potentiel énorme de développement à travers le renforcement des capacités d'organisation des gens et la complémentarité entre les acteurs populaires et l'Etat. Cette articulation des pratiques de l'acteur Etat et des acteurs populaires est une condition de la durabilité du développement et une possibilité en ce que, tout en donnant des réponses aux besoins, les acteurs populaires ne présentent pas leurs voies de solution comme alternatives, mais comme complémentaires à celles de l'Etat. Une éducation des acteurs aux manières desquelles ils ont vécu, ils vivent et ils vivront, d'une part, une orientation des ressources et de la philosophie de la tontine dans des projets intégrateurs, d'autre part, se présentent aussi comme des voies de durabilité sans agrandissement.

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