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Ancrage politique et social des dispositifs socionumériques de communication dans la société russe postsoviétique / Political use of social media networks in post soviet Russia

Kondratov, Alexander 06 November 2015 (has links)
Ce travail de thèse questionne la place que les dispositifs numériques d'information et de communication occupent dans la reconfiguration de l'espace public (Habermas, 1991) contemporaine post-soviétique. Il étudie également l'émergence, l'inscription sociale et l'usage politique des espaces participatifs du web - tels que les blogs, les forums ou les réseaux sociaux, au sein de cette société. Aussi, nous explorons le processus de la médiation, tel qu'il s'exerce à l'extérieur de la médiatisation classique dans la sphère publique nationale post-soviétique. Après avoir appliqué les différentes méthodes d'analyse des réseaux (cartographie, entretiens semi-directifs, observation participative), nous pouvons constater qu'actuellement en Russie contemporaine nous observons l'éclatement de l'espace public unique et le retour au modèle de double espace public: officiel « dominant », constitué en grande partie des médias audio-visuels, la presse écrite nationale et des partis politiques institutionnalisés et l'espace « parallèle » constitué des « nouveaux » médias numériques (Kiriya, 2012). Ces tendances nous montrent la persistance des formes et des configurations de l'espace public dans la société malgré les changements économiques et sociaux. Dans le contexte post-soviétique, les « nouveaux » médias numérisés soutiennent à la fracture sociale et politique dans la société et épargnent l'espace public officiel des discours et des débats oppositionnels. En même temps, ces dispositifs contribuent à l'apparition des nouveaux acteurs des débats et de la production de l'information, et au maintien de la diversité des opinions. De ca fait, les dispositifs numériques de communication peuvent être insérés dans les espaces sociaux différents et d'accompagner les pratiques de libération et de domination en même temps. Notre travail montre que le déploiement des réseaux socionumériques et des médias numériques post-soviétiques participe aux évolutions plus générales de la société post-soviétique. Ils stabilisent et rendent visible la configuration des acteurs des espaces sociaux préexistants. L'étude de l'ancrage politique des réseaux socionumériques et des médias dans l'espace public officiel nous conduit à adopter une vision critique de la théorie « positiviste » des réseaux socionumériques en tant qu'outils de délibération et de débats argumentatifs. Ainsi, l'espace numérique post-soviétique est devenu une prolongation de l'espace public officiel de domination tout en assurant l'appropriation des discours étatiques propagandistes et leur pénétration dans l'espace privé. Ce travail montre que l'ancrage social (Miège, 2007) et politique de ces outils dans la société Russe est plutôt conservatif et ne contribue à la libération et démocratisation de la société. Bien au contraire – ces outils sont utilisés pour reproduire l'ordre politique dominant, diviser l'espace public etc. Les débats et les mobilisations sur le net ont faiblement contribué à l'émancipation et aux changements sociaux. Insérés dans les champs sociaux nationaux existants, ces médias numériques ont incité à la délibération et la maîtrise de la violence. En même temps, ils pouvaient être mobilisés par les acteurs dominants afin d'asseoir leur domination et leur violence. Dans le contexte post-soviétique, les technologies numériques ont contribué au déclin de la mobilisation politique d'opposition, renforçant l'isolement des acteurs politiques, exclus de l'espace public, et un contrôle social profitable aux autorités russes actuelles. L'expression « spontanée » de mouvements sociaux s'effectue selon les formes protestataires historiquement préexistantes (Bertrand Cabedoche, 2010) et notre étude du cas post-soviétique le confirme pleinement. / This PhD work questions the place of digital information and communication devices involved in the reconfiguration of the contemporary post-Soviet public sphere (Habermas, 1991). It also examines the emergence, social inclusion and the political use of web participatory spaces - such as blogs, forums and social networks, in this society. Also, we explore the process of mediation, as is carried outside the traditional media in the post-Soviet national public sphere. After applying the different analysis methods of networks (mapping, interviews, participant observation), we can conclude that in contemporary Russia we observe the return to dual model public space: Official "dominant" (consists largely of audio-visual media, papers; magazines, radio stations) and "parallel" (consists of the oppositional political parties, "new" digital media) (Kiriya, 2012). These trends confirm the persistence of forms and configurations of public space in society despite the social and economic changes. In the post-Soviet context, the "new" digital media support the social and political cleavage in. At the same time, these devices contribute to the appearance of new actors of debates and production of information, and the maintenance of the diversity of opinions. Thereby, digital communication devices can be inserted in different social spaces, accompany the liberation and domination practices at the same time. Our work shows that the deployment of digital networks and digital media accompanies the development of the post-Soviet society. They stabilize and make visible the configuration of preexisting actors in different social spaces. This study of political use of digital networks and media in the official public space lead us to adopt a critical view of the "positivist" perception of digital networks as tools of deliberation and argumentative discussions. Thus, the post-Soviet digital space has become a digital extension of the formal domination of public space while ensuring the appropriation of state propaganda speeches and their penetration into the private area. This work shows that the social use (Miège, 2007) and policy of these tools in Russian society is quite conservative and does not contribute to the liberation and democratization of society. Quite the contrary, these devices are used to reproduce the dominant political divide public space and so on. The debates and mobilizations on the Internet have slightly contributed to the emancipation and social change. Inserted into existing national social fields, these digital media has led to the deliberation and control of violence. At the same time, they could be mobilized by the dominant players in order to establish their domination and violence. In the post-Soviet context, digital technologies have contributed to the decline of the political opposition mobilization, reinforcing the isolation of political actors, excluded from the public space, and profitable social control for current Russian authorities. The "spontaneous" social movement is performed according to the historically pre-existing forms protesters (Cabedoche Bertrand, 2010) and our study of post-Soviet case fully confirms it.
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De Prague à Riga : stratégies de mise en place du soft power de l’Union européenne dans les États du Partenariat oriental / From Prague to Riga : strategy implemented to establish EU’s soft power in Eastern Partnership countries

Lambert, Michael 07 December 2016 (has links)
Les États du Partenariat oriental (Ukraine, Moldavie, Biélorussie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan) ainsi que les territoires séparatistesqui s’y trouvent (Transnistrie, République du Donbas, Crimée, Abkhazie, Ossétie du Sud, Haut-Karabakh) doivent déterminer leurappartenance à un ensemble géopolitique afin d’assurer leur prospérité mais aussi leur sécurité. Les options qui se présentent à euxpeuvent se résumer à une intégration au sein de l’Union européenne, de l’Union (Économique) Eurasiatique ou à un partenariat avec la Chine, et ce en raison de leur difficultés à survivre en tant que pays non-alignés, et des pressions exercées pour Bruxelles et parMoscou. La raison de ces pressions repose sur la souhait d’émergence de l’Union européenne en tant que puissance géopolitique mondiale, poussée notamment par les États-Unis pour contrebalancer l’influence de la Russie, et par le Kremlin qui souhaite conserver son influence dans ce qu’il considère encore comme sa zone d’influence légitime” plus de 25 ans après la chute de l’Union soviétique. Cette thèse analyse les tendance intra-européennes, avec l’approche normalisatrice des pays d’Europe de l’Ouest, qui cherchent un compromis avec la Russie, et ceux d’Europe de l’Est, qui voient dans les Institutions européennes un moyen de s’affirmer comme puissances régionale. Avec l’avènement du projet de Partenariat oriental lancé par la Pologne et la Suède en 2008, l’UE incarne ces deux tendances, parfois contradictoires, à travers la mise en place de ses stratégies d’influence - son soft power - sur le terrain. Une influence mis à mal par les membres de l’EaP qui détournent abondamment les fonds en provenance de l’UE en raison de la corruption qui règne au sein des institutions nationales. La Russie tente pour sa part de retrouver son influence mais en usant d’une approche plus musclée, parfois même relevant du domaine militaire - son hard power - comme le montrent l’annexion de la Crimée et la mise en place des Peacekeepers dans le Caucase du Sud. Alors que l’Union européenne peine à exercer son influence dans un contexte de crise économique post-2008, la Russie semble pour sa part disposer de nouveaux moyens pour accroitre son influence : la guerre hybride, l’instrumentalisation des réfugiés qui affluent aux portes de l’Espace Schengen, et l’Union Economique Eurasiatique. / The states of the Eastern Partnership (Ukraine, Moldova, Belarus, Georgia, Armenia, Azerbaijan) and the separatist territories therein (Transnistria, Republic of Donbas, Crimea, Abkhazia, South Ossetia, Nagorno-Karabakh) have to determine their membership in a geopolitical entity to ensure their prosperity and safety. Due to the difficulties to survive as non-aligned countries and pressures fromBrussels and Moscow, all of them either have to join the European Union, the Eurasian (Economic) Union or to establish an exclusivepartnership with China in the upcoming years.Pressure from the EU and Russia is based on the desire of the EU to emerge as a global geopolitical power, particularly pushed by theUnited States to counterbalance the influence of Russia, and the will of the Kremlin to retain its influence in what is presented in theRussian media as the “legitimate sphere of influence”, even more than 25 years after the fall of the Soviet Union.The PhD dissertation analyzes the political divergences between EU member states, with the “normalizing approach” of WesternEuropean countries that seek a compromise with Russia, and those from Eastern Europe currently trying to use the European institutionsas a means to become regional powers.The Eastern Partnership launched by Poland and Sweden in 2008 embodies these two, sometimes contradictory tendencies through theimplementation of EU’s strategies of influence - the EU’s soft power - in post-Soviet space. Nonetheless, those strategies are oftenundermined by members of the EaP, which abundantly divert funds from the EU, because of the corruption of local institutions. At thesame time, Russia is also trying to regain its influence, sometimes even by using military means - the so called Russian hard power - asshown by the annexation of the Crimea and the establishment of peacekeeping missions in South Caucasus.While the European Union hardly exerts its influence in a post-2008 economic crisis context, Russia seems to have developed new waysto weaken its opponents. Hybrid warfare, weaponizing of refugees, pushed by massive bombings in Syria, and the establishment of theEurasian Economic Union are under the most efficient ways to weaken the EU and NATO so far.
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L'évolution des villes dans l'espace post-soviétique : observation et modélisations / The evolution of cities in the post-Soviet space : observation and modeling

Cottineau, Clémentine 21 November 2014 (has links)
L’urbanisation russe et soviétique a été tardive et accélérée, en comparaison d’autres ensembles territoriaux ; un grand nombre de villes nouvelles ont été créées par le régime soviétique qui a promu la fonction socialiste de la ville, l’organisation rationnelle de l’espace et la gestion planifiée de l’économie. Ces particularités urbaines et les multiples événements démographiques et politiques du XXe siècle font des villes de l’espace post-soviétique un ensemble qui pose question quant à sa comparabilité et à ses ruptures. Cette thèse vise à montrer que l’on peut appliquer le concept de système de villes et les méthodes générales de la géographie urbaine pour rendre compte de l’évolution urbaine dans l’espace post-soviétique à long terme, c’est-à-dire mieux comprendre et éventuellement prédire leur évolution. Nous avons confronté plusieurs modèles statistiques avec la dynamique urbaine observée et montré que la structure macro-géographique des villes était comparable à celle d’autres systèmes de villes. On a aussi observé des trajectoires particulières liées à la dimension du territoire, ses ressources naturelles, sa dynamique démographique récente, etc. La connaissance des évolutions observées a été intégrée dans une démarche incrémentale de simulation multi-agents qui vise, à partir d’hypothèses théoriques sur les mécanismes générateurs de l’urbanisation, à reproduire des faits stylisés généraux et particuliers, le plus parcimonieusement possible. L’évaluation progressive de modèles de plus en plus complexes a abouti à la reproduction de certaines évolutions observées et mis en valeur les trajectoire plus particulières de villes qui « résistent » à la modélisation. / The Russian and Soviet urbanisation process happened late and fast, compared to other territories. Many new towns and cities were created by the Soviet regime that officially promoted discourses about the socialist function of the city, rational organisation of space and a planned management of the economy. These urban particularities and the multiple demographic and political events of the 20th century have made cities in the post-Soviet space an interesting case and raised question regarding its ruptures and comparability. This dissertation thesis aims to show that the concept of system of cities and generic methods in urban geography are useful in the study of urban evolution over the long term in this space, to eventually better understand past trends and predict future ones. We confronted several statistical models with the observed urban dynamics and concluded that the macro-geographical structure of cities in the post-Soviet space was comparable to that of other systems of cities (hierarchy of sizes, spacing, functional differentiation). We also observed specific trajectories related to the size of the territory, natural resources, the recent demographic shrinkage and the effect of particular political decisions. This knowledge about observed evolutions has been included in an incremental approach of agent-based modelling. Starting from theoretical hypotheses about generative mechanisms, we tried to generate generic and specific stylised facts, with a model as parsimonious as possible. The progressive evaluation of increasingly complex models led to the satisfactory simulation of observed urban evolution and highlighted specific trajectories that “resist” modelling.
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" Acteurs locaux et régionaux face aux transformations du pouvoir en Russie, 1989-1999 "

Le Huérou, Anne 13 December 2006 (has links) (PDF)
Fondée sur des enquêtes de terrain dans les régions d'Omsk (Sibérie occidentale) et Kalouga (Russie Centrale) ainsi que dans la ville de Dolgoproudnyj (banlieue de Moscou) et dans le cadre d'une sociologie des acteurs, la thèse analyse les recompositions du pouvoir local et régional en Russie entre 1989 et 1999. Après une introduction qui évoque le contexte plus général des transformations de la Russie post-soviétique et une première partie historique (période soviétique), la thèse se penche sur l'émergence de nouveaux acteurs politiques locaux à la faveur de la perestroïka. Les chapitres suivants proposent une analyse des transformations économiques, politiques et administratives du pouvoir local, la place des anciens et des nouveaux acteurs, et les modalités ténues d'une recomposition du politique compte tenu de l'affaiblissement du pouvoir représentatif. La conclusion replace la décennie 1990 dans une perspective qui tient compte des évolutions plus récentes dans les années 2000.
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Contester par la musique sous régime autoritaire : rock et politisation en Biélorussie / Political protest through music in an authoritarian regime : rock and politicisation in Belarus

Kryzhanouski, Yauheni 18 September 2015 (has links)
Cette thèse examine la politisation dans un régime autoritaire à travers l’étude de deux mouvements rock contestataires en Biélorussie. Le rock « national » s’est constitué en tant que mouvement artistique dans les années 1980 autour de la production de la musique contemporaine d’inspiration occidentale chantée en langue biélorusse et de la promotion d’une vision hétérodoxe de l’« identité nationale ». Le tournant autoritaire des années 1995-1996 a provoqué la repolitisation contestataire de ce mouvement artistique. Les acteurs du rock « national » continuent de revendiquer le statut « underground » tout en aspirant à la professionnalisation dans le cadre du système de production commercial. C’est aussi au milieu des années 1990 qu’un autre mouvement contestataire se constitue – le rock anarcho-punk DIY imprégné des conventions du modèle Do it yourself internationalisé. Ce mouvement proche des groupements anarchistes prône l’amateurisme, la production artistique restreinte et le radicalisme des prises de position. Sur l’exemple de ces deux mouvements artistiques, la thèse étudie les logiques de politisation et les modes de contestation. / Based on a study of two protest rock movements in Belarus, this thesis examines the phenomenon of politicisation in an authoritarian regime. The “national” rock emerged in the 1980s as a modern artistic movement inspired by Western music conventions. Singing in Belarusian, this scene aspired to promote a heterodox vision of “national identity”. The authoritarian turn in 1995-1996 provoked protest re-politicisation of this artistic movement. “National” rock musicians continued to claim the “underground” status, while aspiring to professionalisation and commercial production. Against the backdrop of the authoritarian change, another protest movement emerged in the mid-1990s. Following the internationalised Do-It-Yourself model, the DIY anarcho-punk is closely linked to anarchist groups and promotes amateurism, limited artistic production and radical political expression. Based on the example of the two artistic movements, this thesis studies the logics of politicisation and the modes of political protest.
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La politique étrangère bélarusse vis-à-vis de l’Union européenne depuis 1994 :les oscillations d’une diplomatie multivectorielle. L’apport des approches néo-institutionnalistes dans l’analyse des facteurs de rapprochement (1999 - 2001, 2007 - 2010, 2013 - …)

Pierson, Ekaterina 13 November 2020 (has links) (PDF)
Depuis 2007, le Bélarus tente de mener une politique étrangère plus équilibrée entre ses divers partenaires au lieu de se focaliser uniquement sur la Russie comme précédemment. L’élaboration de la politique étrangère envers l’UE, son voisin direct du côté occidental, devient particulièrement d’actualité. Depuis lors, l’UE et le Bélarus ont vécu une période de rapprochement de 2008 à 2010, une période de refroidissement des relations de 2011 à 2015 et se trouvent actuellement dans une nouvelle phase de rapprochement. Cette thèse interroge ainsi les facteurs explicatifs de l’évolution de la politique étrangère bélarusse envers l’UE sous la présidence d’Alexandre Loukachenko de 1994 au printemps 2020. Pour cela, nous nous focalisons particulièrement sur les trois périodes sous la présidence d’Alexandre Loukachenko durant lesquelles la politique étrangère bélarusse était particulièrement proactive :1999 - 2001, 2007 - 2010 et à partir de 2013. Afin de distinguer les facteurs pertinents, nous optons pour une combinaison des trois approches néo-institutionnalistes (le néo-institutionnalisme du choix rationnel, le néo-institutionnalisme historique et le néo- institutionnalisme sociologique) pour deux raisons principales. D’une part, nous partageons avec les chercheurs de ces courants une vision de la politique comme produit d’acteurs libres d’agir mais dans les limites des contraintes institutionnelles. D’autre part, la diversité des variables indépendantes proposées par ces courants (intérêts rationnels, règles du jeux, pratiques, normes, valeurs), nous permet de prendre en compte les facteurs aussi bien internes qu’externes ayant pesé sur les autorités bélarusses dans leur prise de décision d’améliorer les relations avec l’UE. Notre cadre d’analyse est également complété par l’investigation des facteurs économiques et matériels. La particularité de cette thèse consiste en une prise en compte systématique des facteurs pesant sur la politique étrangère bélarusse.Les oscillations du Bélarus qui se rapproche tantôt de la Russie, tantôt de l’Union européenne que nous documentons dans la thèse ont été appréhendé à travers deux concepts, celle de « multivectorialité » dans sa théorisation par Elena Gnedina (2015) et celle de « dictaplomatie » dans son interprétation par Anaïs Marin (2013). Nous avons ainsi élargi la portée de ces deux concepts en les confrontant au cas très spécifique du Bélarus. Ce faisant, nous proposons un cadre d’analyse qui pourrait être utilisé pour l’étude de l’évolution des politiques étrangères d’autres pays de l’Eurasie post-soviétique « coincés » entre l’UE et la Russie. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Espace en transition : Erevan 1991-2006 / A Space in Transition : Yerevan 1991-2006

Khachatryan, Mariam 13 October 2011 (has links)
Cette thèse propose une réflexion sur le rapport ville/processus d'urbanisme dans la période post-soviétique. Elle se focalise sur l'évolution des formes urbaines et urbanistiques à partir de l'articulation ville/pratiques juridiques/pratiques sociales. Erevan – capitale de l'Arménie est notre terrain d'investigations. Les analyses sont d'abord centrées sur l'état actuel des interfaces ville/politiques/pratiques urbaines : la situation socio-économique, les caractères spatiaux et les différentes logiques d'organisation de l'espace urbain. Les analyses portent ensuite sur l'évolution historique de ces mêmes interfaces ; sont examinés les projets et les modèles spatiaux appliqués, ou encore les Nouveaux Plans de la ville. La thèse se propose ainsi de comprendre le dialogue entre la ville, ses habitants et son héritage, en démontrant que ces derniers peuvent être un élément stimulant le développement urbain à toutes les échelles, un développement urbain identitaire et durable / This thesis proposes a reflection on the relationship between the city and urban planning processes in the post-Soviet period. It focuses on the evolution of urban forms and urban planning by considering the articulation of the city, legal rules and social practices. Yerevan, Armenia's capital, is our field of investigation. Our studies first focus on the current situation of interfaces between the city, policies and urban practices taking into account socioeconomic situations, spatial characteristics and logics of the organization of urban space. Then, the analyses deal with the historical evolution of these interfaces : projects, spatial models or new town planning schemes are examined. Thus, this thesis aims to understand the links between city, its inhabitants and its heritage, demonstrating that these last can be stimulating elements at all scales for attaining a sustainable and identitary urban development
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Gouvernance et assurance qualité dans l'enseignement supérieur arménien : entre l'héritage soviétique, le processus de Bologne et les réformes récentes / The governance and quality assurance of armenian higher education : between the Soviet heritage and Bologna Process and the recent reforms

Navoyan, Arayik 24 November 2015 (has links)
L'héritage soviétique, les développements récents dans le secteur de l'enseignement supérieur arménien qui se sont produits durant les trois dernières décennies en Arménie et son intégration dans l'Espace européen de l'enseignement supérieur, conditionnent les nouveaux défis du secteur et la nécessité d'une révision du système de régulation de l'enseignement supérieur. Cette révision doit permettre la mise en place de mécanismes plus efficaces de régulation de l'enseignement supérieur et d'assurance qualité dont l’État arménien a besoin, afin de répondre aux enjeux du secteur arménien de l'enseignement supérieur et pour contribuer à son développement. Notre recherche propose, en vue d'applications au contexte arménien, une analyse des structures, des relations et des processus à travers lesquels la politique d'enseignement supérieur est développée, introduite et révisée au plan national et sous l'influence de la coopération internationale. Cette recherche nous a permis tout d'abord de décrire les principaux modèles théoriques de la gouvernance dans l'enseignement supérieur : le concept de coordination de l'enseignement supérieur, la configuration universitaire et l'utilisation d'un égaliseur de la gouvernance, afin de mettre en lumière et de comprendre les interactions complexes des multiples acteurs impliqués dans ce processus. Ensuite, elle met en valeur l'application et les effets des modèles de régulation par l'Etat de l'enseignement supérieur, ainsi que ses instruments comme le cadre législatif dans le contexte de la politique publique, le degré d'autonomie des établissements et les mécanismes de financement. Ce travail s'intéresse enfin à la politique d'assurance qualité comme domaine d'action politique au service de la régulation de l'enseignement supérieur. A la suite de ces considérations d'ordre conceptuel et de clarifications portant sur les notions de la qualité et de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur, ainsi qu'une présentation de ses mécanismes comme l'audit, l'évaluation et l'accréditation, nous examinons, en les discutant, les choix politiques fondamentaux relatifs aux objectifs, à l'organisation générale, ainsi qu'aux outils opérationnels du système d'assurance qualité en faveur desquels un gouvernement souhaite opter pour garantir la qualité de l'enseignement supérieur. Sur la base des résultats d'études qualitatives et quantitatives réalisées auprès d'experts et d'enseignants et ceux de l'analyse de l'évolution des caractéristiques, de la politique, des instruments de la régulation, ainsi que du système d'assurance qualité de l'enseignement supérieur arménien, toute une série des propositions portant sur l'évolution du système de régulation de l'enseignement supérieur et de l'assurance qualité sont présentées dans cette étude. En particulier, pour se débarrasser de l'héritage soviétique dans les domaines de l'élaboration et de l'organisation des programmes d'enseignement supérieur et pour contribuer à la pertinence des formations en licence et master en vue de l'application du cadre national des qualifications éducatives, des projets concrets de « Cadre national arménien des formations en licence », de « Cadre national arménien des formations en master », ainsi que de « Référentiel national de l'enseignement supérieur en Licence : spécialité « Gestion » sont élaborés jusque dans leurs détails et présentés en annexes à ce travail. Cette recherche devrait permettre aux décideurs politiques, aux responsables d'établissements d'enseignement supérieur, aux enseignants et plus généralement à toutes les parties prenantes intéressées, de mieux comprendre les changements complexes intervenus dans le système d'enseignement supérieur arménien post-soviétique sous l'influence du Processus de Bologne et ainsi contribuer à l'évolution de la régulation du secteur, afin de répondre aux défis de l'enseignement supérieur arménien. / The Soviet heritage, the recent developments in the sphere of Armenian higher education throughout the last three decades and the integration of the Republic of Armenia into the European Higher Education Area have blazed the path for new challenges in the sector and outlined the necessity to revise the regulatory framework of higher education. The said revision will allow for the implementation of more efficient mechanisms of higher education regulation and quality assurance that Armenia faces with the aim of responding to the objectives of the sector of Armenian higher education and the contribution to the development of the latter. Our research, which addresses Armenian context, offers analysis of structures, relations and procedures through which the policy of higher education is developed, introduced and revised nationally and the impact it has on international cooperation. This research will first and foremost permit to describe the principle theoretical models of governance in higher education: the concept of coordination of higher education, university configuration («La configuration universitaire»), governance equalizer with the aim of shredding light on and understanding the complex interactions of multitude actors involved in these processes. Moreover, our research highlights the implementation and the effects of regulatory models exercised by the State towards higher education, as well as the toolkit like, for instance, legislative framework within the context of public policy, the level of autonomy of institutions and the mechanisms of financing. This paper will also be of interest within the framework of quality assurance as a procedure of regulating higher education. Following the conceptual considerations and clarifications around such notions as are the quality and the quality assurance in higher education, as well as the presentation of such mechanisms as audit, evaluation and accreditations, we have undertaken the examination of fundamental political choices related to the objectives, general organization, as well as operational tools of the system of quality assurance, highlighting the ones a government would like to own in order to guarantee the quality assurance of higher education. Based on the results of qualitative and quantitative studies realized with experts and teachers, as well as the ones obtained from the analysis of the evolution of characteristics, politics, the instruments of regulation, as well as the system of quality assurance of Armenian higher education, a series of suggestions related to the evolution of the regulatory system of higher education and quality assurance are presented in this document. More particularly, with the aim of eliminating the Soviet heritage in such domains as are the development and the organization of academic programmes of higher education and for contributing the concord of Bachelor's and Master's programmes with the National Framework of Qualifications, concrete documents have been elaborated and are presented in the annex of this paper: «Armenian National Framework of BA studies», «Armenian National Framework of MA studies» and «Armenian Subject Benchmark Statement : Management». This research will allow political decision-makers, people who are responsible for institutions of higher education, teachers and other interested stakeholders to understand more profoundly the complex changes which occurred in the Post-Soviet system of higher education of Armenia as a result of Bologna Process and to contribute to the evolution of the sector with the aim of responding to the needs of Armenian higher education.
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La dynamique et la variété des systèmes de contrôle de gestion en contexte post-soviétique : étude du cas moldave / The evolution and diversity of management control systems in the post-soviet context : the case of Moldova

Paladi, Irina 11 December 2018 (has links)
Cette thèse analyse l’évolution et la variété des systèmes de contrôle de gestion (SCG) dans le contexte de transition post-soviétique et détermine les facteurs qui expliquent l’existence, l’étendue et l’usage des SCG. Des études de cas longitudinales sur deux anciennes entreprises soviétiques d’État (perspective historique) permettent de déterminer les principales caractéristiques des SCG dans le cadre du système économique centralisé et d’expliquer les transformations induites par la transition vers l’économie de marché dans une perspective de l’ancien institutionnalisme économique. Une étude de cas multiple (huit entreprises) évalue l’état actuel du contrôle de gestion et constate une diversité des SCG. En mobilisant les théories institutionnelles et de la contingence, huit facteurs potentiels d’influence des SCG sont identifiés (3 institutionnels et 5 contingents) et analysés ensuite à l’aide de l’analyse quali-quantitative comparée, méthode qui permet de traiter un petit nombre de cas. Les résultats mettent en exergue l’influence des pressions coercitives sur l’existence d’un système de contrôle formel, des pressions normatives sur son usage instrumental et de la décentralisation sur la nature stratégique de ce système. Cette analyse permet de proposer une typologie des SCG en contexte post-soviétique. / This thesis analyzes the evolution and the diversity of management control systems (MCS) in the post-Soviet transition context and determines the factors that explain the existence, extent and use of MCS. Longitudinal case studies of two former Soviet state enterprises (historical perspective) allow to determine the main features of MCS in the context of the centralized economic system and to explain the transformations induced by the transition to a market economy through the old economic institutionalism approach. A multiple case study (8 companies) assesses the current state of management control and notes a diversity of MCS. By mobilizing the institutional and contingency theories, eight potential influence factors are identified (3 institutional and 5 contingent) and then analyzed using the Qualitative Comparative Analysis, a method that allows the treatment of small number of cases. The results highlight the influence of coercive pressures on the existence of a formal control system, of normative pressures on its instrumental use and of decentralization on the strategic dimension of this system. This analysis allows to propose a typology of MCS in a post-Soviet context.

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