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Compétences orales et formation du citoyen : des apprentissages en interaction(s) / Oral skills and citizenship : Learnings in interactionLapique, Virginie 27 November 2013 (has links)
L'éducation à la citoyenneté et la transmission par l'école des valeurs essentielles au maintien de la cohésion sociale et politique sont des questions socialement vives dans le contexte de crise qui caractérise, dit-on, la société française. En quoi les interactions verbales en contexte didactique participent-elles de cette entreprise ? Pour répondre à cette problématique, nous avons construit un corpus constitué de la transcription de huit séances menées dans des classes de cycle 3 du sud est de la France, que nous analyserons en mobilisant des outils d’investigation pluriels, fédérés par l’engagement dans une démarche sociolinguistique. Il s’agira de montrer comment les interactions verbales, en permettant notamment la co-construction des objets du sens, la régulation des conflits, la rencontre de l’altérité, ou encore la conscientisation de la pluralité et de la variation, pourraient favoriser la formation des citoyens de demain. / Delivering citizenship education and pass down at school values that are essential to uphold social and political cohesion are burning issues in the French society, especially in these times of crisis. In what way do verbal interactions occurring in didactic context participate in this undertaking? To answer this issue, we put together a corpus made up of the transcripts of eight lessons observed in 3rd cycle classes located in south east of France. These data will be analysed with pluralist tools, united by a sociolinguistic approach. We aim to show how verbal interactions contribute to shape citizens, particularly by allowing co-construction of meaning, conflict regulation, otherness encounter, as well as plurality and variation awareness-raising.
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Entre barracões, varadouros e tapiris: os seringueiros e as relações de poder nos seringais do Rio Madeira (1880-1930)Leal, Davi Avelino 28 October 2007 (has links)
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Previous issue date: 2007-10-28 / FAPEAM - Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado do Amazonas / La présente dissertation a comme objectif d étude lê rapport entre des employeurs et des travailleurs des caoutchouc du fleuve Madeira su bout duu XIXe siècle et début du XXe siècle. Avec l objectif d analyser les rapports de pouvoir dans ces champs de caoutchouc, on cherche d appercervoir les stratégies de résistence élaborées par les sujects historiques dans um contexte marqué par la violence et l exploration. Basé
l investigacion de Michel Foucault et E.P. Thompson, et ayant comme documentation basique les journeaux du fleuve Madeira, Rapport de President de Province et sources
judiciaries, on cherche de dépasser la dichotomia entre employeur et client, néanmoins sans decréer l exploration, on pars à la recherché des tactiques et stratégies construites dans um quotidien multiple et contradicteur.Ces stratégies ne se donnaient pas simplesment como des résponses aus pratiques de violence physique des employeurs. Dans un espace traversé par la violence symbolique, les travailleurs de champs de caoutchouc se sort appoprié des éléments de la culture pour (re)signifier lê quotidien. Dans ce sens-lá, l étude des rapports de pouvoir dasn les champs de caoutchouc a
indiqué pour impossibilité de parler em cãs typique ou modèle idéal . Les stratégies de résistence varient par car chaque rapport était négocié par des aspects spécifiques. / A presente dissertação tem como objeto de estudo a relação entre patrões e seringueiros nos seringais do rio Madeira, no final do século XIX e início do século XX. Objetiva-se
analisar as relações de poder nestes seringais, buscando perceber as estratégias de resistência elaboradas pelos sujeitos históricos, num contexto marcado pela violência e
exploração. Fundamenta-se sob a articulação dos trabalhos de Michel Foucault e E.P.Thompson, e à luz da investigação documental em os jornais do rio Madeira, Relatórios de Presidente de Província e Fontes Judiciais; busca-se superar a dicotomia entre patrão e freguês, porém sem escamotear a exploração, logo partimos atrás das táticas e estratégias construídas num cotidiano múltiplo e facetado, as quais não se
davam, simplesmente, como respostas às práticas de violência física dos patrões. Num espaço permeado pela violência simbólica, os seringueiros lançaram mão de elementos
da cultura para (re)significar o cotidiano. Sob este prisma, o estudo das relações de poder nos seringais apontou para a impossibilidade em falarmos de um caso típico ou
modelo ideal . As estratégias de resistência variavam de seringal para seringal, pois cada relação estava mediada por aspectos específicos.
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Plumes royales : l’art épistolaire chez les souverains et souveraines de Navarre et de France au XVIe siècle. / The art of letter-writing by the kings and queens of Navarre and France in the sixteenth century.Pardanaud-Landriot, Chloé 24 May 2012 (has links)
La première partie présente l'état des connaissances actuelles sur les souverains et souveraines de Navarre et de Franceau XVI' siècle. Elle recense les publications de leurs écrits ainsi que les différents angles sous lesquels ils ont étéenvisagés jusqu'à présent par les chercheurs. Elle précise enfin selon quels critères a été établi le corpus étudié (choixdes lettres, compléments inédits).La deuxième partie définit les contextes culturels et matériels des correspondances royales. Elle fait le point sur l'étatdu genre épistolaire à la Renaissance, sur l'éducation et la culture des princes et princesses, ainsi que sur les contraintesmatérielles qui pèsent sur la rédaction de leurs missives.Les deux dernières parties sont consacrées à l'étude des lettres. Les stratégies discursives mises en place par les rois etles reines dépendent du rapport qu'ils entretiennent avec leur destinataire. Cela oblige à distinguer les lettres adresséesaux membres de la sphère publique de celles qui sont réservées à la sphère privée. Au-delà de cette distinction, onconstate que les différences stylistiques dépendent également de l'exercice (ou non) de l'autorité royale ainsi que dugenre (masculin ou féminin) de l'épistolier. Les différences de genre ne sont nullement <<naturelles>>, mais construitessocialement pour répondre à des objectifs précis.À partir de ces travaux, on peut faire l'hypothèse que la pratique épistolaire des rois et des reines exerce une influencesur les théories de l'époque. Enfin, ils confirment qu'au-delà d'une pratique d'écriture commune, la plupart dessouverains et souveraines possèdent un véritable style personnel. / The first part shows what is known toda y about the Royals of Navarre and France in the sixteenth century. It lists thepublications of their writings as well as different researchers' points of view about them up to now. Finally it specifiesunder which criteria the studied corpus bas been established (choice of letters, unpublished works).The second part describes the cultural and material contexts of the royal correspondence. It demonstrates the genre ofletter writing during the Renaissance period, the education and culture of princes and princesses as weil as the materialconstraints which influenced the ability of writing their letters.The last two parts are devoted to the study of letters. The language used by the kings and queens depended on therelationship between them and their correspondents. This makes a distinction between letters to members of the publicand those intended for personal correspondence. Beyond this distinction, it is noticed thal the differences in styledepend also on the exercising (or not) of royal authority, as well as on the gender of the writer. The different genresused in writing are in no way "natural" but dictated by society in order to address specific requirements.From these works the following hypothesis can be made: the kings' and queens' practices of letter writing influencedthe theories of the period. Furtherrnore, this study confirms thal beyond the practice of a universal way of writing, themajority of kings and queens bad their own unique persona! style.
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Réguler et conduire : de la critique de la prison à la pénalité néolibérale / Regulate and conduct : from the critique of prison to neoliberal punishmentFontaine, Victor 20 December 2017 (has links)
Cette recherche traite des mutations contemporaines de la peine à partir de l'hypothèse foucaldienne de l'avènement de la gouvernementalité néolibérale. Le néolibéralisme semble reposer sur le déclin des techniques disciplinaires de pouvoir, telles que décrites en particulier par Foucault (Surveiller et punir). Il fait rupture avec l'autorité monopolistique, avec le pouvoir direct sur les corps, avec la fixation institutionnelle des individus. Or le pouvoir disciplinaire entretenait chez Foucault un lien privilégié avec l'institution carcérale : la prison, c'est l'archétype disciplinaire. Si bien que la mise en question de ce modèle disciplinaire général du pouvoir par l'avènement de la gouvernementalité néolibérale implique une réinterrogation du système pénal, qui s'est présentée par l'entremise d'un problème-prison. Si la prison pose problème aujourd'hui, si le système pénal se réforme autour de la critique de la prison, c'est parce que la prison est devenue un archaïsme visible, une forme désuète de l'art de gouverner les comportements humains, et ce malgré la permanence et l'accélération de l'enfermement. La prison constitue ainsi un problème stratégique de cette transition des formes de gouvernement : le néolibéralisme s'éclaire dans son exercice contre les murs, et hors des murs du carcéral ; il éclaire en retour le mouvement contemporain de contestation critique et de transformation effective des fonctions pénales générales : la régulation pénale et les peines ouvertes dites de réinsertion. De sorte qu'un dispositif de pouvoir contemporain distinct puisse être appréhendé. / This research deals with the contemporary mutations of punishment, from the perspective of the Foucauldian hypothesis of an emerging neoliberal governmentality. Neoliberalism seems to be resting upon the decline of disciplinary power techniques, such as described in particular by Michel Foucault in Discipline and Punish. Neoliberalism breaks with monopolistic authority, direct power on bodies, and the institutional detention of individuals. Yet, disciplinary power had, according to Foucault, a privileged link with the prison institution: the prison is the archetype of discipline. It is so to the extent that the calling into question of the disciplinary model of power by the emergence of neoliberal governmentality implies a deeper questioning of the penal system, through the constitution of the prison as a problem. If the prison institution has become problematic, if the penal system is reforming itself through the critique of prison, it is because it has become an obvious archaism, an obsolete art of governing human behaviors, in spite of the permanency and even the increase of the number of incarcerations. The prison thus constitutes a strategic object for the study of the transition between forms of government: neoliberalism can be analyzed through its specific activity both against prison walls and beyond them. It enlightens contemporary phenomena, from internal penal critiques to factual transformations of the general functions of punishment: penal regulation and post-custodial, open and outdoor punishments aiming at rehabilitation (reinsertion). Through the study of these penal mutations, a contemporary, specific apparatus of power can be comprehended.
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L’autorité de la chaise : de sa fonction à sa transformation en oeuvre dans l’art chinois et occidental / The authority of the chair : from its function to its transformation into work in chinese and western artNong, Xian Wen 14 January 2017 (has links)
Socrate dirait que le Dieu a créé la forme de la chaise, que les artisans fabriquent d’autres chaises d’après cette forme, et que les artistes créent des chaises artistiques d’après des chaises fabriquées par les artisans. Il y a une vérité dans ces idées. La chaise est la chaise, elle a une forme propre à elle. Elle ne prend pas la forme d’un piano, ni celle d’un lit. Ces idées conduisent à la définition, la forme, la fabrication, l’utilisation, la transformation et la signification de la chaise. On attribue, dès l’ancienne Égypte, deux fonctions à la chaise : une matérielle (s’asseoir) et une immatérielle (symboliser). Quand la chaise est utilisée dans l’activité sociale, politique ou artistique (transformée, détruite, reconstruite, etc.), elle est symbolique (elle symbolise), et c’est la seule condition dans laquelle la chaise peut dénoter et signifier. Entrons en contact avec la chaise pour qu’elle puisse signifier ! Un changement apparut à partir de la fin du XIXe siècle. Les designers ont conçu et fabriqué une grande diversité de chaises novatrices à la fois utilitaires et artistiques ou classiques dans leurs œuvres d’art. Bien que les designers aient cherché de nouvelles formes, leurs chaises étaient encore pourvues de la forme de base (pieds, siège et dossier) donnant la fonction fondamentale : s’asseoir. Il apparaît que la forme de la chaise soit déjà définie. Par qui la forme de la chaise fut-elle définie ? Par quoi la chaise signifie-t-elle ? / Socrates would say that the God created the form of the chair, that the craftsmen make other chairs according to this form, and that the artists create artistic chairs according to chairs made by the craftsmen. There is a truth in these ideas. The chair is the chair, it has its own form. It does not take the form of a piano, nor that of a bed. These ideas lead to the definition, the form, the manufacture, the use, the transformation and the significance of the chair. The human beings, from ancient Egypt, attributed two functions to the chair: one is material (sit) and the other is immaterial (symbolize). If the chair is used in a social, political or artistic activity (transformed, destroyed, rebuilt, etc.), it is symbolic (or symbolizing), this is the only condition where the chair can denote and signify. Get into contact with the chair so that it can mean! A change appeared from the end of the 19th century, designers designed and built a wide variety of innovative chairs, both utilitarian and artistic when the artists used simple and ordinary chairs or classical chairs in their art works. Although designers have sought new forms, but their chairs were still provided with the basic form (legs, seat and backrest) providing the fundamental function : sit. It appears that the form of the chair has already been defined. Who defined the form of the chair ? What does the chair mean?
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Justice et pouvoir dans la tragédie classique de 1634 à 1677 / Justice and power in French classic tragedy from 1634 to 1677Griffet, Anne 14 December 2016 (has links)
En France, au XVIIème siècle, la tragédie s’épanouit dans un contexte politique intéressant qui lui offre la possibilité de maintes interrogations sur le droit de gouvernement. La fin du règne de Louis XIII laisse place à la Régence d’Anne d’Autriche en 1643, puis à la construction par Louis XIV d’un pouvoir absolu, surtout après la mort de Mazarin en 1661, alors même que le jeune souverain est confronté à une fronde parlementaire d’envergure et à une fronde des princes menaçant son autorité. On se demande alors par quels biais cette tragédie classique instaure une complémentarité entre des problématiques esthétiques et des problématiques politiques et juridiques : comment les questions de droit dont elle s’empare lorsqu’elle envisage les différents problèmes juridiques auxquels le pouvoir peut être confronté servent-elles de fondement aux conflits entre les personnages, permettant au dramaturge de susciter les émotions propres au tragique tout en donnant à penser ? Les tensions propres au genre peuvent d’abord provenir des conflits entre les critères justifiant la présence au pouvoir du prince : critères de droit (naissance, mariage) et critères de fait (mérite, soutien populaire, capacité à renoncer au pouvoir). Ensuite, nos dramaturges peuvent fonder les crises tragiques sur l’exercice même de la justice par le souverain, lequel délibère, juge, fait la loi, gère la force, décide de la paix et de la guerre. Enfin, la crainte et la pitié préconisées par Aristote peuvent provenir de l’omniprésence de l’injustice dans les hautes sphères du pouvoir : mélange de sujétions publiques à des sujétions privées, trahison, utilisation impropre de la raison d’État. / In the 17th century, the French tragedy flourished in a particular political context opening a path for much questioning regarding the right to govern. Louis XIII's reign was followed by Anne of Austria's Regency in 1643, and Louis XIV’s construction of an absolute monarchy, accelerated by the death of Mazarin in 1661. Moreover, the young sovereign struggled with the strong hostility of the parliament and the nobles who threatened his authority. It is to be wondered then, how the French tragedy sets a complementarity between aesthetic stakes and political and legal ones, how the questions of law it raises when it considers the different legal problems, which the power can face, lead to the confrontation between characters, letting the dramatist give birth to emotions specific to the tragedy genre while giving (the reader) much to think about? Dramatic tensions can first come from conflicts between criteria justifying the prince’s empowerment - legal criteria (birth, marriage) and factual criteria (merit, popular support, ability to withdraw from authority). Then, dramatists can root the tragic crisis in the judicial exercise of the sovereign, who deliberates, judges, makes laws, rules, decides upon peace or war. Finally, the feelings of fear and mercy prescribed by Aristotle can come from the omnipresence of injustice in the upper reaches of power – a medley of public and private subjection, betrayal, and the unsuitable use of the reason of State.
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La décision médicale / The medical decisionVeron, Paul 09 December 2015 (has links)
La relation médicale est traditionnellement abordée par la doctrine privatiste au prisme de la figure du contrat. Cette étude vise à proposer une lecture renouvelée, centrée sur un autre paradigme : la décision. L’ordre juridique ne régit pas tant un accord de volontés créateur d’obligations qu’une décision de soins ayant pour objet la réalisation d’un acte médical sur la personne d’un patient, avant tout saisi comme personne humaine. La démarche peut a priori se réclamer d’un certain bon sens : la médecine n’est-elle pas, au fond, avant tout un art – en partie devenu une science – de la décision ? L’approche du concept de décision dans le champ du droit médical impose cependant de s’émanciper de la signification dominante accordée à ce terme dans les diverses disciplines juridiques. Figure bien connue du droit public et du droit processuel, émergente endroit privé, la décision est très largement assimilée à l’acte juridique unilatéral. Une telle conception stricte ne saurait prévaloir pour appréhender notre objet d’étude : d’une part, la décision médicale n’est pas un acte juridique ; d’autre part, elle peut être unilatérale ou bilatérale, individuelle ou partagée. Il apparaît alors préférable, en droit médical, d’en revenir à l’une des significations courantes du terme de décision, non proprement juridique : elle est un processus de choix orienté vers la réalisation d’une action. La manière dont le droit appréhende la décision médicale peut être résumée en quatre questionnements. Qui décide ? C’est la question de l’identification des décideurs. Comment la décision doit-elle être prise ? C’est la question de la procédure décisionnelle. Pourquoi et pour quoi une décision est-elle prise ? C’est la question des motifs et des finalités qui fondent et orientent la décision médicale. Enfin, que peut-on décider ? Quels moyens peut-on mettre en œuvre pour soigner ? C’est la question de l’objet de la décision. Alors que les deux premiers points sont relatifs à la prise de décision, les deux derniers se rapportent à la décision prise. Cette approche présente essentiellement un double intérêt. D’une part, elle offre un modèle de lecture unique de la relation de soins, quel que soit le contexte de la prise en charge (hôpital public, clinique privée ou médecine libérale), ce qui apparaît nécessaire au vu des évolutions juridiques de ces deux dernières décennies. D’autre part, elle permet d’inscrire la relation médicale dans une théorie du pouvoir, la décision médicale s’analysant, sous cet angle, comme l’expression d’une puissance privée. / The medical relationship is traditionally addressed by the private law academia through the prism of the of the contract concept. In line with another part of the academia, this study aims to put forth a renewed reading, centered on another paradigm: the decision. The law does not govern here a meeting of minds producing obligations but rather a care decision whose purpose is performing a medical procedure on a patient, primarily taken as a human being. The approach can a priori rest on a certain degree of common sense: isn’t medicine, after all, primarily an art – which partly became a science – of the decision?To approach the concept of decision in the field of medical law requires to give up the dominant meaning given to that term in the various legal disciplines. Well-known figure of public law and procedural law, emerging in private law, the notion of decision is largely identified with a unilateral legal action. Such strict interpretation cannot prevail for understanding our object of study: first, the medical decision is not a legal action; secondly, it may be unilateral or bilateral, or, to be precise, it can be individual or shared. It appears to be preferable, in the field of medical law, to return to a common meaning of this notion of decision, as opposed to strictly legal: it is a selecting process geared towards the implementation of a deed.The way the law addresses a medical decision can be summarized in four questions : Who decides? Addressing the issue of identifying the decision makers. How should the decision be taken? Addressing the decision-making procedure. Why and to what aim is a decision taken? Addressing the question of reasons and purposes on which the medical decision is based. Finally, what can we decide? Which means can we implement to cure? This addresses the question of the purpose of the decision. While the first two points are related to the process of decision-making, the last two refer to the issue of decision taken.This approach essentially has dual benefits. First, it offers a unique mean of interpreting the medical care relationship, regardless of the context (public hospital, private clinic or private practice), which appears necessary in view of the legal developments in the last two decades. Second, it allows the conceptualisation of the medical relationship in a theory of power, medical decisions being analysed, in this aspect, as the expression of private power.
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Production et exercice du pouvoir en milieu paysan sur le plateau de Millevaches / Production and exercice of power in the farmer milieuDupoux, Julien 10 December 2015 (has links)
Il s'agit ici de comprendre comment un paysan pourrait avoir du pouvoir sur sa propre activité, sa propre vie. Le Plateau de Millevaches où fleurissent de nombreuses initiatives et alternatives à la société de consommation peut donner certaines pistes. Les paysans sont abordés par le biais d'entretiens non directifs. Le choix quant à sa façon d’être paysan, celui de privilégier une identité de filière, professionnelle, ou bien celui d’affirmer son identité locale est lié à diverses manières de concevoir et d’utiliser le pouvoir. En effet, le pouvoir ne se résume pas à la domination, propres aux relations hiérarchiques dans lesquelles sont plongés les paysans suivant un modèle institutionnel, mais il se compose aussi de l’influence ou de la création qu’utilisent des paysans qui revendiquent leur appartenance locale. A travers le pouvoir, c’est notre liberté et nos choix éthiques de vie qui sont mis ici à l’épreuve. / How a farmer can have some power on his activity, on his life? To find several levels of power used by farmers, I'm travelling the "Plateau de Millevaches"(Limousin, France) where are growing several original initiatives. Farmers are approached by qualitative interviews. Concerning the way of being farmer, there’s a choice: to privilege a sectorial and professional identity, or to affirm a local one; and this choice is link to several way to conceive and use power. Indeed, power is not restricted to domination, proper to hierarchical relations in which farmers, following an institutional model, are plunged, but power also consists in influence or creation, used by farmers who claim their local ownership.Through power, liberty and our ethical choices are challenged
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La relation patient-médecin dans le contexte des effets secondaires : une théorisation ancrée auprès des personnes vivant avec le VIHDufour, Caroline January 2017 (has links)
La thérapie antirétrovirale a révolutionné le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) leur permettant de jouir d’une espérance de vie normale. Cependant, celle-ci engendre une panoplie d’effets secondaires physiques, psychologiques et sociaux chez les PVVIH qui sont non négligeables, puisqu’ils affectent considérablement la qualité de vie de ces dernières. De nombreux chercheurs ont démontré qu’il existe un lien entre la relation patient-médecin et l’adhérence aux antirétroviraux. Conscient de l’importance de cette relation, cette étude qualitative explore la relation patient-médecin et plus précisément, son rôle dans l’expérience des effets secondaires chez les PVVIH, rôle qui à ce jour, n’a pas été étudié en profondeur. Un devis de recherche qualitatif, de type descriptif, convenait aux objectifs de cette étude, puisqu’il permet d’explorer de manière détaillée le vécue des PVVIH et de décrire leur expérience avec le médecin. Au plan méthodologique, la théorisation ancrée était tout à fait appropriée pour répondre à la problématique de recherche. La collecte des données s’est déroulée durant la période estivale de 2014, par le biais d’entrevues, auprès de 50 PVVIH aux prises avec des effets secondaires. En résumé, les résultats de cette étude montrent que la relation patient-médecin s’inscrit dans un modèle de soins prédominant en VIH/SIDA dans lequel l’accès est limité, le médecin détient le monopole dans la prescription et la prise en charge des PVVIH et où la charge virale est trop souvent le seul indicateur de la santé de ces dernières. L’analyse des données a permis de mettre en lumière les différents processus utilisés par les médecins pour s’assurer de maintenir leur autorité (pouvoir) sur les PVVIH, ainsi que les mécanismes de résistance de ces dernières. On constate que les PVVIH mettent en place des stratégies pour prendre en charge leur santé. Malheureusement, une relation patient-médecin problématique engendre son lot d’impacts négatifs chez les PVVIH (isolement, abandon et souffrance) qui entravent à la prise en charge des effets secondaires.
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Les figures féminines du pouvoir dans l'Empire romain, de la fin du IVe au milieu du VIe siècle : l'impératrice, l'aristocrate, la sainte et la « Mère de Dieu » dans les textes et l’iconographie / Feminine figures of power in the Roman Empire, from late 4th century to the middle of the 6th century. The empress, the aristocrat, the saint and the « Mother of God » in texts and iconographyBelleli, Amélie 09 November 2019 (has links)
Dans une période considérée avec inexactitude comme « charnière », entre Antiquité et Moyen Âge, on constate l’émergence d’un nombre croissant de figures féminines dans les hautes sphères du pouvoir, au sein de l’Empire Romain. Qu’elles soient impératrices, aristocrates, saintes –voire les trois en même temps –, ces femmes sont dotées de pouvoirs politiques institutionnels, sont à la tête d’un patrimoine important et disposent de grandes richesses, autant d’éléments leur conférant une réelle autonomie. Témoignant généralement d’une certaine éducation et d’une culture approfondie, ces femmes peuvent s’illustrer dans la construction d’édifices ou le financement du développement du monumental chrétien. Avec l’avènement de la dynastie théodosienne au cours du IVe, puis Ve siècle, s’amorce un basculement. Les femmes s’installent durablement sur la scène où se joue le pouvoir. Dans le cadre de la sphère impériale, les impératrices sont de plus en plus mentionnées aux côtés de leur époux, faisant émerger une nouvelle réalité : celle du couple impérial et d’un pouvoir bicéphale. L’hypothèse principale consiste à démontrer que, d’un point de vue historique, l’Antiquité Tardive est une période de véritable basculement dans une civilisation traditionnellement structurée mentalement par une obsession de la virilité et institutionnellement par un pouvoir politique masculin. Cette époque pourrait donc se caractériser par la naissance de la femme politique, au point que certains auteurs antiques tendent à définir la féminité au pouvoir comme une nouvelle forme de masculinité. Loin d’aller dans ce sens, ce travail amènera plutôt à se demander si un pouvoir féminin peut se dessiner sans être considéré comme une virilisation. / During a period considered with inaccuracy as « transitional », between Antiquity and the Middle Ages,we observe the appearance of an increasing number of feminine figures in the highest power spheres, inthe Roman Empire. Empresses, aristocrats, saints, – all three at the same time –, these women possessinstitutional political powers, important patrimonial belongings and great wealth. All these elementsgive them a true independance. Generally reflecting a certain level of education and culture, thesewomen can play a part in the construction of buildings or the funding of the christian architecturallegacy.With the accesssion of the theodosian dynasty during the IVth century, then the Vth, a change is initiated.Women install themselves permanently on the stage where power is decided. In the case of the imperialsphere, empresses are mentionned more often alongside their spouses, bringing forth a new reality : theimperial couple and a bicephalous power.The main hypothesis consists in demonstrating that, from a historical point of view, Late Antiquity is aperiod of true evolution in a civilisation traditionally structured mentally by an obsession for manlinessand institutionally by a masculine political power. This era could be caracterise by the birth of thepolitical woman, to the point where certain authors of antiquity tend to define feminity in power as anew form of masculinity. Far from agreeing with them, this thesis will consist in asking ourselves if afeminine power can exist without being considered as a masculinization.
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