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Le lien symbolique entre les vivants et la mort en Occident : entre déni et omniprésence

Prioleau, Élise 06 1900 (has links) (PDF)
L'histoire des mœurs en Occident témoigne d'une rupture culturelle majeure au cours du XXe siècle : l'abandon progressif des croyances et des rituels religieux à travers lesquels la mort était autrefois socialisée. Ce mémoire part de l'hypothèse préliminaire selon laquelle le lien symbolique qui unissait le groupe des vivants autour de la mort a progressivement disparu à partir du XIXe siècle dans la culture occidentale, effritant ainsi le lien de proximité qui unissait autrefois l'homme et la mort. Quelle place occupe la mort dans la culture contemporaine? À travers le croisement de lectures historiques, anthropologiques et sociologiques, cette étude tente de cerner la nature et les conditions d'émergence d'une attitude nouvelle entourant la mort en Occident allant dans le sens de son déni systématique. Ce mémoire retrace d'abord les principales étapes du processus historique à travers lequel la mort autrefois vécue et ressentie collectivement va progressivement devenir un événement de plus en plus individualisé. Les différentes formes collectives d'escamotage de la réalité de la mort seront mises en lumière à travers la description et l'analyse des rituels contemporains de l'agonie, des funérailles et du deuil. Dans un second temps, ce mémoire soutient l'hypothèse selon laquelle le refoulement de la mort vécue et ressentie hors du quotidien de l'échange social, tend à resurgir aujourd'hui, en particulier dans l'espace télévisuel, à travers l'expression d'un imaginaire où la mort est omniprésente. L'effacement progressif au XXe siècle de la présence de la collectivité au moment de la mort d'un individu pourrait-il être l'un des symptômes de la précarisation contemporaine du lien de solidarité qui unit les individus au sein du groupe? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mort, histoire des mœurs, rituels, pouvoir médical, hyper-réalité.
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La discipline médicale : ethnographie des usages de normes de santé et de savoirs médicaux dans les dispositifs de la pénalité / The medical discipline : ethnography of the use of health norms and medical knowledge in the penal chain apparatus

Mahi, Lara 05 October 2018 (has links)
La prison fait l’objet d’un nombre croissant de publications biomédicales depuis les années 1980, en France, comme dans la plupart des pays occidentaux industrialisés, mettant l’accent sur les prévalences élevées de certaines affections chroniques parmi la population carcérale. Comment se fait-il que tant de personnes emprisonnées ont des « problèmes » de « santé » ? Cette thèse entreprend de répondre à cette question en appréhendant la santé non pas comme un état, mais comme une norme. À partir d’une enquête ethnographique associant observations de pratiques judiciaires, monographies des services médicaux d’établissements pénitentiaires, entretiens, statistiques et étude de corpus d’articles scientifiques, elle s’attache à montrer, pas-à-pas, selon une approche processuelle, comment la chaîne pénale produit des « malades » en confrontant les individus saisis par ses dispositifs à des normes de santé et à des savoirs médicaux. À la croisée d’une sociologie des institutions, d’une sociologie de la médecine et d’une sociologie de la connaissance, en étant à la fois attentive à des pratiques bureaucratiques, à la construction de décisions (pénales, gestionnaires et médicales), aux conditions concrètes de réalisation d’études biomédicales en maison d’arrêt et à leurs effets, à des rhétoriques judiciaires et scientifiques, aux activités professionnelles qui constituent le soin en prison et à l’appropriation socialement différenciée de ce travail par les détenus, l’enquête permet de comprendre comment le pouvoir médical se déploie, au présent, de façon discrète et diffuse, dans et par des institutions ne se donnant pas pour première mission de soigner. / In France, as in most Western countries, prison has been the subject of a growing number of biomedical publications since the 1980s that emphasize the high prevalence of certain chronic conditions among the prison population. Why do so many prisoners have “health” “problems”? This dissertation undertakes to answer this question by approaching health not as a state, but as a norm. At the intersection of the sociology of institutions, the sociology of medicine and the sociology of knowledge, it draws on an ethnographic study combining observations of judicial practices, monographs of prison medical services, interviews, statistics and analyses of scholarly articles. Through a processual approach, it shows how the penal system produces “ill persons” by confronting the individuals caught by its devices with health norms and medical knowledge. By attending to the bureaucratic practices, to the construction of (criminal, managerial and medical) decisions, to the concrete conditions under which biomedical studies are conducted in prison as well as their effects, to the judicial and scientific discourses, to care activities and to the appropriation of such care by prisoners according to their social background, the present investigation allows for an understanding of how medical power currently unfolds, in a discreet and diffuse fashion, in and by institutions that do not primarily mean to cure.
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La médicalisation du début de vie / The medicalization of the start of life

Gomes Da Cunha, Marie 24 September 2015 (has links)
La médicalisation de la naissance, par l’extension des possibles qu’elle occasionne, confronte à de nouveaux choix. Ces décisions, autrefois prises par les médecins, se réfèrent désormais au « projet » des parents. Non plus simple réponse à une proposition du corps médical comme peut l’être le consentement, le projet fait du patient le sujet décisionnaire, à l’origine comme à la fin : le projet est donc le critère qui guide les pratiques, la nouvelle instance de décision. Là où la médicalisation, accusée de « déshumaniser » la naissance, pouvait apparaître comme un instrument d’assujettissement et de désubjectivation au service d’une société industrielle pour Illich ou d’une biopolitique pour Foucault, une résistance à cette gouvernementalité aurait vu le jour sous la forme du projet. Garante de l'autonomie et de choix singuliers, la référence au projet aurait ainsi une valeur émancipatrice, relèverait d’un nouveau mode de subjectivation. Pourtant, cette catégorie s'insérant dans une nouvelle forme d’organisation sociale à laquelle Boltanski donne le nom de « cité par projets », elle apparaît dès lors comme un rouage de cette cité, elle-même inséparable du nouveau cadre que constitue le néolibéralisme. Penser la naissance en terme de projet, c’est alors étendre le néolibéralisme jusque dans la naissance. Car celle-ci marque le début de la vie humaine ; laquelle est précisément associée, dans la gouvernementalité néolibérale, au nouveau capital à entretenir. Et si auparavant le début de la vie humaine représentait un domaine d'impuissance, la médicalisation a modifié cette donnée : la médecine s'est emparée de ce premier temps de la vie, et dorénavant, on peut agir dans le champ de la naissance. La médicalisation de la naissance, via le projet, a ainsi permis l’extension du néolibéralisme à l'ensemble de l'existence. La catégorie de projet, loin de constituer une véritable alternative, est au contraire soluble dans le néolibéralisme contemporain et la nouvelle forme de gouvernementalité qui le caractérise. La naissance peut-elle alors résister au néolibéralisme? Plus que d’envisager de libérer la catégorie de projet de son sens néolibéral, c’est du côté d’une pensée voire d’une philosophie de la naissance qu’une voie sera esquissée. C’est dans l’attention à la naissance comme totalité vécue, comme expérience incarnée et non comme support de projet, qu’une résistance peut voir le jour. Contre le volontarisme néolibéral du projet nous suggérerons l’incarnation philosophique de la naissance. / The medicalization of birth by extending the realm of the possible, confronts with new choices. These decisions, formerly taken by doctors, now refer to the project of the parents. No more a mere answer to the offer from the medical corps as the consent can be, the project gets the patient into a decision making subject, at the beginning like at the end: then the project is the criterion that guides practices, the new decision making authority. Where the medicalization, accused of “dehumanizing” birth, could appear as an instrument of subjugation and desubjectivation in the service of an industrial society for Illich or of biopolitics for Foucault, a a resistance to this governmentality has emerged in the form of the project. Guarantor of autonomy and singular choices, the reference to the project would then have a liberating value, would constitute a new mode of subjectivation. However, this category getting into a new form of social organization which Boltanski gives the name of “projective city” thus appears to be a cog of this city, itself inseparable from the new framework that neoliberalism consist in. Thinking the birth in terms of project means expanding neoliberalism up to birth. For this marks the start of human life; which precisely embodies, in the framework of neoliberalism, the new capital to look after. And if the start of this human life formerly stood for an area of helplessness, medicalization changed this fact: medicine captured this first time of life, and from now on we can act in the field of birth. Hence the medicalization of birth, via the project, has enabled the expansion of neoliberalism to the whole of the existence. The project category, far from offering a real alternative, is on the contrary soluble in the contemporary neoliberalism and the new form of governmentality that characterizes it. Can birth then resist neoliberalism? Rather than planning to release the project category of its neo-liberal meaning, we might find a way around a thought, even a philosophy of the birth. A resistance can emerge from the attention to birth as a lived whole, as an embodied experience, and not as the support of a project. Against the neo-liberal voluntarism of the project we shall suggest the philosophical incarnation of birth.
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Guérir, travailler, désobéir: Une histoire des interactions hospitalières avant l’ère du « patient autonome » (Bruxelles, 1870-1930)

Leclercq, Valérie 29 June 2017 (has links)
English :Between 1870 and 1930, medicine on the heels of the Pastorian revolution underwent profound changes while the hospital – a charitable institution traditionally dedicated to the care of the poor – was fast becoming one of the central sites of Western health care. Yet, it was still decades away from the advent of "patient rights" and the rise to prominence of the ethics of patient autonomy. What moral culture, then, prevailed inside hospitals and shaped the encounter between patients and health care professionals? What logics underlay interactions between the former and the latter? These are the questions that this thesis aims to answer. Drawing from the archives of two public hospitals in Brussels as well as from a series of deontological, literary, religious and jurisprudential sources, this work sits at the intersection of the social history of medicine, the history of authoritarian institutions, the history of patients and the history of medical ethics. It offers an examination of therapeutics interactions that primarily focuses on the day-to-day practices of various groups of historical actors (patients, doctors, interns, catholic nuns, priests, administrators, etc.). With an eye on the larger social context, it attempts to give a new historical depth to topics borrowed from the field of medical ethics, such as medical authority, care relationships, experimentation, religious healing, truth and benevolent lies, etc. By mining a rich collection of letters written by patients and their family members to the hospital administration, this thesis also sheds light on the views and actions of hospital users. Ultimately, it reveals the hospital as structured by a complex moral economy that is the expression of the deep paternalistic outlook of western societies. In this economy, therapeutic interactions rest on an ambiguous system of moral reciprocity that encourages the simultaneous performance of charitable love and social domination, of docility and rebellion.------------Français :Entre 1870 et 1930, la médecine, enrichie par les nouvelles possibilités de l’anesthésie, exultant devant le miracle antiseptique et les promesses de la révolution pastorienne, subit une transformation profonde. L’hôpital public, institution charitable traditionnellement dédiée au soin des populations pauvres, est en passe de devenir un des sites centraux de la thérapeutique occidentale. Pourtant, cette période de formation décisive de la médecine moderne est encore à des décennies de l’avènement des « droits des patients » et de ce bouleversement majeur qui verra, au milieu du 20ème siècle, l’éthique médicale entièrement reformulée autour de la notion d’autonomie du malade. Quelle culture morale prévaut alors à l’intérieur des institutions hospitalières et détermine les formes de la rencontre entre les patients et les soignants? Quels logiques sous-tendent l’agir des premiers et des seconds, dans le cadre de toutes ces activités qui amènent ceux-ci à interagir ensemble ?Ce sont les questions auxquelles cette thèse a l’ambition de répondre. Le contexte hospitalier lui-même est abordé ici comme un révélateur des dynamiques sociales structurant plus largement non seulement la médecine de l’époque, mais aussi les sociétés occidentales avant la Seconde Guerre mondiale.Les archives des hôpitaux bruxellois St-Jean et St-Pierre, supplémentées par une série de sources déontologiques, littéraires, religieuses et jurisprudentielles, constituent le terrain d’étude à partir duquel s’élaborent les propositions nombreuses de cette thèse. L’objet central de celle-ci – les interactions en milieu hospitalier – se situe à la croisée de quatre courants historiographiques :l’histoire sociale de la médecine, le récit interactionniste des institutions autoritaires, l’histoire des patients et l’histoire de l’éthique médicale. Prêtant une attention particulière aux pratiques des acteurs historiques, Guérir, travailler, désobéir se structure autour de six chapitres. Ceux-ci abordent des thématiques aussi variées que l’autorité des acteurs hospitaliers, la communication entre patients et soignants, ou encore la relation soignante. La thèse interroge aussi la dimension « utilitaire » de la rencontre thérapeutique dans un contexte de médecine publique (usage des corps de malades pauvres pour la science, l’enseignement, etc), les pratiques de détournement de l’institution hospitalière par les malades, et la nature du dialogue mettant en lien ces mêmes malades et l’administration hospitalière en cas de plainte. Au final, ce travail de recherche met à jour une économie morale complexe, expression du paternalisme profond des sociétés occidentales, qui fait reposer les interactions thérapeutiques sur un système ambigu de réciprocité morale. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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