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Expression et étude fonctionnelle du groupe miR-106-363 à l'aide des vecteurs rétroviraux

Souchkova, Ouliana 06 1900 (has links) (PDF)
Récemment, notre laboratoire a identifié un nouveau site commun d'intégration rétrovirale sur le chromosome X chez la souris (S. Landais et al., 2005). Ce site a été associé à un nouveau gène, appelé Kaplan integration site 2 (Kis2), dont l'expression est augmentée dans les cellules tumorales. De façon surprenante, il ne code pour aucune protéine, et produit cinq transcrits d'ARN non codant comportant le précurseur (primiARN) du groupe de six micro-ARN (miARN): miR-106-363 (S. Landais et al., 2007). La compréhension de la fonction des produits de ce gène ainsi que les voies métaboliques dans lesquelles ils sont impliqués pourraient approfondir notre connaissance de la régulation de l'expression des miARN regroupés. L'expression transitoire de ce locus dans des vecteurs d'expression eucaryotes s'est avérée non fructueuse. Afin de contourner cet obstacle, nous avons eu recours à l'infection des cellules par les rétrovirus recombinants contenant le groupe miR-106-363 comme outil permettant l'expression stable du gène d'intérêt. Dans ce travail nous avons établi deux lignées cellulaires, NIH 3T3 (fibroblastes murins) et Ti6 (lymphocytes), qui expriment le gène Kis2 et le groupe miR-106-363 à l'aide de trois constructions rétrovirales. Grâce à la construction pMSCV-Kis2, nous avons surexprimé les miARN du groupe miR-106-363 dans les NIH 3T3 et les Ti6. La construction pLXSN-Kis2 a permis de produire l'un des plus grands transcrits du gène Kis2 (1.7 kb) dans la lignée Ti6. Le test d'indépendance d'ancrage réalisé sur les cellules exprimant le groupe miR-106-363 de façon stable a confirmé son implication dans la transformation maligne et a établi une corrélation entre le niveau d'expression des ces miARN et la gravité de la transformation. L'obtention d'un système d'expression efficace de Kis2/miR-106-363 nous permettra d'étudier plus en détail la fonction de ces miARN, d'identifier leurs cibles et leurs partenaires d'interaction ainsi que d'étudier leur rôle in vivo chez la souris. De plus, les cellules qui expriment le gène de manière stable seront la source infinie du matériel permettant de conduire les expériences à plus grande échelle y compris l'étude des molécules inhibitrices pour le traitement de la leucémie de type T. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : oncogenèse, ARN non codant, miARN, système d'expression rétroviral.
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Nouvelle approche anti-rétrovirale : altération du génome du virus CAS-BR-E MULV à l'intérieur de la cellule hôte

Duhamel, Stéphanie January 2006 (has links) (PDF)
Les rétrovirus humains tels que HTLV-I (Human T-cell Leukemia Virus) et HIV-l (Human lmmunodefiency Virus Type-l) sont associés à des pathologies mortelles et sont largement répandus à travers le monde. Actuellement, aucun vaccin ni thérapie ne sont disponibles pour prévenir ou enrayer totalement l'infection par ces virus. Le but du présent projet est de développer une nouvelle approche anti-rétrovirale se basant sur l'altération de l'ADN viral intégré dans le génome de la cellule hôte. Nous avons utilisé comme modèle le rétrovirus de la leucémie murine (MuLV) Cas-Br-E. Ce virus induit des leucémies non B et non T et engendre une maladie neurologique spongiforme chez certaines souches de souris. La cible du traitement est l'intégrase (IN), une enzyme clé du cycle réplicatif. Elle catalyse l'intégration de l'ADN du virus dans le génome de la cellule de l'hôte et est également impliquée dans la transcription inverse, le transport de l'ADN viral dans le noyau et l'assemblage des particules virales. Les traitements, des ODN mutagènes de l'lN, sont conçus de manière à introduire une mutation au début de la séquence codante de l'IN, engendrant ainsi la production de particules virales défectives et non infectieuses. Les expérimentations se sont effectuées en deux volets: avec le traitement de cellules NIH NE-8 chroniquement infectées par Cas-Br-E et, ensuite, avec celui de cellules NIH 3T3, infectées par Cas-Br-E et traitées à différentes périodes post-infection. L'impact des traitements a été déterminé par titration des virus produits en immunofluorescence, dosage de la transcriptase inverse et séquençage des produits de PCR des ADN et ARN des cellules traitées. Les résultats obtenus avec les ODN mutagènes montrent une diminution de la production de virus infectieux en fonction du nombre de traitements, de la dose utilisée et du moment où les traitements ont été effectués. Une inhibition totale de la production virale est possible avec l'utilisation d'une seule dose massive de 4,0 µM ou d'une faible dose de 1,34 µM ciblée en début d'infection, soit dans les 4 premiers jours. Des mutations du génome ont été observées au niveau de l'ADN et de l'ARN des cellules traitées. En conclusion, la diminution de la production de virus infectieux, suite aux traitements, permet d'envisager l'utilisation de cette stratégie comme nouveIle thérapie contre les infections par HlV-I et HTLV-I, d'autant plus qu'une fois la production de virus infectieux enrayée totalement, l'inhibition se maintient dans le temps.
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Caractérisation du site commun d'intégration KIS2 : implication de MIR-106-363 dans les leucémies de type T

Landais, Séverine January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif de ma thèse était de trouver de nouveaux oncogènes impliqués dans les leucémies de type T, en utilisant la méthode d'étiquetage rétroviral. Pour induire des leucémies de type T chez la souris, nous utilisons le rétrovirus RadLV qui induit la maladie en un temps de latence très court. La première étape de mon travail a consisté en la recherche de sites communs d'intégration (SCIs) de RadLV dans des thymomes de souris induits par ce rétrovirus. Nous avons trouvé un nouveau SCI que l'on a appelé Kis2, situé sur le chromosome X et impliqué dans 11 % des tumeurs analysées. Après avoir répertorié les gènes du locus, nous avons montré que les intégrations de RadLV au niveau du locus Kis2 provoquaient la surexpression de deux gènes. Le premier, situé très proche du SCl, correspond à un ARN non-codant que l'on a baptisé Kis2. Le deuxième, situé 300 kb en amont, correspond au gène Phf6, récemment impliqué dans un syndrome de retard mental. Nous avons donc mis en évidence que les intégrations rétrovirales pouvaient activer plusieurs gènes à la fois, et ce sur de longues distances. La deuxième étape de mon travail a consisté en la caractérisation du gène Kis2. Les intégrations rétrovirales provoquent la surexpression de cinq transcrits de ce gène, mettant en évidence un profil d'épissage complexe. Son caractère non-codant a rendu ce gène énigmatique, jusqu'à ce que l'on découvre en 3' du gène la présence du groupe de microARN (miARN) miR-106-363. Nous avons pu montrer qu'en définitive les ARN Kis2 correspondaient au pri-miARN de miR-106-363, qui se compose de six miARN (miR-106a, miR-18b, miR-20b, miR-19b, miR-92-2 et miR-363). La surexpression de ces pri-miARN dans les tumeurs de souris conduit à l'accumulation de miR-106a, miR-20b, miR-19b et miR92-2. Dans 46% des leucémies de type T humaines, le pri-miARN miR-106-363 est également surexprimé, conduisant à une surproduction de miR-19b et miR-92-2, et parfois de miR-106a. Nous montrons donc l'implication de miR-106-363 dans les leucémies humaines, et également l'existence d'une régulation post-transcriptionelle de ce groupe dont tous les miARN ne sont pas produits en même temps et dans les mêmes quantités. De façon intéressante, miR-106-363 est homologue au groupe miR-17-92, connu pour être impliqué entre autres dans des lymphomes de type B. Pour apprécier le potentiel oncogénique de miR-106-363, nous avons réalisé un test d'indépendance d'ancrage sur des cellules NIH3T3. Les résultats indiquent que miR-106a, miR-20b, miR-19b et miR-92-2 sont capables d'induire la formation de colonies. Nous avons par la suite procédé à l'identification de gènes cibles de ces miARN. Parmi une sélection de prédictions informatiques communes à miR-106a/20b, miR-19b et mir-92, nous avons choisi les gènes à caractère suppresseur de tumeur. Nous montrons que les gènes Mylip. Rbp1-like et possiblement Hipk3 sont ciblés par ces miARN, et que leur expression est inversement corrélée à celle de miR-106-363 dans les tumeurs de souris. Nos résultats constituent de nouveaux indices quant aux mécanismes oncogéniques relatifs à la surexpression de miR-106-363. Le dernier volet de ma thèse concerne l'identification de protéines interagissant avec les ARN Kis2. Ce travail était destiné à nous renseigner sur le rôle de ces ARN, alors que nous n'avions pas connaissance de miR-106-363. J'ai identifié par spectrométrie de masse trois protéines candidates: hnRNP A2/B1, hnRNP A3, KSRP, et possiblement PSF. Le rôle de ces protéines orienté vers la régulation de l'épissage m'a conduit à formuler l'hypothèse de l'implication de ces protéines dans la production des différents transcrits du gène Kis2. Finalement, ce profil d'épissage complexe pourrait être relié à l'expression différentielle des miARN de miR-106-363, et constituer un élément de régulation post-transcriptionelle de l'expression des miARN. Les interactions de ces protéines avec les ARN Kis2 restent toutefois à confirmer in vivo. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Leucémie, Étiquetage rétroviral, Oncogène, MicroARN.
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Caractérisation des leucémies induites par le rétrovirus Graffi

Voisin, Véronique January 2008 (has links) (PDF)
Le rétrovirus Graffi induit des leucémies chez la souris et permet donc l'étude de phénomènes impliqués dans la leucémie ou plus généralement dans le cancer. Le but du présent projet a été de caractériser le rétrovirus murin Graffi et les leucémies induites afin d'apporter des éléments nouveaux aidant à la compréhension de la leucémie. La leucémie est une conséquence d'un dysfonctionnement de l'hématopoïèse. Les cellules leucémiques dérivent de progéniteurs hématopoïétiques qui ont subi des mutations et l'expression de plusieurs proto-oncogènes est dérégulée. Ainsi ces cellules anormales ne peuvent pas terminer le processus de différenciation, prolifèrent de façon anarchique, échappent à l'apoptose et envahissent l'organisme. Bien que ne formant pas de tumeurs solides, les cellules leucémiques ont beaucoup de caractéristiques en commun avec d'autres types de cellules cancéreuses. Le rétrovirus murin Graffi a été isolé en 1954 par Arnold Graffi, qui l'a caractérisé comme un rétrovirus induisant des leucémies myéloïdes. Son équipe et lui-même ont cependant été confrontés au phénomène qu'ils ont appelé 'diversification hématologique'. Récemment, 2 clones moléculaires ont été dérivés dans le laboratoire d'Eric Rassart à partir de l'extrait original du rétrovirus Graffi et qui correspondent à 2 génomes non défectifs, nommés GV-1.2 et GV-1.4. Les leucémies induites par ces 2 variants avaient été classifiées comme myéloïdes, ceci basé sur l'observation morphologique de frottis sanguins. Une nouvelle étude de caractérisation des leucémies induites par ces 2 variants dans 3 souches de souris a montré que le rétrovirus Graffi est capable d'induire des types de leucémies très variés: lymphoïdes (T et B) et non-lymphoïdes (myéloïdes, érythroïdes et mégacaryoblastiques). Beaucoup de ces leucémies sont très complexes (leucémies mixtes ou biphénotypiques). Les leucémies mégacaryoblastiques sont particulièrement intéressantes car ces leucémies humaines sont associées à un mauvais pronostic et sont peu étudiées. L'étude a également révélée que la région enhancer du virus joue un rôle clé dans la pathogenèse, ceci correspondant à un plus grand nombre de leucémies lymphoïdes (T) induit par GV-1.2 en comparaison avec GV-1.4. Une analyse phylogénétique détaillée a été effectuée grâce à l'obtention des séquences génomiques de GV-1.2 et GV-1.4. Cette étude a montré que le rétrovirus Graffi est très proche des virus SRS 19-6 et Moloney. L'étude phylogénique réalisée est très large, prenant en compte des membres de chaque classe de la famille des rétrovirus murins de la leucémies (écotropiques, amphotropiques, xénotropiques, polytropiques). Le rétrovirus Graffi, avec les virus SRS 19-6, Moloney, Rauscher et Friend sont plus proches des virus de type Casistas que des virus xénotropiques. En outre, l'analyse a également révélée que l'enveloppe de HEMV, un prototype d'un virus ancestral et celle de CasBrE sont proches d'un point de vue phylogénique. Finalement, afin d'utiliser les avantages du modèle 'Graffi', le profilage génique de chaque type de leucémies induites par ce rétrovirus a été effectuée grâce à la technologie des micropuces à haute densité (Affymetrix). De très nombreuses données sont issues de cette analyse et beaucoup de gènes non encore reliés à la leucémie ont été mis en évidence. Certains de ces gènes sont potentiellement des oncogènes et leurs fonctions méritent d'être analysées de façon plus approfondie. L'expression de certains gènes a été validée par RT-PCR. En conclusion, le rétrovirus Graffi représente un modèle complexe mais très intéressant pour étudier divers types de leucémies. L'expérience des micropuces a permis de faire ressortir des gènes dont il serait intéressant d'approfondir l'étude de la fonction. Globalement, l'utilisation des nombreuses données issues de l'analyse des micropuces permet une meilleure compréhension des cellules leucémiques et des lignées hématopoïétiques correspondantes. Le profilage génique des leucémies induites par le rétrovirus Graffi a permis d'ouvrir sur de nombreuses perspectives, certaines à caractères thérapeutiques. Ainsi, à plus long terme, cela pourrait permettre de fournir des éléments s'ajoutant aux outils de diagnostic, et d'identifier des gènes ou voies de signalisation pouvant être ciblés par des molécules inhibitrices. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rétrovirus murin de la leucémie, Leucémie, Oncogène, Cancer, Hématopoïèse.
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Caractérisation de la transcription antisens chez les rétrovirus humains HTLV-2, HTLV-3 et HTLV-4

Halin, Marilène January 2009 (has links) (PDF)
Chez les rétrovirus, la production des protéines virales dépend de l'expression d'un transcrit sens pleine longueur, initié dans le LTR5' et épissé de façon alternative. Des études ont récemment mis en évidence l'existence d'un nouveau type de transcrit antisens, initié dans le LTR3' de certains rétrovirus humains (VIH-1 et HTLV-1). Chez le virus HTLV-1, plusieurs études ont permis l'identification de deux formes d'épissage du transcrit antisens ainsi que la caractérisation d'une nouvelle protéine virale, nommée HBZ (HTLV-1 bZIP factor). Cette protéine se localise au noyau et régule négativement la transcription virale en interagissant avec des facteurs de transcription contenant un motif leucine zipper. Cette étude a pour objectif de caractériser la transcription antisens des rétrovirus humains HTLV-2, HTLV-3 et HTLV-4. Des études de RT-PCR ont permis de détecter un transcrit antisens chez des cellules 293T transfectées par l'ADN proviral des rétrovirus HTLV-2, -3 et -4. Le séquençage des signaux obtenus a confirmé la présence d'épissage dans chacun des transcrits étudiés. Des sites d'initiation de la transcription ont pu être identifiés par des analyses de 5' RACE sur un clone du virus HTLV-2. Un site fonctionnel de polyadénylation a été identifié chez un clone de ces trois rétrovirus. La comparaison des séquences de la protéine HBZ et des ORF antisens des rétrovirus HTLV-2, -3 et -4 démontre que le motif leucine zipper ne semble pas présent chez ces derniers. Dans le but de permettre l'expression et la détection des protéines antisens, les parties codantes des transcrits antisens des rétrovirus HTLV-2, -3 et -4 ont été clonées dans un vecteur d'expression contenant une étiquette Myc. L'analyse des cellules transfectées par microscopie confocale a permis de détecter la protéine antisens de HTLV-3 (APH-3) à la fois dans le noyau et dans le cytoplasme ainsi que les protéines antisens de HTLV-2 et -4 (APH-2 et APH-4) majoritairement dans le noyau. La co-transfection des vecteurs d'expressions de APH-2, APH-3 et APH-4 en présence des vecteurs exprimant les protéines virales Tax1, Tax2 ou Tax3 en plus du vecteur contenant le LTR de HTLV-1 ou de HTLV-2 en amont du gène de la luciférase dans des cellules 293T, a permis de mettre en évidence une inhibition de l'activation de la transcription virale dépendante de Tax par ces nouvelles protéines antisens. Finalement, afin de caractériser l'activité promotrice antisens de ces rétrovirus, le gène rapporteur de la luciférase a été inséré dans les deuxièmes exons de APH-3 et APH-4, compris dans les vecteurs contenant la portion 3' des génomes proviraux de HTLV-3 et -4. La transfection de ces constructions dans des cellules lymphocytaires humaines (Jurkat E6.1), suivie d'une stimulation par une série d'agents activateurs de ces dernières, a permis d'observer une modulation de la transcription antisens. Ces recherches portant sur la transcription antisens des rétrovirus humains ont permis de mettre en évidence que les transcrits antisens des rétrovirus HTLV-2, -3 et -4 ont la capacité de coder pour des nouvelles protéines virales. Les analyses de séquences effectuées ainsi que les observations en microscopie confocale laissent croire que ces protéines pourraient jouer des rôles différents de ceux précédemment attribués à la protéine HBZ. De plus amples études seront nécessaires afin d'identifier les rôles de ces protéines nouvellement découvertes dans le cycle de réplication viral. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : APH, Rétrovirus, HTLV, Transcription antisens, HBZ.
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Development of a retroviral strategy that efficiently creates nested chromosomal deletions in mouse embryonic stem cells and its exploitation for functional genomics

Bilodeau, Mélanie January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Expression et fonction des gènes env associés aux hervs dans les cellules trophoblastiques humaines

Vargas, Amandine January 2007 (has links) (PDF)
Près de 8% du génome humain est constitué de séquences d'origine rétrovirale. Ces séquences nommées HERVs (Human Endogenous RetroVirus) représentent des vestiges d'intégrations rétrovirales ancestrales qui font maintenant partie de notre génome. Certaines de ces séquences sont toujours aptes à produire des protéines typiques aux rétrovirus, telles que les protéines de l'enveloppe ou certaines protéines régulatrices. La présence des HERVs dans le génome humain peut se révéler être associée à divers phénomènes biologiques, favorisant ainsi l'idée qu'une corrélation entre ces rétrovirus endogènes et certaines pathologies, telles que la sclérose en plaque, la schizophrénie ou encore la pré-éclampsie pourrait exister. Cependant, il a été suggéré qu'une protéine d'enveloppe appartenant à une séquence d'HERV, nommée Syncytine-l, pourrait participer au développement du placenta. La fonction de cette dernière serait de provoquer des événements de fusion cellulaire entre les cellules cytotrophoblastiques du placenta, permettant la formation de la structure cellulaire nommée syncytiotrophoblaste. Cependant, d'autres protéines d'enveloppe d'HERVs découvertes récemment, telle que la Syncytine-2, pourraient aussi participer à ces événements fusogéniques de façon équivalente, voir plus importante que la Syncytine-l. L'étude menée ici a tout d'abord eu pour but d'approfondir et de présenter des mécanismes possibles de régulation du gène Syncytine-l ainsi que d'un autre gène env d'HERVs, soit la Syncytine-2, possiblement impliquée dans les événements fusogéniques des cellules trophoblastiques. D'abord, des expériences de 5'/3' RACE ont permis de caractériser les extrémités du transcrit Syncytine-2. L'expression de ces enveloppes rétrovirales a été ensuite étudiée en utilisant la technique RT-PCR. En effet, l'ARN total a été extrait de différentes lignées cellulaires de choriocarcinomes trophoblastiques (BeWo, Jar et JEG-3), stimulées ou non avec les agents activateurs, forskoline (un activateur de l'adénylate cyclase) et bpV[pic] (un inhibiteur de phosphotyrosine phosphatase) dont l'impact dans les événements de fusion a été étudié parallèlement. D'autres amplifications par RTPCR, utilisant l'ARN de cellules primaires humaines placentaires, ont été envisagées, afin de mettre en évidence l'expression de ces gènes dans un contexte plus représentatif du placenta. D'autre part, une étude des différentes activités promotrices a été réalisée à l'aide de différents clonages des régions LTR-5' de ces deux gènes dans un vecteur rapporteur de la luciférase. Dans un second temps, il s'agissait d'étudier l'implication fonctionnelle de ces deux protéines d'enveloppe d'HERVs, au cours de la syncytialisation des trophoblastes, par différentes expériences de fusion en présence d'inhibiteurs de l'expression de ces enveloppes rétrovirales telles que des molécules d'ARN Interférents. Enfin, leur localisation cellulaire a été mise en évidence au travers de la microscopie confocale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : HERV, Rétrovirus endogène, Env, Syncytine-1, Syncytine-2, Placenta, Trophoblaste, Fusion, Syncytium, Expression, Transcription, LTR, Localisation, siRNA.
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Identification de sites communs d'intégration du rétrovirus RADLV/VL3 dans le génome de souris leucémiques

Banski, Piotr January 2006 (has links) (PDF)
Le RadLV/VL₃ clone V-13 est un rétrovirus murin thymotrope, non défectif, fortement leucémogène et écotrope. Il induit des lymphomes des cellules T en s'intégrant dans le génome de l'hôte. Le virus peut causer une tumeur en modifiant le fonctionnement des gènes près desquels il s'est intégré. Ces intégrations, si retrouvées au même endroit dans plus d'une tumeur, définissent un site commun d'intégration. Ce projet a pour but de trouver un ou des nouveaux sites d'intégration du rétrovirus RadLV/VL₃ clone V-13. Pour ce faire, un oligonucléotide de séquence connue, nommé splinkerette, a été utilisé. L'ADN d'une souris tumorale est coupée puis une splinkerette y est ligasée. Ceci permet d'amplifier, par des réactions de PCR, les régions flanquantes aux intégrations rétrovirales. Une fois clonées, les produits des PCR sont séquencés, permettant de situer les intégrations dans le génome de la souris, qui est disponible dans les banques de données. Il est ainsi possible de repérer les gènes à proximité de l'intégration rétrovirale. Certains gènes d'intérêt ont déjà été retrouvés grâce à cette technique pour d'autres rétrovirus. Dans le cas du RadLV/VL₃, parmi une vingtaine de tumeurs et environ 70 bandes analysées, les gènes Notch l, Rasgrp1, Rorc, Lef1, Gfi1, Ncor2, Scarb1, Lfng, Mad, Myb, Ahi1, Supt4h, Bzrap1, Sept9, Fos, Jundm2, Myc, Pim1, Ccnd3, Bcl211 et Gpc3 ont été trouvés. Plusieurs de ces oncogènes n'ont jamais été associés au rétrovirus RadLV/VL₃. Deux régions potentiellement oncogéniques sur les chromosomes 7 et 11 ont été identifiées. La compréhension du fonctionnement des oncogènes permettra d'empêcher leur expression aberrante, ou d'utiliser des rétrovirus comme vecteurs dans la thérapie génique afin de corriger l'expression de gènes mutés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ADN, Clonage, Leucémie, Oncogène, PCR, RadLV/VL₃, Rétrovirus, Séquençage, Site commun d'intégration, Sonde radioactive, Splinkerette, Tumeur.
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Étude des gènes différentiellement exprimés dans les leucémies lymphoides induites par le rétrovirus Murin Graffi

Charfi, Cyndia January 2006 (has links) (PDF)
Les leucémies lymphoïdes de type T et B sont des maladies malignes typiques des cellules sanguines. Afin d'approfondir nos connaissances concernant ces dernières, nous avons utilisé le rétrovirus murin Graffi. Pendant longtemps, on pensait que ce rétrovirus ne provoquait que l'apparition des leucémies myéloïdes pour constater, plus tard avec des outils moléculaires et plus perfectionnés, qu'il était capable d'induire différents types de leucémies (lymphoïdes et non lymphoïdes). Pour mieux caractériser les leucémies lymphoïdes et dans le but de trouver des gènes potentiellement impliqués dans ce type de leucémie ou dans le processus de l'hématopoïèse, la technique des microarrays a été retenue. Cette technique permet de mesurer en une seule expérience le niveau d'expression de plusieurs milliers de gènes. Les analyses ont porté sur 8 échantillons de souris constitués de 3 sous types de leucémies T (CD4+/CD8+, CD4+/CD8-, CD4-/CD8+), de 3 sous-types de leucémies B (CD45R low/CD19+, CD45R+/CD19+, CD45R+/CD19+/SCA1+) et d'un contrôle constitué de lymphocytes T (CD4+/CD8+) et B (CD45R+/CD19+) exprimant les marqueurs de surface exprimés à la surface de chacun des types de leucémies. Différentes approches d'analyse des résultats obtenus par les microarrays ont été appliquées de façon à distinguer ou à regrouper les gènes dont l'expression est altérée dans les différents types de leucémies analysées. Ceci nous a permis de sélectionner 56 gènes qui étaient soit spécifiques aux leucémies T, soit spécifiques aux leucémies B, soit communs à ces deux types. Parmi ces gènes se trouvent des gènes qui sont connus dans d'autres types de cancers mais qui n'ont pas encore été impliqués dans la leucémie. D'autres ne sont connus que dans les leucémies non lymphoïdes ou encore n'ont jamais été impliqués ni dans la tumorigénèse ni dans la leucémogénèse mais qui ont des fonctions physiologiques nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme. Pour certains autres gènes, aucune information n'était disponible. L'application des microarrays a donc permis de créer une liste constituée des gènes potentiellement impliqués dans le développement de leucémies et qui pourraient servir de marqueurs diagnostiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rétrovirus, Rétrovirus murin Graffi, Leucémies lymphoïdes, Leucémies non lymphoïdes, Cytométrie de flux, Tri cellulaire, Micropuces à ADN, Gènes différentiellement exprimés, Oncogènes.
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Implication des protéines d'enveloppe d'HERVs dans le développement du placenta : utilisation potentielle comme biomarqueurs de la pré-éclampsie

Vargas, Amandine 04 1900 (has links) (PDF)
Près de 8% du génome humain est constitué de séquences d'origine rétrovirale. Ces séquences HERV s représentent des vestiges d'intégrations rétrovirales ancestrales et font maintenant partie de notre génome. Certaines de ces séquences sont toujours aptes à produire des protéines typiques aux rétrovirus, telles que les protéines de l'enveloppe. La présence des HERVs dans le génome humain est associée à divers phénomènes biologiques. En effet, il a été démontré que deux protéines d'enveloppe appartenant à des séquences d'HERV, soit la Syncytine 1 et Syncytine 2, participent au développement du placenta, en provoquant des événements de fusion cellulaire entre les cellules cytotrophoblastiques du placenta, permettant la formation du syncytiotrophoblaste. Cependant, deux autres protéines d'enveloppe d'HERVs ont été récemment identifiées et suscitent un intérêt particulier. Il s'agit de EnvP(b), une protéine fusogénique mais ubiquitaire et, EnvV, dont l'expression est spécifique au placenta. La présente étude visait d'abord à caractériser les transcrits de ces protéines et approfondir notre connaissance du rôle suggéré dans les événements fusogéniques des cellules trophoblastiques. Nos travaux ont démontré que, bien que possédant chacune un transcrit et une régulation transciptionnelle similaires aux deux Syncytines 1 et 2, EnvP(b) et EnvV ne semblent pas être indispensables lors des événements fusogéniques des cytotrophoblastes. La Syncytine 1 et 2 restent alors les deux seules protéines d'enveloppe d'HERVs connues à ce jour, impliquées dans ce processus. Ainsi, dans un second volet, nous voulions vérifier si une altération de l'expression de ces deux gènes env corrélait avec un défaut de fusion des trophoblastes humains et qui plus est, avec les symptômes de la pré-éclampsie (PE). Nos résultats ont démontré hors de tout doute, que l'expression de la Syncytine 1 et 2 est altérée suivant la condition PE, induisant probablement la diminution de la fusion cellulaire des cytotrophoblastes, laquelle est observée dans des cas de pré-éclampsie. Cette altération fusogénique, dont les conséquences conduiraient à un dysfonctionnement du placenta et donc à la condition « prééclampsie » aurait donc pour origine un défaut en terme d'expression de ces deux protéines d'enveloppe. Complétant un dernier volet, nous voulions étudier et élucider les mécanismes faisant intervenir les exosomes cytotrophoblastiques. L'abondance des protéines d'enveloppe Syncytine 1 et 2 au sein de ces exosomes, a pour la première fois clairement été mise en évidence et, un rôle dans l'adressage et le transfert d'information visant une cellule cible de la couche syncytiale leur a été fortement suggéré. Finalement, l'étude de la composition de ces exosomes dans la circulation maternelle de patientes pré-éclamptiques nous a permis de mettre en évidence une déficience pour la Syncytine 2. Cette association exosome/Syncytine 2 devient alors un excellent biomarqueur de la condition pré-éclampsie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : RétroVirus Endogène Humain (HERV), Syncytine 1, Syncytine 2, EnvP(b), EnvV, cytotrophoblaste, placenta, syncytialisation, pré-éclampsie, exosomes, biomarqueur.

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