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Une méta-analyse sur les résultats immédiats des services d'aide téléphoniqueLebel, Myriam 07 March 2013 (has links)
Les services d’aide téléphonique (SATs) offrent une aide accessible, gratuite en temps opportun aux individus vivant un état de vulnérabilité. Les chercheurs, les évaluateurs et les administrateurs d’organismes offrant des services d’aide téléphonique s’intéressent de plus en plus aux résultats immédiats des SATs, non seulement en raison de la place qu’ils occupent dans le système de santé mentale et de services communautaires actuels et de la clientèle qu’ils desservent, mais aussi en raison de la rareté des ressources disponibles caractérisant le contexte sociopolitique actuel. À ce jour, il n’existe aucune synthèse quantitative de l’ampleur de l’effet proximal des SATs.
Le présent ouvrage constitue la première méta-analyse portant sur les résultats immédiats des SATs auprès de leur clientèle. Cette méta-analyse permet de dresser un portrait quantitatif de l’ampleur de l’effet des SATs sur leurs appelants pour différentes catégories de résultats immédiats (c’est-à-dire pour les « domaines de santé mentale » et le « type d’approche évaluative »). Elle permet également d’explorer les variables modératrices potentielles (liées à l’intervention, à la clientèle et à la méthodologie de l’évaluation) qui pourraient influencer l’ampleur de l’effet qu’ont les SATs sur leurs clients.
Treize études répondent aux critères d’inclusion, c’est-à-dire qu’elles portent sur des interventions téléphoniques ponctuelles livrées par les intervenants (bénévoles ou rémunérés) d’un SAT œuvrant en santé mentale et qu’un changement cognitif, affectif ou comportemental est mesuré chez les clients au début et à la fin de l’intervention à l’aide du même outil de mesure. Des tailles d’effet g sont calculées pour chaque résultat ou type de résultats en utilisant un modèle statistique d’effets aléatoires.
Les SATs améliorent grandement l’état de santé psychologique de leurs clients (g = 0,913). Ils améliorent modérément le fonctionnement (g = 0,540) et le niveau de sécurité (g = 0, 458) de leurs clients. Les SATs ont un effet tout aussi grand pour accroître les forces de leurs clients (g = 0,558) que pour réduire leurs problèmes ou leurs déficits (g = 0,498). Des facteurs modérateurs ont été examinés pour expliquer l’hétérogénéité de la distribution des tailles d’effet de l’état de santé psychologique et du niveau de sécurité.
Le type d’intervenant (« bénévole/non professionnel » ou « rémunéré/professionnel ») modère l’effet des SATs sur le niveau de sécurité de leurs clients (Qbetween = 21,611, df = 1, p < 0,001), mais pas sur leur état de santé psychologique. Les SATs améliorent davantage l’état psychologique et le niveau de sécurité des appelants suicidaires que ceux des appelants non suicidaires (Qbetween[État de santé psychologique] = 57,001 , df = 1, p < 0,001; Qbetween[Sécurité] = 4,856 , df = 1, p = 0,028). Plus les échantillons des études comprennent de femmes, plus les tailles d’effet des SATs quant au niveau de sécurité augmentent (QModel = 10,571, df = 1, p < 0,002). Le fait qu’un intervenant observe l’appelant pour recueillir des données évaluatives plutôt que de s’adresser directement à ce dernier en lui posant des questions n’influence pas l’ampleur des changements d’état de santé psychologique ou du niveau de sécurité observés. Le fait d’avoir recours à un intervenant plutôt qu’à un chercheur indépendant pour recueillir les données évaluatives n’influence pas l’ampleur des changements d’état de santé psychologique mesurés, mais il accroît l’ampleur des changements du niveau de sécurité rapportés (Qbetween[Sécurité] = 37,127, df = 1, p < 0,001).
Les informations générées par cette méta-analyse, malgré les limites y étant associées, ont d’importantes implications pour l’étude, l’évaluation et l’offre des services d’aide téléphonique.
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Cognition sociale et traitement du contexte dans la schizophrénie : effets des stéréotypesCharest, Anick 12 1900 (has links)
Un déficit de la cognition sociale incluant l’attribution d’états mentaux, la
perception sociale et la perception des émotions est l’une des caractéristiques les plus
handicapantes de la schizophrénie. Les résultats d’une étude par Hardy-Baylé et al. (2003)
suggèrent que les difficultés des schizophrènes (SZ) à attribuer des intentions aux autres
seraient dues à l’incapacité à utiliser l’information contextuelle. Certaines études (Ivanko
& Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) démontrent que des facteurs comme le degré
d’incongruité entre le contexte et l’énoncé, l’intonation de la voix et les caractéristiques
des personnages peuvent influencer la compréhension de l’intention ironique chez les
sujets sains (CT). L’objectif de cette étude est de manipuler des informations contextuelles
afin de déterminer si le type de métier du locuteur est un indice social facilitant la
compréhension de l’intention du locuteur (théorie de l’esprit ; TdE) et de la perception
sociale chez les patients SZ. Trente participants SZ appariés avec trente participants CT ont
été recrutés. Ils ont été évalués sur la compréhension de l’ironie et sur la mémoire de
travail. Les histoires étaient développées selon deux conditions de métier: un métier
favorisant la compréhension de l’ironie (e.g. comédien) et un métier ne favorisant pas la
compréhension de l’ironie (e.g. prêtre). Les résultats montrent que les patients SZ ont un
trouble de TdE et ils ne semblent pas sensibles aux stéréotypes contrairement aux
participants CT. Toutefois, les résultats indiquent que les participants SZ n’ont pas de
déficit concernant la perception sociale. / Individuals with schizophrenia (SZ) have a deficit in social cognition including
mental state attribution, social perception and emotional perception. The results of a
study by Hardy-Baylé et al. (2003) suggest that their inability to infer intentions and beliefs
to others may result from their inability to use contextual information. Studies (Ivanko &
Pexman, 2003; Pexman & Olineck, 2002b) showed that several factors such as level of
incongruity between context and speaker’s utterance, vocal inflections and character’s
features can influence the comprehension of an ironic intent among healthy (HT) subjects.
The aim of this study is to manipulate contextual information to determine if stereotypes
(type of speaker’s occupation) are social factors that cue comprehension of speaker’s
intention (theory of mind; ToM) and social perception in schizophrenia. Thirty SZ patients
and thirty HT participants were recruited for this study. Participants were tested on
working memory and irony comprehension. Each story had been manipulated with two
conditions of speaker’s occupation: occupation that cues ironic intent (e.g. actor), and
occupation that does not cue ironic intent (e.g. priest). The results showed that SZ
patients have an impaired ToM and are not sensitive to stereotypes as CT participants.
However, the results revealed that SZ participants do not have a deficit in social
perception.
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Mesure clinique des conduites addictivesCloutier, Richard 04 1900 (has links)
Objectifs : Ce mémoire propose de répertorier par une revue systématique les
instruments de mesure clinique des conduites addictives établies et émergentes;
de les comparer au moyen d’une grille d’analyse afin de de déterminer si ces
conduites sont cohésives au plan conceptuel.
Méthode : La stratégie analytique employée s’est déroulée en trois étapes : 1)
Via les moteurs de recherche Pubmed, Psychinfo, HAPI et Embase, nous avons
cherché, pour l’ensemble des conduites addictives, les questionnaires ayant fait
l’objet d’une étude de validation interne au plan psychométrique. 2) Une grille
d’analyse a été développée et validée, couvrant 21 paramètres tirés de 4
catégories conceptuelles : les critères diagnostiques de dépendance (DSM-IVTR),
le tempérament (Cloninger et Zuckerman), le processus de production du
handicap social (Fougeyrollas) et une grille d’analyse cognitivo-comportementale
(Beck). 3) tous les instruments ont été analysés et comparés au moyen de cette
grille qui a été développée est validée par un accord inter-juge élevé.
Résultats : Nous avons répertorié 191 questionnaires répartis sur 21 conduites
addictives. On constate que les conduites les plus prévalentes sont également
celles pour lesquelles on retrouve le plus grand nombre de questionnaires. Les
catégories que les questionnaires évaluent le plus sont celles des critères de la
dépendance et l’analyse cognitivo-comportementale, les catégories beaucoup
moins bien représentées étant celles du tempérament et du processus de
production du handicap social. On note des tendances semblables pour les
paramètres entre les questionnaires portant sur la toxicomanie et ceux portant
sur les addictions sans drogues.
Conclusion : Ce mémoire confirme une cohésion clinique dans la mesure des
addictions, tel que déterminé par une grille validée appliquée sur un ensemble
exhaustif de questionnaires répertoriés par une revue systématique. / Aims: To conduct a systematic review of instruments for the clinical
measurement of established and emerging addictions; and to determine whether
these addictive behaviours are similarly conceptualised in clinical research.
Methods: The analytic strategy employed comprised three steps: 1) major
search engines were used to do an inventory of available psychometrically
validated clinical instruments for assessing addictions; 2) an analytical grid was
developed and validated, covering 21-parameters related to four conceptual
categories: dependence (DSM-IV-TR), temperament (Cloninger and Zuckerman),
social handicap (Fougeyrollas), and cognitive behaviour analysis (Beck); 3) all
instruments were analysed and compared through the grid.
Results: The method yielded 191 questionnaires covering 21 addictive
behaviours. The most prevalent behaviours were those best represented in terms
of number of questionnaires. The criteria categories most evaluated by the
questionnaires were dependence and cognitive behaviour; temperament and
social handicap were much less often considered. Patterns were generally
similar in terms of parameters, whether questionnaires concerned substance or
non-substance addictions.
Conclusions: The measurement of addictions appears clinically cohesive, as
determined by a validated analysis grid applied to an exhaustive set of
questionnaires identified via a systematic literature review.
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Étude exploratoire et comparative du trouble bipolaire et du trouble de personnalité limite à l'adolescenceHuynh, Christophe 08 1900 (has links)
Actuellement, le diagnostic différentiel du trouble bipolaire (TB) et du trouble de personnalité limite (TPL) à l’adolescence s’avère difficile et complique le choix thérapeutique.
Portant sur le TB et le TPL, ce mémoire fait le point sur la littérature scientifique adulte et adolescente, vérifie la faisabilité et présente les résultats d’une étude exploratoire portant sur les variables cliniques (instabilité émotionnelle, hostilité, impulsivité, tempraément) et le rythme veille-sommeil à l’adolescence.
L’étude exploratoire comprend sept adolescents TB et huit TPL (12-17 ans), évalués par questionnaires autoadministrés pour les variables cliniques, et par actigraphie et agenda de sommeil pour le rythme veille-sommeil.
Aucune différence significative n’existe entre les deux troubles pour les variables cliniques. En moyenne, les adolescents TB ont porté l'actigraphie pendant 9,9 jours et ont rempli un agenda de sommeil pendant 5,7 jours; chez les TPL, les chiffres sont respectivement 9,8 et 8,9 jours. Comparés aux TPL, les TB ont un plus grand intervalle d’éveil (p=0,035), ont un plus grand intervalle de sommeil (p>0,05), et ont une plus grand variabilité intrajournalière (p=0,04). Les données subjectives (agenda de sommeil) semblent refléter les données objectives (actigraphie) : aucune différence statistique n’est observée entre les deux mesures pour le délai d’endormissement, la durée du dernier réveil et le temps total de sommeil.
La recension de la littérature montre un manque de données chez l’adolescent quant aux deux troubles. La faisabilité de l’étude est démontrée par la présence de résultats analysables. Ceci encourage la poursuite des recherches sur ces variables, afin de distinguer les deux psychopathologies à l’adolescence. / Presently, differential diagnosis between bipolar disorder (BD) and borderline personality disorder (BPD) in adolescents remains difficult and affects therapeutic choices.
This master’s thesis reviews current scientific literature, both in adults and adolescents. It examines feasibility and presents results of a study on clinical dimensions and endophenotypes in adolescent BD and BPD.
Seven BD and eight BPD adolescents (12-17 years old) were evaluated by self-reported questionnaires for clinical variables (affective instability, impulsivity, hostility and temperament) and by actigraphy and sleep diary for sleep-wake circadian rhythm.
No significant difference was found between BD and BPD for the clinical variables. BD adolescents wore actigraphic device for 9.9 days and completed the sleep diary for 5.7 days on average; for BPD subjects, the numbers were respectively 9.8 days and 8.9 days. Compared to BPD, BD patients had longer active interval (p=0.035), tended to sleep longer, and had more intradaily variability (p=0.04). Subjective data (sleep diary) and objective data (actigraphy) did not significantly differ on sleep onset latency, last awakening duration and total sleep time, which suggested that BD and BPD adolescents had a good estimate of their sleep patterns.
Literature review showed a dearth of research done on adolescent BD and BPD. Feasibility of this study was verified, since data was successfully collected. Research on these variables should continue, so differential diagnosis can be done in adolescent BD and BPD.
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Évaluation pré-clinique du (–)-[18F]FEOBV: Profil métabolique plasmatique.Landry St-Pierre, Evelyne 12 1900 (has links)
Introduction. Plusieurs maladies neurodégénératives bénéficieraient de meilleures ap-proches diagnostiques, dont la maladie d’Alzheimer. Celle-ci affecte en particulier les systèmes cholinergiques du SNC, et de nombreuses études d’imagerie ont tenté d’évaluer la dégénérescence de ce système à des fins diagnostiques, à l’aide de ligands radioactifs de diverses composantes du système ACh. En définitive, la plupart de ces études ne se sont pas montrées satisfaisantes. À la recherche de meilleures approches dans ce domaine, nous avons décidé d’évaluer les possibilités offertes par le (-)-[18F]Fluoroethoxy-benzovesamicol ((-)-[18F]FEOBV), un agent émetteur de positons se liant au VAChT de façon spécifique et réversible. Avant d’en arriver à une utilisation humaine cependant, une validation animale en plusieurs étapes s’avère nécessaire, mais celle-ci nous est apparue justifiée à la lumière de résultats d’études préliminaires en TEP chez le rat, qui se sont montrées très prometteuses. Nous nous sommes donc attaqués à la caractérisation du métabolisme de cet agent. Ceci a exigé, dans un premier temps, la mise au point d’une méthode chromatographique d’analyse des métabolites sanguins et, dans un deuxième temps, l’évaluation de ces métabolites et de leur cinétique chez le rat. Ces données permettront ultérieurement, chez l’humain, de procéder à des études quantitatives en TEP. Étude #1: Une fois les paramètres chromatographiques optimisés, le TR du (–)-FEOBV fut établi à 7.92 ± 0.18 minutes. Étude #2 : Le métabolisme in vivo s’est montré très rapide et temporellement variable, mais un seul métabolite hydrophile a été identifié. La fonction d’apport au cerveau du (–)-[18F]FEOBV a pu être établie après correction pour la présence du métabolite détecté. Conclusion. Dans l’ensemble, le (–)-[18F]FEOBV semble très prometteur en tant que marqueur biologique du système cholinergique pré-synaptique. / Background. Several neurodegenerative diseases would benefit from better diagnostic tools, and Alzheimer’s disease is an obvious point in case. Of interest, that disease par-ticularly affects CNS cholinergic systems. Many studies have evaluated neurodegenera-tion in that system during the course of Alzheimer’s disease, some using imaging tech-niques with radioactive ligands targeting the cholinergic system. However, most of those studies have shown rather unsatisfying results. Therefore, our team has decided to evaluate a so far never used in primates positron emitting ligand of the VAChT which reversibly binds to its target, (-)-[18F]Fluoroethoxy-benzovesamicol ((-)-[18F]FEOBV). Of course, before being able to use this ligand in a clinical setting, a multi-step animal validation needs to be performed. As initial experiments with PET imaging yielded encouraging results, assessing the metabolism of (-)-[18F]FEOBV was the next logical step. First, an HPLC methodology had to be developed to analyse blood metabolites. Then, we were able to use that methodology to analyse metabolites and their kinetics in the rat. That data will allow quantitative studies in humans with PET. Study #1: After the chromatographic parameters had been optimised, the TR of (–)-FEOBV was established at 7.92 ± 0.18 minutes. Study#2 In vivo metabolism was found to be fairly rapid and somewhat temporally variable, but a lone hydrophilic metabolite was identified. The plasmatic input function was obtained and corrected for metabolism. Conclusion. Overall, (–)-[18F]FEOBV holds promise as a potential ACh system pre-synaptic marker.
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Examining discourses on the ethics and public understanding of cognitive enhancement with methylphenidateForlini, Cynthia 12 1900 (has links)
L’émergence de l’utilisation du méthylphénidate (MPH; Ritalin) par des étudiants universitaires afin d’améliorer leur concentration et leurs performances universitaires suscite l’intérêt du public et soulève d’importants débats éthiques auprès des spécialistes. Les différentes perspectives sur l’amélioration des performances cognitives représentent une dimension importante des défis sociaux et éthiques autour d’un tel phénomène et méritent d’être élucidées. Ce mémoire vise à examiner les discours présents dans les reportages internationaux de presse populaire, les discours en bioéthique et en en santé publique sur le thème de l’utilisation non médicale du méthylphénidate. Cette recherche a permis d’identifier et d’analyser des « lacunes » dans les perspectives éthiques, sociales et scientifiques de l’utilisation non médicale du méthylphénidate pour accroître la performance cognitive d’individus en santé.
Une analyse systématique du contenu des discours sur l’utilisation non médicale du méthylphénidate pour accroître la performance cognitive a identifié des paradigmes divergents employés pour décrire l’utilisation non médicale du méthylphénidate et discuter ses conséquences éthiques. Les paradigmes « choix de mode de vie », « abus de médicament » et « amélioration de la cognition » sont présents dans les discours de la presse populaire, de la bioéthique et de la santé publique respectivement. Parmi les principales différences entre ces paradigmes, on retrouve : la description de l’utilisation non médicale d’agents neuropharmacologiques pour l’amélioration des performances, les risques et bénéfices qui y sont associés, la discussion d’enjeux éthiques et sociaux et des stratégies de prévention et les défis associés à l’augmentation de la prévalence de ce phénomène.
La divergence de ces paradigmes reflète le pluralisme des perceptions de l’utilisation non médicale d’agents neuropharmacologiques Nos résultats suggèrent la nécessité de débats autour de l’amélioration neuropharmacologique afin de poursuivre l’identification des enjeux et de développer des approches de santé publique cohérentes. / The non-medical use of neuropharmaceuticals has sparked ethical debates. For example, there is mounting evidence that methylphenidate (MPH; Ritalin) is being used by healthy university students to improve concentration, alertness, and academic performance, a phenomenon known as cognitive enhancement. The different perspectives on the ethics of cognitive enhancement represent an important dimension of the social and ethical challenges related to such practices but have yet to be examined thoroughly. This thesis aimed to assess existing positive and negative reports in international print media, bioethics literature, and public health literature on the use of MPH to identify and analyze gaps in the ethical, social, and scientific perspectives about the non-medical use of MPH for cognitive enhancement in healthy individuals.
A systematic content analysis of discourses on the non-medical use of methylphenidate for cognitive enhancement identified divergent frameworks employed to describe the non-medical use of methylphenidate and discuss its ethical implications: The frameworks of “lifestyle choice”, “prescription drug abuse” and “cognitive enhancement” are present in print media, bioethics, and public health discourses respectively. Important differences between frameworks include the description of the non-medical use of neuropharmaceuticals for cognitive enhancement, associated risks and benefits, discussion of ethical and social issues surrounding the phenomenon and the prevention strategies and challenges to the widespread use of neuropharmaceuticals for cognitive enhancement.
Diverging frameworks reflect pluralism in perceptions if the non-medical use of neuropharmaceuticals for cognitive enhancement. At this time, unacknowledged pluralism and implicit assumptions about cognitive enhancement may impede public health interventions and ethics discussions.
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Les différences sexuelles dans l’activation cérébrale durant l’accomplissement de la tâche de rotation mentale chez les patients atteints de schizophrénieJimenez, Jose A. 08 1900 (has links)
Dans la population générale plusieurs études ont démontré que les hommes ont, par comparaison aux femmes, de meilleures performances dans les tâches de rotation mentale à trois dimensions. A l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle, on a pu observer que l’exécution de cette tâche de rotation mentale s’accompagnait d’une activation du cortex pariétal chez l’homme mais du cortex prefrontal chez la femme. Ces différences entre les deux sexes suggèrent un fonctionnement neuronal différent dans l’appréhension des habiletés cognitives et comportementales. De fait, de nombreuses études ont signalé des différences notables entre les deux sexes quant à leur fonctionnement cérébral tant sur le plan émotionnel que de leurs habiletés visuo spatiales.
La schizophrénie est un trouble grave et persistant de la santé mentale dont l’origine est certes multifactorielle et dont les facteurs de protection sont partiellement biologiques, psychologiques et sociales. Cette maladie requiert une approche thérapeutique à la fois clinique médicamenteuse, psychologique et sociale visant à une réintégration des malades dans leur communauté. Le pronostic de cette maladie varie en fonction du sexe ainsi que les atteintes neurologiques, neuropsychologiques et socioculturelles. Il est donc surprenant que l’exploration des mécanismes neuronaux sous-tendant les anomalies fonctionnelles cognitivo-comportementales n’ait point, en schizophrénie, adressé à date la fonctionnalité différente de l’homme et de la femme.
Une étude pilote, réalisée dans mon laboratoire d’accueil, ayant suggéré chez le schizophrène, lors du traitement cognitif de stimuli émotionnels, une altération du dimorphisme sexuel observé dans la population normale, il devenait impératif de confirmer ces observations.
Ce mémoire vise à vérifier par résonnance magnétique fonctionnelle l’activité neuronale cérébrale témoignant de la performance neuropsychologique de schizophrènes des deux sexes et de la comparer à celle de sujets témoins sains appareillés pour l’âge, la dominance hémisphérique et le statut familial socio-économique. A cette fin, nous avons enregistré, lors d’une tâche de rotation mentale à trois dimensions, les variables neurocognitives traduisant la validité des réponses ainsi que leur rapidité d’exécution. Simultanément, nous avons enregistré, par résonnance magnétique fonctionnelle, les sites d’activation cérébrale ainsi que leur degré d’activation corticale. Les données expérimentales, neurocognitives et cérébro-fonctionnelles, furent analysées en comparant les deux sexes d’une part et les deux états de santé d’autre part. Les résultats de ce mémoire ont fait l’objet de deux articles qui sont inclus.
Les résultats obtenus confirment l’hypothèse d’un dimorphisme homme/femme dans la population générale ainsi que chez le schizophrène. Ces résultats appuient aussi l’hypothèse de l’altération, chez le schizophrène, du dimorphisme observé dans la population générale. / Sex differences in visuo-spatial abilities have been well documented in the general population, but there are only a few reports in schizophrenia. The purpose of the present study was to examine potential sex differences in performance and pattern of brain activations during mental rotation in schizophrenia patients relative to control participants.
First study: ¬Reports mainly the results of mental rotation behavioural data, collected from 17 men and 13 women with schizophrenia and the same number of healthy subjects matched for age and sex. The findings revealed the expected sex difference in the control participants (men faster and more accurate than women) and the unexpected reversal of normal sexual dimorphism in patients (women more accurate and faster than men).
Second Study: Reports mainly fMRI results investigating the neural correlates of mental rotation in men and women with schizophrenia relative to healthy controls. Thirty three schizophrenia patients (17 women and 16 men) were compared to thirty five healthy control participants (17 women and 18 men), while performing a classic mental rotation of 3-D figures. BOLD echo planar images were acquired on a 3Tesla Siemens TRIO system. Analyses were performed using SPM5 (UK Welcome Institute). Behavior data revealed a diagnosis-by-sex interaction with healthy men (HM) performing significantly better than schizophrenia men (SZ-M), and no significant difference between healthy women (HW) and schizophrenia women (SZ-W). fMRI results revealed that overall similar pattern of extensive cerebral activations (in the parietal and the prefrontal cortices) in HM and SZ-W, and deactivation during performance of the mental rotation task versus control task. In contrast, both HW and SZ-M showed much more restricted activations and deactivations in these regions.
The whole of these results suggests that sex differences in the cerebral activations during mental rotation in schizophrenia patients deviates from what we and others have observed in the general population and thus supports and extends existing evidence of a disturbed cerebral sexual dimorphism in schizophrenia. Moreover, the results emphasize the importance of including sex as a variable in neurocognitive and neuroimaging studies of schizophrenia.
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Le sommeil des personnes atteintes de schizophrénie : résultats d’études par questionnaire, polysomnographie et analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxalPoulin, Julie 06 1900 (has links)
Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent présenter un sommeil anormal même lorsqu’elles sont stables cliniquement sous traitements pharmacologiques. Les études présentées dans cette thèse ont pour but de mesurer le sommeil afin de mieux comprendre les dysfonctions des mécanismes cérébraux pouvant être impliqués dans la physiopathologie de la schizophrénie.
Les trois études présentées dans cette thèse rapportent des résultats sur le sommeil dans la schizophrénie à trois niveaux d’analyse chez trois groupes différents de patients. Le premier niveau est subjectif et décrit le sommeil à l’aide d’un questionnaire administré chez des personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques. Le deuxième niveau est objectif et évalue le sommeil par une méta-analyse des études polysomnographiques chez des patients atteints de schizophrénie ne recevant pas de traitement pharmacologique. Le troisième niveau est micro-structurel et utilise l’analyse spectrale de l’électroencéphalogramme (EEG) afin de caractériser le sommeil paradoxal de patients en premier épisode aigu de schizophrénie avant le début du traitement pharmacologique.
La première étude montre que, lorsqu’évaluées par un questionnaire de sommeil, les personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques rapportent prendre plus de temps à s’endormir, se coucher plus tôt et se lever plus tard, passer plus de temps au lit et faire plus de siestes comparativement aux participants sains. Aussi, tout comme les participants sains, les personnes atteintes de schizophrénie rapportent un nombre normal d’éveils nocturnes, se disent normalement satisfaites de leur sommeil et se sentent normalement reposées au réveil.
La deuxième étude révèle qu’objectivement, lorsque les études polysomnographiques effectuées chez des patients non traités sont soumises à une méta-analyse, les personnes atteintes de schizophrénie montrent une augmentation du délai d’endormissement, une diminution du temps total en sommeil, une diminution de l’efficacité du sommeil et une augmentation de la durée des éveils nocturnes comparativement aux participants sains. Les patients en arrêt aigu de traitement ont des désordres plus sévères au niveau de ces variables que les patients jamais traités. Seulement les patients jamais traités ont une diminution du pourcentage de stade 2 comparativement aux participants sains. La méta-analyse ne révèle pas de différence significative entre les groupes en ce qui concerne le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal.
La troisième étude, portant sur l’analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxal, montre une diminution de l’amplitude relative de la bande de fréquence alpha dans les régions frontales, centrales et temporales et montre une augmentation de l’amplitude relative de la bande de fréquence bêta2 dans la région occipitale chez les personnes en premier épisode de schizophrénie jamais traitées comparativement aux participants sains. L’activité alpha absolue est positivement corrélée aux symptômes négatifs dans les régions frontales, centrales et temporales et négativement corrélée aux symptômes positifs dans la région occipitale. L’activité beta2 absolue ne montre pas de corrélation significative avec les symptômes positifs et négatifs de la schizophrénie.
Ces résultats sont discutés suivant la possibilité que des dysfonctions au niveau des mécanismes de la vigilance seraient impliquées dans la physiopathologie de la schizophrénie. / Patients with schizophrenia may have an abnormal sleep even when clinically stable under pharmacological treatments. In the present thesis, sleep studies aim at measuring central nervous system dysfunctions that can be involved in the pathophysiology of schizophrenia.
The present thesis includes three studies. These studies report results on sleep in patients with schizophrenia in a three levels analysis with three different groups of patients. The first level is subjective and describes sleep habits using a questionnaire administered to outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments. The second level of analysis is objective and evaluates sleep architecture using a meta-analysis of polysomnographic studies in untreated patients with schizophrenia. The third level is microstructural and uses electroencephalogram (EEG) spectral analysis to characterize REM sleep in never-treated patients with first-episode schizophrenia.
The first study shows that, when evaluated using a sleep habits questionnaire, outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments report increased time to fall asleep, have earlier bedtime, later risetime, spend more time in bed and do more naps compared to healthy participants. Also, similarly to healthy participants, most patients with schizophrenia report normal wake time after sleep onset, are normally satisfied about their sleep and feel normally refreshed in the morning.
The second study reveals that, objectively, when polysomnographic studies evaluating untreated patients with schizophrenia are submitted to a meta-analysis, patients with schizophrenia have increased sleep latency, reduced total sleep time, reduced sleep efficiency and increased wake time after sleep onset compared to healthy participants. Patients in acute drug withdrawal show more severe sleep disturbances in these variables compared to never treated patients. Only never treated patients show decreased stage 2 sleep duration compared to healthy participants. The meta-analysis does not reveal significant differences between groups in regards to slow wave sleep and paradoxical sleep variables.
The third study about REM sleep EEG spectral analysis shows decreased relative alpha spectral amplitude in frontal, central and temporal cortical regions and increased relative beta2 spectral amplitude in the occipital region in never treated patients with first-episode schizophrenia compared to healthy participants. Absolute alpha spectral amplitude correlates positively with negative symptoms in the frontal, central and temporal regions and negatively with positive symptoms in the occipital region. No significant correlation has been observed between beta2 spectral amplitude and clinical symptoms of schizophrenia.
These results are discussed following the possibility that dysfunctions in the mechanisms of vigilance would be involved in the pathophysiology of schizophrenia.
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Étude du rôle de la dopamine et de la sérotonine dans l’effet atténuateur des antipsychotiques et de l’OSU-6162 sur la récompense induite par la stimulation du faisceau médian prosencéphalique chez le rongeurBenaliouad, Faïza 10 1900 (has links)
La voie mésocorticolimbique est constitutée d’un ensemble d’éléments nerveux issus de l’aire tegmentaire ventrale mésencéphalique et projettant vers des régions corticales et sous-corticales. Les neurones à dopamine (DA) qui en font partie modulent plusieurs fonctions cognitives dont l’attention, l’apprentissage et la récompense. L’activité nerveuse des cellules à DA augmente lorsque l’organisme anticipe et reçoit une récompense, ainsi qu’au cours de la phase d’apprentissage des comportements d’appétence. Or, si l’activité dopaminergique de la voie mésocorticolimbique est désordonnée, voire aberrante, des stimuli neutres deviennent saillants et prennent une signification erronée. Cette anomalie fonctionnelle du système dopaminergique pourrait être à l’origine des symptômes psychotiques observés dans la schizophrénie. Cette hypothèse est renforcée par le fait que les médicaments antipsychotiques efficaces ont tous une activité antagoniste aux récepteurs à DA de type 2 (D2); les antipsychotiques dits classiques (i.e. halopéridole) possèdent une forte affinité pour les récepteurs D2 tandis que les antipsychotiques dits atypiques (i.e. clozapine) présentent une plus forte affinité pour les récepteurs à sérotonine de type 2a (5-HT2a) que pour les récepteurs D2. Les antipsychotiques atypiques semblent plus efficaces contre les symptômes négatifs (i.e. anhédonie) de la schizophrénie et induisent moins d’effets moteurs extrapyramidaux et de dysphorie que les antipsychotiques classiques. Il a été proposé que l’efficacité des antipsychotiques atypiques soit expliqué par leur double action antagoniste aux récepteurs 5-HT2a et D2.
Afin de mieux comprendre les mécanismes de ces médicaments, nous avons étudié leurs effets sur la récompense en utilisant le modèle d’autostimulation intracérébrale (ASI) chez le rongeur. Le but de la première étude était d’évaluer l’effet d’un antagoniste sélectif des récepteurs 5-HT2a, le M100907, sur la récompense et sur l’atténuation de la récompense induite par l’halopéridole. L’hypothèse était que l’atténuation de la récompense induite par l’ajout du M100907 à l’halopéridole serait similaire à celle induite par la clozapine. Dans une seconde étude, l’effet sur la récompense d’un agoniste partiel aux récepteurs D2, l’OSU-6162, a été caractérisé sous deux conditions : i) en condition de base et ii) lorsque la neurotransmission dopaminergique est altérée par l’administration systémique de quinpirole, un agoniste des récepteurs D2/D3. Les hypothèses étaient que l’OSU-6162 i) atténuerait la récompense induite par la stimulation et ii) empêcherait l’atténuation et la facilitation de la récompense induites par le quinpirole.
Les données obtenues montrent que le M100907 n’altère pas la récompense par lui-même mais réduit l’atténuation de la récompense induite par l’halopéridole. La co-administration du M100907 et de l’halopéridole induit une atténuation de la récompense d’amplitude similaire à celle induite par la clozapine, ce qui suggère que l’activité antagoniste aux récepteurs 5-HT2a de la clozapine contribue à son efficacité. Les données de la seconde étude montrent que l’OSU-6162 atténue la récompense, de manière dose-dépendante, ainsi que la facilitation, mais pas l’atténuation de la récompense induite par le quinpirole. Cette dernière observation suggère que l’OSU-6162 agit comme un antagoniste fonctionnel aux récepteurs D2 post-synaptiques.
Un ensemble de données suggèrent que le comportement d’ASI constitue un modèle valide permettant d’évaluer l’efficacité antipsychotique potentielle de nouvelles molécules. Le comportement d’ASI est atténué par les antipsychotiques cliniquement efficaces mais est peu ou pas modifié par des molécules dépourvues d’activité antipsychotique. Les données obtenues dans cette thèse permettent de supposer que l’OSU-6162 possède une activité antipsychotique de nature atypique, et cela sans altérer la neurotransmission sérotoninergique. / The mesocorticolimbic pathway is composed of neural elements that originate in the mesencephalic ventral tegmental area and project to cortical and sub-cortical areas. Dopamine (DA) neurons that constitute a major portion of this pathway play a role in several cognitive functions such as the attention, learning and reward. DA cell activity increases when the organism anticipates and receives a reward, as well as during the learning phase of appetitive behaviors. When dopaminergic impulse flow becomes aberrant, stimuli that should be considered as neurtral become salient and acquire an improper signification. This functional abnormality of the dopaminergic system underlies psychotic symptoms that are observed in schizophrenia. This hypothesis is reinforced by the fact that clinically effective antipsychotic drugs all display antagonism at the D2 sub-type of DA receptors. Classical antipsychotic drugs (i.e. haloperidol) possess a high affinity for D2 receptors while atypical antipsychotic drugs (i.e. clozapine) possess a higher affinity for type 2a (5-HT2a) serotonin receptors than for D2 receptors. Atypical antipsychotics seem more effective against negative symptoms (i.e. anhedonia) of schizophrenia and induce less extrapyramidal side effects and dysphoria than classical antipsychotics. It has been proposed that this efficacy of atypical antipsychotics is explained by their antagonistic action at both, the 5-HT2a and the D2 receptors.
To better understand the mechanisms of actions of these drugs, we studied their effects on reward using the intracranial self-stimulation (ICSS) model in rodents. The aim of a first study was to evaluate the effect of a selective 5-HT2a receptor antagonist, M100907, on the reward, and on the reward attenuation induced by haloperidol. The hypothesis was that the reward attenuation induced by the addition of M100907 to haloperidol is similar to the reward attenuation induced by clozapine alone. In a second study, the effect on reward of a D2 receptor partial agonist, OSU-6162, was characterized under two conditions: i) a basal condition and ii) under a state of abnormal dopaminergic neurotransmission elicited by systemic administration of quinpirole, a D2/D3 agonist. The hypotheses were that OSU-6162 i) should attenuate stimulation-induced reward and ii) prevent quinpirole-induced reward attenuation and reward facilitation.
Results showed that M100907, when give alone, did not alter reward; however when administered with haloperidol reduced the reward attenuation. Co-administration of M100907 and haloperidol induced a reward attenuation of a similar amplitude to that of clozapine, suggesting that 5-HT2a antagonism activity of this latter drug contributes to its effects on reward. Results from the second study showed that OSU-6162 dose-orderly attenuates reward and quinpirole-induced reward facilitation; however it did not reduce quinpirole-induced reward attenuation. This last observation suggests that OSU-6162 acts like a functional antagonist at post-synaptic D2 receptors.
A large body of data suggests that the ICSS behavior constitutes a valid model to evaluate the antipsychotic potential of new compounds. ICSS behavior is attenuated by clinically effective antipsychotics is weakly, or not at all, altered by compounds without antipsychotic activity. Results obtained in this thesis allow us to predict that OSU-6162 possesses an antipsychotic activity that would be similar to that of atypical, without altering the serotonergic neurotransmission.
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Rythme veille-sommeil et dimensions cliniques dans le trouble de personnalité limite à l’adolescenceHuynh, Christophe 06 1900 (has links)
Cette thèse examine le rythme veille-sommeil et son association avec l’instabilité émotionnelle, l’agressivité et l’impulsivité dans le trouble de personnalité limite (TPL) à l’adolescence.
Dans un premier temps, la revue de la littérature sur les perturbations objectives du sommeil dans le TPL a mis en lumière plusieurs difficultés similaires, évaluées par polysomnographie, à celles observées dans la dépression adulte. De 1980 à 2010, aucune recherche n’a examiné le rythme veille-sommeil, aucune n’a étudié les adolescents TPL et plusieurs n’ont pas contrôlé l’état dépressif comme facteur de confusion. De ce constat, il s’avérait pertinent de mener une étude sur le rythme veille-sommeil dans le TPL à l’adolescence en l’absence de dépression co-occurrente. L’adolescence comportant plusieurs caractéristiques physiologiques, psychologiques et sociales, tenir compte des aspects développementaux était essentiel.
Dans un second temps, un protocole de recherche fût mis en place à la Clinique des troubles de l’humeur et le recrutement a été réalisé auprès d’adolescents souffrant d’un TPL et sans état dépressif actuel. Ils devaient porter pendant plus de neuf jours (période comprenant deux fins de semaine) un actigraphe, appareil non invasif évaluant l’alternance veille-sommeil dans l’environnement naturel. L’abandon précoce au traitement étant prévalent chez les patients TPL, la fiabilité de l’étude a été examinée afin de déterminer les raisons favorisant et celles nuisant au recrutement et à la collecte des données. La réflexion sur les aspects méthodologiques de l’étude actigraphique a permis d’expliquer les limites de ce type de protocole.
Dans un troisième temps, le rythme veille-sommeil des adolescents TPL (n=18) a été caractérisé et comparé à celui des jeunes ayant un trouble bipolaire (n=6), trouble psychiatrique partageant plusieurs manifestations communes avec le TPL, et à celui des adolescents sans trouble de santé mentale (n=20). Les résultats suggèrent que l’adolescent TPL passe plus de temps en éveil durant la période de repos que les jeunes appartenant aux deux autres groupes. De plus, les adolescents TPL présentent une plus grande variabilité inter journalière des heures de lever et du temps total de sommeil que les autres adolescents. Ils se réveillent une heure de plus, et dorment donc une heure supplémentaire, que les adolescents sans trouble mental lors des journées sans routine.
Dans un quatrième temps, les analyses corrélationnelles entre les données actigraphiques et les scores aux questionnaires auto-rapportés évaluant l’instabilité émotionnelle, l’agressivité et l’impulsivité suggèrent que plus l’adolescent TPL passe du temps éveillé alors qu’il est au lit, plus il déclare présenter des comportements agressifs, surtout physiques, durant le jour.
En résumé, cette thèse contribue à la littérature scientifique en explorant pour la première fois le rythme veille-sommeil et son lien avec les manifestations symptomatiques dans le TPL à l’adolescence. Les résultats suggèrent fortement l’importance d’évaluer et de traiter les problèmes du rythme veille-sommeil que présentent ces jeunes lors de la prise en charge. / This dissertation examines sleep-wake patterns and their associations with emotional instability, aggressiveness, and impulsivity in adolescents with Borderline Personality Disorder (BPD).
First, a literature review showed in BPD adults similar objective sleep disturbances, as assessed with polysomnography, to those observed in adult depression. Between 1980 and 2010, no study has examined sleep-wake patterns, none has recruited BPD adolescents, and many did not control depression as a confounding factor. Considering these limitations, it became relevant to conduct a study on sleep-wake patterns in euthymic adolescents with BPD. Having a developmental perspective in mind is crucial since adolescence presents many physiological, psychological and social characteristics.
Second, a research protocol was set up at the Mood Disorders Clinic. Adolescents with BPD and without current depression were recruited. They wore for nine days or more (period covering two weekends) an actigraph, a non-invasive device assessing ecologically sleep-wake patterns. Because treatment dropout is highly prevalent in BPD adolescents, study feasibility was examined to determine the reasons promoting and those interfering with recruitment and data collection. Reflections on methodological aspects of this study allowed explaining the limits of this type of research protocol.
Third, sleep-wake patterns in BPD adolescents (n=18) was characterised. They were compared to youth with Bipolar Disorder (n=6), a mental disorder sharing many common manifestations with BPD, and to adolescents without mental disorder (n=20). Results suggest that BPD adolescents spend more time awake during the rest interval than teenagers from the two other groups. Furthermore, BPD adolescents present higher interdaily variability for rising time and total sleep time than the other adolescents. They wake up an hour later, therefore sleeping one more hour, than adolescents without mental disorder on schedule-free days.
Fourth, correlation analyses between actigraphy data and self-report questionnaire scores assessing emotional instability, aggressiveness, and impulsivity suggest that time spent awake during time in bed is associated with more daily physical aggressiveness in BPD adolescents.
To summarise, this dissertation adds to the current scientific literature by exploring for the first time sleep-wake patterns and its associations with symptomatic manifestations of BPD in adolescents. From these results, it is highly recommended to assess and treat their sleep-wake disturbances during their therapeutic care.
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