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Des silences linguistiques à la poétique des silences: l'oeuvre de Stéphane MallarméMiksic, Vanda 19 September 2005 (has links)
Le silence — ou plutôt la grande variété de ce que l’on appelle “silences” — est un phénomène complexe qui prend une part directe dans la dynamique du langage et la création du sens linguistique, mais aussi dans la production du sens symbolique et des effets poétiques. Le travail est organisé en deux parties: la première traite la question de l'acte de silence dans l'expérience linguistique du monde, tandis que la deuxième analyse l'expérience poétique des silences en appliquant les résultats précédemment obtenus au Coup de dés de Stéphane Mallarmé. Plus précisément, dans la partie linguistique, on passe en revue différentes théories pour dégager la place que le silence s’y voit reconnaître. On l’étudie successivement en tant que signe linguistique, en tant qu’acte linguistique, comme élément pertinent, comme procédé rhétorique, comme phénomène symbolique. La partie poétique se fonde sur la théorie de l'évocation pour aboutir, en passant par un chapitre consacré à la poésie moderne dans son ensemble, à l'œuvre de Stéphane Mallarmé, le premier poète qui ait créé une véritable poétique des silences, tant dans ses ouvrages poétiques (dont le Coup de dés est l'exemple le plus radical) que dans ses écrits théoriques. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le chemin de la vérité: la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d'OrigèneGeorgieva, Elena 14 October 2005 (has links)
Résumé<p><p>de la thèse « Le chemin de la vérité :la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d’Origène <p><p><p>Les traités du Contre Celse permettent d’aborder la problématique de la persuasion de l’enseignement chrétien en ce qu'ils témoignent de l’affrontement virulent de deux visions du monde, - celle du monde gréco-romain et celle de l’enseignement chrétien. En effet, l’essor du mouvement chrétien devrait beaucoup à la lumière de cette rhétorique, oserons-nous dire cette propagande, qui propose une vision du monde nouvelle en s’appuyant sur une théologie qui s’escrime à dépasser la culture gréco-romaine en l’intégrant dans sa propre vision du monde. En ce, l’École d’Alexandrie en général et Origène en particulier seraient les fondateurs d’une nouvelle lecture théologique tant du point de vue polythéiste que de celui du christianisme.<p>Du point de vue méthodologique, je me suis attelée à ce travail en constatant une insuffisance, pour ne pas dire un manque, d’études consacrées à la pratique rhétorique chez Origène. L’idée d’une rhétorique entendue comme un genre secondaire moins « noble », entre guillemets, que le théologique est sans doute la cause de cette lacune scientifique ;or, force est de constater que les Apologistes ayant précédé le penseurs alexandrin et lui-même sont souvent formés à la rhétorique ce qui ne va pas sans incidence directe sur leurs œuvres attendu que formation et méthodes font souvent un avec l’élaboration de savoirs.<p>L’objet immédiat du travail était de décrire et d’analyser par une lecture centrée sur la rhétorique apologétique les lieux communs et les arguments que celle-ci fournit, et qui affectent la structure de la pensée d’Origène. Pour mieux comprendre le processus de persuasion mis en œuvre par le théologien, j’ai pensé que les topoï qu’il emprunte au savoir classique étaient des éléments tangibles qu’il convenait de prendre au sérieux plutôt que de la ranger au placard des vieilleries scolaires. Somme, mon soupçon, ma seconde approche du corpus, était qu’au travers du plus banal de son œuvre, - son infrastructure scolaire-, je toucherai son originalité. Il restait à prouver si ce paradoxe pouvait s’avérer fécond en analysant le discours d’Origène et en m’efforçant de réévaluer, réinterpréter et intégrer dans les recherches portant sur son œuvre la question négligée de sa pratique rhétorique. Somme toute, j’ai tenté de mieux comprendre comment l’homme de l’Antiquité posait la question du sens. <p>Le plan d’ensemble de ma thèse comprend deux parties. Dans la première partie, j’ai dégagé les grandes lignes de l’approche rhétorique d’Origène en prenant pour fil conducteur la question de la véracité de la révélation qui s’impose comme le thème dominant de son entreprise. Ceci m’a conduit à l’examen de l’idée d’autonomie, que celle-ci agisse sur la pensée comme force centripète ou centrifuge, permettant tantôt de se démarquer en minimisant, voire en gommant les différences, tantôt de les exalter en les proclamant. Dans la deuxième partie, j’ai essayé de démontrer les éléments historiques et philosophiques à partir desquels le modèle de la pensée chrétienne a été configuré. J’ai ainsi dégagé l’idée que le récit évangélique a été élaboré tout à la fois par rapport aux modèles de l’histoire « sainte » biblique et les modèles généalogiques de la tradition gréco-romaine. <p>En premier lieu, j’ai démontré que la démarche apologétique d’Origène consistait à faire se côtoyer la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique humaine. Or « faire se côtoyer » la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique ne signifie pas pour autant les mettre sur le même pied. On peut donc affirmer la conjonction de la « rhétorique » ineffable de la puissance divine et de la « bonne rhétorique » dans la méthode apologétique d’Origène.<p><p>L’apologétique chrétienne, s’engageant dans une relation de pouvoir par rapport aux « autres » concurrentiels, est amenée à construire la conception de la vérité chrétienne unique et la plus ancienne par opposition à la diversité des doctrines philosophiques et religieuses de la tradition gréco-romaine, et en continuité avec la doctrine hébraïque perçue comme dépassée. En effet, la vérité chrétienne est identifiée à l’origine, à la pureté et à l’essence. De là les deux arguments apologétiques les plus puissants :démontrer l’unité et l’ancienneté de la doctrine chrétienne et donc construire une généalogie à partir d’une seule source originelle, Dieu. En postulant une « vérité absolue » qu’on identifie avec Jésus Christ, le Logos, l’apologiste interprète les enseignements de ses adversaires comme une déviation de cette vérité ou comme une vérité dépassée. Le double chemin vers l’origine est donc symboliquement barré. Par ailleurs, l’apologiste élabore une forme d’échelle de vérité où les rivaux de l’enseignement chrétien ne sont que des moyens rhétoriques pour démontrer la supériorité chrétienne.<p>L’élaboration de la conception de la vérité absolue chrétienne va de pair avec la constitution discursive de l’« autre ». En tenant compte de la relation discursive intersubjective, je parle d’une constitution discursive de l’« autre ». C’est précisément la finalité apologétique du Contre Celse qui nous permet d’affirmer le caractère construit de la notion de l’« autre » en tant que construction rhétorique. L’« autre », qu’il soit juif ou païen ou gnostique, est constitué à partir du projet chrétien. Mieux, il reçoit sa définition uniquement en fonction de sa différence avec le christianisme. Deux stratégies apologétiques s’imposent ainsi :d’une part minimiser, voire gommer, les différences internes au mouvement chrétien et grossir les différences avec l’« autre » et, d’autre part, grossir les différences en minimisant les ressemblances, en les décrivant comme une imitation ou un vol (le thème du larcin).<p>En second lieu, on peut affirmer que le mythe informe le « récit évangélique » dans la mesure où l’histoire individuelle de Jésus et le mythe du Christ se retrouvent fusionnés d’une manière inextricable dans la narration christologique. Le mythe apparaît ainsi comme une construction symbolique fondée sur les symboles et formes déjà existants ;mais, qui plus est, étant un récit, il reforme et transforme ces symboles dans une nouvelle structure propre à lui. Lorsque je parle du mythe chrétien, j’entends un système dynamique de schèmes qui, sous l’impulsion du schème général mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, tend à se configurer en récit évangélique. Ainsi, le mythe peut traduire l’accumulation d’« essaims » ou de « constellations » de schèmes. C’est en ce sens qu’on parle du message chrétien comme étant exprimé en un langage mythique. J’ai adopté le terme générique de « schème » dans le sens d’un modèle, une « engramme ».<p>L’ingéniosité chrétienne consiste à constituer le schéma mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, sur lequel repose le « mythe fondateur » chrétien. Il est fondé sur la conception d’une histoire sainte articulant expression mythique et expression historique au sein d’un schéma temporel finalisé. J’ai relevé trois modèles principaux de l’histoire sous-tendant les divers types de récits bibliques :l’histoire « blanche », l’histoire-fait, l’histoire-événement. L’histoire « blanche » présente les deux réalités, le « Même » et l’ « Autre », existant chacune pour soi et sans aucun contact entre elles. En revanche, l’histoire-fait présente leur communication en dehors du temps. Enfin, l’histoire-événement présente le passage de Celui qui agit d’un principe à l’autre dans un système où le temps se déroule. On peut retrouver ces modèles de l’histoire concrétisés dans un certain nombre de récits bibliques :le récit de la création, le récit de la séduction ou le récit du péché, le récit de l’alliance ou le récit de la médiation divine.<p>Enfin, j’ai étudié l’élaboration du « récit évangélique » par rapport à un certain nombre de récits qui se transposent et s’entrecroisent entre eux, à savoir le « récit de l’alliance », le « récit messianique » et le « récit généalogique ». La configuration du récit évangélique repose sur le jeu dynamique entre les récits identifiables déjà sédimentés dans des traditions différentes et le récit innovateur d’une déviance réglée. Le « récit évangélique » consiste en la combinaison unique de l’histoire et du mythe, qui se donne comme un récit fondateur mytho-historique. La prédication de Jésus met en place une historicisation du mythe. En même temps, avec les évangiles, on assiste à un processus de mythisation de Jésus qui aboutit à sa divinisation. L’élaboration du « récit évangélique » tire son intelligibilité de l’ensemble des opérations par lesquelles une herméneutique actualisante s’est transposée sur les récits et modèles anciens et les prophéties hébraïques. On peut affirmer que le « récit évangélique » a été configuré à la jonction des représentations bibliques et grecques.<p>L’originalité du christianisme consiste en la perspective universelle que le « récit évangélique » revêt. Ainsi, le devenir est divisé en trois temps qui sont reliés entre eux de manière structurée à travers l’intermédiaire divin de Jésus Christ qui assure les renvois théologiques et contrôle ainsi le monde de tout les temps.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire des religions / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Naissance de la psychiatrie biologique: enquête historico-empirique sur le traitement des maladies mentales (1920-1960)Missa, Jean-Noël 24 May 2005 (has links)
absent / Agrégation de l'enseignement supérieur, Orientation philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des permiers villages aux premiers européens autour de l'estuaire du Gabon: quatre millénaires d'interactions entre l'homme et son milieuClist, Bernard-Olivier 12 May 2005 (has links)
La thèse porte sur la mise au jour d'une séquence culturelle continue dans le nord-ouest du Gabon, sur le territoire de la Province de l'Estuaire.<p>Cette séquence démarre avec les traces des derniers chasseurs-collecteurs datées avant 4.000 bp, se poursuit avec la présence des premiers villages avant 2.600 bp, se développe avec l'arrivée des premières populations métallurgistes vers 1.900 bp et se termine un peu après l'arrivée des premiers européens sur la côte Atlantique entre 1471-1475.<p>Ces quelques quatre millénaire d'histoire sont construits autour d'un protocole d’analyse détaillée des poteries, principaux traceurs des ensembles culturels et de leurs échanges.<p>A chaque grande époque culturelle (Néolithique puis Age du Fer), les données de l'estuaire du Gabon sont comparées et enrichies par toutes les autres informations archéologiques compilées au Gabon.<p>Dans le cadre d'une synthèse régionale, toute la documentation relative à la néolithisation en Afrique Centrale du Cameroun à l'Angola est réétudiée en utilisant la même grille d'analyse, et une nouvelle modélisation de l'expansion du système de production villageois est proposée.<p>Enfin, tous les éléments qui portent sur les premières traces de réduction du fer sont repris, critiqués, et une chronologie plus sûre de l'expansion de cette métallurgie est proposée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Eros et infini: essai sur les écrits de Marc-Alain OuakninBailly, Jean-Jacques 17 May 2005 (has links)
Les principaux livres de Ouaknin ont constitué un matériau de choix me permettant de poser deux questions par hypothèse liées l’une à l’autre :<p> <p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage, 1780-1850Favry, Amélie 21 March 2005 (has links)
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.<p>Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.<p>La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.<p>Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges. <p>Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.<p>Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint. <p>Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.<p>Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'hétérogénéité discursive en poésie: description, narration, argumentation chez Norge, Henri Michaux, Francis PongeErken, Geneviève 01 March 2005 (has links)
Le texte poétique devient, au XXe siècle, de plus en plus difficile à définir. Il a perdu plusieurs attributs qui aidaient autrefois à le caractériser (vers, rimes, parallélismes), et ne se laisse pas non plus circonscrire par le biais du lyrisme :bon nombre de poètes, en effet, ont abandonné le programme de la "poésie pure" pour renouer avec un art descriptif, narratif ou argumentatif. Dès lors, faut-il considérer que l'organisation poétique n'est qu'une structure de surface qui se surajoute à un type de texte de base, en entraînant certaines conséquences sur le plan sémantique et grammatical ?N'existe-t-il pas malgré tout des propriétés typiques de l'oeuvre poétique, qui permettent d'instaurer un rapport tout à fait particulier entre le lecteur, le langage et le monde ?<p>Nous avons voulu nous pencher sur ces questions en explorant le phénomène de l'hétérogénéité discursive chez quelques poètes francophones du XXe siècle. Nous constaterons que ceux-ci n'hésitent pas à décrire, à raconter ou à argumenter, mais nous verrons aussi que la poésie tend à transfigurer les schémas de base auxquels elle s'allie, si bien qu'un récit en vers n'est pas du tout semblable à son homologue en prose. C'est par cet angle d'approche que nous espérons contribuer à faire mieux comprendre le mystère poétique, qui déroute terriblement les jeunes lecteurs. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'introduction et la diffusion de la technologie du bronze en Syrie-Mésopotamie, (IVe-Ier millénaires): genèse d'un artisanatVerardi, Virginia 24 February 2005 (has links)
L’arrivée d’un nouveau matériau et d’un nouvel artisanat s’accompagne toujours de profondes transformations dans la société qui l’adopte. Notre étude porte sur l’introduction de la technologie du bronze en Syrie-Mésopotamie, sur sa diffusion progressive et sur ses incidences sociales durant toute l’histoire proche-orientale du quatrième au second millénaire. Cet artisanat, consistant, dans sa définition simple, en la mise au point d’un alliage de cuivre et d’étain, est arrivé très tôt dans cette région pourtant dénuée de tout minerai. Les vestiges archéologiques et les données textuelles révèlent la rapidité des transformations qui en découlèrent, touchant la structure sociale et les mentalités et s’accompagnant de nouvelles conceptions dans l’organisation de l’habitat. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le matérialisme occulté et la genèse du sensualisme: histoires écrite et réelle de la philosophie en FranceDaled, Pierre-Frédéric 18 February 2005 (has links)
Cette thèse révèle les schémas historiques et les occultations intentionnelles du matérialisme qu’ont imposés en France les conceptions uniformes de l’écriture de l’histoire de la philosophie de Degérando, Cousin et Damiron. À côté de l’anti-matérialisme généralisé des premiers historiens de la philosophie du XIXe siècle, à l’exception toutefois de Paul-Marie Laurent, l’auteur souligne aussi la genèse de leurs innovations conceptuelles :l’apparition, en 1801-1804, via Kant et Villers, de la catégorie doctrinale, alors inédite en France, de « sensualisme ». Omissions et innovations dont les effets courent encore jusqu’à nous et dont l’oubli occasionne bien des anachronismes.<p><p>Occulted Materialism and the Genesis of « Sensualism ».<p>Histories, Written and Real, of Philosophy in France<p><p>This thesis reveals the historic schemes and the intentional occultations of materialism as imposed in France by the uniform conceptions of the writing of the history of philosophy of Degérando, Cousin and Damiron. Beside the anti-materialism generalized by the early nineteenth-century historians of philosophy, with the exception of Paul-Marie Laurent, the author also underlines the genesis of their conceptual innovations :the appearance, between 1801 and 1804, through Kant and Villers, of the doctrinal category of « sensualism », at that time unheard of in France. The effects of both omissions and innovations are still affecting us today. Forgetting them brings about a good bit of anachronisms.<p><p> / Agrégation de l'enseignement supérieur, Orientation philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Think we must: politiques féministes et construction des savoirsPuig De La Bellacasa, Maria 09 December 2004 (has links)
Cette dissertation porte sur les liens entre les pratiques politiques et la construction des savoirs, académiques et scientifiques, explorés dans le mouvement féministe et les « Études féministes » contemporains, notamment anglo-américaines (women studies), depuis les années 1970. <p>Dans la première partie, après avoir introduit le sens que donnent à la pratique « politique » certaines traditions féministes, nous présentons différentes entrées des critiques féministes des savoirs scientifiques :la critique de l'exclusion historique des femmes de la production des savoirs et des sciences et l’examen critique des préjugés sexistes intervenant dans les contenus et les critères de validation des connaissances (théorie de la connaissance ou épistémologie). <p>La deuxième partie de la thèse propose une lecture d’auteures anglophones qui ont abordé les sciences à partir d’une perspective féministe et qui ont développé des propositions qui encouragent à la reconnaissance active du caractère partiel et situé de toute construction de savoir. Nous abordons, plus précisément :les théories sur l’incidence épistémologique de points de vue et positionnements féministes (standpoints) ;le travail de la philosophe Sandra Harding spécialement sa conceptualisation d’une « objectivité forte » ;et la conception des « savoirs situés » dans le travail de l’historienne de la biologie Donna Haraway. Ces propositions de politiques du savoir sont aussi abordées dans l’optique de montrer les problèmes spécifiques qu’elles rencontrent quand elles s’adressent aux savoirs de la tradition scientifique expérimentale.<p>Une question traverse la thèse :Comment ces critiques et propositions tiennent-elles compte de la diversité des pratiques spécifiques de construction des savoirs ?Alors même que le cœur des propositions féministes qui nous intéressent est de situer les savoirs dans leur spécificité reste à savoir comment ces mêmes politiques féministes résistent à se désituer à savoir, à emprunter les formes d'une théorie générale pour aborder les pratiques singulières. Prendre en compte de la spécificité des pratiques exige en outre d’envisager les auteures féministes au travail dans les pratiques et problèmes singuliers qui les intéressent, et ainsi montrer la richesse de ce courant de pensée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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