• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 19
  • 3
  • 2
  • Tagged with
  • 26
  • 26
  • 11
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Christoph Willibald Gluck 1774-1779 : vers un style universel ? : Contribution à l'analyse d'Iphigénie en Aulide, Armide, Iphigénie en Tauride, Echo et Narcisse

Garde, Julien 13 December 2013 (has links) (PDF)
Lorsque Christoph Willibald Gluck (1714-1787) arrive à Paris à l'automne 1773, onze ans se sont écoulés depuis la création d'Orfeo à Vienne. La rupture avec l'opera seria a été consommée, et le développement des théories de la " réforme " initiées par la collaboration avec Calzabigi s'engage résolument dans la recherche d'un drame européen. Il serait cependant erroné de scinder la carrière du compositeur entre un " avant " et un " après " Orfeo, car l'œuvre de Gluck se définit comme l'épanouissement permanent des premières idées dramatiques appliquées dans ses premiers opéras italiens. Gluck établit sa " réforme " à partir de l'expérience sensible et pratique, questionnant en réalité l'ensemble des genres musicaux européens non pas sur leur légitimité, mais sur ce qu'ils offrent de possibilité d'émancipation. Cette étude s'intéresse aux œuvres françaises dans ce qu'elles développent d'autonomie et d'épanouissement musicaux à partir, étonnamment, du recul pris par rapport à l'indépendance de la musique, et grâce aussi à l'émergence dans l'Europe des Lumières d'une esthétique fondée sur la réunion et la liaison entre les arts. Il s'agit de proposer une contribution à l'étude musicale des dernières partitions certes prises comme autant d'éléments du langage gluckiste, mais également envisagées à partir des suggestions originelles des premières œuvres et, dans la mesure du possible, face aux discussions et polémiques sur la musique et l'opéra de l'époque. Les drames parisiens élucident dès lors le concept de langage universel dont le compositeur se réclame lui-même.
12

Franc-maçonnerie, réseaux maçonniques et dynamiques bordelaises au XVIIIe siècle / Freemasonery, masonery networks and dynamics of bordeaux eighteenth century

Cros, Lauriane 29 May 2018 (has links)
La franc-maçonnerie qui se développe en France au cours du XVIIIe siècle est définie dans l’Encyclopédie comme étant une « réunion de personnes choisies qui se lient entre elles par une obligation de s’aimer comme frères, de s’aider dans le besoin et de garder un silence inviolable sur tout ce qui caractérise leur ordre ». Bordeaux est alors, après Paris, un centre maçonnique français majeur traversé par des dynamiques particulières qui s’inscrivent dans l’espace de la ville. Ville négociante et parlementaire, premier port français au siècle des Lumières, la capitale de Guyenne se caractérise par une identité plurielle au sein de laquelle s’intègre un espace maçonnique qui bénéficie d’un brassage humain et social, d’une croissance économique exceptionnelle. Ce grand port négociant du XVIIIe siècle, est étroitement lié à un espace national, européen mais également atlantique, au travers le monde des Antilles et en particulier Saint-Domingue, faisant figure de nœud majeur au cœur des communications, où s’expriment des interconnexions auxquelles sont associées les sociabilités maçonniques. Au cours du siècle des Lumières, plusieurs loges maçonniques voient le jour au sein de la cité et ont un rôle prégnant dans la vie bordelaise dès la première création en 1732. Ces ateliers sont de fait un reflet de ce dynamisme bordelais et un aspect de la réalité de ses élites. Dès lors, celles-ci participent à cette sociabilité maçonnique qui concoure à la construction de l’identité de la ville. Une identité qui ne peut être complètement saisie sans la perception de l’interface maçonnique et des réseaux qui y sont associés, réseaux économiques, politiques, culturels ou sociaux. Les dynamiques bordelaises et maçonniques s’intègrent dans des logiques humaines et territoriales qui s‘inscrivent dans la chronologie d’un long XVIIIe siècle jusqu’à la période révolutionnaire, qui montre l’adaptation de la maçonnerie dans un contexte politique sur lequel il paraît indispensable de s’interroger quant à la profondeur des ruptures et des continuités. / The freemasonry movement that developed in France throughout the 18th century is defined by the Encyclopédie as a « gathering of chosen people bound together by an obligation to love each other like brothers, to help each other in need, and to maintain an inviolable silence about anything related to the order ». Then, Bordeaux was - behind Paris - a major French Masonic center experiencing particular dynamics resulting from the city's geographic position. As a trade, diplomatic city as well as the first French port of the Age of Enlightenment, Guyenne's capital city was characterized by a plural identity within which was incorporated a Masonic movement benefitting from a human and social diversity and a remarkable economic growth. This major 18th- century trade port was intertwined with a national, European as well as Atlantic space, throughout the West Indies – especially Saint-Domingo. It thus played a central part in communications, where were expressed interconnections associated with Masonic sociabilities. During the last century of the Ancien Régime, several Masonic lodges were born within the city and they had a important role to play in the local life, following the foundation of the first lodge in 1732. These Masonic lodges both reflected the dynamism of Bordeaux and part of the reality of its elites. Consequently, these elites, took part in the Masonic sociability which helped shape the city's identity. The latter cannot be grasped without taking into account the Masonic interface and the economic, political, cultural and social networks associated with it. The dynamics of Bordeaux and of freemasonry were part of human and territorial logics, incorporated within the timeframe starting with a long 18th century till the revolutionary era. The latter witnesses the adaptation of masonry in a political framework that needs to be questioned as far as breaks and continuities are concerned.
13

La Chine de Sade / Sade's China

Ma, Shasha 15 September 2018 (has links)
Notre recherche porte sur la représentation du monde chinois dans la production romanesque du Marquis de Sade (1740-1814). Il s’agira d’une part de rendre compte des écrits historiques sur la Chine depuis l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières ; il conviendra d’autre part de s’interroger sur la portée systématique et polémique que ces textes revêtent. La littérature de voyage (celle des voyageurs, des jésuites et des compilateurs) offre de ce point de vue un champ particulièrement fécond et une matière extrêmement riche : susceptible de soumettre le lointain à d’objectifs divers, dont l’évangélisation et la défense sont les aspects les plus prégnants. Basée sur cette documentation, notre recherche entend plus généralement cerner l’intervention des philosophes dans les débats intellectuels qui ont dominé depuis les Grandes Découvertes : le sauvage, la barbarie, la superstition, etc. Tout cela contribue à la formation et à l’imagination de Sade. Le Divin Marquis transforme les éléments qu’il prélève dans cet ensemble de textes en une utopie sadienne où les vices des Chinois deviennent les vertus des libertins et où le relativisme des mœurs devient l’universalisme de la cruauté. En se référant au pays de l’Extrême-Orient, les libertins mettent l’accent sur le despotisme paternel (l’infanticide gratuit), conjugal (la domination absolue) et politique (l’autorité tyrannique). / Our research focuses on the representation of the Chinese world in the novels of the Marquis de Sade (1740-1814). On the one hand, it reviews historical writings on China from antiquity to the Enlightenment; on the other hand, it analyzes the systematic and polemic scope of these texts. From this point of view, travel literature (that of travelers, Jesuits and compilers) is particularly rich and fertile, because it subordinates the distant world to various objectives, among which evangelization and defense are the most prominent. Based on this documentation, our research intends more generally to investigate the intervention of philosophers in the intellectual debates that have dominated since the Great Discoveries: the savage, barbarism, superstition, etc. They all contribute to Sade’s training and imagination. The Divine Marquis transforms various elements of these debates into a Sadeian utopia in which the vices of the Chinese become the virtues of the libertines and where the relativism of manners becomes the universalism of cruelty. In reference to the country of the Far East, the libertines emphasize paternal, conjugal and political despotism, respectively epitomized as gratuitous infanticide, absolute domination, and tyrannical authority.
14

Mgr François Gaspard de Jouffroy-Gonsans, évêque zélé des Lumières face à la Révolution (1721-1799) / François Gaspard de Jouffroy-Gonsans, a zealous bishop of the Enlightenment against the Revolution (1721-1799)

Brilland, Xavier 26 September 2013 (has links)
Mgr François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans appartient au corps épiscopal français engagé dans cette époque de transition que constitue la seconde moitié du XVIIIème siècle. Cette thèse vise à appréhender l’individualité de ce prélat à partir de sa pratique épiscopale, mais aussi sous l’angle de son engagement social, politique et religieux, et de sa personnalité tantôt vantée, tantôt décriée. Le parcours ecclésiastique atypique de ce cadet de noblesse provinciale est retracé en étudiant les réseaux qui ont porté sa carrière. Nommé en 1774 sur le siège de Gap puis transféré sur le siège plus prestigieux du Mans dès 1778, Mgr de Jouffroy-Gonsans apparaît comme un laboureur et un administrateur de diocèse. Soucieux de l’amélioration de la pratique des fidèles et de la réforme du clergé dont il a la charge, il demeure très attaché à l’unité décisionnelle et gallicane du corps épiscopal français. Son action diocésaine se révèle être le fruit d’une adaptation de l’ecclésiologie tridentine aux idées des Lumières. Elu aux Etats généraux de 1789, et député siégeant à la droite de l’Assemblée constituante, il s’engage dans une première contre-révolution se limitant au domaine religieux. En exil à partir de 1792, il poursuit son administration diocésaine et organise un système missionnaire permettant de poursuivre une réforme du clergé et de maintenir dans le Maine le culte catholique durant la période révolutionnaire. / François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans belongs to the French episcopal body involved in the second half of the eighteenth century, a time of transition. The objective of this thesis is to understand the individuality of this prelate from the angle of his Episcopal practice, but also of his social, political and religious commitment, and the way his personality was sometimes praised, sometimes criticized. The atypical ecclesiastical career of this young provincial nobleman is traced when studying the networks which supported his career. After being appointed in 1774 to the seat of Gap and then transferred to the more prestigious seat of Le Mans in 1778, Bishop Jouffroy-Gonsans appears as a farmer and a director of the diocese. As he is anxious to improve the practice of the faithful and the reformation of the clergy which he is responsible of, he is still very attached to the intelligence unit and Gallican French episcopate. His diocesan action proves to be the result of an adaptation of the Tridentine ecclesiology ideas of the Enlightenment. After being elected to the General Estates in 1789, and as a deputy member sitting on the right-side of the Constituent Assembly, he gets involved in a first counter-revolution against the religious field. Exiled in 1792, he carries on his mission in the diocesan administration and organizes a missionary system to keep on reforming the clergy and maintaining Catholic worship in Maine during the revolutionary period.
15

République Atlantique : double conscience, liminalité et modernité/colonialité à la fin du XVIIIe siècle (1754-1788)

Coursin, Régis 25 February 2021 (has links)
1767. Chartres. Jacques-Pierre Brissot de Warville à treize ans, et il vient d'avoir une révélation. Un de ses camarades de classe avec du talent et des idées lui avait fait rencontrer la modernité. Elle s'appelait Corneille, Racine, Voltaire, Diderot, et surtout Rousseau. La Profession de foi du Vicaire Savoyard lui avait ouvert les yeux sur les préjugés et sur la nature humaine. Brissot était devenu en soi et pour soi un sujet moderne. 1777. Paris. Brissot a abandonné sa carrière d'avocat pour celle d'homme de lettres. Il s'était tourné vers Voltaire et d'Alembert afin d'y trouver un appui, mais en vain. Malgré tous ses écrits et ses efforts, il ne parvenait pas à percer dans la République des lettres qui lui promettait pourtant la liberté, l'égalité, la solidarité, l'indépendance, la vérité et la raison. Dans l'indifférence des plus grands, il vivait sur le seuil, ni entièrement inclus, ni totalement exclu. Le jeune philosophe s'était brûlé les ailes à l'appel des Lumières, et était tombé dans le monde de la bohème littéraire. Pour Brissot, les portes du Parnasse étaient restées fermées. Et pour cause. La République des lettres avait été incorporée dans la société française d'Ancien Régime, et reproduisait en son sein la distinction et le privilège. L'identité de Brissot était aussi fracturée, lacunaire et irrésolue que sa modernité. La République des lettres l'avait intégré en principe, mais exclu en acte, et l'image d'aventurier littéraire qui lui était renvoyée ne correspondait pas à celle du philosophe qu'il se faisait de lui-même. En plus d'avoir été séduit par le discours de la modernité, il en portait la marque, celle de la « double conscience ». Brissot était un sujet excepté, liminal, méplacé socialement et psychiquement. Brissot était étranger à lui-même et à sa propre société. 1784. Brissot sort de la Bastille, et doit faire le deuil de sa carrière de philosophe. Mais le sens de la modernité pour lui n'était pas mort. Il poursuivait sa quête d'identité à travers d'autres milieux. Ceux-ci furent pour lui des milieux du passage, des milieux dans lesquels retrouver du lien et du lieu, résoudre sa double conscience, entreprendre sa « régénération », des milieux dans lesquels la République et lui-même comme sujet moderne ne furent pas un mensonge, mais réellement existants. Sa République se réalisait à travers la franc-maçonnerie, le commerce et l'abolitionnisme. En pratique, son espace était l'Atlantique et la société française d'Ancien Régime, son temps celui du surgissement et du kairos. En principe, c'étaient l'univers et le Progrès. L'histoire de Brissot est celle d'une déprise vis-à-vis de la colonialité monarchique, une tentative de subvertir le méplacement par le déplacement psycho-social et spatial, de poursuivre depuis les marges de la société d'ordres sa quête d'ascension sociale, de fortune, de gloire, d'identité, de bonheur. Mais son salut passait par d'autres altérités. Il y avait le genre humain, les Occidentaux et les autres. Il y avait des semblables, des égaux et des malheureux. Il y avait une autre modernité, et à son revers, une autre colonialité. Dans ce travail, Brissot aura entre autres pour compagnons de route William Edward Burghardt Du Bois, Jacques Lacan, Giorgio Agamben, Norbert Elias, Paul Gilroy, Robert Darnton, Walter Mignolo, et pour le fin mot de l'histoire, Walter Benjamin. / Jacques-Pierre Brissot was born in 1754 in Chartres, France, as a commoner but called himself Jacques-Pierre Brissot de Warville, adding a distinctive particle to his name so he would be recognized as a man of distinction. This decision marked his entry into the Parisian literary circle. He was a cultured man of modest origins attracted by the intellectual movement of the Enlightenment, seduced by modernity and his own ideals. He longed to follow in the footsteps of Voltaire and d'Alembert and become recognized as a man of letters. But society was there to remind him that there was a threshold called “privilege”, which kept him from fulfilling his desire and acquiring the position he craved for. The story of Brissot is that of the double consciousness, generated by the psychological tension of being caught between two social classes, a superior one which rejected him and an inferior one from which he was trying to escape. He felt misplaced, a stranger to himself and within his own society. He could not accept this status. He tried to resolve this by travelling, hoping to gain access to the new identity that the Enlightenment had embedded in him. The psycho-social resolution of his quest took place in the multifaceted Atlantic Republic, taking into account the abolitionist transatlantic movement, the Freemasonsʼ influence and the rise of a new commercial market culture. But this Atlantic Republic was also the time-space of a new ascendancy: an another world tainted by colonialism and its many repercussions, emerging from Brissot's vision on the modern world lying behind his words and gestures.
16

Penser la sollicitude : les Écrits politiques d'Olympe de Gouges ou les Lumières en héritage (1788-1791)

Sinquin, Claire 24 April 2018 (has links)
Le Siècle des Lumières a produit un grand nombre de bouleversements, non seulement dans le domaine politique, mais aussi les domaines économiques et sociaux. C’est dans ce contexte qu’Olympe de Gouges marque l’histoire. Par le biais de lettres, brochures, articles ou encore affiches placardées, Olympe de Gouges a cherché à influencer non seulement les institutions mais aussi l’opinion publique. En commençant par la dramaturgie, elle s’engage aux côtés des abolitionnistes de l’esclavage et lutte pour l’évolution des mœurs. Elle se consacre ensuite à ses écrits pamphlétaires dans lesquels elle plaide pour la cause des plus démunis et pour le partage des richesses. Son avant-gardisme tient encore dans le fait qu’elle remet en question la place et le rôle des femmes dans la vie de la cité. Aujourd’hui, sa posture humaniste résonne d’une contemporanéité aiguë, alors que ne cessent de se multiplier les exemples d’un capitalisme qui accroît le fossé entre les nantis et les démunis. Dès lors, l’engagement d’Olympe de Gouges apparaît comme un support idéel envisageable de la composition archéologique de la pensée des communs. Ce courant philosophique et politique actuel prône en effet l’organisation concertée de l’usage des ressources, de sorte que la responsabilisation des individus, co-acteurs de leur présent et de leur devenir, assure l’équité et la pérennité de cet usage. Au cœur du mouvement des communs réside le souci du vivre-ensemble, ce qui implique une refonte des institutions et des modes de vie. En ce sens, la posture d’Olympe de Gouges préfigure l’éthique du care (le prendre soin, le souci de l’autre) et, de fait, la prise en compte des spécificités de chacun, le respect d’autrui et des genres, implicitement inclus dans le mouvement des communs. Malmenée par l’historiographie, Olympe de Gouges est peu mentionnée dans les ouvrages consacrés à l’histoire de la République des Lettres. Par conséquent, notre travail se situe dans une démarche d’actualité de manière à ce que la postérité de ses idées progressistes contribue à imaginer et à bâtir la société à venir. -- Mots-clés : Olympe de Gouges, Siècle des Lumières, éthique du care, philosophie des communs, abolition de l’esclavage, monarchie constitutionnelle, presse, théâtre, féminisme. / The Age of Enlightenment has produced a great deal of upheaval, not only in the political sphere, but also in the economic and social spheres. It is in this context that Olympe de Gouges marks the history. By means of letters, pamphlets, articles or placarded posters, Olympe de Gouges sought to influence not only the institutions but also the public opinion. Beginning with dramaturgy, she engages herself with the abolitionists of slavery and struggle for the evolution of morals. Then, she devoted herself to her lampooned writings in which she pleaded for the cause of the most bereft persons and for the sharing of wealth. Its avant-gardism is still due to the fact that it questions the place and the role of women in the city life. Today, its humanist posture echoes with an acute contemporaneity, while the examples of a capitalism which increases the gap between the haves and others multiply. Henceforth, the commitment of Olympe de Gouges appears as an ideal support for the archaeological composition of the thinking of commons. This philosophical and political current advocates the concerted organization of the use of resources, so that the responsibility of individuals, co-actors of their present and their future, ensures the fairness and durability of this use. At the heart of the movement of commons lies the concern for living together, which implies an overhaul of institutions and ways of life. In this sense, the Olympe de Gouges ‘posture prefigures the ethics of care (caring, care for the other) and, in fact, taking into account the specificities of each one, respect for others and genders, implicitly included in the movement of the thinking of commons. Criticized by historiography, Olympe de Gouges is little mentioned in the Republic of Letters ‘history. Consequently, our work is based on a topical approach so that the posterity of its progressive ideas helps to imagine and build the society to come. Key-words: Olympe de Gouges, Age of Enlightenment, ethic of care, commons ‘philosophy, abolition of slavery, constitutional monarchy, press, theater, feminism.
17

La relation éducative au cours du XVIIIème siècle

Morel, Josiane 25 October 2013 (has links) (PDF)
Du collège d'Ancien Régime tel qu'il est reconsidéré dans le Traité des études de Charles Rollin en 1726 à l'éducation familiale consentie aux enfants d'Almane dans Adèle et Théodore (1782) de Stéphanie de Genlis en passant par l'anthropologie éducative, Émile ou de l'Éducation (1762) de Rousseau et l'institution princière du Cours d'étude (1776) selon Condillac, les écrits d'éducation du XVIIIe siècle semblent avoir réservé une part importante à la relation éducative. De fait, le rapport établi entre maître et disciple pose question dans un monde en pleine effervescence intellectuelle où l'idée de perfectibilité humaine s'empare des esprits. Le corpus établi forme un ensemble de modalités éducatives variées, oscillant entre éducation domestique et éducation publique puis entre vision idéale et représentation d'une certaine réalité dans une société qui manifeste un intérêt renouvelé pour le monde de l'enfance et de la famille. Ainsi, on cherche à comprendre la qualité et la nature du lien établi entre maître et disciple et à inscrire sa conception dans les champs des savoirs et de leur transmission. On tente avant tout d'examiner comment s'édifie la pensée pédagogique au cours du XVIIIe siècle. La réflexion, souvent conduite par des lettrés extérieurs au monde éducatif, se fonde sur des aspirations et valeurs généralement controversées, tantôt nouvelles tantôt tirant leur légitimité d'un héritage ancien christianisé. Puis est abordé le contrat éducatif du collège noué dans la relation éducative selon Charles Rollin. Le discours pédagogique du Traité des études évoque les idées de reconnaissance et d'élévation du maître dans le respect du caractère et de l'authenticité de l'élève. Se dévoile alors un lien d'âme nourri de pouvoir et d'affection, proche du concept de filiation. Suit une étude de la relation éducative dans les variables du préceptorat. Si Rousseau entend conduire Émile à l'état d'homme dans une rêverie prométhéenne où dominent l'être et la reconnaissance de l'altérité, Condillac rejette toute immédiateté éducative pour Ferdinand de Parme. Cette relation éducative, conçue au nom de l'idéal pédagogique des Lumières, pour former un prince éclairé, interdit la rencontre humaine du gouverneur et de son disciple. Enfin, follement éprise de l'idée d'éducation, Genlis met en lumière toute l'ambivalence du lien éducatif confiné au microcosme familial. Là rien n'est jamais laissé au hasard et la passion d'éduquer consume l'individu en devenir. Les différentes formes de relations éducatives qui apparaissent dans les écrits de Rollin, Rousseau, Condillac et Genlis font poindre l'idée neuve, dès le XVIIIe siècle, qu'est nécessaire une liaison particulière entre maître et élève pour que s'épanouisse toute situation d'éducation.
18

La relation éducative au cours du XVIIIème siècle / The educational relation during the XVIIIe century

Guitard-Morel, Josiane 25 October 2013 (has links)
Du collège d'Ancien Régime tel qu'il est reconsidéré dans le Traité des études de Charles Rollin en 1726 à l'éducation familiale consentie aux enfants d'Almane dans Adèle et Théodore (1782) de Stéphanie de Genlis en passant par l'anthropologie éducative, Émile ou de l’Éducation (1762) de Rousseau et l'institution princière du Cours d'étude (1776) selon Condillac, les écrits d'éducation du XVIIIe siècle semblent avoir réservé une part importante à la relation éducative. De fait, le rapport établi entre maître et disciple pose question dans un monde en pleine effervescence intellectuelle où l'idée de perfectibilité humaine s'empare des esprits. Le corpus établi forme un ensemble de modalités éducatives variées, oscillant entre éducation domestique et éducation publique puis entre vision idéale et représentation d’une certaine réalité dans une société qui manifeste un intérêt renouvelé pour le monde de l'enfance et de la famille. Ainsi, on cherche à comprendre la qualité et la nature du lien établi entre maître et disciple et à inscrire sa conception dans les champs des savoirs et de leur transmission. On tente avant tout d'examiner comment s'édifie la pensée pédagogique au cours du XVIIIe siècle. La réflexion, souvent conduite par des lettrés extérieurs au monde éducatif, se fonde sur des aspirations et valeurs généralement controversées, tantôt nouvelles tantôt tirant leur légitimité d'un héritage ancien christianisé. Puis est abordé le contrat éducatif du collège noué dans la relation éducative selon Charles Rollin. Le discours pédagogique du Traité des études évoque les idées de reconnaissance et d’élévation du maître dans le respect du caractère et de l'authenticité de l'élève. Se dévoile alors un lien d’âme nourri de pouvoir et d'affection, proche du concept de filiation. Suit une étude de la relation éducative dans les variables du préceptorat. Si Rousseau entend conduire Émile à l'état d'homme dans une rêverie prométhéenne où dominent l'être et la reconnaissance de l'altérité, Condillac rejette toute immédiateté éducative pour Ferdinand de Parme. Cette relation éducative, conçue au nom de l'idéal pédagogique des Lumières, pour former un prince éclairé, interdit la rencontre humaine du gouverneur et de son disciple. Enfin, follement éprise de l'idée d'éducation, Genlis met en lumière toute l'ambivalence du lien éducatif confiné au microcosme familial. Là rien n'est jamais laissé au hasard et la passion d'éduquer consume l'individu en devenir. Les différentes formes de relations éducatives qui apparaissent dans les écrits de Rollin, Rousseau, Condillac et Genlis font poindre l'idée neuve, dès le XVIIIe siècle, qu'est nécessaire une liaison particulière entre maître et élève pour que s'épanouisse toute situation d’éducation. / 18th century writing on education seems to give an important place to the relationship between master and pupil.This is first seen in the way the Ancien Regime school is discussed in 1726 in Charles Rollin’s Traité des études, also in the educational anthropology in Rousseau’s Émile ou de l’Éducation (1762) and the royal institution in Condillac’s Cours d’étude (1776) ; and finally in the upbringing, home education Alman’s children receive in Stéphanie de Genlis’ Adèle et Théodore (1782). Indeed, the relationship between master and pupil raises several questions at this time of intellectual ferment, when minds were filled with ideas of man’s perfectibility. Our corpus brings together various educational modalities, shifting between home education and public education, and between an idealized vision and the representation of a social reality with people taking a new interest in childhood and the family. So we have striven to grasp the quality and the nature of the bond between master and pupil, and to see how knowledge is gained and transmitted in this relationship. First, we attempt to examine how educational thinking develops in the 18th century. It is often scholars who do not belong to the world of education who are involved in this thinking, which is based on generally controversial aspirations and values, some of which are new, and some of which stem from an old Christian heritage. The next aspect tackled is the way Charles Rollin sees the educational relationship in the school educational contract. The approach to education discussed in Traité des études puts forward the idea that a master gains recognition and grandeur in respecting his pupil’s authentic character. In this instance, a spiritual bond is apparent, which is nurtured by affection and power and is thus close to the concept of filiation. Then we study the educational relationship in the light of the variable forms of tutorship. Rousseau intends to lead Emile to manhood in a Promethean daydream in which the human being and the recognition of otherness are dominant. On the other hand, Condillac rejects any idea of educational immediacy for Ferdinand de Parme. For him, if a prince is to be well-educated in accordance with the educational ideal of the Enlightenment, there should be no human dimension in the encounter between master and pupil. Finally, Genlis, who is so passionate about education, brings out the ambivalence present when the educational relationship is confined within the family unit. Here, nothing happens by chance, and the passion to educate prevents the pupil from growing and becoming an individual in his own right. In the 18th century, the different forms of educational relationship found in the writings of Rollin, Rousseau, Condillac and Genlis lead to a new idea emerging : a special bond is necessary between master and pupil for an educational situation to bear fruit.
19

L'héritage des Lumières chez Sor : raison, harmonie, liberté

Faucher Larochelle, David 08 1900 (has links)
Ce mémoire traite de l’influence des Lumières sur la pensée philosophique et musicale du compositeur et guitariste Fernando Sor (1778-1839). Cette influence peut être déclinée en trois thèmes, autour desquels le présent travail est structuré. Le premier thème, qui est omniprésent dans la Méthode pour la guitare de Sor (Paris, 1830), est celui de l’usage de la raison opposé à l’obéissance aveugle à une autorité. Le deuxième thème, présent lui aussi dans la Méthode, est celui de l’harmonie conçue comme une science permettant d’établir les rapports naturels qui existent entre les sons. Le troisième thème, présent quant à lui dans des chansons à caractère politique composées par Sor entre 1808 et 1832, est celui de la recherche de liberté face à l’oppression. Nous verrons dans ce mémoire que la manière dont la raison, l’harmonie et la liberté se manifestent dans les écrits et les œuvres de ce pionnier de la guitare classique est similaire à la manière dont ces trois mêmes notions sont représentées dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Sor faisant d’ailleurs référence à cet ouvrage emblématique du siècle des Lumières dans sa Méthode. D’autre part, nous verrons que le guitariste a aussi été influencé par les écrits de figures importantes associées au classicisme français, comme Descartes en ce qui concerne la raison et Rameau en ce qui concerne la notion de basse fondamentale (ces deux auteurs étant d’ailleurs cités dans l’Encyclopédie). En somme, ce mémoire permet de mieux définir le concept d’« influence des Lumières chez Sor » qui restait autrement plutôt flou dans la littérature secondaire publiée à ce jour. / This master’s thesis deals with the influence of the Enlightenment on the philosophical and musical thought of the composer and guitarist Fernando Sor (1778-1839). This influence can be divided into three themes, around which this project is structured. The first theme, which is omnipresent in Sor’s Méthode pour la guitare (Paris, 1830), is that of the use of reason opposed to a blind submission to authority. The second theme, also present in the Méthode, is that of harmony seen as a science that establishes the natural relationships that exist between sounds. The third theme, present in political songs composed by Sor between 1808 and 1832, is that of the struggle of freedom against tyranny. In this thesis, we will see that the way reason, harmony and freedom are conceived in Sor’s work is heavily influenced by Diderot and d’Alembert’s Encyclopédie, which is mentioned in the Méthode. On the other hand, we will see that the guitarist was also influenced by the writings of major figures associated with French classicism, such as Descartes when it comes to reason and Rameau when it comes to the notion of basse fondamentale (both of whom are mentioned in the Encyclopédie). In short, this master’s thesis helps to better understand how the Enlightenment influenced Sor, a subject that was otherwise mostly absent from the secondary literature.
20

Contribution à la définition de l'éducation de la philosophie des Lumières : une perspective selon Diderot, Kant et Rousseau

Carbonneau, Nathaniel 19 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 février 2024) / Derrière l'école se cache la question des finalités éducatives. Et ces finalités, à travers les époques, témoignent immanquablement d'idéaux axiologiques propres à une aire géopolitique et culturelle donnée. L'histoire de l'éducation occidentale a été caractérisée par plusieurs éléments de continuité, mais aussi, à d'autres moments par quelques moments de rupture. Ce fut notamment le cas dans l'Europe du XVIIIᵉ siècle, où la pensée philosophique des Lumières, marquée, entre autres, par des idéaux d'égalité, d'émancipation et de raison, et par la volonté claire d'abolir l'Ancien régime, influencera grandement la pensée éducative contemporaine. Afin de mieux comprendre comment la conception éducative des penseurs des Lumières est teintée par des considérations sociopolitiques sous-jacentes, nous avons tenté de répondre à la question suivante : Quel type d'individu l'éducation doit-elle tendre à former ? Pour y répondre, nous avons analysé la pensée éducative de Diderot, de Kant et de Rousseau, telle qu'elle peut respectivement être circonscrite dans l'*Encyclopédie, Réflexions sur l'éducation* et l'*Émile*. Si leur conception éducative est teintée d'idéaux qui leur sont propres et que, par voie de conséquence, chacun envisage l'éducation selon des finalités spécifiques, ils s'entendent tous sur le fait que l'éducation devrait préparer le terrain pour la mise en place d'un nouveau contrat social, dans lequel chaque citoyen contribue à l'établissement d'une meilleure société. / Behind the school lies the question of the purposes of education. And, through the ages, these purposes automatically attest to axiological ideals of a given geopolitical and cultural area. The history of Western education has been characterized by several elements of continuity, but also by moments of disruption. This was particularly the case in 18th-century Europe, where the philosophical thought of the Enlightenment--known for its ideals of equality, emancipation and reason, as well as the clear desire to abolish the Old Regime--would greatly influence contemporary educational thought. In order to better understand how the educational design of the Enlightenment thinkers was coloured by the underlying sociopolitical considerations, we have attempted to answer the following question: What type of individual benefits from education? In response, we have analyzed the educational concepts of Diderot, Kant and Rousseau as described in l'Encyclopédie, *Lectures on pedagogy* and *Emile*, respectively. Even if their views differ due to ideals which are specific to each, they nevertheless agree on the fact that education should lead to the establishment of a new social contract, where every citizen contributes to a better society.

Page generated in 0.0424 seconds