I denna essä behandlas ämnet internationell adoption. Jag gör en hermeneutisk och holistisk undersökning av det internationella adoptionsfenomenet genom att ställa en dominerande diskurs i relation till en motdiskurs. På grund av ämnets omfattning kommer jag att ha Sverige som utgångspunkt för diskussionen. Det land varifrån den internationella adoptionen sker är i denna undersökning Sri Lanka. Med frågeställningen "Hur konstrueras en diskurs?" undersöks de aspekter den internationella adoptionsverksamheten är sammansatt av. Jag vill påvisa den internationella adoptionsverksamhetens hegemoniska/diskursiva status och belysa den vetenskapliga och rationella praxis den är i besittning av. Den internationella adoptionsdiskursen är en konstruktion som skapar en föreställning att Sri Lankas mödrar utlandsadopterar sina barn pga fattigdom. Rådande forskning om internationell adoption är mycket ensidig. Jag har därför försökt att ge en så kontextualiserad bild som möjligt.

Syftet med denna uppsats är att undersöka hur de roller som vi hör under sändningstid i radio är konstruerade och om det sker en förhandling om hur dessa roller upprätthålls under programmets tid. Uppsatsen ämnar reda ut vad som synliggörs när ett dramaturgisk perspektiv används under en observation på ett radioprogram. Finns det ett samspel inom redaktionen som vi som lyssnare inte ser? I denna uppsats vill jag försöka se om det finns några outtalade rangordningar inom gruppen och hur dessa kommer till uttryck. Vidare syftar studien till att titta på hur pass fria programledarna är i sina roller och försöka utreda om det är mer styrt än vad vi som lyssnare uppfattar. Går det att se en skiftning bland rollerna beroende på vilken gäst som kommer? Och hur yttrar sig denna? Fokus i studien kommer att ligga på hur de befintliga roller som vi som lyssnare hör uttrycker sig under musiktid, och detta kommer att analyseras med Erving Goffmans dramaturgiska modell för socialt handlande. Frågeställningar: Vilka roller finns det inom det observerade radioprogrammet? Hur yttrar sig rollerna under sändningstid? Förändras rollerna beroende om det är On air eller Off air och hur yttrar sig förändringen i så fall? Hur yttrar sig samspelet inom gruppen?

Med utgångspunkt i FN:s Millenniemål om att stärka kvinnors position och öka jämställdheten har jag undersökt hur detta kan appliceras på det svenska samhället. Denna uppsatsen handlar om fyra kvinnor på universitetet. Fokus ligger på dessa kvinnors syn på utbildning, stereotyper, val av partner och yrkeslivet, detta diskuteras sedan utifrån olika genus- och jämställdhetsteorier.

Les positions de recherche exposées sous ce titre sont une réponse à un doute épistémologique et à un embarras méthodologique. Le doute épistémologique est né des difficultés que, dans mes enseignements, j'ai parfois rencontrées pour définir l'anthropologie ; l'embarras méthodologique a été provoqué par le caractère faiblement opératoire - dans mes travaux sur la mémoire - de certains concepts hérités de la discipline, en particulier ceux qui relèvent du tropisme molaire des sciences humaines et sociales.<br /><br /> L'argumentation est développée en trois parties. La première partie du mémoire est consacrée, pour l'essentiel, à la présentation de ma posture épistémique. Revendiquer une telle posture suppose, au minimum, une théorie de la discipline. Je développe cette théorie dans cette première partie, en défendant l'idée que l'anthropologie générale a un objet qui lui est propre : le partage. Du même coup, je dissipe mon doute épistémologique. Je le fais en répondant à la question suivante : quelle est la raison d'être de l'anthropologie ? Je soutiens qu'elle a vocation à expliciter les circonstances au premier abord toujours mystérieuses qui font que le lien social se noue (ou se dénoue) entre des individus, permettant alors l'émergence d'une culture, d'une société ou, plus modestement, de tel ou tel phénomène culturel. Ce moment-là, c'est celui du partage.<br /> <br />Après la prise de position théorique qui est l'objet de toute la première partie, c'est à l'ontologie et à l'épistémologie de l'objet de l'anthropologie générale, à ce qu'il est et à ce qu'on peut en connaître, que sont consacrées les deux autres parties du mémoire. Dans la deuxième partie, intitulée Fictions du partage ?, je lève (partiellement) mon embarras méthodologique. En effet, en quatre chapitres, j'y précise la manière dont nous, anthropologues, travaillons sur notre objet : le partage. J'y décris à la fois la « fabrication » des concepts qui sont supposés en rendre compte (e.g., la « mémoire collective » , l' « identité culturelle », la « communauté », le « peuple », etc.) et leur utilisation dans le cadre d'une rhétorique du partage.<br /><br />Dans la troisième et dernière partie, intitulée Partage des fictions, j'essaie de repérer quelques unes des conditions objectives et subjectives du partage, en m'appuyant principalement sur les hypothèses relatives au degré de pertinence des rhétoriques holistes. Quelques unes seulement, car j'ai délibérément exclu de mon propos des phénomènes aussi importants que la possession d'une langue ou d'une histoire commune par les membres d'un groupe. A ces chemins bien balisés et largement parcourus, j'ai préféré un itinéraire plus risqué, plus hasardeux, celui qui consiste à explorer les modalités de la cognition partagée. Ce type d'exercice pose nombre de problèmes, dont la plupart restent irrésolus. Ils ouvrent néanmoins des perspectives de recherche en anthropologie cognitive que je me contente d'évoquer à la fin de cette troisième partie.

Les positions de recherche exposées sous le titre Épistémè du partage sont une réponse à un doute épistémologique et à un embarras méthodologique. Le doute épistémologique est né du flou conceptuel qui entoure le terme « anthropologie » ; l'embarras méthodologique a été provoqué par le caractère faiblement opératoire - dans mes travaux sur la mémoire - de certains concepts hérités de la discipline, en particulier ceux qui relèvent du tropisme molaire des sciences humaines et sociales.<br /> L'argumentation est développée en trois parties. La première est consacrée, pour l'essentiel, à la présentation de ma posture épistémique. Revendiquer une telle posture suppose, au minimum, une théorie de la discipline. Après un inventaire critique des théories concurrentes, je développe la mienne, en défendant l'idée que l'anthropologie générale a un objet qui lui est propre : le partage. Du même coup, je dissipe mon doute épistémologique.<br />Après cette prise de position théorique, c'est à l'ontologie et à l'épistémologie de l'objet de l'anthropologie générale, à ce qu'il est et à ce qu'on peut en connaître, que sont consacrées les deux autres parties du mémoire. Dans la deuxième partie, intitulée Fictions du partage ?, je lève (partiellement) mon embarras méthodologique. En effet, en quatre chapitres, j'y précise la manière dont nous, anthropologues, travaillons sur notre objet (le partage). J'y décris à la fois la « fabrication » des concepts qui sont supposés en rendre compte (e.g., la « mémoire collective », l' « identité culturelle », la « communauté », etc.) et leur utilisation dans le cadre d'une rhétorique du partage. De ces deux points de vue (fabrication, utilisation), la pertinence de ces concepts est loin d'être évidente, ce qui justifie le titre interrogatif donné à cette deuxième partie. J'aborde en fait la thèse suivante, qui sera explorée plus systématiquement dans la troisième partie, mais dans une autre perspective qui est celle du discours de sens commun : si la rhétorique propre aux discours à prétention scientifique entretient les fictions du partage, il arrive parfois qu'elle autorise et ontologise le partage des fictions, bien que cette tendance soit actuellement contrariée par le vaste mouvement de réhabilitation du singulier qui touche nos disciplines.<br />Dans la troisième et dernière partie, intitulée Partage des fictions, j'essaie de repérer quelques unes des conditions objectives et subjectives du partage, en m'appuyant principalement sur les hypothèses relatives au degré de pertinence des rhétoriques holistes. Quelques unes seulement, car j'ai délibérément exclu de mon propos des phénomènes aussi importants que la possession d'une langue ou d'une histoire commune par les membres d'un groupe. A ces chemins bien balisés et largement parcourus, j'ai préféré un itinéraire plus hasardeux, celui qui consiste à explorer les modalités de la cognition partagée sous l'effet des variables suivantes : la taille des groupes, le rôle des dispositions protomémorielles, la densité des représentations publiques, l'intensité des interactions et la perméabilité au doute. Ma thèse principale est que les représentations du partage sont toujours plus généreuses que le partage réel. Toutefois, dans un groupe nominal, cette croyance dans le partage peut devenir un indice objectif du partage, précisément lorsqu'elle est une croyance partagée.<br />Cette croyance suppose l'utilisation d'un critère de ressemblance, ressource cognitive essentielle lors de toute perception du partage et du non-partage, que celui-ci soit réel ou purement idéel. Pour cette raison, il importe d'imaginer des programmes de recherche qui permettront de mieux comprendre la nature de cette ressource. Ce type d'exercice pose nombre de problèmes, dont la plupart restent irrésolus. Ils ouvrent néanmoins de nombreuses perspectives de recherche en anthropologie cognitive que je me contente d'évoquer à la fin de cette troisième partie.

Master's thesis. / Format: PDF. Bibl.

This study is an exploration of the lesbian subculture in Russia focusing in particular on the subculture as a unique heterogeneous space of social interaction and cultural production that is not self contained or isolated from mainstream society, but incorporates a variety of cultural flows and traditions that are a part of Russian mainstream culture, other Russian subcultures, or global cultural flows. Some of these cultural flows and traditions are more compatible than other ones. The increasingly globalized images and ideas of what a gay and lesbian community is, or perhaps should be like, are only partially compatible with contemporary reality in Russia. The high value placed on visibility and explicitly political, even radical activism, in gay and lesbian subcultures in the West, must in Russia be reconciled not only with the totalitarian past, and the increasingly authoritarian present, but also with the traditions and practices that developed as a response to the repressive regime and enabled people to live and even thrive within it. Using private spaces as public space, and public space as private space established a practice of multilayered spaces that are continuously maintained through social inclusion and exclusion, visibility and invisibility. However, the subculture is not only an intersection of external cultural flows and traditions, it also has it’s own unique traditions, knowledges and practices. Poetry, music, literature and art form the backbone of the flow of activities within the subculture. Visual and grammatical cues, styles, jokes and lesbian genders are integral aspects of the subculture as it is continuously renegotiated by its participants also on an individual level.. The study is based on fieldwork, participant observation and interviews, mainly in Moscow, and to some extent in St Petersburg, during 2005 with recurring visits during 2006 and 2007.

This essay will focus on drug addicts and their relations to the majority society in Sweden. The concepts of “subculture” and “stigmatization” applied to drug addicts are central in the analysis. The essay is based on interviews with two different groups of informants: one consisting of drug addicts and the other of non-addicts. The essay describes, analyses and interprets the informants’ ways of relating to society and the observed tendencies of being a part of a subculture as well as obejcts of stigmatization, both individual and structural.

Den här studien syftar till ett belysa och problematisera kring antropologins närmande av det militära sammanhanget. 2007 utformade USA:s armé en plattform som skulle koordinera och hantera civil kompetens inom områdena antropologi och statsvetenskap. Ämnen som på olika sätt analyserar den ”mänskliga terrängen”. Konceptet ”Human Terrain System” lanserades där akademiker från samhällsvetenskaperna fick söka sig till den militära kontexten för att hjälpa militära beslutsfattare att förstå kulturen, de socioekonomiska förhållandena och religionens roll mm. Hur förhåller sig antropologer till Human Terrain System? Vilka perspektiv finns på antropologin som en del i en militär kontext? Genom att svara på dessa frågeställningar belyses olika resonemang på den tillämpbara antropologin i en militär kontext utifrån den rådande etiska debatten som återfinns inom disciplinen. Implementerandet av antropologiska kunskaper i en den militära kontexten har föranlett till en debatt inom den antropologiska disciplinen. En debatt som lyfter etiska betänkligheter och problematiserar kring vilket antropologins uppdrag är, kan vara och bör vara. Studien granskar det traditionella förhållandet till villkor inom disciplinen, detta illustrerat genom den etiska debatten kring projektet Human Terrin System. Studien slår fast att oavsett hur den enskilde antropologen väljer att förhålla sig till ämnets närmande av det militära så är kontraktet mellan forskare och informant lika centralt som det mellan forskare och uppdragsgivare.

This study aims to illuminate central aspects of immigrant fathers' experience of fatherhood in Sweden, a subject that has been widely debated but has garnered scant scientific information. Three informants of Middle Eastern background were interviewed. Central aspects that surfaced during the interviews are family and the cultural/religious group as a basis for individual's lives. Thus the informants prioritize the survival of the family and group through boundary strategies, but these boundaries consists of several layers, some of which are flexible. / Syftet med denna studie är att belysa och beskriva centrala och relevanta aspekter av invandrarfäders upplevelser av sitt föräldraskap i Sverige. Detta vida omtalade ämne, har fått föga vetenskaplig uppmärksamhet, vilket denna studie ämnar ändra på. Tre informanter från Mellanöstern intervjuades för studiens syfte. Centrala teman som dyker upp är informanternas syn på familjen samt den kulturella och religiösa gruppen som väsentlig bas i individens liv. Därmed bör enligt informanterna familjens och gruppens fortskridande och överlevnad prioriteras och säkras genom olika former av gränsbevarande strategier. Dessa består av gränssättningar utåt men även inåt och mellan dessa två existerar ett område med möjligheter till förhandlingar och rörlighet.