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L'ironie kierkegaardienne : du mode de vie à l'herméneutique

Lemire-Cadieux, Roseline January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Nietzsche et le problème de Socrate

Diotte, Etienne 10 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but d’élucider l’analyse et l’évaluation nietzschéennes du sens et de la portée de la figure de Socrate dans les cultures antique et moderne. Pour ce faire, nous nous pencherons d’abord sur la question de l’identité de Socrate, ce qui permettra d’introduire une distinction centrale à l’analyse de Nietzsche, soit celle entre la doctrine et la personnalité du célèbre Athénien. En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu’il circonscrit à partir des notions d’instinct, de pulsion et d’affect, de sa doctrine, qu’il appelle le socratisme et qu’il définit à partir de l’équation socratique raison = vertu = bonheur. Ensuite, nous développerons les trois éléments sur lesquels il s’appuie pour expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs, soit le fait qu’il fut un grand érotique, qu’il introduisit une nouvelle forme de joute à Athènes et qu’il apparut comme étant un médecin pour ses contemporains. Cette question des raisons permettant d’expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs est déterminante pour Nietzsche, puisque c’est de là qu’il est amené à se demander qui est ce Socrate et quel a été son véritable impact sur la culture, soit les deux questions qui sont au cœur de ce qu’il appelle « le problème de Socrate ». Enfin, nous nous pencherons sur le diagnostic que le philosophe allemand pose sur le célèbre Athénien ainsi que sur son évaluation de l’impact du socratisme sur les cultures antique et moderne, après quoi nous présenterons l’inversion des valeurs que Nietzsche tente d’opérer dans sa propre culture. Nous verrons alors qu’il cherche entre autres par cette inversion des valeurs à nous libérer du socratisme, car il est d’avis que cette doctrine dévalorise toute forme d’agir puisant ses motifs dans ce qui relève de l’inconscient et survalorise une morale luttant contre les pulsions dominantes en nous. / The purpose of this thesis is to investigate Nietzsche’s analysis and assessment of the meaning and the impact of Socrates’ character on the classical and modern culture. To that effect, I will emphasize the question of Socrates’ identity, in order to introduce the crucial issue in Nietzsche’s analysis, namely the distinction between Socrates’ doctrine and his character. Nietzsche isolated Socrates’ character – which he defined through the categories of instinct, drive, and affect – from his doctrine, which he labelled socratism and defined through the Socratic equation reason = virtue = happiness. This thesis explores the three core elements Nietzsche used to explain how Socrates was able to seduce the Greeks: not only was Socrates a very erotic figure, he also introduced a new form of debate to Athens, and was considered an eminent physician by his contemporaries. Socrates’ appeal to the Greek is of fundamental importance to Nietzsche, since it prompted him to question Socrates’ inherent character, and his true impact on Athenian culture. It thus forms the crux of what he called “the problem of Socrates.” Nietzsche’s understanding of socratism as well as its impact on classical and modern culture allows him to revaluate all values within his own culture. To that effect, I reveal Nietzsche’s critiques of socratism – in particular, his belief that society needed to be liberated from socratism, since it denies all agency to individuals. Given that it was strongly motivated by the unconscious, socratism, according to Nietzsche, overemphasizes a certain morality in the struggle against our dominant impulses.
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L’histoire ecclésiastique de Socrate de Constantinople : banque de données et autorité historiographiques pour la création d’œuvres originales au VIè. s. (Théodore le Lecteur, Cassiodore, la première version arménienne / The ecclesiastical history of Socrates of Constantinople : databank and historiographical authority for the creation of original works in the 6th. s. ( Theodore the Reader, Cassiodorus, the first Armenian version )

Delacenserie, Emerance 09 September 2016 (has links)
Cette thèse doctorale a pour objet l’étude de la réception de l’Histoire Ecclésiastique de Socrate de Constantinople dans trois œuvres tardo-antiques : l’Histoire Tripartite (HT) de Théodore le Lecteur, composée en grec en 518, l’Histoire Tripartite (HT) de Cassiodore composée en latin (1re moitié du VIe s.), et la première version arménienne de Socrate (« Grand Socrate ») (VIe-VIIe s.). Les œuvres de Théodore et de Cassiodore sont traditionnellement considérées comme de simples compilations alors que le Grand Socrate n’est perçu que comme une traduction. Une double question a guidé notre recherche : comment et pourquoi les auteurs tardo-antiques ont-ils exploité l’Histoire Ecclésiastique de Socrate de Constantinople ? Pour répondre à ces questions, nous avons examiné quel rôle jouait l’œuvre de Socrate dans chacun des trois témoins ciblés, en déterminant préalablement la fonction de ces œuvres « réceptrices » à leur propre époque. Dans les trois témoins analysés, malgré les différences apparentes entre « compilation » et « traduction », l’auteur a procédé à une déconstruction de l’Histoire ecclésiastique de Socrate – son matériel historiographique est disséqué en notices ou en morceaux – et a ensuite arrangé ce matériel, l’a reconstruit selon des critères méthodologiques et historiographiques propres. L’œuvre de Socrate est avant tout une source d’informations sur l’histoire de l’Eglise dont se servent les trois « récepteurs » en vue de créer leur propre récit, original, des mêmes événements. L’entérinement de leur récit ne repose pas sur le respect de la signification historiographique de l’œuvre de Socrate mais sur l’autorité qui émane de l’invocation du nom de son auteur. / This Ph.D. thesis examines the reception of the Church History of Socrates of Constantinople in three late-antique historiographical texts: the Tripartite History (TH) of Theodorus Lector, composed in Greek in 518, the Tripartite History (TH) of Cassiodorus, written in Latin in the first half of the sixth century, and the first Armenian version of Socrates (the so-called « Great Socrates », 6th-7th c.). The works of Theodorus and Cassiodorus are traditionally considered to be mere compilations whereas the Great Socrates was considered a mere translation. The core research question of this thesis is a double one: how and why did these late-antique authors use the Church History of Socrates of Constantinople? In order to answer these questions, I examine the role of Socrates’ work in each of the three historiographical texts under examination in view of the function that each of these new texts fulfilled in their own context. Notwithstanding the differences between a “compilation” and a “translation”, or the clear differences between the HT of Cassiodorus and Theodore, each of our three witnesses has deconstructed the Ecclesiastical History of Socrates, divided it up in separate notices and pieces, then re-arranged the material to reconstruct it according to his own methodological and historiographical criteria. Socrates is above all a source of information for church history, used by all three witnesses with the aim of creating their own, original narrative of the same events. The validity of their narrative does not derive from a respect for the historiographical significance of the work of Socrates but on the authority evoked by his very name.
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Xénophon et Athènes / Xenophon and Athens

Finocchio, Erika 11 December 2009 (has links)
Cette étude a pour but d’analyser l’attitude de Xénophon vis-à-vis d’Athènes et de la démocratie. En retraçant les événements de l’histoire athénienne comme ils sont relatés dans les Helléniques et comme l’auteur les a vécus, le travail vise à démontrer : - que Xénophon ne condamne pas la démocratie comme une forme politique injuste, bien qu’il n’approuve pas ses choix politiques au cours du Ve siècle ; - que, grâce à la leçon tirée de l’expérience de l’échec subi au Ve siècle, Athènes est la seule cité capable, aux yeux de l’auteur, de résoudre le conflit entre Grecs et d’apporter la paix en Grèce au IVe siècle ; - que Xénophon essaie d’améliorer la démocratie sans apporter de réformes structurelles, mais à travers une réforme des mentalités politiques selon le modèle socratique. / The following study aims to analyse Xenophon’s attitude to Athens and democracy. By recounting the events of Athenian history as they are related in Hellenica and as the author experienced them, the work aims to demonstrate: - that Xenophon does not condemn democracy as an unfair form of politics, even though he does not agree with the political decisions made by Athens during the 5th century B.C. - that, due to the lessons it learnt from its defeat in the 5th century B.C., Athens is the only city capable, in the eyes of the author, of resolving the conflict between Greeks and bringing peace to Greece in the 4th century B.C. - that Xenophon would like to improve democracy, not through structural reforms but through a reform of political thinking based on the Socratic model.
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La question de la theía moîra chez Platon / Theía moîra in Plato’s philosophy

Mallet, Joan 05 December 2018 (has links)
La theía moîra dans la philosophie de Platon demeure étonnamment peu étudiée au point même de souffrir d’un silence exégétique préjudiciable malgré des tentatives chez les commentateurs germaniques (Zeller), français (Souilhé, Des Places) ou encore anglo-saxons (Berry, Greene). S’illustrant tout au long de son œuvre, la theía moîra n’est ni assignable à une signification définitive, ni réductible à une traduction unique, ni associable à un champ thématique déterminé. Cette disparité s’avérant problématique et propre à susciter l’étonnement, notre travail propose un modèle interprétatif pour la theía moîra articulé autour d’une double exigence. En premier lieu, notre travail montre les insuffisances des analyses existantes de la theía moîra en insistant particulièrement sur les tendances réductrices inhérentes à ces études (approche sceptique, ironique, taxinomique, génétique ou encore anachronique). En second lieu, notre travail établit une méthode d’étude de la theía moîra centrée autour de pôles de significations (sophistiques, socratiques, extatiques, techniques, épistémologiques et politiques) dans le but de comprendre la complexité de la theía moîra. Plus précisément, notre travail montre que ces pôles de significations suivent le plus souvent un triple mouvement de formulation, de mise à l’écart et de réactivation au sein du corpus platonicien et que ce triple mouvement entend répondre à la variété des problèmes et des difficultés qui parcourent l’œuvre de Platon. / Surprisingly, scholars have always paid a relatively limited attention to Plato’s theía moîra - an academic silence which proved damaging to its exegetical analysis. Notwithstanding the contributions of German (Zeller), French (Souihlé, Des Places) or British and American (Berry, Greene) specialists, who all tried to interpret the theía moîra, these attempts failed to offer a satisfactory analysis of Plato’s θεία μοῖρα. Though Plato refers to the theía moîra many times in his work, it is extremely difficult to either precisely define or to supply a definitive translation of the theía moîra. Nor can one easily make it fit into any preconceived thematic field.This disparity, as surprising as it may seem, nevertheless poses a certain number of problems. Our work aims to provide an interpretative framework for the theía moîra revolving around two main axes. First, we will demonstrate the limits of the existing body of scholarly work by pointing out the over-simplification of the theía moîra inherent to those studies (particularly the skeptical, ironic, taxonomic, genetic and anachronistic approaches). Second, so as to understand the complexity of the meaning of the theía moîra, our work intends to establish a methodology built upon pivotal aspects and meanings (sophistic, Socratic, ecstatic, technical, epistemological and political). More precisely, the ambition of this work is to show that these pivotal aspects and meanings are very often guided by a triple principle of formulation, neglect and rediscovery and that this triple principle serves to provide an answer to the multiplicity of questions and difficulties which readers are accustomed to meet in Plato’s work.
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Mimèsis en jeu. Une analyse de la relation entre théâtre et philosophie / Mimèsis at play. An analysis of the relationship between theatre and philosophy

Ortega Manez, Maria 07 December 2013 (has links)
Théâtre et philosophie présentent au long de leur histoire des modes d’interaction divers. L’approche privilégiée est ici l’analyse de la querelle qui opposa, au Ve siècle av. J.-C. en Grèce, deux de leurs représentants : Aristophane et Platon. Une analyse des œuvres qui véhiculent leurs attaques respectives permet de dégager les enjeux de cet affrontement ainsi que d’en mesurer la portée. Depuis cette perspective, la notion de mimèsis apparaît mise en jeu : terme d’origine théâtrale et portant essentiellement le sens du « jeu » de l’acteur, la mimèsis est utilisée par Platon comme l’argument majeur de sa critique de la poésie, autant que comme point d’articulation entre les deux mondes de son ontologie. La seconde partie de notre entreprise est consacrée à l’étude de l’élaboration platonicienne de ce concept dans la République. Cette synthèse est également opérée sur un plan littéraire par le dialogue en tant que forme d’écriture à la croisée entre philosophie et théâtre, que l’on aborde à travers l’étude des dialogues de Platon de ce double point de vue. On parvient ainsi à montrer, à partir des éléments analysés, qu’au cœur de l’opposition entre philosophie et théâtre s’ancre une liaison profonde, dont la nature contradictoire n’aura cessé de se manifester par la suite à travers le problème philosophique et le paradigme théâtral de la représentation. / Theatre and philosophy present diverse modes of interaction throughout their history. In order to interrogate their relationship, this investigation will focus on the analysis of the quarrel which, in the fifth century B.C. in Greece, opposes two of their representatives, Aristophanes and Plato. An analysis of the works that launch their respective attacks will enable us to reveal the stakes of this confrontation, as well as to evaluate their impact. From this perspective, the notion of mimèsis appears at stake but also « at play » – hence, it is en jeu: term of theatrical origins which essentially contains the meaning of the actor’s « play », mimèsis comprises not only the central argument of Plato’s critique of poetry, but furthermore, the articulation point between the two worlds of his ontology. The second part of our research is dedicated to the study of Plato’s elaboration of this concept in the Republic. This synthesis is also operated on a literal level by the dialogue as a writing form at a crossroads between philosophy and theatre, which we will approach through the examination of Plato’s dialogues from this double point of view. Taken together the different elements of our analysis reveal that, at the heart of their opposition, lies a deep bound whose contradictory nature has not ceased to manifest itself in the philosophical problem and the theatrical paradigm of representation.
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Transformation de structures de données dans le cadre d'un système automatique d'aide à la conception de systèmes d'information

Taha Ahmed, Salwa 10 December 1979 (has links) (PDF)
Le modèle multigraphe. Les principales étapes et l'objectif du processus de conception de systèmes de bases de données. La transformation d'un ensemble de relations en une structure réseau de type SOCRATE ou CODASYL. La mise en œuvre à partir du modèle multigraphe du processus de transformation d'un ensemble de relation en une structure réseau en termes de SGDB actuels.
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Von Constantin dem Großen zu Theodosius II. : das christliche Kaisertum bei den Kirchenhistorikern Socrates, Sozomenus und Theodoret /

Leppin, Hartmut, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Habilitationsschrift--Fachbereich Geschichtswissenschaften--Berlin--Freie Universität, 1995. / Bibliogr. p. [291]-319.
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Nietzsche et le problème de Socrate

Diotte, Etienne 10 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but d’élucider l’analyse et l’évaluation nietzschéennes du sens et de la portée de la figure de Socrate dans les cultures antique et moderne. Pour ce faire, nous nous pencherons d’abord sur la question de l’identité de Socrate, ce qui permettra d’introduire une distinction centrale à l’analyse de Nietzsche, soit celle entre la doctrine et la personnalité du célèbre Athénien. En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu’il circonscrit à partir des notions d’instinct, de pulsion et d’affect, de sa doctrine, qu’il appelle le socratisme et qu’il définit à partir de l’équation socratique raison = vertu = bonheur. Ensuite, nous développerons les trois éléments sur lesquels il s’appuie pour expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs, soit le fait qu’il fut un grand érotique, qu’il introduisit une nouvelle forme de joute à Athènes et qu’il apparut comme étant un médecin pour ses contemporains. Cette question des raisons permettant d’expliquer que Socrate ait pu séduire les Grecs est déterminante pour Nietzsche, puisque c’est de là qu’il est amené à se demander qui est ce Socrate et quel a été son véritable impact sur la culture, soit les deux questions qui sont au cœur de ce qu’il appelle « le problème de Socrate ». Enfin, nous nous pencherons sur le diagnostic que le philosophe allemand pose sur le célèbre Athénien ainsi que sur son évaluation de l’impact du socratisme sur les cultures antique et moderne, après quoi nous présenterons l’inversion des valeurs que Nietzsche tente d’opérer dans sa propre culture. Nous verrons alors qu’il cherche entre autres par cette inversion des valeurs à nous libérer du socratisme, car il est d’avis que cette doctrine dévalorise toute forme d’agir puisant ses motifs dans ce qui relève de l’inconscient et survalorise une morale luttant contre les pulsions dominantes en nous. / The purpose of this thesis is to investigate Nietzsche’s analysis and assessment of the meaning and the impact of Socrates’ character on the classical and modern culture. To that effect, I will emphasize the question of Socrates’ identity, in order to introduce the crucial issue in Nietzsche’s analysis, namely the distinction between Socrates’ doctrine and his character. Nietzsche isolated Socrates’ character – which he defined through the categories of instinct, drive, and affect – from his doctrine, which he labelled socratism and defined through the Socratic equation reason = virtue = happiness. This thesis explores the three core elements Nietzsche used to explain how Socrates was able to seduce the Greeks: not only was Socrates a very erotic figure, he also introduced a new form of debate to Athens, and was considered an eminent physician by his contemporaries. Socrates’ appeal to the Greek is of fundamental importance to Nietzsche, since it prompted him to question Socrates’ inherent character, and his true impact on Athenian culture. It thus forms the crux of what he called “the problem of Socrates.” Nietzsche’s understanding of socratism as well as its impact on classical and modern culture allows him to revaluate all values within his own culture. To that effect, I reveal Nietzsche’s critiques of socratism – in particular, his belief that society needed to be liberated from socratism, since it denies all agency to individuals. Given that it was strongly motivated by the unconscious, socratism, according to Nietzsche, overemphasizes a certain morality in the struggle against our dominant impulses.
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Le Banquet de Platon : l'apologie d'Alcibiade ou les paradoxes d'Éros

Fortin, Jérôme 04 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à évaluer la culpabilité de Socrate face à l’échec et à la corruption d’Alcibiade, telle que la question se pose dans le Banquet de Platon. Il comprend quatre chapitres. Le premier démontre que le cadre dramatique lui-même fait occuper une place centrale à la vie et au déclin d’Alcibiade et au problème de la responsabilité de Socrate face aux accusations de corruption de la jeunesse qui ont pesé sur lui. Le deuxième chapitre interprète le discours d’Alcibiade comme une tentative de disculpation qui repose sur une critique acerbe du comportement de Socrate. Il se serait détourné de Socrate et de ses enseignements en raison de son ironie, de son arrogance et de son indifférence – de son hybris. Le troisième chapitre étudie le discours de Socrate sur l’accession à la beauté intelligible. Il expose la nature particulière de son éros, qui repose sur l’ironie et l’inversion des rôles comme moyens d’exhorter à la philosophie. Le quatrième chapitre pose la question de l’efficacité de ce type de pédagogie et de la responsabilité du philosophe vis-à-vis de ses disciples. L’étude conclut que l’amour et l’ironie de Socrate sont essentiellement des moyens d’inviter l’autre à se remettre lui-même en question et à prendre soin de son âme. Socrate n’est donc pas coupable d’avoir corrompu Alcibiade. La faute est entièrement celle du jeune homme. Il s’est montré incapable, par égocentrisme et fierté excessive, de réagir correctement à l’énigme posée par le comportement érotique de Socrate. / This essay on Plato’s Symposium assesses to what extent Socrates could be held guilty for Alcibiades’ failure and corruption. The first of the four chapters shows that Alcibiades’ life and decline and the accusation against Socrates of youth corruption are central to the dramatic structure. The second chapter interprets Alcibiades’ speech as a sharp criticism of Socrates’ behaviour meant to exculpate himself. Alcibiades justifies his walking away from Socrates and his teachings on the basis of the philosopher’s irony, arrogance and indifference – his hybris. The third chapter looks at Socrates’ speech, which sets out the path to the highest form of Beauty. It explores the particular nature of his eros, which relies especially on irony and role inversion to induce philosophical thinking. The fourth chapter asks how effective this kind of pedagogy is, and what is the responsibility of the philosopher to his students. It is concluded that Socratic love and irony are essentially to be conceived of as means of inciting followers to put themselves into question and take greater care of their souls. Socrates is thus not guilty of corrupting the young man. The fault is entirely Alcibiades’. His pride and selfishness are what prevented him from meeting the challenge that Socrates’ erotic behavior put before him.

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