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Les enchantements de l'éloquence : contes de fées et stratégies hyperboliques au XVIIème siècle

Rousseau, Christine 19 October 2013 (has links) (PDF)
Les nombreux contes de fées qui paraissent à la fin du XVIIe siècle sont modélisés par un système hyperbolique omniprésent. Du niveau le plus micro-structural jusqu'aux macrostructures poétiques, l'hyperbole définit, justifie et confirme le genre merveilleux. Profusion, foisonnement, démultiplications, redoublements, dérivations ou créations débridées sont ainsi les déclinaisons prolifiques de l'hyperbole. Saturant les récits par des procédés récurrents, la distribution lexicale déborde des cadres alors insuffisants pour exposer des inventions originales et fantaisistes, et s'amplifie jusqu'à submerger les contes de néologismes, de listes ou de syntagmes figés dans une expansion logorrhéique. A un niveau supérieur, le discours du narrateur, comme celui des personnages, s'énonce et s'affiche ostensiblement dans une mise en scène générique exponentielle qui (se) joue de multiples formes pour divertir et se développer. Entre ingérence auctoriale fréquente et discordances démonstratives, le conte révèle une énonciation scalaire complexe et inédite dans un genre hérité d'une tradition orale univoque. Redoublant une elocutio composite et enchevêtrée, la dispositio supplétive des contes additionne, intercale et annexe les épisodes diégétiques dans une surcharge narrative qui prolonge les limites d'un genre paradoxalement bref. Les nombreux personnages qui dé/re/doublent le protagoniste participent à la mise en œuvre d'intrigues plurielles qui trouvent leur cohérence dans la figure centrale du conte. Marqué par une emphase systématisée qui se propage autour de lui, le héros rassemble et dirige tous les motifs diégétiques. Inscrit dans un environnement à sa mesure, distingué par des attributs outranciers, entouré de spectateurs enthousiastes, le héros domine le récit par la théâtralisation de son statut hors du commun. Genre hybride, kaléidoscopique et protéiforme, le conte propose une politique paradoxale de la surenchère permanente, du surnombre, de la surqualification, du grossissement, saturant le texte, et ce d'autant plus qu'il est bref, dans un processus jubilatoire. En concentrant dans un espace restreint les multiples éléments du conte, l'esthétique de l'hyperbole, si elle peut exister dans d'autres corpus et dans d'autres déclinaisons, permet spécifiquement d'accéder à la vérité du genre tel qu'il est pratiqué dans l'écriture mondaine des années 1690-1710.
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La perifrasi tra retorica e stilistica: l'esempio di Charles Baudelaire / LA PÉRIPHRASE ENTRE RHÉTORIQUE ET STYLISTIQUE: L'EXEMPLE DE CHARLES BAUDELAIRE / The periphrasis between rhetoric and stylistics: the example of Charles Baudelaire

LOCATELLI, FEDERICA 09 February 2012 (has links)
La presente tesi si pone l'obiettivo di analizzare la figura retorica della perifrasi nel tentativo di offrirne una definizione teorica esaustiva, a partire dal valore che le è conferito nella poetica di Charles Baudelaire. Dopo aver tracciato, da un punto di vista storico, la riflessione linguistica elaborata dal fondatore del Simbolismo francese, ci proponiamo di illustrare le ragioni che giustificano la ricorrenza della figura stilistica nella gamma delle esigenze espressive del movimento letterario della fin de siècle. Successivamente, interrogando la struttura linguistica e retorica di alcuni componimenti delle Fleurs du Mal, cercheremo di dimostrare come la perifrasi divenga, nello stile di Charles Baudelaire, lo strumento appropriato all'espressione dell'oggetto della Poesia, una materia invisibile e "inconnue", come la definisce il poeta, che l'artista deve plasmare al fine di conferirle una forma adeguata e intellegibile. Sulla base di tali presupposti, svilupperemo un discorso critico e ermeneutico sull'attività poetica baudelairiana, provando a delinearne la finalità ultima: la volontà di nominare ("perifrasticamente") l'Inconnu o l'Infini. Il linguaggio delle Fleurs du Mal sembrerebbe tradurre la mira artistica di rivelare l'Assoluto che si nasconde nell'apparenza transitoria della realtà e di restituirlo in una forma eterna: il testo poetico. Giungeremo pertanto a dimostrare come le strategie retoriche, le scoperte stilistiche e le scelte linguistiche esibite da Charles Baudelaire inaugurino la via intrapresa dalla poesia moderna, ossia la ricerca di una scrittura ermetica, la forma adeguata al contenuto trascendente dell'arte. / This thesis analyses the periphrastic figure and aims to provide a theoretical definition of the trope based on its usage in the poetics of Charles Baudelaire. Through a historical restitution of the linguistic reflections expounded by the founder of French symbolism, the aim is to identify reasons behind the recurrence of this stylistic figure within the particular symbolic economy of the French fin de siècle literary movement. By exploring the linguistic and rhetorical structure of certain poems within the Fleurs du mal, I will identify ways in which the trope becomes both an appropriate tool for expressing the poetic object, and an invisible and “unknown” element, as Baudelaire puts it, to which the poet must give an appropriate and intelligible form. From there, I aim to outline the objectives of Baudelairian poetry, in other words, to identify (“periphrastically”) the “unknown,” and to reveal how Baudelaire’s language conveys his artistic desire both to reveal the hidden Absolute that lies beneath reality and to render it in an eternal form: the poem. Baudelaire’s rhetorical devices, stylistic innovations, and linguistic choices seem to establish the route taken by modern poetry, that is, the search for a hermetic mode of writing, or even for the appropriate form its transcendental content might take.
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La langue de quatre auteurs-compositeurs-interprètes Québécois : analyse stylistique /

Girard, Pierre. January 1999 (has links)
Mémoire (M.Ling.)--Université du Québec à Chicoutimi, 2000. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Une recherche de la pure écriture : du paradoxe à la répétition : analyse stylistique des oeuvres dévotes de Fénelon / A search for pure writing : from paradox to repetition : analysis of language in Fenelon’s devout works

Mezzadri, Agathe 31 March 2016 (has links)
Parallèlement au pur amour pour Dieu, c’est le rêve d’une pure écriture que Fénelon semble poursuivre lorsqu’il rédige ses œuvres dévotes. Pour le mystique, parvenir à l’amour pur suppose d’anéantir totalement sa volonté pour ne laisser place, en soi, qu’à la volonté de Dieu. De même, pour l’écrivain, la pure expression est celle qui fait parler le « Verbe », tout en faisant taire « le bruit des créatures » (Lettre à la sœur Charlotte de Saint-Cyprien, 10 mars 1696). Nous avons donc mis au jour une analogie entre la recherche d’une écriture idéalement transparente au Verbe et la doctrine du pur amour pour Dieu, par le même effacement du moi. L’enjeu de ce travail de thèse a été d’analyser les phénomènes linguistiques ressortissant à cette analogie, ainsi que leurs présupposés théologiques, philosophiques, et même parfois psychanalytiques. Pour ce faire, notre travail suit la trajectoire stylistique singulière de Fénelon dans ses œuvres dévotes : du paradoxe à la répétition. L’association des deux figures, qui ne va pas de soi à première vue, informe, en effet, une réflexion en acte sur la pure écriture. Si le paradoxe est le moyen d’expression le plus pur pour les poètes baroques et mystiques dont Fénelon a été vu comme un continuateur, il est un procédé ignoré ou condamné par les logiques, rhétoriques et grammaires classiques. En outre, lorsqu’il est brillant et incisif - ce que nous nommons paradoxe rhétorique - le procédé ne satisfait pas le nécessaire effacement du moi requis par le pur amour. C’est pourquoi, la quête de la pure écriture passe de la difficile reprise du paradoxe baroque par le mystique du Grand Siècle à son échappatoire dans la répétition.Dans une première partie, après avoir étudié les différentes définitions du paradoxe selon les temps, les types de paradoxe, les disciplines de référence et selon les théoriciens, nous situons la position de Fénelon en le replaçant dans son contexte historique. Puis nous mettons au jour, dans une seconde partie, l’effort de Fénelon pour parvenir à une pure écriture, effort qui est pris dans une ambiguïté entre condamnation du paradoxe rhétorique comme instrument mondain de langage et expression du paradoxe mystique. Fénelon tente d’atténuer le paradoxe, soit qu’il essaie, en le transformant en pseudo-paradoxe, d’éliminer l’effet de violente surprise qu’il comporte, soit même qu’il cherche à prendre une distance avec le paradoxe mystique en le réduisant par l’abondance des explications, tout en cultivant l’effacement énonciatif. La dernière partie démontre comment cette abondance s’exprime à travers l’usage infiniment développé de la répétition, au sein duquel nous distinguons ce qui vient d’une pulsion de mort et ce qui s’origine dans une pulsion de vie, dans le pur amour d’un Dieu infini, foncièrement équivoque. / Besides pure love for God, Fénelon searches pure writing in his devout works.For the mystic, reaching pure love means to completely annihilate one’s will to leave room wholly to the will of God. Similarly, for the writer, the pure expression is the one that allows God to speak while silencing “the noise of creatures" (Letter to the sister Charlotte of Saint-Cyprien, 10 March 1696). Thus, we underlined the parallel between a writing perfectly transparent to God and the pure love for God, as the same deletion of the self is required in both. The aim of this thesis was to reveal and analyze the linguistic phenomena generated by this parallel between pure love and pure writing, and to review their theological, philosophical, and sometimes psychoanalysis presuppositions.To do so, our study follows the singular stylistic trajectory of Fénelon’s devout works: from paradox to repetition. The combination of the two figures - which is not obvious at first -, informs, indeed, a reflection on pure writing. As a matter of fact, the paradox is the purest expression for baroque and mystic poets among which Fénelon has been seen as a successor. It is, however, a process ignored or condemned by the classical theorists. Furthermore, when it is bright and sharp - what we call rhetorical paradox - the process does not meet the necessary erasing of the self, required by pure love. Therefore, Fénelon’s quest for pure writing moves from the difficult resumption of baroque paradox to his escape in repetition.In the first part, after considering the different definitions of paradox amongst times, types of paradox, fields and theorists, we situate Fénelon in his historical context. Then we study Fénelon’s effort to achieve a pure writing through the use of paradox. This effort lies in an ambiguity between the condemnation of the rhetorical paradox as a mundane instrument of language and the expression of the mystical paradox. Fénelon attempts to mitigate the paradox in two ways. On the one hand, he tries to turn it into a pseudo-paradox, by eliminating his effect of violent surprise. On the other hand, he seeks to distance himself from the mystical paradox by an abundance of explanations. The last part shows how this abundance is expressed through the infinite use of repetition. In that part, we distinguish between the repetition coming from a pulse of death – because of the mystical asceticism, and what was originally a pulse of life - because of the pure love of an infinite God.
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A qualidade estilística na redação do vestibular da UFRGS : o que se avalia e o que pode ser avaliado

Lima, Thaís de Andrade January 2012 (has links)
Ce travail vise à discuter le processus d’évaluation de la rédaction de texte pour l’examen d’entrée à l’université (vestibular) a partir d’un critère consideré par le paradigme utilisé à L’UFRGS: la qualité stylistique. Dans le paradigme analisé, la qualité stylistique est traitée comme un élement de différentiation de la note, compte tenu le caractère de classification de l’examen. Dans cet esprit, nous avons sélectionné des textes qui ont eu une dexièume évaluation, afin d’observer s’il y avait des changements entre les notes atribuées pour le critère, et nous avons aussi sélectionné les textes qui ont reçu une note maximale et minimale. Notre intention était d’observer s’il y a des différences entre les textes qui ont été considérés excellents et ceux qui ont été considérés comme non satisfaisants et, ensuite, de répondre à la question: comment on évalue la qualité stylistique? Au même temps, avec l’analyse de la façon dont les candidats choisissent les ressources linguistiques pour la construction du sens dans le texte, nous essayons de répondre à la deuxième question: que peut encore être considérée dans l’évaluation? Les analyses indiquent que la qualité stylistique est evaluée a partir de la présentation formelle sans considérer la construction discursive du candidat. Il est à noter que cette recherche examine aussi la relation entre le vestibular et l’école, en particulier dans le secondaire. / Este trabalho tem como objetivo discutir o processo de avaliação de redações no vestibular tomando como ponto de partida a qualidade estilística, item presente na grade analítica do paradigma utilizado pela UFRGS. A escolha desse item foi motivada pela hipótese de que não há como se observar qualidade estilística fora do âmbito do discurso. Sendo assim, no paradigma analisado a qualidade estilística é abordada como um item discriminativo para a nota, considerando o caráter classificatório da redação do vestibular. Pensando nisso, selecionamos redações que passaram por reavaliação, no intuito de observar se haveria mudança entre as duas notas atribuídas para o item e, em seguida, selecionamos algumas redações que receberam nota máxima ou nota mínima em pelo menos uma das avaliações. A nossa intenção foi observar se existem diferenças entre as redações que tiveram a qualidade estilística considerada excelente e as que foram consideradas não-satisfatórias para então respondermos à pergunta: como se avalia a qualidade estilística? Ao mesmo tempo, com a análise de como os candidatos escolheram os recursos linguísticos para a atribuição de sentidos no texto, apontamos para um caminho de resposta para a segunda pergunta: o que pode ainda ser contemplado na avaliação? As análises indicam que a qualidade estilística é avaliada nas redações a partir de uma boa apresentação formal sem considerar o que de fato é dito pelo candidato. Cabe salientar que essa investigação considera a relação entre vestibular e escola, no que diz respeito à seleção de conteúdos, especialmente no Ensino Médio.
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Du plagiat en littérature : prolégomènes à une étude littéraire pour un usage juridique / Literature and plagiarism : prologue to a literary study for legal use

Hona, Kisito 09 October 2014 (has links)
Depuis plusieurs années, on assiste à la croissance exponentielle des cas de plagiat non seulement dans les arts, mais aussi dans la recherche scientifique. La réalité veut qu’en l’absence d’un spécialiste de la littérature dans les débats à la barre pour trier le bon grain de l’ivraie, le juge se trouve très souvent obligé de jouer le rôle du spécialiste à la fois du droit et de la littérature. C’est donc dans ce contexte particulier, que se situe ce travail de recherche. L’objectif est de partir de l’analyse de quatre biographies, de deux romans et de trois décisions de justice pour essayer de pallier les insuffisances d’une « approche juridique » de la littérature et proposer une grille d’analyse littéraire systématisée. Cette grille d’analyse résulte de la conjugaison de deux processus : l’analyse manuelle et celle assistée par ordinateur. En effet, avec pour cadre général l’analyse de l’œuvre intégrale, l’analyse manuelle se combine avec la textométrie. faite à l’aide de deux logiciels : TXM conçu par le laboratoire ICAR de l’ENS de Lyon et Hyperbase conçu par le Professeur Étienne Brunet de l’université de Nice. C’est à l’issue de toutes ces investigations que le spécialiste de la littérature devrait émettre un avis motivé dont le tribunal devrait se servir pour dire le droit et... rendre justice / For several years now, there has been an exponential growth in cases of plagiarism not only in the arts, but in scientific research as well. Reality warrants that in the absence of a specialist in literature in court to separate the gold from the dross, the judge is often compelled to play the rote of both a specialist in law and in literature. It is against this backdrop that this research work is inspired. The aim is to analyze four biographies, two novels and three court rulings in an attempt to address the shortcomings of “legal approach” to literature and propose a systematized literary analytical framework. This analytical framework is the result of combining two processes : the manual process and the computer-assisted one. As a matter of fact, against a general framework of analyzing the complete works, manual analysis is combined with textometry, carried out using two softwares: TXM designed by the iCAR laboratory of ENS Lyon and Hyperbase designed by Professor Etienne Brunet of Nice University. It is after all these investigations that the literature specialist may issue a reasoned opinion that the court may use to say what the law is and... mete out justice
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Les enchantements de l'éloquence : contes de fées et stratégies hyperboliques au XVIIème siècle / The charms of eloquence : fairy tales and hyperbolic strategies in the seventeenth century

Rousseau, Christine 19 October 2013 (has links)
Les nombreux contes de fées qui paraissent à la fin du XVIIe siècle sont modélisés par un système hyperbolique omniprésent. Du niveau le plus micro-structural jusqu'aux macrostructures poétiques, l'hyperbole définit, justifie et confirme le genre merveilleux. Profusion, foisonnement, démultiplications, redoublements, dérivations ou créations débridées sont ainsi les déclinaisons prolifiques de l'hyperbole. Saturant les récits par des procédés récurrents, la distribution lexicale déborde des cadres alors insuffisants pour exposer des inventions originales et fantaisistes, et s'amplifie jusqu'à submerger les contes de néologismes, de listes ou de syntagmes figés dans une expansion logorrhéique. A un niveau supérieur, le discours du narrateur, comme celui des personnages, s'énonce et s'affiche ostensiblement dans une mise en scène générique exponentielle qui (se) joue de multiples formes pour divertir et se développer. Entre ingérence auctoriale fréquente et discordances démonstratives, le conte révèle une énonciation scalaire complexe et inédite dans un genre hérité d'une tradition orale univoque. Redoublant une elocutio composite et enchevêtrée, la dispositio supplétive des contes additionne, intercale et annexe les épisodes diégétiques dans une surcharge narrative qui prolonge les limites d'un genre paradoxalement bref. Les nombreux personnages qui dé/re/doublent le protagoniste participent à la mise en œuvre d'intrigues plurielles qui trouvent leur cohérence dans la figure centrale du conte. Marqué par une emphase systématisée qui se propage autour de lui, le héros rassemble et dirige tous les motifs diégétiques. Inscrit dans un environnement à sa mesure, distingué par des attributs outranciers, entouré de spectateurs enthousiastes, le héros domine le récit par la théâtralisation de son statut hors du commun. Genre hybride, kaléidoscopique et protéiforme, le conte propose une politique paradoxale de la surenchère permanente, du surnombre, de la surqualification, du grossissement, saturant le texte, et ce d'autant plus qu'il est bref, dans un processus jubilatoire. En concentrant dans un espace restreint les multiples éléments du conte, l'esthétique de l'hyperbole, si elle peut exister dans d'autres corpus et dans d'autres déclinaisons, permet spécifiquement d'accéder à la vérité du genre tel qu'il est pratiqué dans l'écriture mondaine des années 1690-1710. / Many fairy tales that appear at the end of the seventeenth century are modelled by a pervasive hyperbolic system. From the most micro-structural level to poetic macrostructures, hyperbole defines, justifies and confirms the wonderful genre. Wealth, abundance, repetitions, derivations or unbridled creations are so prolific versions of hyperbole. Saturating stories by recurring processes, the lexical distribution goes beyond the bounds regarded as inadequate to expose the original and fanciful inventions, and builds up to overwhelm tales with neologisms, lists or phrases stuck in a logorrheic expansion. At a higher level, the discourse of the narrator, and of the characters, reads and is ostensibly displayed in a generic exponential scene playing multiple forms to entertain and grow. Between frequent authorial interference and demonstrative discrepancies, the tale reveals a complex and unique scalar enunciation as if inherited from a univocal oral tradition. Repeating a composite, entangled elocutio the proxy from the stories dispositio adds, inserts and attaches the diegetic events in an overloaded narrative that extends the limits of a short paradoxically short genre. The numerous characters who dub the hero and increase his charisma are involved in the implementation of plural intrigues which find some coherence in the hero. Marked by a systematic focus that spreads around him, the hero collects and directs all diegetic motives. Enrolled in a tailor-made environment for him, distinguished by outrageous attributes, surrounded by enthusiastic spectators, the hero dominates the story by dramatizing his unusual status. As a hybrid genre, a kaleidoscopic and protean, the tale offers a paradoxical policy of continuing escalation of redundancy, over-qualification, magnification, saturating the text, and especially since it is short, in a joyful process. By focusing in a confined space the multiple elements of the tale, the aesthetics of the hyperbole, if it does exist in other corpus and other variations, specifically allows access to the truth of the genre, such as is practiced in the worldly writing years of 1690-1710.
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A qualidade estilística na redação do vestibular da UFRGS : o que se avalia e o que pode ser avaliado

Lima, Thaís de Andrade January 2012 (has links)
Ce travail vise à discuter le processus d’évaluation de la rédaction de texte pour l’examen d’entrée à l’université (vestibular) a partir d’un critère consideré par le paradigme utilisé à L’UFRGS: la qualité stylistique. Dans le paradigme analisé, la qualité stylistique est traitée comme un élement de différentiation de la note, compte tenu le caractère de classification de l’examen. Dans cet esprit, nous avons sélectionné des textes qui ont eu une dexièume évaluation, afin d’observer s’il y avait des changements entre les notes atribuées pour le critère, et nous avons aussi sélectionné les textes qui ont reçu une note maximale et minimale. Notre intention était d’observer s’il y a des différences entre les textes qui ont été considérés excellents et ceux qui ont été considérés comme non satisfaisants et, ensuite, de répondre à la question: comment on évalue la qualité stylistique? Au même temps, avec l’analyse de la façon dont les candidats choisissent les ressources linguistiques pour la construction du sens dans le texte, nous essayons de répondre à la deuxième question: que peut encore être considérée dans l’évaluation? Les analyses indiquent que la qualité stylistique est evaluée a partir de la présentation formelle sans considérer la construction discursive du candidat. Il est à noter que cette recherche examine aussi la relation entre le vestibular et l’école, en particulier dans le secondaire. / Este trabalho tem como objetivo discutir o processo de avaliação de redações no vestibular tomando como ponto de partida a qualidade estilística, item presente na grade analítica do paradigma utilizado pela UFRGS. A escolha desse item foi motivada pela hipótese de que não há como se observar qualidade estilística fora do âmbito do discurso. Sendo assim, no paradigma analisado a qualidade estilística é abordada como um item discriminativo para a nota, considerando o caráter classificatório da redação do vestibular. Pensando nisso, selecionamos redações que passaram por reavaliação, no intuito de observar se haveria mudança entre as duas notas atribuídas para o item e, em seguida, selecionamos algumas redações que receberam nota máxima ou nota mínima em pelo menos uma das avaliações. A nossa intenção foi observar se existem diferenças entre as redações que tiveram a qualidade estilística considerada excelente e as que foram consideradas não-satisfatórias para então respondermos à pergunta: como se avalia a qualidade estilística? Ao mesmo tempo, com a análise de como os candidatos escolheram os recursos linguísticos para a atribuição de sentidos no texto, apontamos para um caminho de resposta para a segunda pergunta: o que pode ainda ser contemplado na avaliação? As análises indicam que a qualidade estilística é avaliada nas redações a partir de uma boa apresentação formal sem considerar o que de fato é dito pelo candidato. Cabe salientar que essa investigação considera a relação entre vestibular e escola, no que diz respeito à seleção de conteúdos, especialmente no Ensino Médio.
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Plasticité de l'écriture poétique d'Apollinaire : une articulation du continu et du discontinu / Plasticity of Apollinaire’s poetic writing : articulation of continuity and discontinuity

Jacquot, Clemence 06 June 2014 (has links)
Cette thèse s’attache à interroger et essaie de définir l’évolution stylistique de l’écriture d’Apollinaire, en l’articulant aux manifestations syntaxiques du continu et du discontinu au sein du discours poétique. Nous y observons comment le discontinu s’inscrit dans la pensée et l’écriture apollinarienne, tant sous la forme d’un motif obsédant, celui du morcellement et de la dissolution du corps, que comme principe de construction du discours, par les figures de juxtaposition et de raccourci syntaxiques. Nous essayons d’étudier les spécificités et l’évolution diachronique de la syntaxe poétique d’Apollinaire, grâce aux apports méthodologique de la textométrie (en particulier du logiciel de statistique textuelle : TXM).Nous analysons plusieurs dispositifs textuels représentatifs de l’articulation apollinarienne du continu et du discontinu : la proposition subordonnée relative, les effets de mise en liste et d’émiettement syntaxique (énumérations, accumulations, juxtapositions), ainsi que le cas particulier que constitue les calligrammes (espace de synthèse poétique, à l’image du renouvellement des régimes de visibilité). Ce type de structures et d’organisations du discours poétique permet en effet d’interroger les enjeux de la plasticité de l’écriture apollinarienne. / This thesis aims to examine and define the stylistic evolution of Apollinaire's writing in light of the syntactic continuity and discontinuity in poetic discourse. It studies the place of discontinuity in his work, both as a haunting motif of the fragmentation and the dissolution of the poet's body through space, as well as a principle of discursive construction, by instances of juxtaposition and shortened syntax. It attempts to study the specificities and the diachronic evolution of Apollinaire by using textometry as a methodological tool (specifically the software for textual statistics: TXM). This thesis analyses several textual structures that represent Apollinaire's articulation of continuity and discontinuity: the relative subordinate clause, the effects of listing and syntactical splitting (enumerations, accumulations, juxtapositions), as well as the particular example of caligramms (a space of poetical synthesis, for instance the extension of regimes of visibility). This type of structure and organization of poetic discourse allows us to analyze the question of the plasticity of Apollinaire's writing.
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"Marotte du temps, fabrique de controverse !" : l'écriture satirique et polémique dans les oeuvres en prose d'Alfred de Musset : formes et genres / "Marotte du temps, fabrique de controverse !" : the satirical and polemical style in the prose works of Alfred de Musset : forms and genres

Coppola, Samy 11 September 2013 (has links)
Alfred de Musset polémiste ? Le sujet a de quoi étonner quiconque connaît un tant soit peu l’oeuvre du poète, qui n’a cessé de revendiquer son indépendance à l’égard des partis et son refus d’être « pamphlétaire » ou d’endosser la posture hugolienne de « l’homme du siècle et de ses passions », ou quiconque s’en tient à l’image stéréotypée de « poète léger » et de citoyen indigne longtemps véhiculée par ses détracteurs et les manuels scolaires. Et pourtant, une bonne partie de son oeuvre, poésie, théâtre et prose, fait le procès de son époque, fustige les nouveaux dogmes et les clichés du siècle, et retrouve la tradition de la satire classique.La posture de retrait qu’adopte Musset à l’égard des écoles ennemies, néoclassiques et romantiques, est plus largement une posture polémique, et en même temps Musset opte là aussi pour l’écart : il polémique tout en niant polémiquer. Cette dimension agonistique apparaît particulièrement dans les OEuvres en prose de Musset, et notamment dans ses articles critiques et ses chroniques journalistiques, mais elle parcourt aussi, à la façon d’éclairs fugaces et incandescents, ses romans (La Confession d’un enfant du siècle est aussi condamnation du siècle), tandis que ses Nouvelles et ses Contes retrouvent les chemins de la satire classique.La présente étude se propose d’interroger les liens qui unissent, chez Musset, polémicité et généricité. Elle opte pour une approche stylistique de l’oeuvre, une oeuvre riche en formes et en genres dont l’analyse est inséparable de la prise en compte du contexte de leur production (la monarchie de Juillet et la « bataille romantique ») comme de celle du support journalistique qui les accueille : les Mélanges de littérature et de critique comptent des formes et des genres où Musset se fait écrivain journaliste malgré son aversion pour la presse. Musset retravaille ces formes et ces genres au gré des polémiques qu’il y insère, et réciproquement adapte les formes du polémique, le degré même de polémicité, au genre investi. Il refuse de se faire âpre polémiste mais recourt à divers procédés et intertextes propres aux registres polémique et satirique. Il polémique paradoxalement contre les polémiques et opte pour un éthos de « dandy bouffon », volontiers railleur et désinvolte, pariant sur la connivence avec le lecteur, et méfiant envers la violence du langage des formes polémiques contemporaines.Maître ironiste, habile à subvertir les genres de l’intérieur par une fictionnalisation des formes journalistiques et par la polémisation de genres a priori non polémiques, à réfuter les contre-discours aussi bien au moyen de la parodie et du pastiche qu’à celui d’une rhétorique subtile de réfutation, Musset laisse cependant entendre derrière la dérision une voix ambigüe, désenchantée et duelle, où l’énoncé s’en prend à l’énonciation au point de brouiller parfois la lisibilité de la polémique, dans une logique d’ironie « dix-neuvièmiste ». En définitive, le polémique mussétien s’attaque au « prêt à penser » de son époque, mais se retourne bien souvent aussi contre le Moi, cet « enfant du siècle », dans la logique d’une ironie romantique. / Alfred de Musset polemicist? The subject could surprise anyone who knows the slightest bit of the work of the poet, who has continued to assert his independence from the parties and his refusal to be a "pamphleteer" and to endorse the hugolian posture of “the man of the century and its passions”, or anyone who sticks with the stereotypical image of "light poet" and unworthy citizen long mediated by his detractors and scholar textbooks. And yet, a good part of his artwork, poetry, drama and prose, makes the trial of his era, denounces new dogmas and cliches of the century, and joins to the tradition of the classic satire. Withdrawal posture adopted by Musset against enemy schools, neoclassical and romantic’s one, is more widely a controversial posture, and at the same time Musset opts there also for the distance : he’s involved in controversy while denying argue. This agonistic dimension appears particularly in the prose works of Musset, and particularly in his critical articles and journalistic chronicles, but it crosses also, like lightning fleeting and glowing, his novels (The Confession of a child of the century is also a harsh condemnation of the century), while his Short-Stories and his Tales get back to the paths of the classic satire. The present study proposes to examine the links that bind, in Musset’s works, polemicity and genericity. It opts for a stylistic approach of the work, which is rich in forms and genres whose analysis is inseparable from taking account of the context of their production (the July monarchy and the "romantic battle") as of the journalistic media that welcomes them: Mixtures of literature and criticism are forms and genres where Musset turns out to be a “writer- journalist” despite his dislike of the press. Musset reworks these forms and these genres according to the polemics he inserts, and reciprocally adapts forms of the controversy, even the degree of polemicity, with the invested genre. He refuses to be bitter controversialist but uses various stylistic devices and intertexts specifics to polemical and satirical modes. He paradoxically attacks the controversies and opts for an ethos of "jester dandy", willingly mocking and flippant, betting on the connivance with the reader, and suspicious of the violence of the language of contemporary polemic’s forms.Master ironist, adept at subverting the genres from the inside by a fictionnalisation of journalistic forms and by the polemisation of a priori not polemical genres, to refute the counter-discourse as well through parody and pastiche as a subtle refutation’s rhetoric, Musset suggests however behind derision an ambiguous, disenchanted and dual voice, where the utterance lashes out against the enunciation to the extent of blurring sometimes the readability of the controversy, in a logic of "nineteenth’s" irony. As it emerges, Musset’s controversy tackles "ready to believe" of his time, but often also turns against himself, this “child of the century”, in the logic of a romantic irony.

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