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Réflexions sur l'urbanité et la citadinité d'une aire urbaine américaine : (dé)construire Las Vegas / Thoughts on the “urbanité” and “citadinité” of an American urban area : the (de)construction of Las Vegas

Nédélec, Pascale 10 December 2013 (has links)
Véritable icône mondiale des loisirs, Las Vegas est souvent associée au strass et aux paillettes du Strip, grand boulevard le long duquel se concentrent les casinos et les attractions touristiques. La ville est généralement associée à une licence festive et aux extravagances architecturales, et pourtant près de deux millions d’habitants vivent et travaillent dans cette capitale économique du Nevada.Dans une démarche alliant géographie urbaine et géographie culturelle, cette thèse propose d’étudier l’urbanité et la citadinité végasiennes afin de déconstruire l’image monobloc de la Las Vegas touristique. L’étude identifie l’existence d’imaginaires touristiques qui façonnent les représentations de Las Vegas dans l’opinion commune américaine et qui sont un des facteurs explicatifs des jugements de valeur et des analyses partisanes qui dominent les écrits universitaires qui lui sont consacrés. Ce travail de décryptage des discours produits sur Las Vegas constitue la première étape d’un examen dépassionné de l’urbanité et de la citadinité végasiennes. La recherche met en évidence une tension fondamentale entre la banalité urbaine et l’exceptionnalité qui résulte de la pratique légale des jeux d’argent et de la spécialisation touristique. En s’appuyant sur une articulation entre des données quantitatives et des entretiens qualitatifs auprès des habitants, cette thèse identifie une citadinité de la déficience, caractérisée par la faiblesse des relations de voisinage et du sentiment de communauté. Cette vision synchronique est complétée par une vision diachronique qui interroge les processus de transformation de la citadinité. La notion d’appropriation est plus particulièrement mobilisée, à travers les dynamiques de patrimonialisation et de transformation urbaine du centre-ville, afin d’identifier les pistes utilisées localement pour (re)construire Las Vegas. / As a world-renowned and iconic entertainment center, Las Vegas conjures up images of glitz, glitter and the Strip, the long boulevard featuring all the large hotel-casinos and entertainment options. Las Vegas is usually considered to be a free-wheeling, anything-goes kind of place and an architectural extravaganza. And yet, almost two-million people live and work in the economic capital of Nevada.Combining the approaches of urban and cultural geographies, this dissertation aims to study the “urbanité” and “citadinité” of Las Vegas in order to deconstruct the uniform image of the touristy Las Vegas. This study identifies the existence of tourism imaginaries shaping the Las Vegas perceptions in the American public opinion and explaining the value judgments and partisan analyses that dominate the academic literature dealing with the city. The decoding of the discourses produced on Las Vegas forms the first step of a neutralized study of the Las Vegas’s “urbanité” and “citadinité”. The research reveals a fundamental tension between urban banality and the originality of the specialization in tourism around gaming. This dialectic represents the main interpretation key to understand Las Vegas’s “urbanité” and “citadinité”. Going back and forth between quantitative data and qualitative interviews, this dissertation identifies what is called a “citadinité of defiency”, defined by the weakness of neighborhood interactions and sense of community. This synchronic vision is complemented by a diachronic one that questions the “citadinité” transformation processes. The notion of appropriation is particularly brought to bear through the dynamics of heritage and the transformations of downtown Las Vegas, so as to highlight the means used locally to (re)construct Las Vegas.
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La connexion au quotidien : réflexion sur nos temporalités

Migault, Ariane 07 1900 (has links)
Dans les médias d’information, il est de plus en plus régulièrement question, recherches scientifiques à l’appui, du danger que poserait la connexion pour tous ceux et celles qui passent trop de temps branché.e.s à des appareils numériques. Une charge normative est ainsi apposée sur la connexion et le temps. Ce mémoire explore la conception de la connexion par les personnes qui la vivent et l’interrogent au quotidien. L’objectif est aussi de comprendre comment celle-ci pourrait orienter leurs expériences du temps ou comment elle pourrait être tributaire des temporalités induites par la société. La méthodologie de cette recherche exploratoire a pris la forme d’entrevues semi-dirigées menées à Montréal auprès de quatre personnes « connectées » et réfléchissant la connexion au quotidien. Nous nous rencontrions une fois par semaine pendant un mois et les participant.e.s remplissaient régulièrement un journal de bord qu’iels me présentaient ensuite, pour amorcer nos rendez-vous. À la lumière de l’analyse des transcriptions d’entrevues, je suggère que les participant.e.s ont en commun différentes approches de la dé-connexion. Cette dernière peut se conceptualiser en termes d’infrastructures, d’artefacts et de symboles. Aussi, différentes temporalités parcourent, modulent et son modulées par la dé-connexion vécue comme un moyen de s’intégrer socialement et de viser un idéal de connexion (temporellement) équilibré. / Based on various scientific studies, news media discourse address more and more regularly the danger posed by connection to all of those who spend too much time using digital devices. A normative load is therefore placed on connection and time. This research project aims to: a) explore what connection means to people whose daily lives involve being connected and questioning their connection; and b) to understand how their approach to connection may orient their experiences of time while at the same time being affected by the temporalities around which today’s societies are organized. The methodological approach that guides this exploratory research features semi-structured interviews conducted in Montreal with four “connected” people who questioned the place of connection in their daily lives. We met once a week for a month and the participants regularly filled out a logbook which they then presented to me at the beginning of each of our conversations. Based on the analysis of interview transcripts, I suggest that the participants share different approaches to dis-connection. The latter can be conceptualized in terms of infrastructure, artifacts and symbols. Also different temporalities modulate and are modulated by this dis-connection as people experience it as a means to fit in, and to aim for an ideal (time) balanced practice.
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Figures of Time : Preemptive Narratives in Recent Television Series

Pape, Toni 07 1900 (has links)
Faute de droits d'auteurs pour les captures d'écrans, mon document ne contient pas d'images. Si vous voudriez consulter ma thèse avec les images, veuillez me contacter. / Cette thèse de doctorat propose une analyse des temporalités narratives dans les séries télévisées récentes Life on Mars (BBC, 2006-2007), Flashforward (ABC, 2009-2010) et Damages (FX/Audience Network, 2007-2012). L’argument général part de la supposition que les nouvelles technologies télévisuelles ont rendu possible de nouveaux standards esthétiques ainsi que des expériences temporelles originales. Il sera montré par la suite que ces nouvelles qualités esthétiques et expérientielles de la fiction télévisuelle relèvent d’une nouvelle pertinence politique et éthique du temps. Cet argument sera déployé en quatre étapes. La thèse se penche d’abord sur ce que j’appelle les technics de la télévision, c’est-à-dire le complexe de technologies et de techniques, afin d’élaborer comment cet ensemble a pu activer de nouveaux modes d’expérimenter la télévision. Suivant la philosophie de Gilles Deleuze et de Félix Guattari ainsi que les théories des médias de Matthew Fuller, Thomas Lamarre et Jussi Parikka, ce complexe sera conçu comme une machine abstraite que j’appelle la machine sérielle. Ensuite, l’argument puise dans des théories de la perception et des approches non figuratives de l’art afin de mieux cerner les nouvelles qualités d’expérience esthétique dans la fiction sérielle télévisée. Pour ce faire, je développe le concept de figure de temps définie comme la forme abstraite, immédiatement ressentie, du mouvement temporel effectué par un récit. Il sera montré, en troisième lieu, que ces mouvements figuraux mettent en jeu l’orientation vers l’avenir et la préemption. Tous les récits du corpus anticipent leur propre fin et prennent forme en fonction de cette fin prédite, ce pourquoi ils seront appelés récits préemptifs où l’avenir pose un problème affectif plutôt qu’épistémologique. Je montre que, dans ces séries, la boucle passant par l’avenir est immédiatement ontogénétique dans la mesure où elle crée la réalité dans le présent en suscitant l’incertitude et la peur. Enfin, la thèse soutien qu’une telle politique affective fait partie de ce que Gilles Deleuze appelle les « sociétés de contrôle » qui opèrent une modulation continue des conditions de vie de l’individu. En suivant les écrits de Deleuze sur les sociétés de contrôle et sur l’Éthique de Spinoza, je suggère que les exigences d’un tel environnement modulant sont éthiques (plutôt que morales). Seront ensuite décortiquées les complexes de techniques, appelés procédures suivant les artistes-philosophes Madeline Gins et Arakawa, qui soutiennent une éthique pour survivre la société de contrôle dans la série Damages. / This thesis examines complex narrative temporalities in the recent television series Life on Mars (BBC, 2006-2007), Flashforward (ABC, 2009-2010), and Damages (FX/Audience Network, 2007-2012). The general argument proposes that the renewed technics of television have enabled innovative aesthetic standards and temporal experiences in serial TV fiction. It is subsequently shown that these new aesthetic and experiential qualities of TV fiction are correlative to an increased political and ethical relevance of time. This overall argument is laid out in four major steps. The project first addresses the technics of recent television to show how new technologies have enabled new techniques of experiencing television. Drawing on the philosophy of Gilles Deleuze and Félix Guattari as well as the media theories of Matthew Fuller, Thomas Lamarre, and Jussi Parikka, the complex and productive linkages between technology and techniques will be theorized as an abstract machine which I call the serial machine. The argument then draws on theories of perception and nonrepresentational approaches to art in order to analyze the new qualities of aesthetic experience in serial TV fiction. For this purpose, I develop the central concept of the figure of time understood as the directly felt abstract shape effectuated by a narrative’s movement through time. It will be seen, in a third step, that the figural movements discussed in this thesis concern questions of future-orientation and preemption. All of the narratives in this project anticipate their own ending and take form with respect to this foretold future. They are therefore conceptualized as “preemptive narratives,” in which the future poses an affective rather than epistemological problem. I will show that, in the serial narratives under discussion, the preemptive loop through the future is immediately ontogenetic in that it creates a reality in the present by inducing uncertainty and fear of the future. Finally, the thesis proposes that such affective politics are an element of what Gilles Deleuze calls control societies, in which conditions of life are constantly modulated. Following his writings on control societies and Spinoza’s Ethics, it is argued that the requirements of such a modulatory environment are ethical in nature (rather than moral). Drawing on the work by artists-philosophers Madeline Gins and Arakawa, I elaborate the techniques of attention which sustain an ethics for surviving the control society in the TV series Damages.
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Figures of Time : Preemptive Narratives in Recent Television Series

Pape, Toni 07 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat propose une analyse des temporalités narratives dans les séries télévisées récentes Life on Mars (BBC, 2006-2007), Flashforward (ABC, 2009-2010) et Damages (FX/Audience Network, 2007-2012). L’argument général part de la supposition que les nouvelles technologies télévisuelles ont rendu possible de nouveaux standards esthétiques ainsi que des expériences temporelles originales. Il sera montré par la suite que ces nouvelles qualités esthétiques et expérientielles de la fiction télévisuelle relèvent d’une nouvelle pertinence politique et éthique du temps. Cet argument sera déployé en quatre étapes. La thèse se penche d’abord sur ce que j’appelle les technics de la télévision, c’est-à-dire le complexe de technologies et de techniques, afin d’élaborer comment cet ensemble a pu activer de nouveaux modes d’expérimenter la télévision. Suivant la philosophie de Gilles Deleuze et de Félix Guattari ainsi que les théories des médias de Matthew Fuller, Thomas Lamarre et Jussi Parikka, ce complexe sera conçu comme une machine abstraite que j’appelle la machine sérielle. Ensuite, l’argument puise dans des théories de la perception et des approches non figuratives de l’art afin de mieux cerner les nouvelles qualités d’expérience esthétique dans la fiction sérielle télévisée. Pour ce faire, je développe le concept de figure de temps définie comme la forme abstraite, immédiatement ressentie, du mouvement temporel effectué par un récit. Il sera montré, en troisième lieu, que ces mouvements figuraux mettent en jeu l’orientation vers l’avenir et la préemption. Tous les récits du corpus anticipent leur propre fin et prennent forme en fonction de cette fin prédite, ce pourquoi ils seront appelés récits préemptifs où l’avenir pose un problème affectif plutôt qu’épistémologique. Je montre que, dans ces séries, la boucle passant par l’avenir est immédiatement ontogénétique dans la mesure où elle crée la réalité dans le présent en suscitant l’incertitude et la peur. Enfin, la thèse soutien qu’une telle politique affective fait partie de ce que Gilles Deleuze appelle les « sociétés de contrôle » qui opèrent une modulation continue des conditions de vie de l’individu. En suivant les écrits de Deleuze sur les sociétés de contrôle et sur l’Éthique de Spinoza, je suggère que les exigences d’un tel environnement modulant sont éthiques (plutôt que morales). Seront ensuite décortiquées les complexes de techniques, appelés procédures suivant les artistes-philosophes Madeline Gins et Arakawa, qui soutiennent une éthique pour survivre la société de contrôle dans la série Damages. / This thesis examines complex narrative temporalities in the recent television series Life on Mars (BBC, 2006-2007), Flashforward (ABC, 2009-2010), and Damages (FX/Audience Network, 2007-2012). The general argument proposes that the renewed technics of television have enabled innovative aesthetic standards and temporal experiences in serial TV fiction. It is subsequently shown that these new aesthetic and experiential qualities of TV fiction are correlative to an increased political and ethical relevance of time. This overall argument is laid out in four major steps. The project first addresses the technics of recent television to show how new technologies have enabled new techniques of experiencing television. Drawing on the philosophy of Gilles Deleuze and Félix Guattari as well as the media theories of Matthew Fuller, Thomas Lamarre, and Jussi Parikka, the complex and productive linkages between technology and techniques will be theorized as an abstract machine which I call the serial machine. The argument then draws on theories of perception and nonrepresentational approaches to art in order to analyze the new qualities of aesthetic experience in serial TV fiction. For this purpose, I develop the central concept of the figure of time understood as the directly felt abstract shape effectuated by a narrative’s movement through time. It will be seen, in a third step, that the figural movements discussed in this thesis concern questions of future-orientation and preemption. All of the narratives in this project anticipate their own ending and take form with respect to this foretold future. They are therefore conceptualized as “preemptive narratives,” in which the future poses an affective rather than epistemological problem. I will show that, in the serial narratives under discussion, the preemptive loop through the future is immediately ontogenetic in that it creates a reality in the present by inducing uncertainty and fear of the future. Finally, the thesis proposes that such affective politics are an element of what Gilles Deleuze calls control societies, in which conditions of life are constantly modulated. Following his writings on control societies and Spinoza’s Ethics, it is argued that the requirements of such a modulatory environment are ethical in nature (rather than moral). Drawing on the work by artists-philosophers Madeline Gins and Arakawa, I elaborate the techniques of attention which sustain an ethics for surviving the control society in the TV series Damages. / Faute de droits d'auteurs pour les captures d'écrans, mon document ne contient pas d'images. Si vous voudriez consulter ma thèse avec les images, veuillez me contacter.
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La dynamique affective envers les lieux urbains : la place des temporalités individuelles et urbaines

Audas, Nathalie 10 December 2011 (has links) (PDF)
Les réflexions urbanistiques actuelles portent un intérêt de plus en plus marqué au rapport sensible que développent les habitants et, plus généralement les usagers de la ville envers celle-ci. Sont ainsi questionnés ici les liens des individus envers les différents lieux urbains qu'ils habitent dans leurs dimensions sensorielle, poétique, émotionnelle et affective. Notre problématique est centrée sur la place des caractéristiques temporelles inhérentes aux individus et aux lieux dans l'intention de comprendre leurs rôles, leurs influences dans l'évolution d'un rapport affectif au lieu. L'objectif de la présente recherche est de mettre en évidence les dynamiques du rapport affectif à partir des paramètres temporels propres aux individus (avancée dans l'âge et ancienneté de la connaissance des lieux) et aux lieux (évolutions historique et urbanistique, dynamiques quotidiennes). En partant de l'hypothèse générale qu'il existe des liens entre les configurations temporelles des lieux et les caractéristiques temporelles des individus dans l'évolution du lien affectif qui les unit, nous avons sélectionné quatre espaces publics parce qu'ils représentent des temporalités de conception différentes et qu'ils abritent des fonctions urbaines diverses. Notre méthode fondée sur trois techniques d'enquêtes (entretiens, questionnaires, observations) aura permis de mettre à jour des figures idéales-typiques de l'évolution de la relation affective entre l'individu et le lieu. Ces dernières se déclinant sous forme de tendances ont mis en évidence que ce sont principalement les individus, selon leur avancée dans la vie et leur ancienneté de connaissance des lieux, qui déterminent l'évolution du rapport affectif au lieu. Nous avons néanmoins pu souligner le potentiel que détiennent les lieux en mettant en évidence des prises à partir desquelles les individus établissent leur relation affective aux lieux. Le modèle d'évolution du rapport affectif que nous proposons est construit à partir de ces prises du lieu et des caractéristiques temporelles des individus (avancée dans la vie et ancienneté de connaissance des lieux). Partant, nous avons posé les prémices d'une réflexion quant aux possibilités et aux limites de l'intégration de cette connaissance sur le rapport affectif au lieu dans la pratique urbanistique.
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Maturité du projet d'urbanisme et temporalités : détermination de la maturité du projet selon son épaisseur et sa transversalité temporelles

Jolivet, Delphine 26 November 2012 (has links) (PDF)
L'intérêt de cette recherche est d'aider à la compréhension du processus de projet, par l'entremise de ses temporalités. Nous déterminons les structures temporelles de plusieurs projets d'urbanisme, c'est-à-dire des représentations des temps des projets sous forme de découpages d'inspiration archéologique, généalogique et épistémologique. Cette analyse, issue de notre méthode d'appréhension du temps du projet, qui correspond à un projet défini comme processus, dans sa fonction de saisie d'une réalité donnée, mobilise deux notions. L'épaisseur temporelle est une image qui nuance la vision lissée du temps du projet : ce sont les temporalités du projet, actives ou inactives, qui s'ajoutent, apparaissent ou qui s'imbriquent. La transversalité temporelle est dépendante du contexte, et donc d'une analyse du parcours temporel du projet suivant les interactions entre projet et contexte. Plusieurs indicateurs de maturité du projet existent et marquent l'avancement du projet au fil du temps.
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L'aménagement de l'habitat chez des couples de nouveaux retraités Baby-Boomers : vivre le présent, anticiper l'avenir ? / The development of housing by newly retired couples of Baby-Boomers : living the present, anticipating the future ?

Auger, Fanny 25 November 2016 (has links)
Cette thèse de sociologie qualitative porte sur les pratiques et les significations des aménagements de l’habitat chez des couples d’individus nouvellement retraités et issus du « Baby-Boom ». Elle rend compte des dynamiques - socio-historiques, identitaires et corporelles, relationnelles et de mode de vie - qui modèlent l’expérience du « vieillir » et de l’ « habiter » de ces individus, et ce, dans une double temporalité : dans le temps présent, à travers les aménagements réalisés et/ou projetés à court terme ; dans l’avenir, à travers les aménagements réalisés par anticipation des risques liés à la vieillesse et/ou projetés à long terme. Les résultats de cette thèse montrent, d’une part, que les aménagements de l’habitat et leurs pratiques afférentes constituent les « supports » d’une transition dans le parcours de vie, pour des « êtres vieillissants sans être vieux » qui arrivent à la retraite et en même temps, au dernier tiers de leur vie. Dans le même mouvement, ils montrent comment les liens et les activités diverses de « pivots générationnels » nouvellement retraités façonnent leur habitat et leur façon d’habiter en début de retraite. D’autre part, les résultats de cette thèse donnent à voir une approche « endogène » de l’adaptation de l’habitat, à l’heure où cette question constitue un enjeu essentiel pour les pouvoirs publics et pour les individus. Cette recherche montre sur ce point comment des Baby-Boomers font preuve, via l’aménagement de leur habitat, d’un empowerment notable au sujet de leur vieillissement présent et à venir, afin de vivre et de vieillir « bien » et si possible, chez eux. Les résultats exposés donnent aussi à penser le potentiel du « confort » pour accompagner les individus issus des générations du Baby-Boom dans la prévention des risques de l’avenir et la préparation de leur vieux jours. En même temps, cette recherche invite à réfléchir à certains freins liés aujourd’hui (encore) à ces questions, tels qu’un imaginaire de la vieillesse profondément négatif, que certaines images et messages véhiculés continuent de nourrir. / This thesis of qualitative sociology is about practices and meanings of home’s adaptations made by newly retired couples of Baby Boomers. It reports various dynamics – sociological, historical, physical or of identity, relationship and lifestyle - that shape the experience of "ageing" and the "housing" of these individuals, and this in two different time frames : in the present, through realized and /or short-term planned developments; in the future, through the developments made by anticipation of risks linked to the ageing and/or long-term projection. The results of this thesis show, first of all, that the adaptation of housing and related practices constitute some "supports" for this transition in the life course, and for "ageing but not old yet” people coming to retirement and entering the “last third of their life”. In the same time, they show how the relationships and the various activities of newly retired "generational pillars" shape their habitat and way of living in the early retirement period. On the other hand, the results of this thesis give to see an "endogenous" approach to adaptation of housing, at a time when this issue is a major challenge for governments and individuals. Regarding this point of view, this research demonstrates how Baby Boomers show, through the development of their habitat, a significant empowerment about their present and future ageing in order to live and age "good" and if possible, at home. The exposed results also suggest the potential of "comfort" in order to help Baby Boomers in the process of risk’s prevention, for the future and the preparation of their old years. At the same time, this research encourages to think about the obstacles that still exist on these questions, such as the deep negative perception of aging, that certain popular images and messages continue to feed.
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Quand la ville ne dort pas : s'approprier l'espace-temps hypercentral nocturne par et autour de l'usage récréatif. Les exemples de Caen et Rennes. (Pour une approche aussi sonore des rapports sociaux de proximité) / « When the city is not asleep » : appropriating urban centers at night through and around leisure use. The examples of Caen and Rennes (France). (Also for a sound approach of social relationships of proximity)

Walker, Étienne 11 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser la ville contemporaine à partir des cas de Caen et Rennes et du prisme récréatif nocturne, dans une perspective morphogénétique, polémologique et dimensionnelle. Au travers de méthodes qualitatives et quantitatives spatialisées et temporalisées, ce sont les mobilisations des « sortants », « commerçants », « cohabitants » et institutions pour l’appropriation de l’espace-temps hypercentral nocturne qui ont fait l’objet d’analyses. Une première partie donne à voir l’importance de l’usage récréatif au sein des hypercentres de Caen et Rennes la nuit. Attribut central de la jeunesse, les sorties récréatives – plus que « festives » – sont dûment polarisées par une offre commerciale dédiée hypercentrale dense. Autour et à proximité parfois immédiate, sont amenés à cohabiter pour bonne part ces jeunes sortants une fois rentrés chez eux, mais aussi d’autres populations beaucoup plus insérées socialement. Ainsi, une « situation tensionnelle » entre usages reproductifs récréatif et biologique se dessine au sein des hypercentres durant le temps de la nuit. Une seconde partie insiste sur la manière dont certains sortants et commerçants se mobilisent au travers de l’usage récréatif nocturne, les uns dans la manière de se sociabiliser entre pairs au sein de bars et discothèques dûment sélectionnées, les seconds du fait de leur souci à attirer les premiers au sein de leurs établissements, mais aussi à les gérer. Ponctuellement, ces mobilisations quotidiennes cèdent le pas à des mobilisations politiques collectives, dès lors que l’appropriation récréative nocturne de certaines rues et place chez les sortants d’une part, la continuité de l’activité commerciale chez les commerçants de l’autre, sont menacées. Une troisième partie s’intéresse aux mobilisations des cohabitants autour de cet usage récréatif nocturne. Une fois la division sociale des hypercentres établie, différents caractères ont été mis en évidence pour expliquer l’inégal ressenti notamment sonore de cet usage, caractères aussi bien acoustiques et liés à l’exposition, que sociologiques. Sans doute davantage que ces deux premiers facteurs, il apparaît que l’appréciation des sorties récréatives nocturnes avoisinantes a fortement à voir avec l’évolution au sein des cycles de vie, l’ancienneté et la propriété allant notamment de pair avec l’expression d’une plus forte gêne. Cette dimension cognitive se double d’un volet actionnel : si ceux qui entretiennent un rapport encore intime avec lesdites sorties se limitent à s’adapter à leur marquage sonore ou à confronter leur bruiteur, le recours aux institutions et l’action collective semblent le propre de ceux qui s’en distancient. Enfin, une ultime partie s’intéresse à la manière dont les institutions gouvernent ces différentes mobilisations « ordinaires ». Si les années 2000 ont été marquées à Rennes et même à Caen par la répression policière et administrative des commerçants et surtout des sortants, si le détour des décennies 2000/2010 l’a notamment été par la contractualisation avec les premiers et la « sanitarisation » surtout communicationnelle des seconds, un changement semble se dessiner ces dernières années. Dans un contexte de restrictions budgétaires étatiques mais aussi municipales croissantes, les commerçants semblent de plus en plus considérés par les institutions tels des auxiliaires d’ordre et de santé publics, utiles pour gouverner à moindre coût la déviance des sortants, plutôt que comme les catalyseurs de cette dernière. Relativement peu suivis par les institutions, les cohabitants mobilisés font parfois même l’objet de dispositifs spécifiques conduisant à leur neutralisation. Se dessine le passage progressif de l’économie fordiste où la nuit servait à reproduire la force de travail diurne à une économie post-fordiste 24h/24, où la nuit devient un vecteur permettant de satisfaire aux besoins eux aussi reproductifs et nocturnes, mais récréatifs, du capitalisme devenu aussi cognitif. / Through the examples of Caen and Rennes (France) and the night-time recreational prism, this PHD aims at analysing contemporary city, in a morphogenetic, polemological and dimensional way. Through both spatialised and temporalised qualitative (interviews, speech analysis, press review, archives ans institutional documents) and quantitative (especially statistical approach of censuses and questionnaires) methods, we focus on the mobilisations of night owls, bar owners, residents and institutions who try to appropriate city-center at night. In a first section, the importance of recreational use in the city centers of Caen and Rennes is depicted. As a central attribute of young persons, recreational (more than festive in fact) customs are polarised by a central and abundant commercial offer. Around and sometimes very closely, residents, who are mostly young night owls once they have come back home, but also populations who are much more socially integrated (professionaly, parentally and residentially), have to live with those customs. Therefore, a tension appears between both récrational and biological reproductive uses of city centers at night. A second section highlights the fact that both night owls and bars owners are mobilised through recreational use, the firsts by socialising one another in bars and night clubs which are duly selected ; the seconds by polarising but also managing the firsts. Sometimes, these daily mobilisations become both political and collective ones, the moment recreational and nocturnal appropriation of streets on one hand, commercial activity on the other hand, are threatened. The third section develops the link between recreational and nocturnal customs and residential mobilisations. The social division of urban centers once established, several characteristics have been highlighted so that to explain sound perceptions, such as acoustic and exposure ones, but also sociological ones. Perhaps more than the fists, the latest explains the differents ways of perceiving recreational and nocturnal sounds, the evolution throughout « cycles of life » – that is to say professional insertion and above all experience and property – being most important. This cognitive division goes with an actional one : on one hand, those who are still linked with recreational and nocturnal customs mainly get used to the noise or confront those who are responsible for their sound annoyance (mostly neighbours) ; on the other hand, those who are gradually distancing themselves from these customs do not hesitate to resort to institutions or even to engage in collective action. Eventually, a fourth section deals with the way institutions govern the night owls, the bar owners and the residents who are mobilised. After the administrative and police repression of the night owls but also the bar owners during the 2000’s in Rennes and even in Caen, after the contractualisation with the latests and the health handling of the firsts around 2010, a rupture have occurred these last few years. With increasing budgetary restrictions, bar owners seem to be considered today by the institutions more as order and health auxiliaries useful so as to restrain night owls’ deviance than as persons responsible for it. Seldom listened by institutions, residents who are mobilised are also being neutralised throughout dedicated devices. On the whole, this research shows the transition from fordist economy which considers night time as a mean to reproduce diurnal workforce to post-fordist one, in which 24/7 city has also to fulfil cognitive capitalism needs.

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