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La thérapie cognitivo-comportementale du trouble de panique : étude des effets du traitement par contact thérapeutique minimal

Côté, Guylaine 07 October 2021 (has links)
La présente étude a comparé l'efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale avec contact thérapeutique minimal et de la thérapie cognitive-comportementale avec contact thérapeutique standard chez vingt et un sujets souffrant du trouble de panique (DSM-III-R). Des périodes d'évaluation ont été complétées avant et après le traitement, ainsi qu'à des suivis de trois et six mois sur des mesures de fréquence et d'appréhension des attaques de panique, de symptomatologies anxieuse, phobique et dépressive, ainsi que d'efficacité personnelle. Les résultats démontrent que la thérapie cognitive-comportementale pour le traitement de la panique est efficace qu'elle soit administrée avec contact thérapeutique minimal ou qu'elle soit administrée avec contact thérapeutique standard. Le coût-bénéfice du traitement avec contact thérapeutique minimal est toutefois significativement plus avantageux que celui du traitement avec contact thérapeutique standard. La thérapie cognitive-comportementale avec contact thérapeutique minimal s'avère une alternative efficace, utile et moins coûteuse pour le traitement du trouble de panique.
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Efficacité d'une thérapie cognitive-comportementale transdiagnostique de groupe pour le traitement des troubles anxieux : est-ce aussi efficace pour chaque trouble anxieux ?

Lavoie, Pénélope 16 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 10 janvier 2024) / La thérapie cognitive-comportementale transdiagnostique (TCC-T) représente une solution prometteuse pour surmonter les obstacles entravant l'accès aux interventions psychologiques basées sur les données probantes dans le traitement des troubles anxieux. Bien que des études suggèrent qu'elle soit aussi efficace que la TCC ciblant un trouble anxieux spécifique, son efficacité pour chaque trouble anxieux demeure insuffisamment documentée. Ce mémoire visait à évaluer l'efficacité différentielle de la TCC-T de groupe de Norton (2012) selon le trouble anxieux principal (trouble d'anxiété généralisée (TAG), trouble d'anxiété sociale (TAS), trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A)), enrichissant ainsi l'étude principale de Roberge et al. (2022). Les résultats basés sur 231 participants répartis aléatoirement entre le groupe expérimental (TCC-T + soins usuels) et le groupe contrôle (soins usuels avec liste d'attente) indiquent que la TCC-T est efficace de manière comparable pour chaque trouble anxieux (TAG, TAS, TP/A). Aucune différence significative n'a été observée entre les sous-groupes diagnostics pour les symptômes d'anxiété non-spécifiques (p = .18) et la sévérité des troubles anxieux (p = .53). La TCC-T améliore également les symptômes spécifiques aux troubles anxieux, particulièrement pour le TP/A, avec une différence significative (p < .01) par rapport aux autres sous-groupes diagnostics. Comparée au groupe contrôle avec soins usuels, la TCC-T réduit significativement les symptômes anxieux généraux, du moins pour le TAG (p < .01) et diminue la sévérité des symptômes pour l'ensemble des troubles anxieux principaux, améliorant leurs symptômes respectifs. Des différences significatives entre les groupes expérimental et contrôle ont été observées quant aux changements entre le pré et le posttraitement. Ces résultats contribuent aux connaissances sur le traitement transdiagnostique des troubles anxieux, ouvrent la voie à de futures études pour préciser l'efficacité différentielle de la TCC-T selon le trouble anxieux principal et encouragent le développement d'interventions psychologiques visant à accroître l'accessibilité aux soins en santé mentale.
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Traitement des inquiétudes excessives et de l'anxiété généralisée chez les femmes primipares en période post-partum

Favre, Virginie January 2014 (has links)
Les troubles anxieux, dont le trouble d’anxiété généralisée (TAG), représentent une portion importante des troubles se manifestant au cours de la période post-partum. Toutefois, très peu d’études ont tenté de développer et de vérifier l’efficacité d’interventions ciblant spécifiquement l’anxiété dans cette phase de vie et d’observer leurs répercussions sur l’adaptation parentale des mères. L’objectif général de la présente étude consiste à tester l’efficacité d’un traitement adapté pour le TAG et les inquiétudes qui se développent chez les mères primipares en post-partum. L’étude visait aussi à observer l’effet d’une telle intervention sur le niveau d’adaptation parentale des mères et sur d’autres variables associées aux inquiétudes et à l’anxiété en période post-partum (p. ex., symptômes somatiques, inquiétude face à la maternité et symptômes dépressifs). Un protocole à cas unique, à niveaux de base multiples en fonction des individus a été employé. Trois femmes francophones ayant accouchées au cours de la dernière année et ayant l’impression que leur tendance à s’inquiéter s’est exacerbée suite à l’accouchement ont reçu une thérapie cognitive-comportementale (TCC) composée de 13 séances et adaptée pour le TAG et les inquiétudes en post-partum. Les résultats démontrent que la thérapie a été efficace pour réduire la tendance à s’inquiéter et les symptômes d’anxiété. Également, la thérapie semble avoir été bénéfique à l’adaptation parentale des participantes en engendrant des changements au niveau de l’humeur, la satisfaction de vie et la perception de la maternité. Les résultats de l’étude ont aussi permis d’identifier des enjeux à considérer pour arriver à répondre de façon plus précise aux problématiques entourant le TAG et les inquiétudes en période post-partum.
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L'efficacité de la combinaison séquentielle de la restructuration cognitive et de la défusion cognitive dans le traitement des troubles anxieux

Garneau, Julie January 2017 (has links)
La restructuration cognitive (RC) et de la défusion cognitive (DC) sont considérées comme des stratégies cognitives ayant des perspectives différentes et souvent perçues comme incompatibles. Cette étude examine la faisabilité et l’efficacité d’un traitement composé de la RC et de la DC chez une population souffrant de troubles anxieux de type phobie sociale, trouble d’anxiété généralisée ou trouble de panique. Un protocole expérimental à niveaux de bases multiples en fonction des participants et avec séquences de traitements alternés a été effectué. Six participants ont pris part à la recherche et ont reçu, aléatoirement, soit un traitement débutant par six séances de RC suivies de six séances de DC, ou un traitement débutant par six séances de DC suivies de six séances de RC. Les résultats démontrent que cinq participants ont obtenu une diminution significative de leur niveau quotidien d’évitement suite au traitement et un seul participant a vu son niveau quotidien d’anxiété générale diminué significativement. Le traitement a permis à la moitié des participants de passer d’un diagnostic de sévérité clinique à un en rémission partielle en plus de présenter des changements significatifs sur la majorité des questionnaires auto-administrés et d’atteindre un indice de fonctionnement global élevé. Ces résultats se sont généralement maintenus au suivi de trois mois. Cette étude compare aussi l’efficacité de chacune des séquences de traitement. La séquence DC-RC est apparue plus efficace que celle RC-DC, affichant des changements significatifs de l’évitement et de l’anxiété générale au quotidien tout au long du traitement qui se sont maintenus à long terme. La séquence RC-DC, quant à elle, n’a pas maintenu au suivi les seuls changements significatifs obtenus après le traitement sur le niveau d’évitement quotidien. De plus, à titre exploratoire, cette étude compare l’effet de chacune des stratégies cognitives entre elles. La DC apparaît à court terme plus efficace que la RC. En résumé, la combinaison de la RC et la DC se présente comme étant cliniquement faisable, semble générer des effets cliniques significatifs durables et est perçue comme un traitement crédible et satisfaisant auprès d’une population de troubles anxieux. De plus, il semblerait plus profitable de débuter par l’entraînement à la DC avant celui à la RC.
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Effet de l'exposition en réalité virtuelle sur les symptômes du trouble d'anxiété généralisée

Labbé Thibault, Pascal January 2017 (has links)
Le trouble d'anxiété généralisée (TAG) est très répandu et a des conséquences négatives sur l'individu et la société. La thérapie cognitivo comportementale (TCC) mène à une réduction des symptômes anxieux et des inquiétudes chez la majorité des individus, mais certains répondent moins bien à la TCC conventionnelle (Hanrahan, Field, Jones & Davey, 2013). L'exposition en imagination est une des composantes présentes dans plusieurs protocoles, mais son efficacité individuelle n'est pas clairement établie pour le TAG. L'exposition en réalité virtuelle a été démontrée comme étant efficace auprès d'une multitude de troubles anxieux, mais commence tout juste à être utilisée pour le traitement du TAG. Cette thèse vise à documenter l’efficacité de l’exposition à un scénario de réalité virtuelle en trois séances, auprès de participants présentant l'ensemble des symptômes du TAG et rapportant s’inquiéter significativement sur le thème de la santé (N = 29). Les analyses principales effectuées à l'aide d'analyses de variances (ANOVA) à mesures répétées comparant les résultats aux divers temps de mesures (prétest, post-test et suivi de deux mois) démontrent des améliorations significatives sur l'ensemble des mesures liées au TAG, dont la tendance à s'inquiéter, les symptômes du TAG, l'état d'anxiété et le trait d'anxiété. De plus, ces résultats se sont maintenus après deux mois et de nouvelles améliorations ont été identifiées pour la tendance à s'inquiéter et le trait d'anxiété. Des ANOVA à mesures répétées évaluant les changements de l'anxiété subjective au fils des séances suggèrent que l'exposition en réalité virtuelle à un scénario portant sur le thème de la santé a permis d'induire significativement de l'anxiété, que celle-ci a diminuée de manière significative au cours d'une même séance et au cours des trois séances. Aussi, l'analyse de l'évolution de la tendance à s'inquiéter indique qu'il y aurait une diminution significative de la tendance à s’inquiéter sur le thème de la santé au fils des séances, mais pas pour la tendance à s’inquiéter en général. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent la présence des indicateurs liée à l'habituation émotionnelle, soit l'activation physiologique et l'habituation inter-séance et intra-séance. La présence de ces indicateurs de l'habituation émotionnelle durant le traitement, les améliorations des symptômes du TAG suite au traitement et le maintien de ces dernières lors du suivi après deux mois soutiennent l'efficacité du traitement. L'étude comporte certaines forces : elle est la première à évaluer l'effet isolé de l'exposition en réalité virtuelle pour le traitement du TAG ainsi que la présence des indicateurs liés à l'habituation émotionnelle. De plus, elle s'intéresse aux abandons durant le traitement et à des éléments caractéristiques de l'exposition en réalité virtuelle tels que le sentiment de présence et les cybermalaises. Elle présente certaines limites telles que l'absence d'un groupe contrôle et d'une évaluation diagnostique différentielle. Cette étude ouvre la voie à de nouvelles études de traitement plus robustes et met en lumière le rôle que pourrait tenir l'exposition en réalité virtuelle dans le traitement du TAG.
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Exploration des mécanismes cognitifs, métacognitifs et autobiographiques dans le déficit d'insight dans la schizophrénie

Lalova, Maria 30 November 2012 (has links) (PDF)
Dans la schizophrénie, le déficit d'insight est d'une importance clinique majeure de fait de son lien étroit avec l'observance médicamenteuse et l'alliance thérapeutique. Ce travail propose au moyen de trois études l'exploration du concept d'insight, précisant les mécanismes cognitifs sous-tendus et évaluant les effets de 3 nouvelles prises en charge sur son niveau d'évolution. Nous nous sommes basés pour cela sur trois modèles théoriques, celui de Conway (2005) qui établit des liens étroits entre le self et la mémoire autobiographique, celui de Larøi et al., (2004) suggérant à l'origine du déficit d'insight un trouble de la conscience autonoétique en lien avec la mémoire autobiographique, et enfin, celui de Agnew et Morris (1989) incriminant une palette de troubles cognitifs et métacognitifs dans le déficit d'insight. Nos résultats soulignent le rôle primordial de la mémoire autobiographique dans le déficit d'insight et notamment la qualité des souvenirs sur la période supérieur à >20 ans. De plus les résultats indiquent que, les modèles autobiographique et métacognitif prédisent mieux le déficit d'insight comparés au modèle cognitif de base. Parmi les trois programmes thérapeutiques, le programme RECOS (Vianin, 2007), améliore de manière significative le fonctionnement cognitif. Le programme REMAu (Piolino, 2006), visant la reconstruction des souvenirs autobiographique en lien avec le self, améliore de façon significative la conscience du trouble mental et la qualité du rappel épisodique. Le programme MBCT (Segal, Williams et Teasdale, 2002), visant la prise de conscience du moment présent, améliore de façon significative la capacité à attribuer la symptomatologie à la maladie mentale, l'estime de soi et la théorie de l'esprit. Ces résultats nous amènent à proposer un modèle explicatif et multidimensionnel du déficit d'insight dans la schizophrénie, intégrant les trois modèles étudiés ; cognitif, métacognitif et autobiographique.
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Deux interventions pour le trouble panique auprès d'individus consultant un département d'urgence en raison d'une douleur thoracique non cardiaque : efficacité et facteurs prévisionnels de l'efficacité thérapeutique

Pelland, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
La douleur thoracique est un symptôme fréquemment rencontré dans les départements d'urgence (DU). Malgré qu'il puisse être indicateur de conditions médicales potentiellement fatales, la majorité des individus se présentant dans un DU en raison de ce symptôme souffrent en fait de douleurs thoraciques non cardiaques. De telles douleurs sont fréquemment associées à la présence d'anxiété, plus particulièrement du trouble panique (TP). Cette condition est traitable et les données probantes indiquent que la thérapie cognitive comportementale (TCC) et les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont les interventions de premier choix. Toutefois, ces types d'interventions sont rarement initiés dans les contextes médicaux de première ligne, tels que les DU. Lorsque le TP demeure intraité, il engendre des répercussions importantes au niveau de la détresse, de l'incapacité et des coûts. II semble donc souhaitable et nécessaire de rendre ces types d'intervention accessibles dans les DU afin de prévenir la chronicité de ce trouble et réduire les multiples consultations médicales de cette population. Une solution envisageable est l'intégration d'interventions psychologiques et pharmacologiques dans les DU, en offrant une collaboration étroite entre les psychologues et les médecins urgentistes. La présente étude vise à évaluer l'efficacité d'une TCC et d'une intervention pharmacologique de type ISRS pour le TP administrées directement dans des DU auprès d'individus y consultant en raison d'une douleur thoracique. Quarante-sept individus participent au projet et reçoivent soit une TCC brève, soit un antidépresseur ISRS (paroxétine) ou soit une intervention de type soins usuels. Le chapitre I du présent manuscrit énonce le contexte général de cette thèse en situant notamment l'état des connaissances à ce jour sur le TP chez les individus présentant des douleurs thoraciques. Le chapitre II, pour sa part, expose les principaux résultats d'efficacité de la TCC et de la pharmacothérapie en comparaison avec les soins usuels. Dans l'ensemble, les données permettent de constater une amélioration significative des symptômes du TP et des symptômes dépressifs, et ce, pour les deux groupes recevant une intervention comparativement au groupe recevant les soins usuels. Ensuite, considérant la différence marquée entre les individus présentant un TP et des douleurs thoraciques concomitantes dans un contexte médical et ceux présentant un TP dans un contexte clinique, le chapitre III explore les facteurs prédictifs de l'efficacité thérapeutique. Les résultats démontrent que les caractéristiques prédisant l'effet thérapeutique auprès de cette population « médicale » diffèrent de celles prédisant l'efficacité des interventions pour la population TP « clinique ». Finalement, le chapitre IV constitue une discussion générale des résultats obtenus. Différentes considérations méthodologiques, cliniques et pratiques y sont aussi énoncées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Douleur thoracique, Trouble panique, Thérapie Cognitive Comportementale, Intervention pharmacologique, Efficacité, Facteurs prévisionnels.
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Peur d'une dysmorphie corporelle : réflexion critique sur les traitements psychologiques et évaluation d'une thérapie basée sur les inférences

Taillon, Annie 11 1900 (has links) (PDF)
Bien que connue depuis plus d'une centaine d'années, la peur d'une dysmorphie corporelle (PDC) demeure un trouble de santé mentale peu étudié. Considérant la gravité des conséquences associées à ce trouble, par exemple l'altération majeure du fonctionnement social et professionnel, la piètre qualité de vie ainsi que les taux élevés d'idéations suicidaires associées, il appert essentiel d'approfondir les recherches et d'optimiser les options d'intervention pour les individus atteints. La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est actuellement considérée comme le traitement de choix pour la PDC. Malgré des résultats positifs, elle comporte néanmoins un certain nombre de faiblesses. Notamment, elle serait négativement affectée par un phénomène connu sous le nom d'idées surévaluées et faisant référence à la force de la conviction d'un individu envers ses obsessions. Au cours des dernières années, une équipe de chercheurs québécoise a développé et démontré l'efficacité d'un nouveau type d'intervention spécifiquement développé pour les individus atteints de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) présentant de hauts niveaux de conviction envers leurs obsessions. En bref, la thérapie basée sur les inférences (TBI) conceptualise l'obsession comme un doute qui s'élabore à partir d'un narratif largement basé sur des sources indirectes, des associations arbitraires et une importance démesurée accordée à l'imagination. L'objectif de la thérapie consiste à corriger les erreurs de raisonnement de l'individu et d'amener ce dernier à faire confiance à l'information provenant de ses sens dans l'ici et maintenant. Puisque la PDC est souvent caractérisée par des niveaux élevés de conviction (idées surévaluées) et qu'elle partage de nombreuses similarités avec le TOC, notamment au niveau de la présence d'obsessions et de compulsions, la TBI semble être un traitement particulièrement prometteur pour ce trouble. Cette thèse se divise en quatre chapitres. Le chapitre I consiste en une introduction générale à l'ensemble de l'ouvrage et présente une synthèse des modèles théoriques de la PDC. Les chapitres II et III sont présentés sous forme d'articles. Le premier article se veut une revue critique des traitements psychologiques de la PDC. L'importance de développer de nouvelles approches d'intervention palliant les faiblesses des traitements actuels, notamment en se penchant davantage sur les processus cognitifs en jeu dans la PDC, y est soulignée. Directement en lien avec les conclusions et les recommandations exposées dans le premier article, le second article expose les résultats d'une étude clinique ayant évalué l'efficacité de la TBI pour la PDC. Les résultats montrent non seulement une diminution importante et durable de la symptomatologie PDC, mais aussi une réduction des symptômes dépressifs associés. Enfin, le chapitre IV consiste en une discussion générale et une analyse critique sur les chapitres précédents ainsi qu'une présentation de données préliminaires complémentaires sur la qualité de vie des individus atteints de PDC. Les retombées cliniques de la thèse de même que les pistes de recherches futures y sont également soulignées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Peur d'une dysmorphie corporelle, thérapie basée sur les inférences, thérapie cognitive, étude clinique, qualité de vie.
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Interventions psychologiques brèves du trouble panique chez les individus qui se présentent au service d'urgence pour des douleurs thoraciques non cardiaques : efficacité et recension des écrits

Lessard, Marie-Josée 04 1900 (has links) (PDF)
Près de 91% des patients qui souffrent d'un trouble panique (TP) cherchent d'abord de l'aide dans les services médicaux, en particulier les services d'urgence médicale (SU). Le TP est ainsi davantage fréquent dans ces services où ces individus se présentent souvent décrivant les symptômes physiques d'anxiété (tel qu'une douleur thoracique) qu'ils craignent le plus. Les SU sont souvent la porte d'entrée de ces patients qui recherchent une explication à leurs symptômes et par le fait même, un traitement adéquat. Cependant, dans la plupart des cas, ces patients avec des douleurs thoraciques non cardiaques (DTNC) et un TP concomitant reçoivent les soins usuels (c.-à-d., une évaluation médicale et des tests médicaux permettant d'éliminer la présence d'une maladie potentiellement fatale) sans que l'on initie ou qu'on les dirige vers un traitement approprié. Or, sans traitement le TP suit généralement un cours chronique et les DT tendent à persister. Les interventions psychologiques comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), en format conventionnel ou bref, ont démontré leur efficacité à traiter le TP (avec ou sans agoraphobie) et des résultats prometteurs semblent le prouver pour les DTNC (avec ou sans TP). Pourtant, la TCC, bien que considérée comme traitement de choix par les principaux guides de pratiques pour le TP n'est que rarement initiée dans le cadre des soins offerts dans les SU. Or, non traité, le TP peut aussi mener au développement d'autres troubles mentaux, et le TP et les DTNC conduisent à une utilisation répétée des services de santé, tout en contribuant à alourdir le système de santé. Dans ce contexte, il apparaît souhaitable et nécessaire de rendre les interventions psychologiques brèves et précoces accessibles à tous ces patients souffrant de TP et de DTNC (reliée à l'anxiété) sollicitant de l'aide par l'entremise des services médicaux, en particulier des SU et ce, afin de favoriser une meilleure compréhension de leurs symptômes, d'en alléger leur souffrance et d'améliorer leur niveau de fonctionnement. Une solution prometteuse consiste à initier des interventions psychologiques dans le cadre des SU par l'entremise de personnel qualifié ou d'introduire une procédure systématique de référence à un professionnel de la santé mentale. La présente étude vise à évaluer l'efficacité de deux différentes modalités d'intervention psychologique brèves utilisant des stratégies d'orientation cognitive et comportementale auprès d'individus souffrant d'un TP et consultant via les SU en raison de DTNC. Cinquante-huit adultes participent au projet et reçoivent soit une intervention concernant la gestion de la panique de deux heures, une TCC répartie sur sept séances d'une heure chacune ou les soins usuels généralement offerts au SU pour cette population. Le présent document présente un compte-rendu des travaux de thèse. Le premier chapitre expose le contexte général en situant notamment le problème à l'étude, en décrivant les caractéristiques de cette population médicale et en faisant l'état des écrits scientifiques à ce jour dans le domaine du traitement du TP et des DTNC, particulièrement en milieu de première ligne tel que les SU. Le second chapitre présente les résultats obtenus lors du premier volet de cette thèse portant sur l'efficacité d'une intervention ciblant la gestion de la panique (une séance) et d'une intervention cognitive et comportementale (sept séances), versus une condition contrôle de type soins usuels offerts au SU. Dans l'ensemble, les données révèlent une diminution significative de la sévérité du TP suite aux deux types d'intervention psychologique. L'intervention brève de sept séances ne diffère pas de l'intervention brève d'une séance sur l'ensemble des mesures (mise à part sur le nombre de participants avec le diagnostic du TP suite à l'intervention). Le troisième chapitre présente les résultats du second volet de la thèse consistant à une recension systématique des diverses études effectuées au SU et ciblant l'efficacité de traitements psychologiques et pharmacologiques offerts aux patients qui consultent pour des DTNC avec ou sans réactions anxieuses concomitantes (c.-à-d. des AP et/ou TP). Malgré le peu d'études portant sur cette question, les résultats divulguent que les interventions pharmacologiques (ISRS) et psychologiques brèves (utilisant principalement des stratégies d'approche cognitive-comportementale) semblent efficaces, lorsque comparé à une condition contrôle de type aux soins usuels au SU. Finalement, le quatrième chapitre comporte une discussion générale des résultats obtenus. Des considérations méthodologiques et cliniques y sont suggérées, en plus d'avenues de recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : trouble panique, attaque de panique, douleur thoracique non cardiaque, département d'urgence, efficacité, thérapie cognitive-comportementale, pharmacothérapie.
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Évaluation des rapports coûts-efficacité incrémentaux de trois modalités d'intervention pour traiter les personnes se présentant à l'urgence pour des douleurs thoraciques non-cardiaques et qui présentent un trouble panique

Poirier-Bisson, Joannie 09 1900 (has links) (PDF)
Les douleurs thoraciques sont un motif de consultation fréquent dans les services des urgences. La majorité des individus ayant ce symptôme ne présente toutefois pas de conditions médicales potentiellement dangereuses et le diagnostic qu'ils reçoivent est celui de douleur thoracique non cardiaque (DTNC). Ces DTNC peuvent être associées à un trouble anxieux, soit le trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A) qui présente certains symptômes physiques analogues. Le TP/A est un trouble de santé mentale qui entraîne des répercussions marquées quant au fonctionnement des individus et à leur qualité de vie. En raison de la nature physique de leurs réactions anxieuses, ces individus consultent fréquemment les services de santé généraux afin d'obtenir une explication, une cause et un traitement de leurs malaises. Ces nombreuses consultations représentent un fardeau économique important pour le système de santé québécois. Il existe différentes formes de traitements pour le TP/A qui sont soutenus empiriquement, tels que les psychothérapies de type cognitive et comportementale (TCC) sous diverses modalités ainsi que la pharmacothérapie, principalement les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Les ressources limitées dans le système de santé amènent un besoin de trouver les modalités les plus efficientes en termes de coûts et d'efficacité. Il importe donc de les évaluer en considérant leur efficacité et les coûts associés à chacune d'elles et de les comparer aux soins usuels actuellement offerts dans les services des urgences pour ces patients. La présente étude examine l'efficacité et les coûts rattachés à trois modalités de traitement pour le TP/A associé aux DTNC. Ces traitements sont offerts directement dans le service des urgences, soit une TCC de sept séances, une TCC d'une séance circonscrite à la gestion de la panique ainsi qu'une pharmacothérapie. Chacune de ces modalités se trouve comparée aux soins usuels en place afin de déterminer laquelle est la plus efficiente, et ce, auprès de 69 patients. L'étude vise également à observer l'évolution de l'utilisation des services de santé généraux et spécialisés des patients à la suite des traitements. Le chapitre I de la thèse présente le contexte théorique général et l'état des connaissances actuelles sur les DTNC, le TP/A ainsi que les études de coûts-efficacité faites auprès des individus ayant un TP/A. Le chapitre II propose une recension des écrits systématique des études portant sur les rapports coûts-efficacité de diverses modalités de traitement des troubles anxieux. Les résultats montrent que très peu d'études ont été réalisées, à ce jour, sur le sujet, mais que généralement, la TCC et la pharmacothérapie offrent de meilleurs rapports coûts-efficacité que les soins usuels. Le chapitre III pour sa part rapporte les résultats des analyses de coûts-efficacité incrémentales effectuées sur les trois modalités d'intervention en les comparants aux soins usuels. De plus, il présente à titre exploratoire l'évolution de l'utilisation des services de santé par les participants. Dans l'ensemble, les résultats permettent de constater que les trois modalités de traitement obtiennent de meilleurs rapports coûts-efficacité que les soins usuels, mais qu'ils ne diffèrent pas entre eux. Le traitement psychologique d'une séance pourrait tout de même présenter un avantage supplémentaire de par son coût moindre. Pour ce qui est des coûts associés à l'utilisation des services de santé, il semble que les participants ayant reçu une des trois modalités d'intervention spécifiques pour le TP/A diminuent sensiblement leurs consultations suite à celui-ci. D'autres études sont nécessaires afin de mieux évaluer la possibilité d'implanter de tels traitements dans des départements d'urgence et également mieux comprendre l'utilisation des services de santé par ces individus. Finalement, le chapitre IV présente une discussion générale sur les résultats de l'étude et sur ses implications possibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble panique avec ou sans agoraphobie, douleur thoracique non cardiaque, services des urgences, thérapie cognitive et comportementale, pharmacothérapie, rapports coûts-efficacité incrémentaux, utilisation de services de santé.

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