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Socio-ekonomický vývoj Venezuely a jeho hlavní příčiny / Socioeconomic development of Venezuela and its main causes

Erbanová, Andrea January 2006 (has links)
Práce analyzuje a hodnotí vývoj socio-ekonomické situace ve Venezuele. Teoretické zázemí vysvětluje úlohu a chování vlády, rozebírá rozpočet. Věnuje se řízení veřejného sektoru rozvojových zemí. Nastiňuje historický vývoj názorů, problémů a kritik různých politických přístupů. Součástí jsou navržené oblasti reformních kroků. Těžištěm práce je případová studie vývoje a stavu veřejných financí Venezuely zaměřená na tři roviny: fiskální disciplína, adekvátní redistribuce, efektivnost veřejných výdajů. Pomocí výsledků studie a teoretických východisek je závěr práce věnován příčinám dané situace a jejich hodnocení. Hlavni úlohu hrají: fyzický kapitál, lidský kapitál a sociální kapitál.
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Inscenační možnosti Sofoklova chóru: případ Oidipa krále / Staging Options of Sophocles' Chorus: the Case of Oedipus Tyrannus

Mrázek, Vít January 2012 (has links)
The dissertation is trying to form basic rules for interpretational possibilities of an ancient chorus in the process of the Czech theatre based on the detailed analysis of chosen productions in Sophocles tragedy Oidipus Tyrannus from the end of 19th century to the present day. The analysis follows the transformations of the chorus from the original vision of the old men that prevailed in the first half of the 20th century over the image of ancient people common in the fifties of the last century to metaphorical transformation of the chorus brought up by some stage conceptions in the beginning of 21st century.
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Arland nouvelliste, poétique du recueil / Arland novelist, poetics of the collection

Proot, Helene 14 September 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif d’éclairer la notion d’ensemble de nouvelles au sein de l’œuvre de Marcel Arland. Couronné par le prix Goncourt pour son roman L’Ordre, cet auteur a abandonné ce genre pour choisir la nouvelle puis a revendiqué le recueil ensemble. En nous appuyant sur un corpus qu’il a lui même considéré comme un triptyque composant un vitrail : Les plus beaux de nos Jours, Il faut de tout pour faire un Monde et Les Vivants, nouscroiserons approches narratologique, onomastique et réceptive pour mettre à jour les récurrences qui se tissent de nouvelles en nouvelles.Celles cisont discrètes et ne s’appuient pas sur le retour d’un personnage principal identifiable. Entremêlant traumas biographiques et récit fictionnel, Arland invite le lecteur à découvrir les instants de grâce que connaissent d’humbles personnages aux existences souvent morbides. Sous une plume au classicisme impeccable, Arland instille ironie et tragédie au sein de ses nouvelles pour laisser entrevoir au lecteur attentif un monde que le temps apaise enfin. Le recueil ensemble permet à Arland de construire un monde au sein duquel morts et vivants s’unissent en un chant commun. / The aim of this study is to enlighten the topic of «  Whole  of  short  stories  »  within  the  Marcel Arland’s works. Awarded with the « Prix Goncourt » thanks to his novel L’Ordre,  this author abandoned this literary genre, chose instead of it the «  short­story » one and finally claimed the « collection­whole ». Using  a corpus which he himself considered as a triptych composing a  stained glass­window : ʺLes plus beaux de nos Joursʺ, ʺIl faut de tout  pour  faire  un  Mondeʺ  et  ʺLes  Vivantsʺ,  we  will  intertwine  the  narratological,  onomastic  and  receptive  approaches  in  order  to  uncover the recurrences which are forged from short-story to shortstory. These are unobtrusive and they don’t use the return of an  identifiable  main  character.  Intermingling  biographical  traumas  and fictional narrative, Arland invites his reader to discover the moments of grace that humble characters, with, often, morbid existences, are living. Under a faultless classical quill, Arland instils  irony  and  tragedy  within  his  short­stories  in  order to let the attentive reader glimpse a world that time at last soothes. The «  collection­whole » allows Arland to build a world in which the living and the dead become united in a common singing.
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Histoires tragiques et " canards sanglants " : Genre et structure du récit bref épouvantable en France à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle

Combe, Vincent 05 November 2011 (has links) (PDF)
Le contexte politico-religieux particulièrement virulent des dernières décennies du XVIe siècle et des premières du XVIIe siècle a vu naitre une littérature brève tout à fait singulière, nourries d'influences diverses. Les histoires tragiques et les faits divers sanglants sont deux genres qui évoluent et coexistent à cette époque. Le premier se présente dans lignée des nouvelles de l'italien Mateo Bandello, et est influencé par toute cette littérature brève oscillant entre le tragique et le comique au milieu du XVIe siècle. Le genre se poursuit dans les premières décennies du XVIIe siècle sous la plume d'écrivains missionnaires de la foi catholique, dans cadre purement tragique et très influencés par les marques stylistiques de l'esthétique baroque. Au sein-même de ce genre, il a été proposé un classement tripartite relatif à la diachronie des récits. Ainsi, trois générations ont été considérées à partir d'auteurs-phares ayant un vrai impact sur l'évolution du genre : la première représentée par Pierre Boaistuau et François de Belleforest s'ouvre dans les années 1560 et se situe dans le prolongement du nouvelliste Bandello. La seconde, appartient aux années 1580 et marque l'affirmation des codes du genre, dans son positionnement par rapport tragique, mais aussi dans les choix des sujets traités grâce aux recueils de Vérité Habanc et Benigne Poissent. Enfin la troisième génération, correspondant aux années 1610-1630 est illustrée par François de Rosset et Jean-Pierre Camus qui portent le genre à son apogée en exploitant la vigueur démonstratrice du canard sanglant et l'influence romanesque propre à séduire le lecteur. Les " canards sanglants ", dont l'expression a été empruntée au recueil de Maurice Lever, est proprement un outil de propagande massive, anonyme mais que l'on sait déployés par Rome, qui souhaite alors réaffirmer les postulats de l'église catholique sous le nouveau regard des dogmes du Concile de Trente. En outre, c'est dans un contexte éditorial tout à fait favorable, grâce à l'imprimerie, que se développe cette littérature proprement nationale qui prend ses assises dans un contexte de méfiance généralisée vis-à-vis des nations voisines. Il se trouve que l'histoire tragique et le " canard sanglant " ont toujours été étudiés de manière exclusive par la critique jusqu'alors. Toutefois, des convergences génériques et formelles remarquables se pressentent entre les deux genres. Cette étude novatrice interroge les fondements génériques et formels permettant de considérer une structure stable à ce que serait le " récit épouvantable " à cette époque. Dans un premier chapitre les problématiques relatives au genre des récits épouvantables sont envisagées : quels sont les fondamentaux structuraux qui sous-tendent ces deux genres ? Dans quelle mesure les influences génériques fondatrices (novella italienne, tragédie) puis novatrices à l'époque (roman sentimental) ont-elles participé de l'évolution formelle du récit épouvantable tout en maintenant une logique narrative commune ? Du fait qu'aucun art poétique ne se soit intéressé à ces formes de récit, la définition de contours génériques est apparue come une nécessité. Les études formalistes (russes, italiennes et françaises) ont servi de point d'ancrage à la réflexion. La tripartition : énonciation de la loi/transgression/punition a été nuancée au regard de la diversité des textes. Ceux-ci présentent, en effet, la particularité d'être excessivement poreux aux autres formes génériques en vogue à l'époque (la tragédie, le roman, l'histoire de loi et l'expression poétique). Ce constat n'a pas été une surprise dans la mesure où ces récits reposent aussi sur la séduction du lecteur. Un second chapitre analyse en détail les unités constitutives du genre suivant le protocole narratif. Le titre constitue, tout d'abord une étape importante car il est au seuil du récit et détourne les attentes habituelles liées à sa fonction. En effet, celui-ci, particulièrement dense, se présente sous la forme d'un résumé en comportant toutes les informations délivrées par la narration, jusqu'à l'issue invariante, qui se caractérise par un procès et un jugement. La variatio s'exécute alors dans les différents châtiments établis en fonction du crime commis. Cette unité liminaire est le lieu d'une étude précise, au moyen de graphiques et de tableaux comparatifs, portant sur la dénomination générique et qualitative de ces récits. L'exorde apparait ensuite comme le lieu de la leçon. Le narrateur y déplore, aux moyens de procédés canoniques tels que le laudator tempris acti ou les procédés de lyrisme tragique la décadence du temps présent et les menaces qui pèsent sur le peuple français. Le discours moral, sa fonction et sa place y sont étudiés comme les marques d'une stratégie narrative qui n'obtient pas, somme toute, l'effet escompté sur l'apitoiement du lecteur. La question de la crédibilité de l'instance narratrice pour donner la leçon est soulevée ainsi que l'échec du dispositif cathartique appliqué à la narration. Une deuxième étape dans ce chapitre s'intéresse à l'exécution de l'acte central dans les récits épouvantables, à savoir l'acte sanglant. Deux formes de représentation ont été identifiées : l'une élabore une description dynamique et proprement romanesque de la mort, l'autre, qualifiée de " mort-tableau " envisage un portrait pictural de la scène. Par ailleurs, les correspondances esthétiques liées aux mouvements maniéristes (auteurs de la deuxième génération) et baroques (canards sanglants et auteurs de la troisième génération d'histoires tragiques) ont été étudiées dans leur réalisation au sein des récits. L'art s'est avéré être un puissant vecteur de propagande visuelle introduit au sein de la narration. Enfin, une étude microstructurale de la phrase a montré que la précipitation tragique s'exerce à tous les niveaux du récit épouvantable : de la composition narrative, au discours et à la phrase. En effet, l'abondance de subordonnées consécutives et de procédés rhétoriques tels que l'hyperbole et l'antithèse apparaissent comme des indices stylistiques annonçant la chute tragique du personnage ou précipitant la catastrophe. Un troisième chapitre interroge la délicate question de la vérité au sein de ces récits. Si des faits historiques sanglants ou des faits divers attestés constituent le vivier principal du corpus, certaines histoires, comme les portraits de monstres apparaissent comme des vestiges médiévaux que le lecteur ne craint plus. Aussi, la solution du vraisemblable a été envisagée comme le plus louable pour rendre compte de ces anecdotes qui oscillent entre volonté d'effrayer et nécessité d'établir une leçon crédible pour le lecteur. Enfin nous nous sommes interrogés sur les spécificités thématiques et formelles liées aux crimes et aux criminels qui caractérisent les deux genres. Encore une fois le support de graphiques est venu expliciter cette démarche fastidieuse révélant des tendances sur les sujets abordés par les récits épouvantables dans l'espace temporel du corpus. Les statistiques ont montré que les histoires d'amour malheureuses et les vengeances familiales (surtout présents chez les auteurs de la troisième génération, ont supplanté les récits de guerre que l'on retrouvait notamment chez Bénigne Poissent. Nous y voyons l'influence des thèmes développés dans le roman sentimental à la mode à l'époque. En revanche, les " canards sanglants " conservent cette spécificité thématique des récits de monstre et ceux de catastrophe naturelle qui lui est propre. Il a été choisi, lors d'un dernier chapitre, de mettre en regard deux genres littéraires qui possèdent des convergences formelles remarquables avec els récits épouvantables. Il s'agit des " chroniques journalières " de Pierre de l'Estoile et des épitomes judiciaires d'Alexandre-Sylvain Van Den Bussche. Alors que le premier genre possède les qualités principales de l'anecdote détaillée prise sur le vif, tout en témoignant des réalités crues d'une époque (celle d'Henri III et d'Henri IV), l'autre rend compte d'une forme rhétorique invariante directement issue du mode plaidoirie, exposant un cas sanglant et problématique au niveau de la loi. Les deux victimes exposent leurs arguments sans qu'il y ait une issue prononcée. Cependant, le second argumentaire apparaît toujours le plus favorable aux yeux du narrateur, illustrant une juste mesure qui dans la réflexion sur les crimes. En conclusion nous sommes parvenus à élaborer des principes esthétiques et formels communs et stables du " récit épouvantable " à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, tout en se gardant bien de généraliser certaines nuances et exceptions qui produisent toutes la richesse de ces histoires génériquement hybrides et idéologiquement très ancrés dans un nouveau combat pour la foi. Produits d'une époque, ils en comportent toutes les marques, cette littérature " belliqueuse " ne laisse pas indifférente car elle se veut profondément active sur le lecteur. Que ce soit en lui assénant des images frissonnantes ou des leçons particulièrement strictes, le plaisir s'en voit intimement lié à la nécessité démonstrative. Il semble, en outre, que leur évolution les dissocie : les auteurs " tardifs " qui ont suivi Camus, dans la seconde moitié du XVIIe siècle (Claude Malingre et Jean-Nicolas Parival) n'ont pas su renouveler le genre pourtant très lu encore jusqu' à la fin du XVIIIe siècle. Sade y voit des exemples de vices tout à fait remarquables qu'il réintroduit dans sa littérature licencieuse en évacuant la dimension morale du Grand Siècle. Au-delà, il n'en est plus question. C'est pourquoi, l'histoire tragique et ses valeurs semble s'effondrer avec l'Ancien Régime. Paradoxalement, alors que le " canards sanglants " représentait une expression ponctuelle de propagande liée à un contexte spécifique, c'est lui qui a le mieux su se renouveler. Sa forme, plus souple, lui permis de conserver l'essentiel de ce que le lecteur affriole, à savoir l'anecdote sanglante, tout en se débarrassant du carcan moral. Plus que jamais celui-ci se trouve d'actualité, toujours en sachant renouveler son format au gré du lectorat et des époques.
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" Pleines de chair et de sang " : poétique d'un " genre à succès ", l'histoire tragique [1559-1644]

Cremona, Nicolas 04 November 2009 (has links) (PDF)
Maintes fois rééditées de 1559 au dix-huitième siècle, les histoires tragiques peuvent êtres lues comme un genre à succès, bien que non théorisé par les doctes à l'époque. Reposant sur une reprise de topoï romanesques, jouant avec différents modèles de récits et plusieurs genres à la mode de l'époque [roman sentimental, histoire prodigieuse, récit historique, fait divers, discours bigarré], allant jusqu'à des phénomènes d'hybridité générique, ces textes qui reprennent le même titre et s'écrivent et se lisent en série cherchent à étonner et à horrifier les lecteurs, en racontant des cas extraordinaires et sanglants, à la limite du vraisemblable, dans une visée proclamée d'exemplarité morale et d'édification. Proposant une vision paroxystique des vices humains et de leurs dramatiques conséquences, ces nouvelles spectaculaires exhibent une référence au tragique, tout en dépassant la tragédie en vers et en s'affranchissant de ses codes. Fruit d'une interaction entre les goûts macabres du public et des auteurs polygraphes vivant de leur plume, l'histoire tragique préfigure dans une certaine mesure les récits d'horreur, proposant un modèle de récit à sensation de l'âge baroque, qui plairait plus par sa démesure que par son exemplarité affichée.
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Tradition et modernité : étude des tragédies de Voltaire

Shibuya, Naoki 10 January 2014 (has links) (PDF)
Voltaire a-t-il été rénovateur ou défenseur du classicisme ? Bien qu'il l'appréciât, il s'opposait à l'introduction de la galanterie qui était la tradition classique. Car, pour lui, la puissance de la tragédie, c'était d'inspirer la crainte et la pitié afin d'instruire les hommes. À ses yeux, la galanterie ne pouvait qu'affaiblir le rôle éducatif de la tragédie. Ainsi, il a tenté d'instruire dans le théâtre français des scènes qui inspirent la terreur, tout en respectant la bienséance du classicisme. Pour ce qui est de la pitié, il a mis en avant l'importance des liens familiaux ; les liens du sang font entendre la voix de la nature. Cela nous amène à la question de la nature humaine. En réalité, Voltaire avait confiance en la nature de l'homme, tout en soutenant l'empirisme. De là, une contradiction apparaît. Si l'homme est façonné par son environnement, il y a des cas où il se dénature et commet un crime. Voltaire pensait plutôt que l'homme était originellement l'être faible qui commit la faute. Alors, le crime s'unit à la nature humaine. Cependant, il croyait malgré tout à la bonté de l'homme car ce dernier possède la capacité de se régénérer. C'est là qu'intervient la force du remords. Pour Voltaire, ce sentiment est une des composantes de la vertu gravée dans la nature humaine. Même si un mortel commet un crime, il peut se régénérer grâce au remords. L'être humain, selon lui, résulte de sa nature bonne et l'empirisme. Voltaire a tenté jusqu'à sa mort d'être à la fois dramaturge et philosophe afin de mettre en lumière le rapport de la vertu et de la régénération. Pensant toujours à éduquer l'homme, tantôt il défend la tradition classique, tantôt il introduit de la modernité dans le classicisme. Toutefois, pour lui, moderniser la tradition classique était un moyen de la conserver, non pas de la détruire. En effet, il pensait que la tragédie classique était la plus efficace manière d'éduquer les hommes. La tragédie voltairienne, c'est donc l'intégration de la modernité à la tradition du classicisme.
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The Place of the Gods : Biblical, Tragic, and Humanist Modes in Shakespeare’s Antony and Cleopatra

Tourki, Mohamed Ali 11 1900 (has links)
Ce mémoire se focalise sur la pièce Antony and Cleopatra de Shakespeare en relation avec la pensée biblique, l’humanisme de la Renaissance et les caractéristiques de la tragédie comme genre littéraire et philosophie grecque. La chute d’Adam et Eve dans la Bible, ainsi que le conflit entre le héros tragique et les dieux, sont deux thèmes qui sont au centre de ce mémoire. Le mythe de la chute d’Adam et Eve sert, en effet, d’un modèle de la chute—et par conséquent, de la tragédie—d’Antoine et Cléopâtre mais aussi de structure pour ce mémoire. Si le premier chapitre parle de paradis, le deuxième évoque le péché originel. Le troisième, quant à lui, aborde une contre-rédemption. Le premier chapitre réfère à l’idée du paradis, ou l’Éden dans la bible, afin d’examiner ce qui est édénique dans Antony and Cleopatra. La fertilité, l’épicuréisme, l’excès dionysien sont tous des éléments qui sont présents dans la conception d’un Éden biblique et Shakespearien. Le deuxième chapitre est une étude sur la tragédie comme genre fondamentalement lié à la pensée religieuse et philosophique des grecs, une pensée qui anime aussi Antony and Cleopatra. Ce chapitre montre, en effet, que les deux protagonistes Shakespeariens, comme les héros tragiques grecs, défient les dieux et le destin, engendrant ainsi leur tragédie (ou ‘chute’, pour continuer avec le mythe d’Adam et Eve). Si le deuxième chapitre cherche à créer des ponts entre la tragédie grecque et la tragédie Shakespearienne, le troisième chapitre montre que le dénouement dans Antony and Cleopatra est bien différent des dénouements dans les tragédies de Sophocle, Euripide, et Eschyle. Examinant la pensée de la Renaissance, surtout la notion d’humanisme, la partie finale du mémoire présente les protagonistes de Shakespeare comme des éternels rebelles, des humanistes déterminés à défier les forces du destin. / This thesis focuses on Shakespeare’s Antony and Cleopatra in relation to biblical thought, Renaissance humanism, and tragedy as a literary genre and Greek philosophy. The fall of Adam and Eve as well as the conflict between the tragic hero and the gods are two themes that are at the center of this work. The myth of the fall of Adam and Eve functions as a model for the fall—and thus the tragedy—of Antony and Cleopatra and is also the very structure of this study. If the first chapter talks about heaven, the second evokes the original sin. The third chapter investigates a ‘counter-redemption’. The first chapter refers to the idea of heaven, or Eden in the Bible, in order to examine the idea of Eden in Antony and Cleopatra. Fertility, Epicureanism, and Dionysian excess are all elements that are present in the conception of a biblical and a Shakespearean Eden. The second chapter is a study of tragedy as a genre fundamentally related to ancient Greek religious thought and philosophy—which is also the case in Antony and Cleopatra. This chapter demonstrates that the two Shakespearean protagonists are indeed similar to Greek tragic heroes, constantly defying gods and fate, thus, engendering their own tragedy (or ‘fall’, to continue with the myth of Adam and Eve). If the second chapter seeks to bridge Greek tragedy and Shakespearean drama, the third, however, shows that the ending in Antony and Cleopatra is different from the endings in plays by Sophocles, Euripides, and Aeschylus. Analyzing the philosophy of the Renaissance, especially the notion of humanism, the final chapter of this work introduces Shakespeare’s protagonists as eternal rebels, humanists who are determined to defy the forces of fortune.
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Femmes et rôles féminins dans les oeuvres d'Eschyle / Women and female roles in works Aeschylus

He, Xinyi 18 November 2016 (has links)
Dans l’Antiquité, en Grèce, la tragédie joue un rôle important dans la vie des Grecs. Il y avait des concours tragiques pendant des fêtes religieuses ; surtout, pendant les Grandes Dionysies, avait lieu le concours tragique le plus important. Beaucoup de dramaturges y participaient et trois grands tragiques ont émergé, dont Eschyle a été le premier dramaturge illustre et connu. Il s’inspirait des sources mythiques et des légendes antiques. Il posait les questions et présentait sur scène les problèmes que les Athéniens rencontraient. Il faisait réfléchir les citoyens athéniens par ses tragédies. Il a introduit de nombreux personnages féminins dans l’espace théâtral et leur a accordé des rôles importants. Cela ne correspondait pas à la situation réelle des femmes grecques de cette période-là. Les femmes grecques devaient rester toujours dans le gynécée, s’occuper des affaires à l’intérieur de la maison, être en charge du filage et du tissage, rester toujours silencieuses sans se mêler des affaires politiques et donner naissance aux enfants pour assurer le renouvellement des générations. En revanche, les figures féminines du monde créé par Eschyle quittent leur gynécée, voyagent, s’exposent devant le public, s’expriment à haute-voix, se mêlent des affaires politiques, refusent le mariage et la maternité ou montrent peu d’amour maternel envers leurs enfants. Mais pourquoi le dramaturge se décide-t-il à mettre sur scène de si nombreuses figures féminines qui ont un rôle important ? D’abord, il ne faut pas oublier que les personnages féminins sont joués par les acteurs masculins et que les chœurs féminins sont constitués de choreutes masculins ; par conséquent, les figures féminines sont créées par le dramaturge Eschyle. Il y a plusieurs raisons : la beauté scénique qui séduit l’attention de l’auditoire ; la nature de femme qui est à l’origine des maux humains et son irrationalité qui pousse le développement tragique ; et la faiblesse féminine qui entraîne le manque de contrôle et de maîtrise de soi et qui rend les figures féminines aptes à jouer le rôle que les personnages masculins ont du mal à interpréter. / In ancient Greece, the tragedy plays an important role in the lives of Greeks. There were tragic contests during the religious holidays. During the Great Dionysia, there was the most important tragedy contest. Many playwrights participated in it and there emerged three great tragedians, the first playwright, Aeschylus included. He was inspired by the mythical sources and ancient legends. He showed the problems met by the Athenians on stage through mythical characters. His tragedies made the Athenians think about the problems. He showed many female roles in theatrical space and put them in an important place, which didn't correspond to the real situation of the Greek women in that period. These Greek women had to remain still in the harem, take care of household affairs, charge the spinning and the weaving, always remain silent without meddling in political affairs and give birth to children for the family. In contrast, the female figures in the world created by Aeschylus leave their harem, travel, expose themselves to the public, express themselves loudly, get involved political affairs, refuse marriage and show little maternal love towards their children. But why the playwright decides to make the many female figures on stage play the important roles? First, we need to notice that the female characters are played by male actors and that the female choirs consist of male choruses, therefore, the female figures are created by the playwright Aeschylus. There are several reasons for this : the beauty in the scene attracted the attention of the audience; woman is the source of human evil ; irrationality of women drives the development of the tragedy ; and the weakness of women decides their lack of self-control and make them more suitable to play the roles that male characters struggle to interpret.
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La Mémoire de l’oubli. La tragédie française entre 1629 à 1653 / The Memory of oblivion, French Tragedies (1629-1653)

Pocquet du Haut-Jussé, Tiphaine 02 December 2017 (has links)
Henri IV met fin aux guerres civiles de religion en 1598 en décrétant la mémoire des troubles « éteinte et assoupie, comme de chose non advenue ». Comment se positionne le théâtre français par rapport à cette politique d’oubli, quel espace mémoriel offre-t-il ? Nous considérons la tragédie qui s’écrit entre 1629, fin officielle des guerres civiles et date de la dernière tragédie d’actualité, et 1653, fin de la Fronde et d’une nouvelle menace de division intérieure. La tragédie semble se détourner d’une actualité trop déchirante, en ce sens elle oublie, mais elle se trouve pourtant travaillée par cet oublié. En partant du plus visible : la mise en scène des princes cléments, nous montrons que cette forme d’oubli officiel et volontaire est très représentée sur la scène tragique. Mais l’oublié est aussi ce qui travaille les tragédies dans la représentation qu’elles offrent du conflit familial qui fournit bon nombre des sujets tragiques du temps. La tragédie fait donc affleurer le présent du passé, la mémoire de la division, par le détour allégorique. À un théâtre mélancolique où le passé pèse sur le présent de tout son poids s’oppose un théâtre de relance historique dans lequel peut s’ouvrir un avenir nouveau. Enfin, l’oubli apparaît dans ces années de théorisation dramatique comme un idéal pour le spectateur absorbé dans le spectacle, et comme une menace quand il conduit à l’oubli de soi chez certains comédiens ou spectateurs naïfs. L’oubli, dans son équivocité fondamentale, permet donc d’articuler théorie politique, dramatique et images scéniques, dans un premier dix-septième siècle où l’on ne cesse de penser la violence qui menace le lien et la communauté au risque de la division. / Henry the 4th ends the religious civil wars in 1598 by ordaining that the remembrance of troubles is « extinguished and abated, like something that did not occur ». How does French drama stand in relation with this politics of oblivion ? What kind of memorial space does it open ? We consider tragedies written between 1629, official end of the troubles and date of publication of the last usual times tragedy, and 1653, end of a new internal division threat embodied by the Fronde. In appearance, tragedy seems to forget a harrowing recent past by turning away from it, but it is simultaneously deeply influenced by what has been forgotten. By starting with what is most visible, the staging of merciful princes, we demonstrate that this official and voluntary oblivion is very much represented on the tragic stage. But forgetfulness is also influencing tragedies in their displaying of family feuds, a frequent tragic topic of these times. Tragedy thus makes surface the present of the past, the memory of division, through allegoric detours. A double-face drama emerges : one of melancholy in which past weighs on present, one of historical reset with an ouverture for renascent prospects. Last, in these years of dramatic theorization, forgetfulness appears to be, for a spectator absorbed by the play, an ideal, as well as it can drag the most naive of them and some comedians into forgetting about their selves in denial of reality and confusion with fiction. The fundamental ambiguity of forgetfulness enables to articulate political theory, drama and staging, in a 17th century where violence is thought to threaten the community with division.
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« Une femme peut bien s’armer de hardiesse ». La tragédie française et le féminin entre 1537 et 1583 / French Tragedy and Femininity between 1537 and 1583

Hugot, Nina 24 November 2018 (has links)
Ce travail a pour vocation d’interroger, dans un corpus de pièces françaises compris entre 1537 et 1583, la spécificité de la présence féminine en tragédie et son rôle dans l’élaboration de l’esthétique tragique, supposée entre autres à partir du constat de la préférence des premiers dramaturges pour les héroïnes. Nous examinons la place du féminin et ses enjeux à trois niveaux différents. Tout d’abord, nous étudions les textes théoriques et paratextes qui définissent la tragédie. Dans ce cadre, nous ne trouvons aucune association explicite du tragique et du féminin, néanmoins le féminin y est défini de manière problématique, entre nécessité de la norme (la convenance) et constat de la transgression (Electra qui émerveille par sa virilité). Ensuite, dans les textes eux-mêmes, nous observons une profusion de discours des personnages portant sur la question du féminin. Bien souvent, les lieux communs sont convoqués pour mieux marquer le décalage de l’héroïne avec les femmes du commun ; parfois, le cas de l’héroïne est même utilisé pour contester le lieu commun. Dès lors, nous étudions enfin l’action des femmes sur la scène tragique en la comparant à celle des hommes : l’étude de la spécificité des rôles féminins dans l’intrigue, du type de jeu et de spectacle qu’elles mettent en place, celle de leur effet moral et idéologique sur le spectateur enfin, nous permettent de redéfinir l’héroïsme féminin dans le corpus. Étant donné que la tragédie se construit, d’après nous, sur la recherche de l’action extraordinaire, les héroïnes, plus admirables justement parce qu’elles appartiennent au sexe faible, paraîtraient d’abord plus favorables à la renaissance de la tragédie à l’antique de langue française et lui conféreraient ainsi ses premiers traits. / From a study of a corpus of French plays written 1537-1583, this dissertation examines in detail the female presence in tragedy and its role in the development of the aesthetics of tragic drama. The place of the feminine and the issues arising from it are analyzed on three different levels. First, the theoretical and paratextual works that define tragedy were studied. In this corpus of work, no explicit association between the tragic and the feminine is found. However, the feminine is defined throughout in a problematic way, between the necessity to conform to the norm (the decorum) and the evidence of departures from this norm (Electra will amaze because of her virility). Secondly, within the plays themselves, there are many speeches made by the characters pertaining to the question of femininity. Frequently, the common norms are referenced in order to better differentiate between the heroine and ordinary women; on occasion, the case of the heroine herself is used to contest more strongly the common norms. Finally, the action of the women in the tragic dramas is compared to that of the men. This entails the study of the roles of females in the plot, of the style of acting and performance required of them, of their moral and ideological effect on the audience, all of which allows for a redefinition of female heroism in the corpus. Given that tragic drama is constructed, in this author’s view, from the quest for extraordinary action, these heroines, all the more admirable precisely because they belong to the weaker sex, would primarily appear to be highly favorable for the successful revival of French classical tragedy, thus conferring upon it its first characteristics.

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