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Le jeu de hasard et la figure du joueur dans les littératures romantiques : étude diachronique du thème littéraire du jeu, de l’émergence et des spécificités du paradigme romantique du joueur / Gambling and the Figure of the Gambler in Romantic Literatures : a Diachronic Analysis of the Theme of Gambling and Games of Chance in Literature, and the Emergence and Specificities of the Romantic Paradigm of the Figure of the Gambler

Leclerc, Natalia 03 December 2009 (has links)
Le jeu de hasard comme thème littéraire prend, à l’époque romantique, une signification tragique : il devient pleinement un paradigme du défi, du jeu existentiel, de l’ordalie, et fait alors écho au mythe de Faust. L’analyse de l’évolution du thème littéraire du jeu de hasard montre l’émergence de cette figure romantique du joueur. D’abord envisagé comme un simple divertissement, et traité sur le registre comique, le jeu devient progressivement un geste désespéré de ce personnage. La présente étude s’intéresse aux littératures française et russe, mais aussi anglophone et italienne, et retrace les étapes principales de l’évolution du thème ludique du Moyen Age au XXe siècle. Elle montre comment l’activité, d’abord réservée aux fripons et moralement blâmée, acquiert une considération grâce à sa prise en compte par les mathématiques et l’anthropologie. Avec l’émergence de la notion de risque, dès la Renaissance, le jeu de hasard apparaît comme un modèle possible pour penser l’action humaine. A partir de l’époque classique en France, il s’impose comme thème littéraire, et sa mutation vers le tragique devient nette. Le renversement le plus significatif s’effectue dans la littérature russe du XIXe siècle, mais les auteurs français de cette époque l’illustrent également. Le XXe siècle présente quelques grandes figures de joueurs romantiques, qui recherchent la perte. / Gambling as a literary theme takes on, with romanticism, a tragic meaning: it fully becomes a paradigm for defiance, for games whose stakes are existence itself, even for the tradition of the ordeal, and resonates with the Faustian myth. The analysis of the evolution of gambling as a literary theme shows how it gave birth to the romantic figure of the Gambler. Gambling, first seen as mere entertainment, and treated along comedy lines, gradually became a gesture of despair of this character.The analysis covers French and Russian literature, with extensive excursions into Anglophone and Italian literatures, in order to retrace the theme of play and gambling from the Middle Ages through to the Twentieth century. It shows how such activity, first the preserve of rascals and knaves and morally condemned, gradually acquired respectability through its recognition in mathematics and anthropology. With the emergence of the notion of risk, at the Renaissance, games of chance become potential models for the understanding of human endeavour. From the Classical period in France, they become a literary theme, and the treatment of gambling starts veering towards the tragic. The most significant mutation of this sort takes place in nineteenth century Russian literature, but a number of French authors of the period also demonstrate it. Finally, a number of powerful romantic figures of the Gambler emerge in twentieth century literature, figures bent upon their own destruction.
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Le problème de l'histoire dans la Krisis de Husserl

Leduc Berryman, Alexandre 17 December 2019 (has links)
La phénoménologie française contemporaine se caractérise par ce que nous nommons une paradoxale référence au fondateur de cette discipline, E. Husserl. Malgré la revendication de l’une de ses idées directrices, le plus fréquemment inspirée du « principe des principes », l’on juge le plus souvent qu’il faut se départir de son cadre idéaliste transcendantal et de ses réquisits, comme la théorie de la constitution et l’exigence de scientificité. Son ouvrage posthume, la Krisis, où figure sa tentative de rendre compte philosophiquement de l’histoire et de l’historicité, a été vu par de nombreux critiques, notamment P. Ricœur et J. Derrida, comme le lieu où la phénoménologie husserlienne et son idéalisme sont mis le plus clairement en échec. Ce mémoire se propose de montrer que l’interrogation idéaliste transcendantale du phénomène de l’histoire ne fait pas bon marché du principe des principes découvert par la phénoménologie, souvent revendiqué comme moyen pour rendre compte de la finitude de l’existence humaine. L’étude de trois aspects négligés de la phénoménologie proposée dans la Krisis permettra de soutenir cette thèse : (1) à côté de l’historicité positive du savoir qui présente son progrès constant à travers l’histoire, l’œuvre posthume de Husserl donne à voir ce que nous nommons une historicité tragique, marquée par les crises et la possibilité irréductible de la perte du sens au cours de sa transmission ; (2) l’idéalisme husserlien, loin d’être par principe indifférent à la question de l’histoire, permet de penser ce que les Méditations cartésiennes nomment une histoire de l’ego, et qui correspond à une histoire de la constitution de l’expérience de la conscience ; (3) enfin, le concept d’autoresponsabilité dans la philosophie husserlienne permet de montrer que cette dernière place en son cœur le constat indépassable de la finitude de la rationalité. En dernière analyse, la seule façon de soutenir un progrès constant du savoir et de surmonter l’historicité tragique réside dans « l’autoresponsabilisation » de l’ego philosophant, qui doit se rendre maître de l’exigence d’autoréflexivité qui lui est imposée par l’essence même de la rationalité philosophique.
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La figure de l'enfermement comme modèle tragique dans la dramaturgie contemporaine colombienne

Camacho lopez, Sandra 08 November 2010 (has links) (PDF)
Avec la dramaturgie colombienne des trente dernières années, nous nous trouvons devant deux itinéraires qui semblent s'entrecroiser, ou mieux, se superposer : le réel, qui correspond au contexte socio-politique colombien et le fictionnel, qui nous permet d'entrevoir un paysage de fiction singulier se dessiner à travers certaines pièces contemporaines colombiennes. Cet entrecroisement entre le réel et le fictionnel nous amène à la figure récurrente de l'enfermement. Nous assistons à la représentation d'un monde où les prisons n'ont plus de barreaux, où l'enfermement est présent au quotidien. Sur scène les personnages sont clôturés leurs espaces physiques et métaphoriques, intérieurs ou extérieurs, qui leurs interdisent toute possibilité d'issue et de conciliation entre les forces opposées qui maintiennent leurs conflits. L'enfermement conduit donc les personnages au sentiment tragique, à la perte du monde et de soi, c'est-à-dire que le tragique perd dans ces pièces le sens transcendant de l'humain. D'où les questions initiales dont nous sommes partis : comment l'enfermement dans un espace dramatique contemporain nous permet-il de retrouver le tragique ? Et où va ce tragique, aujourd'hui, quand la tragédie n'existe plus ? Cette forme actuelle du tragique ne pourrait-elle pas être une nouvelle façon de retrouver l'essence de la tragédie et le " sens de l'humain " ? Ce sont ces interrogations qui donnent leurs lignes directrices à notre recherche.
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L'Objet musical. Éléments pour une philosophie de l'écoute / The musical object. Some elements for a tragic philosophy

Espinosa, Santiago Eugenio 19 November 2010 (has links)
La musique est essentiellement inexpressive : elle est incapable d’exprimer quoi que ce soit (même les émotions humaines). Cette sorte de langage — l’articulation de sons dans le temps — est auto-signifiant et ne renvoie qu’à lui-même : la musique s’exprime elle-même. C’est en cela qu’elle s’apparente avec le réel, qui manque lui aussi de signification et est par là tautologique. L’écoute musicale est donc une écoute non-interprétative ; écouter la musique c’est faire attention à la musique et non à ce qu’elle est supposée véhiculer. C’est, en ce sens, une forme d’attention au réel. Aimer la musique, à son tour, c’est apprendre à faire une écoute de cette espèce. Ce que l’on apprend à aimer, c’est l’objet musical tel qu’il est, sans songer à changer la moindre virgule. Et c’est dans cette approbation inconditionnelle de l’objet que réside la joie musicale, que nous pouvons étendre à notre tour à l’approbation inconditionnelle de tous les objet qui conforment le réel, comme nous invite à faire la philosophie tragique. Nous pourrions dire que la musique est l’art tragique par excellence. / Music is essentially inexpressive: music is unable of expressing anything (not even human emotions). This kind of language — sound’s articulation on time — is self-signifying. It doesn’t refer to anything but to itself: music expresses itself. In this, music is like reality, which is insignificant as well, and therefore tautological. Musical hearing is then a non-interpreting hearing; to hear music is to pay attention to music and not to that which is supposed to be transported by it. It is, in this perspective, a sort of attention to reality. To love music, therefore, is a form of learning to hear this way. The object that we love is the musical object as it is; we don’t even dream to change one single comma. It is in this unconditional approbation of the object where musical joy takes place; and we think it’s possible to spread this approbation to all objects that conform reality. That is what tragic philosophy invites us to do. Music, we could say, is the tragic art par excellence.
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L'humour littéraire : le fond tragique dans Zazie dans le métro, Midnight's Children et Crèvematin : étude du mouvement humoristique et de son rapport au tragique dans la littérature.

Delhoum, Iris Elsa Ambre 11 1900 (has links)
No description available.
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Les causes sociales de la difficulté d’être dans "Une vie", "Pierre et Jean", "Mont-Oriol", "Fort comme la mort" de Guy de Maupassant et dans "Crime et châtiment", "L’idiot" de Fédor Dostoïevski

Figuiere, Natalia 30 March 2009 (has links)
Pour un lecteur français, familiarisé avec l’écriture de Maupassant, qui étudie des oeuvres de Dostoïevski, une constatation s’impose : des similitudes chez les deux écrivains sont difficiles à percevoir et à préciser à la première lecture, mais en comparant en profondeur les deux auteurs, leurs correspondances prennent de plus en plus de relief. Il faut remarquer que peu d’écrivains ont présenté des héros aussi complexes et aussi étranges que ceux de Dostoïevski. Ceux de Maupassant n’ont pas le relief de ces figures dostoïevskiennes ; il ne peut être question de les mesurer les uns aux autres. Nous porterons seulement notre attention sur les affinités qu’ils peuvent avoir. Une étude comparative entre Fédor Dostoïevski et Guy de Maupassant devient possible à un tout autre niveau : une atmosphère « fiévreuse », une vie d’une intensité qui sort de l’ordinaire, règnent dans le monde qu’ils ont créé. C’est ce monde qui a attiré toute notre attention pour la présente analyse. On pourrait trouver les correspondances provoquées par des « tendances » générales de leur siècle mais aussi par l’atmosphère dans laquelle ils vivaient. L’auteur slave et l’écrivain français se rapprochent par leur existence pétrie de souffrances, par les convictions qu’ils défendaient au milieu de leurs contemporains, et par les difficultés tragiques, dans lesquelles ils se débattaient sans relâche. Un autre point de « rencontre » unit nos deux auteurs : tous les deux se distinguent des écrivains qui leur sont contemporains, réalistes et naturalistes. Dostoïevski et Maupassant ne s’attachent pas à la laideur de la vie mais ils préfèrent pénétrer dans ses profondeurs et éclairer ses mystères. Ils sont psychologues et les études qu’ils nous ont laissé n’ont pas seulement une valeur esthétique, mais aussi une valeur d’observation humaine. Le thème de « la machine sociale », présent dans Une Vie, Mont-Oriol, Pierre et Jean, Fort comme la mort et Crime et châtiment, L’Idiot, comme dans la plupart des grands thèmes de la littérature, n’est pas nouveau. Mais à l’époque de nos deux auteurs, le problème de « la machine sociale » qui écrase l’individu par sa « puissance infernale », connaît un essor fulgurant. A ce moment-là, il prend une voie inédite. Si, auparavant, la souffrance de l’homme était liée à des causes intérieures, maintenant, chez Guy de Maupassant et Fédor Dostoïevski, elle dépend de causes extérieures. Le « développement » psychologique de l’individu semble être lié d’une manière irrémédiable au milieu social. Les apparitions du sentiment de l’angoisse et de la difficulté d’être, sont envisageables comme dépendantes de causes sociales. Dans les romans, choisis pour notre corpus, « la machine sociale » s’accorde le droit de transgresser toutes les lois, les lois humaines et même les lois naturelles. Maupassant et Dostoïevski présentent de nombreux personnages, multipliants les occasions de mesurer l’évolution de leur dégradation inexorable, l’odieux ravage de leur existence par la société. Ne voulant pas rétablir l’individu dans la plénitude de ses droits, la société le condamne à l’isolement total. Chez les deux auteurs, on retrouve le réalisme « hallucinant » de la solitude des hommes, solitude qui semble être poussée à son paroxysme. La confrontation avec la réalité sociale fait naître dans l’âme des héros, des sentiments insoupçonnés jusque là ; ceux de l’angoisse, mélangée avec la terreur. La réalité du contexte social provoque un sentiment de peur incontrôlée qui empêche les héros d’agir en annihilant leur volonté. Maupassant et Dostoïevski, sauvent, de la souffrance, les âmes de leurs personnages, âmes qui ont traversé, à cause de « la machine sociale », les tourments de l’enfer et les tribulations du purgatoire. Les deux auteurs leur offrent une possibilité de fuite. / Or a French reader, familiar with? Writing Maupassant, who studied of? works of Dostoevsky, a finding? requires: similarities among two writers are difficult to perceive and specify the first reading, but by comparing in detail the two writers, their correspondence becoming increasingly important. It should be noted that little? Writers heroes presented as complex and strange than Dostoyevsky. N those of Maupassant? Have no relief from these figures dostoïevskiennes, not can be no question to measure each other. We will only our attention to the affinities that? they may have. A comparative study from Fyodor Dostoevsky and Guy de Maupassant is possible to a whole new level: an atmosphere "feverish," a life of? intensity leaving l? usually prevail in the world that? they created. C? Is this world that has attracted our attention to this analysis. We could find matches caused by "trends" General century but their also l? atmosphere in which they lived. L? Author and slave? Writer French close in their lives full of suffering, by beliefs that? they stood among their contemporaries, and by tragic difficulties in which they struggled tirelessly. A another point of "encounter" our two authors: both are distinguished writers who are their contemporaries, and realistic naturalists. Dostoyevsky and Maupassant does? Not attach to the ugliness of the life, but they prefer to enter into its depths and inform its mysteries. They are psychologists and studies that? They left us n? Have not only aesthetic, but also a value of? human observation. The theme of "The social machine," in A Life, Mont-Oriol, Pierre et Jean, Fort like death and Crime and Punishment, L? Idiot, as in most major themes of literature, do is not new. But l? Time of our two authors, the problem of "the social machine which crushes l? individual by his" infernal power, experiencing a rapid expansion. At that time, it takes a unprecedented way. If earlier, suffering from? Man was linked to causes intérieures now in Guy de Maupassant and Fyodor Dostoevsky, it depends on external causes. The development of psychological? Individual d appears to be related? an irretrievable to the social environment. The appearances of sense of? anxiety and the difficulty? be considered are as dependent on social causes. In the novels, chosen for our corpus, The "social machine" s? Grants the right to transgress all laws, human laws and the same natural laws. Maupassant and Dostoevsky are many characters, more opportunities for the measure? developments their inexorable decline, l? heinous ravage their lives by society. Not wanting to restore? Person's full rights, society condemned to? isolation. In both authors, there is realism "Amazing" in the solitude of men loneliness that seems to be pushed its climax. Confrontation with social reality is created in? Soul the heroes, hitherto unsuspected feelings and those of? anguish, mixed with terror. The reality of the social causes fear preventing uncontrolled d hero? act negating their will. Maupassant and Dostoevsky, lifesaving, the suffering, the souls of their characters, minds which have experienced because of the social machine, "the torments of? hell and tribulations of purgatory. Both authors offer a possibility of leakage.
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Le mime tragique dans les mises en scène de Jean-Louis Barrault : quatre exemples : la Faim, Antoine et Cléopâtre, Baptiste et Les Suites d’une course / The tragic mime into Jean-Louis Barrault’s directing : four exemples : la Faim, Antoine et Cléopâtre, Baptiste, Les Suites d’une course

Vasilakou, Antonia 12 November 2014 (has links)
Le sujet traite de la notion du mime tragique de J.-L. Barrault dans quatre de ses mises en scènes relatives à l'art du geste et du mime.La première partie de la thèse trace les influences qui ont forgées artistiquement Barrault, dont J. Copeau, le Cartel et plus particulièrement Ch. Dullin. Une grande partie est consacrée à Étienne Decroux sur les niveaux théorique et pratique du mime corporel de Barrault. Barrault fut aussi sous le charme « magnétique » d'A. Artaud ce qui sera également évoqué à divers moments dans cette recherche. La partie est complétée par une section dédiée à l’empreinte que Barrault, par son enseignement et son travail, a laissée sur les mimes connus tels M. Marceau et J. Lecoq. La deuxième partie, définira la notion du mime tragique. Dans l’article « Le mime tragique », Barrault étend la notion du mime à l’action dramatique tout en la liant aux pouvoirs du corps humain, afin qu’elle devienne à la fois, la médiatrice entre la vie intérieure et la vie extérieure et leur expression sur scène. Le mime tragique parle d’un théâtre en interaction avec ses ressources corporelles. Il laisse entrevoir un point de vue du mime élargi, car Barrault s’éloigne de l’aspect “purement mime” pour l’étendre à un langage corporel plus vaste, composé de la technique du mime corporel Decroux, de la pensée d’Artaud, de Dullin, de Craig et même de Stanislavski. Dans la troisième et dernière partie, grâce au matériel du Fonds Renaud-Barrault, les mises en scène de Jean-Louis Barrault sont examinées du point de vue de la présence en elles du corps et du mime Il s’agit d’un chapitre qui analyse les composants du mime tragique (tels que l'action objective, l'action subjective, vie intérieure, le Double et autres) dans les pièces La Faim, Antoine et Cléopâtre, Baptiste, Les Suites d’une course. / The subject deals with the concept of the tragic mime Jean-Louis Barrault in four of his theatrical performances related to the art of gesture and mime. The first part of the thesis traces the influences that have forged artistically Barrault, including J. Copeau, the Cartel and especially Ch. Dullin. A large part is devoted to Etienne Decroux’s influence on a theoretical and practical level. Barrault was also under the "magnetic" charm of A. Artaud which will also be discussed various times in this research. The section is completed by the description of Barrault’s teaching and work and its influence to well-known mimes, such as M. Marceau and J. Lecoq. The second part defines the notion of the tragic mime. In to the article “Le mime tragique” Barrault extends the notion of mime as a dramatic action. Mime becomes the mediator between the inner life, the outer life and their expression on stage. The tragic mime talks about a theater in an interaction with the actors corporeal resources. It suggests a broader perspective of mime, since Barrault deviates from the "pure mime" so as to extend it to a wider body language, consisted of Decroux’s mime technique and Artaud’s, Dullin’s, Craig’s and even Stanislavski’s theories and practices.In the third and last part, thanks to the material of the Fonds Renaud-Barrault, the directing of Jean-Louis Barrault is analyzed from the view of the corporeal presence and mime elements into his theatrical performances. Tragic mime components (such as objective action, subjective action, inner life, dublicity, etc) in the staging, will be analyzed extensively.
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Faut-il mourir pour que vive le roi ? La mort tragique face à la succession monarchique dans le théâtre du XVIIe siècle (1637-1691) / Should the King die to live long? Death and monarchic succession in Seventeenth Century French Tragic Drama (1637-1691)

Labrune, Caroline 06 July 2018 (has links)
Ce travail s'applique à éclairer les rapports qu'entretiennent la mort et la succession monarchique dans le théâtre tragique français du XVIIe siècle. Telle qu'elle est présentée par les textes théoriques et juridiques de l'époque moderne, la succession monarchique ne semble guère se prêter à la scène tragique. Dès lors, pourquoi et comment les dramaturges la représentent-ils ? C'est ce paradoxe que nous éclairons en adoptant une démarche pluridisciplinaire. Dans un premier temps, nous montrons que les dramaturges tragiques rejettent la mystique que la théorie politique contemporaine présente comme acquise, en particulier la fiction mystique des deux corps du roi. Cela ouvre la porte à toutes sortes de crises, ce qui ne signifie pas pour autant que la mort se produise toujours dans notre corpus. Selon les circonstances, un même motif (ambition, amour, liens du sang) peut mener à des issues strictement contraires. Aussi les dramaturges créent-ils des tragiques divers, qui vont du spectacle pathétique de la ruine des uns à la générosité sublime des autres. Il font donc preuve d'une grande liberté dans le traitement de la succession monarchique, ce qui pose problème. À une époque où le pouvoir royal s'absolutise, il peut sembler périlleux de présenter de tels désordres sur scène. C'est pourquoi nous nous attachons, dans un dernier temps, à prendre la mesure du potentiel subversif de notre corpus et à expliquer comment les dramaturges ont pu traiter un sujet aussi délicat de façon aussi variée. / This PhD dissertation focuses on the links between death and monarchic succession in Seventeenth Century French tragedies, tragi-comedies and heroic comedies. Since political philosophers and legal scholars of the Early Modern Era always present the monarch's death as natural and serene, succession did not seem to be of particular interest for tragic playwrights. One can therefore wonder why and how they staged succession crises. This is the question this dissertation answers in an interdisciplinary perspective. First, this dissertation shows that their plays did not present the mystical doctrine of the King's two bodies as valid. That is why playwrights could elaborate on all sorts of succession crises. This does not mean howewer that death always occurs in Seventeenth Century French Tragic Drama, even though it is often the case. Depending on the situations, similar patterns (ambition, love, blood ties) can lead to completely opposite endings. That is why playwrights sometimes aroused pity, horror, but also admiration in the spectator, which means they had great liberty when they staged succession. That can appear odd, as it is well-known that the Seventeenth Century saw the rising of absolutism in France. Why would the authorities allow such a fundamental issue to be questioned publicly? This is why this dissertation finally studies to what extent the French Tragic Drama of this period was subversive, and how playwrights could manage to stage such a delicate question as monarchic succession.
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Montherlant tragique : construction et déconstruction du texte dramatique / Montherlant’s tragic : construction and deconstruction in the dramatic text

Abo Shana, Hayder 20 January 2009 (has links)
Henry de Montherlant fut un écrivain très prolifique pendant plus de cinquante ans. Son attitude désinvolte et parfois ouvertement provocatrice a agacé et créé de la confusion à propos de son écriture. Cette attitude et la variété de son œuvre dont il semble impossible d'extraire une morale claire ont contribué à l'intérêt porté à son œuvre par les critiques. D’où vient l’importance de mettre la dramaturgie de l'auteur en question pour en dégager un sens précis. Écrire pour le théâtre, genre fondée essentiellement sur le dialogue, était pour Montherlant l’occasion de maintenir sa place d’un écrivain, d’un artiste s’occupant juste de ses mots. Il a suivi un procédé spécifique qui lui a permis d’échapper aux critiques : il s'agit de dire puis de contredire, de faire puis de défaire, de construire puis de détruire ses mots au sein du texte. Notre étude expose ce mouvement ambivalent mais nécessaire pour la continuité de l’œuvre littéraire à travers les composantes essentielles du texte dramatique. Une seule vérité se dessine dans le texte de l’auteur : la destruction continuelle de tout ce qui se construit. Rien ne tient dans ce théâtre, tout s’en va, tout se jette dans le vide. Ce procédé devient un principe qui mène l'écriture de l'auteur vers le tragique comme conséquence logique. Ainsi, écrire sur le rien, le vide, le tragique, devient pour Montherlant le dernier rempart contre la mélancolie de ne rien écrire. De cette manière, l'auteur se met dans une recherche permanente de son identité littéraire en gravitant pour toujours dans l'orbite de la littérature car : « il faut sacrifier tout pour pouvoir continuer à s'exprimer ». L'auteur cherche à atteindre un but précis, celui de rester fidèle à l’image de l'artiste qu'il veut être : « je me renierai pour me retrouver, je me détruirai pour m'atteindre ». / Henry de Montherlant was a prolific writer for more than fifty years. His attitude and his provocative positions have entailed a confusion on his writing. His behaviour and the diversity of his work, from which it is impossible to extract one clear moral has aroused interests from the critics. Therefore, it is necessary to analyse the author’s dramaturgy to determine one precise meaning.Writing play grounded on dialogue was an opportunity for Montherlant to establish and comfort his rank as a writer, an artist who only cares for his words. His method consisted in creating specific style which helped him to avoid criticism. In fact, the purpose is to affirm and contradict, to do and undo, to construct and deconstruct his words in the text. Our study reveals this ambiguous but necessary movement for the literary work, through the essential elements of the dramatic text. We can infer from the text of Montherlant that there is only one truth : everything which is built is intended for the endless destruction. Nothing is stable in this theatre, everything goes away and everything is doomed for emptiness. This style becomes a leading principle that drives the author’s writing logically and inevitably to a tragic dimension. Thus writing on nothing, on emptiness and on tragic, is a way for Montherlant to escape from the melancholy of non writing. From this point of view, the author’s personal quest is to seek, relentlessly, his literary identity, always gravitating in the circle of literature because: “you have to scarify everything to be able to keep on expressing yourself”. The author wants to reach a very precise goal which is to be true to himself as an artist : “I will deny myself to find me, I will destroy myself to reach me”.
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Le comique problématique dans l'œuvre d'Eugène Ionesco / The comic problematic in the work of Eugène Ionesco

Al Iftaihat, Mareim 11 October 2013 (has links)
Eugène Ionesco est un «nouveau classique» dont la dramaturgie est à la fois en rupture avec la dramaturgie traditionnelle et en progrès sur elle, la dramaturgie ionescienne est alors labyrinthique. Les composants de cette dramaturgie sont également labyrinthiques : la construction dramatique, les personnages, le langage, le temps et l'espace. Ce labyrinthe total mène à une absurdité totale celle de l'indécision et de déséquilibre. Pour envisager cette absurdité, l'homme ionescien a recours à la révolte, à l'indifférence et au rêve, mais il se heurte toujours à sa condition tragique d'un errant sans racines ni buts. Il ne lui reste alors que le rire, d'où la naissance d'un comique à la recherche de son identité. C'est le comique problématique d'Eugène Ionesco. L'aspect problématique de ce comique est dû aux points suivants : premièrement, sa naissance dans une ambiance labyrinthique crée l'absurde qui rend incertaine même l'humanité de l'homme. Deuxièmement, ce nouveau comique s'inspire du comique classique de Molière, mais son essence n'est plus d'instruire, de corriger ou de plaire mais de réfléchir. Troisièmement, ce comique révèle la condition tragique de l'homme par des scènes qui augmentent l'angoisse au lieu de la dissiper. Par conséquent, c'est un comique problématique soit par rapport au tragique, soit par rapport au rire qui devient, à son tour, un effet du tragique. C'est pour cette raison que ce comique reste ouvert à de multiples hypothèses même celle de son inexistence. / Eugene Ionesco is a "new classic" which is both dramatic break with the traditional drama and progress on it, the ionesco's dramatic is so labyrinthine. The components of this dramatic are labyrinthine: the dramatic structure, personages, language, time and space. This total maze leads to the utter nonsense of indecision and imbalance. To consider this absurdity, the ionescien man uses the revolt, indifference and dreams, but he still faces his tragic condition of a rootless wanderer or goals. He is left while laughing, hence the birth of a comic in search of his identity. This is the comic problematic of Eugene Ionesco. The problematic of this comic appearance is due to the following points: first, his birth in a labyrinthine environment creates the absurd makes uncertain even the humanity of man. Second, this new comic inspired by the classic Molière comic, but its essence is not to instruct, correct or pleasing but to reflect. Thirdly, the comic reveals the tragic condition of man by scenes that increase anxiety rather than dissipate. Therefore, this problematic is a comic or tragic compared to or relative to laughter becomes, in turn, an effect of tragedy. It is for this reason that this comic remains open to many assumptions even of its nonexistence.

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