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Henri Suso ou la recherche d'un chemin mystique à l'aide du texte et de l'image / Henri Suso : tracing a mystic way with the help of Texts and PicturesGruber, Monique 18 October 2008 (has links)
Des trois mystiques rhénans importants, Suso est le seul à avoir accompagné ses textes d'images suggestives, souvent reflets de ses images mentales et de ses visions. Après avoir étudié, dans une première partie, sa vie et ses oeuvres, nous tentons de dresser un résumé de ses travaux illustrés, bien qu'un seul manuscrit ait été supervisé par lui ; mais les artistes postérieurs ont suivi assez fidèlement ses conseils. Nous avons essayé de décrire la civilisation des images dans laquelle baigne Suso, et surtout comment il réalise, à partir de là, une véritable oeuvre pédagogique, se donnant en exemple et traçant, à l'aide des images, un chemin mystique à l'égard des religieuses dont il a la charge. En seconde partie, nous "chassons les images par les images" : après avoir examiné en détail un manuscrit du XIVe siècle, nous nous livrons à un travail de comparaison entre les différents Exemplaires connus. Mais ces images chassées les unes par les autres aboutissent à leur disparition finale : et notre troisième partie explique, d'après Suso, le processus de rejet, par le détachement -ou Entbildung, pour aboutir à l'Uberbildung, transformation dans la déité : l'union mystique, prélude de la vision béatifique / Of the three Rhenish mystics, Suso is the only one that accompanied his texts with suggestive pictures, often the reflection of his mental images, of his visions. In the first part, after studying his life and works, we have attempted to give a summary of his illustrated writings ; even though one manuscript only was supervised by him, the artists after him worked on his advice. We have also tried to describe the civilization of images surrounding him and, above all, how, therefrom, he managed to pass his teachings, giving himself as an example and, with images, tracing the mystic way for the nuns he was in charge of. In the second part, we have shown "images driving out images": after scrutinizing a manuscript of the 14th century, we have conducted a work of comparison between the different Exemplars known. But these images driven out by other images in the end, lead to their disappearing, and in the third part, we have shown the process of rejection, as Suso saw it, through detachment - on Entbildung, leading to Uberbildung, i.e transformation into the Deity : the mystic union, a prelude to the beatific vision
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La kénose du Dieu Trinité dans la théologie de la Croix de Jürgen MoltmannDaze, Louise January 2012 (has links)
Notre travail de recherche pose la question de la présence de Dieu au coeur de la souffrance humaine. Une réponse nous est donnée dans la théologie de la Croix de Jiirgen Moltmann, théologie qui présente un Dieu qui s'abaisse, s'humilie et souffre ; un Dieu trinitaire qui, de toute éternité, par amour, se donne tout entier, porte en lui toute misère, toute souffrance, les faisant siennes jusqu'à subir volontairement l'abandon et la mort infâme sur la Croix et qui, au plus profond de la déréliction, fait surgir la vie nouvelle. C'est donc sous l'aspect de la kénose et celui de la souffrance créatrices que Dieu se révèle à nous et nous invite, à son exemple, à assumer notre propre souffrance, à nous rendre solidaires des plus malheureux, à lutter sans cesse contre le mal, la misère et l'injustice.
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Etre compositeur en Inde du sud : le krti chez les saints poètes musiciens de la Trinité carnatique / Being a composer in South India : the krti of the holy poets musicians of the carnatic TrinityContri, Fabrice 21 November 2014 (has links)
La présente étude aborde la problématique de la fonction et du statut du compositeur - comme celle de son influence et de son style - au sein de la tradition musicale classique de l’Inde du Sud (musique carnatique) à travers ses trois plus grands représentants ou « Trinité carnatique » : Śyāmā Śastri (1762/63 – 1827), Tyāgarāja (1767-1847), Muttusvāmi Dīkṣitar (1775-1835). Elle se concentre sur la forme reine d’un vaste répertoire que ces trois musiciens ont portée à son apogée : le kṛti. Instrument privilégié de la mystique hindoue appelée bhakti, le kṛti est d’abord destiné au chant, ses compositeurs sont aussi poètes et s’il apparaît tout entier dédié à la louange divine, il s’avère aussi le lieu privilégié de l’expression personnelle sur le plan tant littéraire que musical. La création musicale en Inde du Sud est par ailleurs le fruit d'une incessante et subtile alternance entre improvisation et composition : les formes compositionnelles contiennent une part d’ouverture qui en assure non seulement la vie mais aussi la pérennité. Comment le compositeur prend-T-Il en charge le devenir de ses œuvres et de quelles manières ? Comment, tant par ses compositions que par le modèle de son existence même – par le jeu hagiographique – s’inscrit-Il dans le processus créatif, notamment celui de l’interprétation ? En quoi le kṛti, et particulièrement ceux de la Trinité carnatique, constitue un terrain particulièrement favorable pour la dialectique de la fixité et de la mobilité ? Ces éléments de problématique impliquent une approche à la fois historique et anthropologique tout en ouvrant un vaste champ à l’analyse musicale. / The topic of this study presents the part and status of a composer – as well as his influence and style – within the traditional classical music in South India (carnatic music) through its three major representatives, so called carnatic Trinity : Śyāmā Śastri (1762/63 – 1827), Tyāgarāja (1767-1847), Muttusvāmi Dīkṣitar (1775-1835). It concentrates on the most radiant aspects of a large repertoire which has been brought to its achievement by these three musicians, the krti. As an essential tool to implement the Indian mysticism so called bhakti, the kṛti’s first purpose is linked to singing; its composers are also poets and though it is entirely dedicated to God’s praise, it appears to be also a unique way for personal expression, on literary as well as musical aspects. In South India, musical creativity is also a subtle and endless combination between improvisation and composition: the composition side remains partly opened which makes it not only vivid but also perennial. How does the composer manage the future evolution of his work and through which arrangements? Where does he stand in the creation process, including interpretation, through his compositions and his own life standard, thanks to hagiography? Why does the kṛti, especially those belonging to the carnatic Trinity, form a particularly favorable field for the dialectic of permanence and change? These aspects of the question need to be treated from a historical as well as anthropological standpoint but keep opened a wide area for musical analysis investigation.
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Amour, gloire et divinisation : étude de «Pour que l’homme devienne Dieu» de François BruneGendron, Sébastien 12 1900 (has links)
Dans son livre Pour que l’homme devienne Dieu (1983), le théologien français François Brune relève, à partir du mystère trinitaire et du témoignage des mystiques d’Occident, la radicalité de la vocation humaine à l’amour. De même que l’incarnation lie indissociablement le créé et l’Incréé en Jésus Christ, tout le genre humain partage avec lui une commune nature humaine et participe à la divinité, selon la doctrine patristique et orthodoxe de la divinisation et le concile de Chalcédoine (451). La notion de personne établit la nécessité d’une participation libre de chacun-e à la vie rédemptrice du Christ. La compénétration des deux natures humaine et divine du Christ et leur déconnection sélective selon le concept de kénose, rend compte de l’existence réellement humaine de Jésus Christ, à la fois souffrante et glorieuse, qui a supporté d’un amour indéfectible les tentations humaines et les conséquences du mal, mais sans jamais y prendre personnellement part. Suite aux réflexions de Brune sur l’être et le devenir en Dieu et sa critique de la christologie de Teilhard de Chardin, nous établirons dans notre perspective critique une interrelation entre les trois modalités (divinisation, amorisation et rédemption) de l’économie unique de glorification de l’humanité et du monde en tant qu’image du dynamisme interne de la divinité Une et Trine. / In his book Pour que l’homme devienne Dieu (1983), the French theologian François Brune notices, from the trinitarian mystery and the testimony of the Western mystiques, the radical aspect of the human appeal to love. According to the Chalcédoine Council, as the incarnation indissociably connects what is created and non-created in Jesus Christ, the whole human gender shares with him a common human nature and takes part in the divinity, according to the patristic and orthodox divinization doctrine. The notion of person establishes the necessity of the free participation of every human being to the salvatory life of Christ. The compenetration of both human and divine natures of Christ as well as their selective deconnection, according to the kénose concept, reveals a really human existence, both suffering and glorified depending on the circumstances, supporting with a sustaining love the human temptations and the consequences of evil. Following Brune’s reflections on the being and becoming in God and his critic of Theilhard de Chardin’s christology, we will establish within our critical perspective an interrelation between the three modes (divinization, amorisation and salvation) of the unique glorification plan of the humanity and the world as an image of the intern dynamism of the Une and Trine divinity.
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L'inhabitation trinitaire chez Élizabeth de la Trinité, 1880-1906Provençal, François 27 February 2021 (has links)
Cherchant à mieux comprendre la nature du phénomène de l'inhabitation trinitaire et ses mécanismes, nous nous sommes penché sur la figure d'Élisabeth de ia Trinité, laquelle a vécu cette expérience spirituelle au cours de sa vie. Afin de nous aider dans la démarche de notre étude, nous avons élaboré trois niveaux d'analyse qui nous ont permis d'étudier diverses facettes de l'inhabitation trinitaire. Le niveau historique nous a permis de comprendre la genèse et le développement du phénomène, dans le temps, chez Élisabeth. Les apports et les structurations nous ont permis de jeter un regard plus global sur les diverses influences qui sont entrées en jeu dans la façon bien particulière d'Élisabeth de vivre l'inhabitation trinitaire. Enfin, le niveau théologique nous ouvre sur une synthèse active qui permet de mieux saisir toute la portée théologique et mystique de l'expérience de l'inhabitation trinitaire, telle qu'Élisabeth l'a vécue.
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L'instance de la personne : une métaphysique sans substance / The instance of the person : a metaphysics without substanceHours, Nil 19 December 2015 (has links)
La personne est un concept tributaire de la catégorie de substance, à laquelle la métaphysique contemporaine continue souvent de l'assimiler. Or, la substance méconnaît la nature profondément relationnelle de la personne, et n'est quasiment plus d'aucune utilité en dehors de la métaphysique elle-même. Nous lui substituons d'autres catégories, afin de distinguer méthodiquement la personne d'une part de l'animal humain, comme nous y invite l'ontologie animaliste, et d'autre part de l'ego cartésien, si fortement critiqué par Parfit. Ce faisant, nous retrouvons les deux thèses les plus puissantes de la personne : la thèse chrétienne* qui en fait un centre de relations, et la thèse bouddhiste* qui en fait un complexe de propriétés. Toutefois, la première affilie la personne au modèle particulier de la Sainte Trinité, tandis que la seconde aboutit le plus souvent à un nihilisme de la personne tout aussi spéculatif. Nous proposons de penser la personne comme un processus, ou une série d'événements, afin de faire droit à l'idée de "personhood" : c'est à travers l'interaction entre les niveaux psychologiques et sociaux que la personne émerge, comme une activité auto-organisatrice qui ne se réduit pas à des propriétés biologiques, et n'est pas davantage soluble dans des structures collectives. Le saut quantique que la personne accomplit au sein de la nature, sans correspondre à une rupture ontique, peut être mieux apprécié : l'agentivité et la dignité propres à la personne sont aussi des phénomènes émergents, et des caractéristiques objectives. La personne est donc moins une entité qu'une instance, ou un réseau particulier de relations au sein d'un monde en perpétuel mouvement. / The concept of a person is historically dependent on the metaphysical category of substance, and contemporary metaphysics keeps assimilating one and the other. But the substance ignores the deeply relational nature of the person, and is virtually of no use outside of metaphysics itself. That is why we substitute other categories, to systematically distinguish the person firstly from the human animal, as prompted by the animalist ontology, and secondly from the Cartesian ego, so strongly criticized by Derek Parfit. In doing so, we find the meaning of the two most powerful theories of the person: the Christian thesis*, making it a center of relationships, and the Buddhist thesis*, making it a complex of properties. However, the first one affiliates the person to the particular model of the Holy Trinity, while the second leads most often to a nihilism of the person just as much speculative. We therefore propose to consider the person as a process, or series of events, so as to stand for the the metaphysical idea of an emergent personhood: it is through the interaction between psychological and social levels that the person continuously emerges as a self-organizing activity that cannot be reduced to biological properties, and is not more soluble in collective structures. The quantum leap that the person accomplishes in nature, without corresponding to an ontological rupture, can in turn be best appreciated: the agentivity and the dignity of the person, are also emerging phenomena, which count as objective features. The person is considered less as an entity than as an instance, that is to say a particular network of relations in a changing world.
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Cosmologie et trifonctionnalité dans l'idéologie du Livre de la Grande paix (Taiping jing 太平經)Espesset, Grégoire 28 May 2002 (has links) (PDF)
Malgré une histoire textuelle problématique, le " Livre de la Grande paix " (Taiping jing) transmis par le Canon taoïste des Ming reflète incontestablement des idées enracinées dans la vision du monde de l'époque des Han (206 av. J.-C.-220 ap. J.-C.). La cohérence de son contenu en apparence hétérogène réside dans l'idéologie tripartite qui sous-tend son substrat cosmologique et dépeint l'univers tout entier en une structure arborescente dérivant du modèle de base Ciel-Terre-Homme. Deux logiques triadiques s'opposent dans cette idéologie : un processus ternaire de déclin dans lequel l'Homme est déchu de la perfection originelle et un processus synthétique de retour à l'Unité dans lequel l'Homme incarne la réunion harmonieuse des pôles de la binarité. La trifonctionnalité vitaliste du dispositif varie en conséquence.
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« De Relativis » : La doctrine des relatifs jusqu’aux synthèses d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin / "De Relativis" : the doctrine of relative beings until the synthesis of Albert the Great and Thomas AquinasRaffray, Matthieu 09 October 2015 (has links)
Le primat de la relation est une caractéristique fondamentale des philosophies contemporaines comme des évolutions récentes de la théologie : le but de cette étude est de retracer les développements de la notion de relation jusqu’aux grandes synthèses théologiques du 13è siècle, afin d’évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle des relationalismes contemporains. Après avoir étudié la naissance d’une ontologie des êtres relatifs chez Platon et Aristote, ainsi qu’à travers les ambiguïtés de leurs transmissions, nous montrons comment les théologiens de l’Antiquité ont exploité ces fondements philosophiques, autour des modèles de « l’attribution différenciée » chez Augustin et de « l’accidentalité différenciée » chez Boèce. Au 12è siècle, ces modèles antiques ont à leur tour donné lieu à un changement de paradigme, au sujet de la predicatio in divinis, de Gilbert de Poitiers jusqu’à Pierre Lombard. Nous centrons alors notre étude sur les synthèses sententiaires d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin, qui exploitent l’un et l’autre la notion comme l’élément clef d’une description unitaire et structurée de l’édifice théologique. Albert emploie une notion typiquement aristotélicienne de la relation comme instrument pour édifier une théologie cohérente et rationnelle ; Thomas développe ces intuitions albertiennes et met en œuvre une vue ordonnée du Monde dans ses rapports avec Dieu, dont la condition, contrairement à de nombreuses lectures thomistes, est la stricte accidentalité de l’être relatif. A l’issue de ce parcours historique, on aura donc mis en évidence la tentation platonisante qui constitue la source conceptuelle des relationalismes contemporains. / The primacy of relation is a fundamental characteristic of contemporary philosophies as well as recent evolutions of Christian theology: the goal of this study is to describe the first developments of the notion of relation up to the great theological synthesis of the 13th century, in order to evaluate the historical foundations and the conceptual validity of the contemporary “relationalisms”. After studying the birth of the ontology of relative beings by Plato and Aristotle, as well as through the ambiguities of their transmissions, we show how the theologians of Antiquity exploited those philosophical sources using two models: the “differentiated attribution” with Augustine, and the “differentiated accidentality” with Boethius. During the 12th century, those two antique models became in their turns the origin of a change of paradigm on the problem of predicatio in divinis, from Gilbert of Poitiers to Peter Lombard. We then center our study on the sentential synthesis of Albert the Great and Thomas Aquinas, who both exploited the notion of relation as a key-element of a united and well-structured description of their theological thought. Albert uses a typical Aristotelian notion of relation as a tool for building a coherent and rational theology; Thomas develops those albertian intuitions and organizes a well-ordered view of the World in its relations to God, whose condition, contrary to many thomistic interpretations, is a strictly accidental conception of the relative beings. At the end of this historical path, we will then have shown the Platonist temptation which constitutes the conceptual source of the contemporary “relationalisms”.
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La mystique chrétienne : du désir d'unité au désir de l'Autre, une conversion épistémologiqueThibault, Danielle 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / En la considérant en tant que dynamique de désir, la thèse déplace la problématique de la mystique du registre de l'expérience où elle ne donne lieu qu'à des apories, pour donner sa pleine valeur au symbolique. Dans l'intérêt du lecteur pour la mystique, c'est la fascination du désir d'unité (être un et faire un) qui se manifeste, au point que, dans l'épistémè moderne, la mystique est le plus souvent confondue avec la dynamique du désir d'unité. Toutefois, les mystiques chrétiens, en cohérence avec la structure trinitaire de l'anthropologie chrétienne, ne valorisent pas le désir d'unité. Leur désir, de structure trinitaire parce que tourné vers l'Autre, leur interdit de s'y arrêter. L'enjeu de la lecture de la littérature mystique est donc de l'ordre d'une conversion du désir analogue à celle que réalisent les mystiques eux-mêmes : du désir d'unité au désir de l'Autre. Cependant, dans la mystique chrétienne, s'il est dépassé, le désir d'unité n'est pas interdit ; il est source de jouissance permise et inspirée par le Dieu du christianisme.
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L'être chrétien, un être de communionLavoie, Johanne 06 September 2021 (has links)
Le but de cette recherche fut de mieux cerner l'être et l'agir chrétiens à la lumière de la notion de communion. Nous avons posé comme intuition de base que l'être chrétien est fondamentalement un être de communion. Voilà ce qui définit l'identité spécifique du chrétien et qui commande toute son existence dans l'Église et dans le monde. Nous nous sommes appuyé sur le présuppose suivant: "l'agir suit l'être ". De l'être de communion qu'est le chrétien découle un agir de communion. Pour ce faire, nous avons, dans une première partie qui comprend deux chapitres, développe une conception communionnelle de la personne humaine et rappelle les aspects de communion inhérents au mystère trinitaire. Or, l'être humain ne peut participer à cette communion trinitaire qu'en Église. C'est pourquoi dans une deuxième partie qui comprend aussi deux chapitres, nous avons analysé le terme de koinonia dans le Nouveau Testament et nous avons étayé la dimension de communion de l'Église à partir des textes du Concile Vatican II. Cela nous a conduit dans une troisième partie à mieux cerner l'agir découlant de l'être communion qu'est le chrétien. L'être chrétien est un être de communion. L’être chrétien est avant tout une personne humaine ouverte à la communion par sa nature même. Dieu, par sa grâce, vient combler l'attente de la nature humaine a cet égard en s'offrant à l'esprit humain comme objet de connaissance et d'amour. L'homme devient ainsi un être nouveau capable d'agir surnaturellement, en fils de Dieu. Cet agir puise son dynamisme communionnel dans le baptême par l'inhabitation de l'Esprit Saint qui, par les vertus théologales et morales, rend l'homme apte à communier à Dieu et, de ce fait, aux autres. Cette vie de communion est stimulée et soutenue par les autres sacrements. La vie baptismale s'épanouit par l'exercice du sacerdoce baptismal dans les vertus et dans les sacrements.
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