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Développement de thérapies cellulaires pour les complications urinaires et sexuelles de la prostatectomie radicale

Swieb, Salem 01 July 2008 (has links) (PDF)
Notre travail comporte une partie de chirurgie expérimentale sur animaux par création de modèles d'incontinence urinaire (chez la truie) et le dysfonctionnement érectile (chez le rat) et par évaluation de nouvelles thérapies cellulaires. Dans le modèle de l'incontinence urinaire chez la truie, nous avons montré que l'appareil sphinctérien de la truie se rapproche morphologiquement de celui de l'homme par sa taille, sa forme et sa composition en fibres de type I lui conférant une activité tonique basale mesurable en urodynamique. A l'aide de ce modèle, nous avons envisagé une nouvelle méthode de transfert intra urétral de cellules précurseur musculaires par implantation directe des ficres musculaires (CPM) avec leurs cellules satellites attachées en fourme de bandelette de muscle. Nous avons notamment observé la formation de fibres musculaires striées et un bourgeonnement de terminaisons nerveuses venant au contact de nouvelles plaques motrices. Nous avons conclu donc, que le transfert de CPM par implantation chirurgicale de bandelette musculaire apparaît comme une méthode simple permettant d'obtenir la formation de fibres striées en position ectopique. Et donc, nos résultats fournissent les bases biologiques pour une thérapie cellulaire des pathologies sphinctériennes en général. Dans le modèle de la dysfonction érectile chez le rat, les résultats qu'on a obtenus, suggèrent que le principal mécanisme de la dysfonction érectile après section des nerfs caverneux est plutôt la conséquence de l'apoptose diffuse des cellules conjonctives et des cellules musculaires lisses caverneuses que de l'absence de Nitrique Oxyde. L'injection de cellules médullaires de la moelle osseuse pourrait constituer un traitement curatif de la dysfonction érectile après prostatectomie radicale en remplaçant les cellules apoptotiques.
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Evaluation du risque de contamination alimentaire en mycotoxines néphrotoxiques et cancérogènes (notamment l'ochratoxine A) Validation de biomarqueurs d'exposition et d'effet /

Tozlovanu, Mariana Pfohl-Leszkowicz, Annie. Ciumac, Jorj January 2009 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Toxicologie et Sécurité des Aliments : Toulouse, INPT : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. 410 réf.
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Comment optimaliser le diagnostic et le traitement des infections urinaires de l’enfant

Duong Hong, Phuoc 05 October 2018 (has links)
I) Définition du problèmeL’infection urinaire (IU) est une maladie infectieuse fréquente chez l’enfant, nécessitant un diagnostic rapide et une antibiothérapie efficace parce qu’elle peut être associée à un risque avéré de complications graves. Une étude préliminaire en 2010-2012 chez l’enfant Vietnamien atteint d’une IU fébrile a mis en évidence les difficultés liées au diagnostic et à sa prise en charge :l’absence de dépistage de l’IU chez l’enfant fébrile sans foyer clinique, l’émergence de bactéries Gram-négatifs multirésistantes et le traitement antibiotique empirique inapproprié. Dans le cadre de la coopération Belgo-Vietnamienne, nous avons dès lors réalisé trois études prospectives en Belgique concernant le diagnostic et le traitement des IU chez l’enfant. A partir des résultats de ces études, nous voudrions voir quels sont les attitudes thérapeutiques potentiellement transposables en termes coût-bénéfice chez l’enfant Vietnamien atteint d’une IU fébrile.II) ObjectifsA partir d’une étude préliminaire sur les difficultés liées à la prise en charge de l’enfant Vietnamien fébrile avec IU dans un hôpital tertiaire d’Ho Chi Minh Ville (HCMV) et l’analyse du taux de résistance des germes uropathogènes rencontrés, nous avons mené à l’hôpital des enfants Reine Fabiola (HUDERF) en Belgique trois études cliniques impossibles à réaliser au Vietnam à cause des difficultés logistiques.- La première a été de comparer la performance de deux méthodes de dépistage de l’IU :la tigette et l’examen cytologique de l’urine par cytométrie de flux chez les enfants fébriles se présentant au service des urgences.- La deuxième a évalué le changement du profil de la résistance en 10 ans aux antibiotiques des germes uropathogènes chez les enfants Belges présentant une IU fébrile.- La troisième a testé l’efficacité et la faisabilité d’un traitement antibiotique par voie orale des IU fébriles chez l’enfant.III) MéthodologieL’étude préliminaire au Vietnam est réalisée à l’hôpital pédiatrique Nhi dong 2, HCMV de Juillet 2010 à Novembre 2012 chez 216 enfants hospitalisés pour une IU fébrile.Les trois études belges ont concerné deux cohortes d’enfants traités pour une IU fébrile à l’HUDERF pendant deux périodes :2006-2008 et 2013-2015 :- La première cohorte comprend 1106 enfants fébriles (1246 épisodes) dépistés pour une IU par tigette et cytomètre au service des urgences de l’HUDERF de Juillet 2006 à Juillet 2008. Parmi ces enfants, 198 enfants (221 épisodes) ont été diagnostiqués avec une IU fébrile. - La deuxième cohorte comprend 196 enfants (208 épisodes) traités pour IU fébrile à l’HUDERF d’Octobre 2013 à Octobre 2015. L’évolution des données cliniques et biologiques des enfants traités oralement a été évaluée.IV) Résultatsa) Étude préliminaire au VietnamParmi les 216 enfants fébriles (âge médian :11 mois, extrêmes :3 mois–15 ans) traités pour suspicion d’IU à l’hôpital Nhi Dong 2, HCMV, une IU a été prouvée par culture urinaire chez 143 enfants (66%). L’Escherichia coli (E. coli) était responsable de 80% des IU, avec un taux de résistance de 91% à l’ampicilline et de 74% au co-trimoxazole. Des entérobactéries productrices de β lactamases à spectre étendu (BLSE) ont été isolées dans 52% des cultures. En se basant sur l’antibiogramme, le traitement initial par ceftriaxone était inapproprié dans 63% des cas.b) Étude sur la performance de deux méthodes de dépistage de l’IU en BelgiqueLa prévalence de l’IU chez l’enfant fébrile à l’HUDERF en 2006-2008 était de 17,7% (IC 95%: 15,6 à 19,8%). La sensibilté de la tigette urinaire (contenant les leucocytes estérases et/ou nitrites) était de 93% et la spécificité de 90%. La présence d’une leucocyturie ≥ 35 globule blancs/µl détectée par cytométrie de flux avait une meilleure sensibilité (99,5% ;IC 95% :99-100%) et une spécificité de 80,6% (IC 95%: 78-83%). La surface sous la courbe ROC de la leucocyturie détectée par cytomètre (0,98 ;IC 95% :0,98-0,99) était significativement plus élevée que celle de la positivité de la tigette aux leucocytes estérases et/ou nitrites (0,91; IC 95%: 0,89 à 0,93) (P <0,001). La performance diagnostique du cytomètre est supérieure à celle de la tigette mais son coût est plus élevé. En terme de coût-bénéfice, la tigette urinaire reste un excellent test de dépistage de l’IU.c) Étude sur l’évolution de la résistance aux antibiotiques des germes uropathogènes en BelgiqueDurant la première période (2006-2008) et la deuxième période (2013-2015), 394 enfants ont été traités pour une IU fébrile à l’HUDERF. L’E. coli était isolé dans 87% des cas. La résistance d’E. coli à l’ampicilline et au co-trimoxazole était élevée lors des deux périodes :63% contre 59 % et 40 % contre 33% (p=ns), respectivement. La fréquence d’E. coli productrice BLSE est restée basse lors des deux périodes (3% et 4%, respectivement). Le profil de résistance d’E. coli chez les enfants Belges est resté stable durant cette période de 10 ans.d) Étude sur l’efficacité et la faisabilité d’un traitement antibiotique par voie orale des IU fébriles chez l’enfant en BelgiqueChez 196 enfants diagnostiqués d’IU fébrile en 2013-2015 à l’HUDERF, 82 enfants (42%) ont été traités par céfuroxime 50 mg/kg/jour par voie orale en ambulatoire. Leur âge médian était de 8 mois (EIQ :3-33) et 65 patients (79%) étaient des filles. Les bactéries Gram-négatifs ont été isolées chez 81 enfants (99%) et deux bactéries (2%) étaient résistante au céfuroxime. Parmi les 82 enfants traités par voie orale, 51 enfants (62%; IC 95%: 52 à 73%) ont eu une cure complète de 14 jours de traitement, 14 enfants (17%; IC 95%: 9 à 25%) ne sont pas revenus aux consultations de suivi (3 patients à jour 2 et 11 patients à jour 14) et 17 enfants (21%, IC 95%: 12-29%) ont dû être hospitalisés pour un traitement par voie intraveineuse pour les raisons suivantes :vomissements chez 9 patients, persistance de la fièvre chez 5 patients, bactériémie chez 1 patient et bactérie multirésistante chez 2 patients. V) ConclusionLa tigette urinaire reste un bon test de dépistage des IU chez l’enfant fébrile. Ce test pourrait être utilisé largement au Vietnam en terme de coût-bénéfice. L’émergence des entérobactéries multirésistantes responsables d’IU chez l’enfant Vietnamien nécessite un changement de protocole du traitement antibiotique empirique et le contrôle de la consommation des antibiotiques. Le traitement per os semble difficilement envisageable au Vietnam au vu des risques potentiels d’intolérance et de perte de suivi observés dans l’étude belge. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Incidence et rémission de l’incontinence urinaire des femmes entre 45 et 60 ans. / Incidence and Remission of Female Urinary Incontinence at Midlife

Legendre, Guillaume 08 December 2016 (has links)
Objectif : L’objectif principal de ce travail était d’évaluer les facteurs de risque d’incidence et de rémission de l’incontinence urinaire (IU) au sein d’une cohorte de femmes de la cinquantaine en prenant en compte le type d’IU (Incontinence urinaire d’effort - IUE -, Incontinence par argenture - IUU- et Incontinence urinaire mixte – IUM) et la gravité des symptômes.Matériel et Méthodes : Les données sont issues des questionnaires de l’enquête « les femmes et leur santé », des questionnaires annuels de la cohorte GAZEL et du questionnaire spécifique « les troubles urinaires » posé en 2000 et 2008. Un modèle de Cox a été utilisé entre 1990 et 2008 à partir des données de la question « Avez-vous des difficultés à retenir vos urines ? ». Des modèles de régression logistiques ont été utilisés entre 2000 et 2008 à partir de la question validée de l’IU « Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé d’avoir des fuites involontaires d’urine ? ».Résultats : Au sein de notre population, le taux annuel d’incidence de l’IU est de 5,5 % et le taux annuel de rémission est de 6,2 %, confirmant que l’IU est un phénomène dynamique avec des périodes possibles d’aggravation et d’amélioration partielle ou totale. Ces taux sont variables avec le type d’IU : entre 2000 et 2008, les taux d’incidence étaient respectivement de 14,9 % pour l’IUE, de 3,2 % pour l’IUU et de 3.1% pour l’IUM. L’IUE est le type le plus enclin à connaître une rémission de l’IU en comparaison à l’IUU et l’IUM. Les facteurs associés à l’apparition d’une IU sont des facteurs sociaux (le niveau d’études élevé), obstétricaux (la parité), hormonaux (la ménopause), et en rapport avec l’état de santé, physique ou mentale (la prise de poids, l’apparition de symptômes dépressifs, la dégradation de la qualité de vie - dans les dimensions tonus et isolement social du score NHP). La rémission complète est d’autant moins fréquente que les femmes vieillissent et qu’elles prennent du poids. Pour chaque type d’IU, l’influence des facteurs de risque semble différente. Ainsi, le niveau d’étude (être titulaire du baccalauréat), l’IMC (à l’inclusion, et au cours du suivi) et un syndrome dépressif à l’inclusion sont associés à l’apparition d’une IUE. Un antécédent de prise en charge chirurgicale de l’IU est associé à l’apparition d’une IUU et d’une IUM. La correction chirurgicale de l’IU pendant le suivi est, comme attendu, associée à une rémission des symptômes d’IUE, mais en revanche la rééducation périnéale et un antécédent d’accouchement par voie vaginale, sont associés à une persistance des symptômes d’IUE. L’accouchement par voie vaginale était également associé à la persistance de l’IUM. L’IUU et l’IUM sont les types d’IU les plus graves à l’inclusion. De plus, l’aggravation est plus marquée en cas d’IUU ou d’IUM que d’IUE. Hormis le type, les facteurs associés à une aggravation des symptômes sont une operation pour une IU (à l’inclusion) et l’apparition d’un syndrome dépressif. L’aggravation des symptômes est négativement associée à la consommation d’alcool à l’inclusion et une chirurgie de l’incontinence pendant la période d’étude. Le rôle des facteurs sociaux, comme l’obtention du baccalauréat par exemple, est associé à l’apparition d’un IU légère, alors que des facteurs obstétricaux comme un antécédent d’accouchement par voie basse est associé à une apparition de l’IU grave.Conclusion : L’IU est un phénomène dynamique avec des périodes possibles d’aggravation et d’amélioration partielle ou totale. L’analyse des facteurs de risque associés à l’IU doit intégrer une différentiation du type et de la gravité. Les données concernant l’épidémiologie de l’IU chez les femmes entre 45 et 60 ans sont encore trop peu nombreuses. D'autres enquêtes longitudinales incluant un nombre plus important de femmes sont essentielles afin de confirmer nos résultats et mieux conseiller les femmes en présentant les symptômes. / Objective: The main objective of this work was to evaluate the risk factors of incidence and remission of urinary incontinence (UI) in a cohort of women at midlife, taking into account the type of UI (Stress urinary incontinence - SUI – Urge urinary incontinence – IUU - and mixed urinary incontinence - IUM) and the severity of symptoms.Material and Methods: Data were obtained from the survey questionnaires "women and their health," the annual questionnaires cohort GAZEL and specific questionnaire "urinary problems" posed in 2000 and 2008. A Cox model was used between 1990 and 2008 from the data of the question "Have you trouble holding your urine? ". Logistic regression models were used between 2000 and 2008 from the issue validated UI "Over the last 12 months, did you have any involuntary loss of urine ? ".Results: In our population, the annual rate of incidence of UI was 5.5% and the annual rate of remission was 6.2%, confirming that the UI is a dynamic condition with possible periods of worsening and of improvement. These rates vary with the type of UI: between 2000 and 2008, incidence rates were 14.9% for SUI, 3.2% for UUI and 3.1% for the MUI. SUI is the most likely type to experience a possible remission of the UI compared to UUI and MUI. Factors associated with the occurrence of UI are social factors (high educational level), obstetrical (parity), hormonal (menopause), and factors in relation with physical or mental health status (weight gain, onset of depressive symptoms, impairment in health-related quality of life - energy dimension and social isolation dimension of NHP score). Complete remission is even less common as women gain in age and in weight. For each type of UI, the influence of risk factors seems different. Thus, educational level (baccalaureate), BMI (at baseline and during follow-up) and a depressive syndrome at baseline are associated with the onset of SUI. An antecedent of surgical procedure for UI is associated with the occurrence of UUI and MUI. Surgical correction of the UI during follow-up is, as expected, associated with remission of symptoms of SUI. By contrast, pelvic floor muscle training exercises and vaginal childbirth, are associated with persistence of symptoms of SUI. The vaginal delivery was also associated with the persistence of MUI. MUI and UUI are the more severe types of UI at baseline. Furthermore, the aggravation is more pronounced in case of UUI or MUI that for SUI. Aside from the type, the factors associated with worsening symptoms are a prior surgery for a UI (at baseline) and the onset of a depressive syndrome. A worsening of UI is negatively associated with alcohol consumption at baseline and incontinence surgery during the study period. The role of social factors, such as the baccalaureate for example, is associated with the appearance of a slight UI, while obstetric factors such as a vaginal childbirth is associated with the appearance of a severe UI.Conclusion: The UI is a dynamic condition with possible periods of worsening and of partial or total improvement. The analysis of risk factors associated with the UI must incorporate a differentiation of the type and severity. Data on the epidemiology of UI in women between 45 and 60 years are still too few. Other longitudinal studies including a larger number of women are essential to confirm our results and to better counselling women with UI symptoms.
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Vers une modélisation de l'incontinence urinaire des femmes / Modeling Urinary Incontinence in Women

Bedretdinova, Dina 30 November 2015 (has links)
VERS UNE MODELISATION DE L’INCONTINENCE URINAIRE DES FEMMES Introduction : L’objectif principal était de mieux comprendre l’histoire naturelle de l’incontinence urinaire (IU) féminine grâce à une modélisation de sa prévalence sur ses facteurs de risque, en tenant compte de sa gravité et de ses types. Un objectif secondaire était de travailler sur la classification des circonstances des fuites urinaires.Matériel et méthodes : Nous avons utilisé les données de deux sondages téléphoniques sur une population représentative, Le Baromètre Santé 2010 (3089) et Fecond (5017) ; de deux enquêtes postales au sein de la cohorte GAZEL (3098), l’une générale et l’autre centrée sur les problèmes urinaires ; et enfin d’un sondage internet de volontaires adultes, NutriNet-Santé (85037). L’IU a été définie à partir d'un questionnaire validé, l’ICIQ-UI-SF et à partir d’une liste de problèmes de santé. Nous avons utilisé des modèles binomiaux et multinomiaux de régression logistique, des analyses de correspondances multiples et de classification ascendante hiérarchique.Résultats : La prévalence de l’IU tout venant (quel que soit son type ou sa gravité) variait de 1,5 % à 38,8 % selon les enquêtes et était égale à 17,3 % dans les 2 échantillons représentatifs. La conception de l’enquête, c’est-à-dire la nature de l’échantillon (représentatif ou non), son objectif (centré sur la santé générale ou l’IU), le mode de recueil des données et la mode de définition de l’IU (à partir d’un questionnaire spécifique validé ou basée sur une liste de maladies) étaient susceptibles de modifier à la hausse ou à la baisse les estimations de la prévalence de l’IU.Les fuites les plus fréquentes étaient les fuites à la toux, les fuites avant d’arriver aux toilettes et les fuites lors de l’exercice physique. Les femmes décrivant des circonstances attribuées aux principaux types d’IU, effort, par urgenturie et mixte, formaient un groupe distinct de celles déclarant des circonstances attribuées au type IU autre. De même, les femmes déclarant des circonstances attribuables à une IU d’effort se démarquaient de celles déclarant des circonstances attribuables à une IU par urgenturie. Les circonstances les plus discriminantes pour classer les femmes incontinentes étaient : fuites tout le temps, à la toux, pendant le sommeil et après la miction. Dans toutes les enquêtes nous avons identifié des associations significatives entre presque tous les facteurs de risque disponibles et l’incontinence ; mais certains facteurs étaient liés avec toutes les formes d’IU et d’autres seulement avec certaines formes. De plus nombreuses associations ont été observées avec l’IU grave, c’est-à-dire quotidienne, qu’avec l’IU hebdomadaire. Nous avons observé plus d’associations significatives avec l’IU mixte et l’IU autre qu’avec l’IU d’effort et l’IU par urgenturie. Les plus fortes associations ont été observées pour la dépression et l’obésité, liées avec presque toutes les formes d’IU. Les variables obstétricales étaient souvent liées à l’IU mixte. Conclusion : Le questionnaire ICIQ-UI-SF est approprié pour estimer la prévalence de l’incontinence urinaire dans des échantillons représentatifs mais il apparaît insuffisant pour définir tous les types d’IU. Nos résultats ont objectivé qu’il est possible d’utiliser les circonstances des fuites d’urine pour identifier des groupes spécifiques de femmes incontinentes, et que certaines circonstances peu utilisées en cliniques sont pourtant très discriminantes. Il y a probablement des travaux à faire et à poursuivre pour explorer dans quelle mesure les circonstances des fuites ont une valeur pronostique ou prédictive de réponse au traitement. Grâce à la modélisation, où nous avons pris en compte le type et la gravité de l’IU, nous avons pu constater quelles modalités de l’IU sont liées à certains facteurs de risque et quelles modalités ne le sont pas. / TOWARDS A MODELLING OF FEMALE URINARY INCONTINENCE Introduction: The main objective was to better understand the natural history of the female urinary incontinence (UI) through modelling of its prevalence by risk factors, while taking into account its severity and its type. A secondary objective was to work on the classification of the circumstances of urinary leakage.Methods: Data came from two telephone surveys of a representative population, The Health Barometer 2010 and Fecond; two mail surveys within the cohort GAZEL, one general and the other centred on urinary problems; and an Internet survey of adult volunteers, NutriNet-Health. We defined UI from a validated questionnaire, the ICIQ-UI-SF, and from a list of diseases. We used binomial and multinomial logistic regression models, multiple correspondence analysis and hierarchical clustering.Results: The prevalence of any UI ranged from 1.5% to 38.8%. In both representative samples it was 17.3%. The design of the survey, i.e. the sampling (representative or not), its objective (centred on general health or UI-centred), the data collection mode and UI definition (symptom-based or perception-based) were likely to change either upwards or downwards the estimates of the prevalence of UI.The most frequent circumstances were leaks during coughing, leakage before getting to the toilet and leaks during physical exercise. Women describing circumstances attributable to stress, urge or mixed types of incontinence formed a separate group from those reporting leakage circumstances attributable to other UI. Similarly, women declaring circumstances attributable to stress UI stood out from those declaring circumstances attributable to urge UI. The most discriminating circumstances to classify incontinent women were: leaks all the time, leaks during coughing, leaks during sleep and leaks after urination.In all the surveys included in our work we have identified significant associations between almost all available risk factors and incontinence, but some factors were associated with all forms of incontinence and others only with few forms. In addition, more associations were observed with severe UI (i.e. daily UI), than with weekly UI. Among UI types, we observed more significant associations with mixed UI and other UI than with stress and urge UI. The strongest associations were found for depression and obesity with almost all forms of UI. Obstetric variables were often associated with mixed UI.Conclusion: Precise estimates of UI prevalence should be based on non–UI-focused surveys among representative samples and using a validated standardised symptom-based questionnaire, as ICIQ-UI-SF, but it appears to be insufficient to define all types of UI. We found that it is possible to use the circumstances of urine leaks for identifying specific groups of incontinent women. But we need to explore to what extent the circumstances of urinary leakage have prognostic or predictive value for response to treatment. With modelling, as we took into account UI type and severity, we identified which UI modalities are related to certain risk factors and which are not.
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Effets de la grossesse et des variations pondérales sur la survenue d’une incontinence urinaire chez la femme : une enquête étiologique sur la part réversible de l’incontinence urinaire / Effects of pregnancy and weight variations on female urinary incontinence : an etiologic survey on the reversible part of urinary incontinence

Pizzoferrato, Anne-Cécile 06 October 2017 (has links)
Objectif : la principale théorie développée pour expliquer l’incontinence urinaire (IU) et le défaut de support urétral est la théorie du traumatisme obstétrical : l’accouchement par voie vaginale serait susceptible d’entraîner des lésions périnéales à l’origine de l’IU et la pratique de la césarienne constituerait un facteur protecteur. Notre objectif était de préciser la part des facteurs étiologiques non liés à l’accouchement qui participent à la genèse de l’IU reliée à la grossesse chez la femme.Matériel et Méthodes : nous avons d’abord étudié l’impact des facteurs de risque d’IU dans 2 populations distinctes : l’une à distance du premier accouchement (entre 4 et 12 ans), l’autre dans une cohorte de primipares suivies à 1 an du premier accouchement.Résultats : A long terme après le premier accouchement, nous avons retrouvé que la présence d’une IU au cours de la première grossesse augmentait le risque d’IU. Elle diminuait également les chances de rémission de l’IU entre 4 et 12 ans après le premier accouchement. Le mode d’accouchement et les grossesses supplémentaires n’étaient pas associés au risque d’IU à 12 ans. Par contre, un IMC élevé était associé à un risque plus élevé de développer une IU 12 ans après le premier accouchement, tandis que la perte de poids augmentait les chances de rémission. A 1 an après le premier accouchement, l’existence d’une IU lors de la grossesse était un facteur très fortement associé au risque d’IU dans le postpartum, indépendamment du mode d’accouchement. La mobilité cervico-urétrale prénatale, évaluée cliniquement ou à l’aide de l’échographie était associée significativement au risque d’IU 1 an après le premier accouchement. Nous n’avons pas retrouvé d’association significative avec le mode d’accouchement à 1 an du postpartum.Conclusion : Ces résultats montrent donc l’importance de la part des facteurs de risque « non traumatiques » sur le risque d’IU postnatale, en particulier les facteurs de susceptibilité individuelle et métaboliques. La lecture de la littérature pourtant abondante ne permet pas de conclure quant au réél impact du mode d’accouchement sur l’IU postnatale et la possibilité de prévention par la césarienne au sein de groupes à risque particulier. La seule façon d’y répondre serait de mettre en place un essai randomisé comparant la césarienne et l’accouchement vaginal. Dans la troisième partie de ce travail, nous présentons la méthodologie du protocole de recherche que nous souhaitons mettre en place pour répondre à la question. A une époque où la relation médecin-malade évolue, la difficulté réside essentiellement en l’acceptabilité de ce type d’essai, que ce soit auprès des patientes ou des obstétriciens. Une enquête préliminaire permettra d’évaluer la faisabilité d’un tel essai en France. / Objective: the most often cited hypothese to explain urinary incontinence (UI) is the theory of birth trauma: vaginal delivery would be likely to cause perineal tears leading to UI and caesarean section appears as a protective factor. The objective of our work was to clarify the importance of non-obstetric factors involved in the genesis of UI in women.Material and Methods: we first studied the impact of UI risk factors in two distinct populations: one away from the first delivery (between 4 and 12 years), the other at 1 year of the first delivery.Results: Twelve years after 1st delivery, we found that the presence of a UI during pregnancy increase the risk of UI. It also reduced the chance of UI remission between 4 and 12 years after the first delivery. Mode of delivery and additional pregnancies were associated with the risk of UI at 12 years. A higher BMI was associated with a higher risk of developing UI 12 years after the first delivery, while the weight loss increased the chances of remission. At 1 year after the 1st delivery, the existence of UI during pregnancy was a factor strongly associated with the risk of UI in the postpartum period, regardless of mode of delivery. Prenatal cervical-urethral mobility (evaluated clinically or by ultrasound) was significantly associated with the risk of UI 1 year after first delivery.Conclusion: These results show the importance of the "non-traumatic" risk factors on the postnatal UI risk, especially individual susceptibility factors. Yet reading the abundant literature does not conclude as to the real impact of mode of delivery on postnatal IU and the only way to respond would be to set up a randomized trial comparing cesarean and vaginal delivery. In the third part of this work, we present the methodology of the research protocol we wish to set up to answer the question. The problem lies for us in the acceptability of this type of trial. A preliminary investigation will assess the feasibility of such a trial in France.
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Comparaison de la force musculaire des membres inférieurs, de l’équilibre, de la mobilité et de la fonction chez les femmes âgées avec incontinence urinaire d’urgence ou mixte et les femmes âgées sans incontinence

Le Berre, Mélanie 12 1900 (has links)
Contexte : Après 65 ans, une femme sur deux souffre d’incontinence urinaire (IU) et de celles-ci, 25% souffrent de symptômes sévères (>10 épisodes/semaine). Une association positive a été établie entre l’IU liée à l’urgence (IUU) ou l’IU mixte (IUM) et les chutes. Cependant, les caractéristiques de force musculaire des membres inférieurs, d’équilibre, de mobilité et de fonction des femmes âgées avec IUU/IUM ont été peu étudiées jusqu’à maintenant. L’objectif principal de cette étude était donc de comparer la force des membres inférieurs, l’équilibre, la mobilité et la fonction chez les femmes âgées présentant ou non de l’IUU/IUM. L’objectif secondaire était de déterminer la relation de ces caractéristiques et la sévérité de l’IU. Méthode : Dans cette étude pilote transversale, 20 femmes avec IUU/IUM ont été appariées à 20 femmes continentes pour l’âge et l’IMC. Les participantes étaient âgées de 65 ans ou plus, vivaient à domicile et étaient capables de se déplacer de façon sécuritaire, sans aide technique. Des questionnaires validés et des tests standardisés ont permis de recueillir de l’information sur les symptômes d’IU (questionnaire ICIQ-UI SF), puis d’évaluer la force musculaire des membres inférieurs (dynamométrie des fléchisseurs et extenseurs des genoux, test du 30-Second Sit-to-Stand), l’équilibre (test d’équilibre unipodal, Four Square Step Test, questionnaire Activities-Specific-Balance-Confidence), la mobilité (10-Meter Walk Test, 6-Minute Walk Test) et la fonction (questionnaire Human Activity Profile, questionnaire SF-12). Résultats : Comparativement aux femmes continentes, les femmes avec IUU/IUM ont présenté des différences significatives au niveau de l’équilibre: temps réduit au test unipodal du côté dominant (p˂0,001) et non-dominant (p˂0,005); score inférieur sur la version adaptée du Activities-Specific Balance Confidence Scale (p=0,01). Les femmes avec IUU/IUM ont également présenté des différences significatives au niveau de la mobilité: vitesse de marche réduite (p=0,01); évaluation de la santé physique moins élevée mesurée à l’aide du SF-12 (p=0,01). Aucune différence n’a été observée entre les groupes quant à la force musculaire des membres inférieurs et la fonction. Aucune association significative n’a été observée entre la sévérité des symptômes d’IU rapportés par les femmes avec IUU/IUM et les mesures de force musculaire des membres inférieurs, d’équilibre, de mobilité et de fonction. Conclusion : Les résultats de cette étude suggèrent des atteintes à l’équilibre et la mobilité chez les femmes âgées avec IUU/IUM. D’autres études sont cependant nécessaires pour confirmer ces résultats. Les études futures sur cette clientèle devraient inclure l’évaluation de groupes musculaires additionnels (i.e. hanches, chevilles). En rapportant les calculs de puissance de tailles d’échantillon, cette étude pilote ouvre la voie à d’autres projets de plus large envergure. / Context : After the age of 65, the prevalence of urinary incontinence (UI) is one in two women. A positive correlation between falls and urgency UI (UUI) or mixed UI (MUI) has been identified. However, lower-extremity impairments in older women with UUI/MUI have not been thoroughly investigated. The primary goal of this study was to compare lower limb strength, balance, mobility and function in older women with and without UUI/MUI. The secondary goal was to evaluate the association between these measurements and UI severity. Methods : Forty older women with and without UUI/MUI completed standardized tests to gather data on UI symptoms (ICIQ-UI SF questionnaire) lower limb strength (knee flexor/extensor dynamometry, 30-Second Sit-to-Stand Test), balance (Single Leg Stance Test, Four Square Step Test, Activities-Specific-Balance-Confidence questionnaire), mobility (10-Meter Walk Test, 6-Minute Walk Test) and function (Human Activity Profile questionnaire, SF-12 questionnaire). Results : Significant differences in balance and mobility were observed between groups. Women with UI had shorter single leg stance times both on the dominant (p˂0.001) and non-dominant (p˂0.005) sides, lower balance confidence scores (p=0.01) and slower gait speeds (p=0.01). Women with UI also reported a significantly lower self-perceived health (p=0.01). No significant differences were observed in knee flexor/extensor strength and in function. No significant correlations were found between the severity of the UI symptoms reported by women with UI in the ICIQ-UI-SF and the measurements of lower limb muscle strength, balance, mobility or function Conclusion : The results from this pilot study suggest balance and mobility impairments in high-functioning older women with UUI/MUI. More studies are needed to confirm these results. By reporting power calculation for sample size, this pilot study provides a useful basis to design and conduct larger studies.
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