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Dyade d'attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapieBellemare, Vincent 18 April 2024 (has links)
La violence conjugale (VC) représente un problème de santé publique important ayant un impact sur plusieurs millions d’individus à travers le monde. Les conséquences physiques et psychologiques de ce phénomène sur les victimes sont multiples, telles que des douleurs chroniques, des difficultés de sommeil, une baisse du niveau d’activation, la dépression, l’anxiété, l’état de stress post-traumatique et une faible estime de soi (Black et al., 2011). La perpétration de comportements de VC est associée entre autres à l’insécurité d’attachement chez l’adulte (Gou & Woodin, 2017; Sommer, Babcock & Sharp, 2017). La présente étude a pour but d’examiner les relations entre les dimensions d’attachement de partenaires amoureux (i.e. anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) et leurs niveaux perpétrés respectifs de VC psychologique. Un échantillon de 279 couples hétérosexuels a été recruté au sein d’une clientèle consultant en thérapie de couple à la clinique universitaire en psychologie de l’Université Laval afin de répondre à des questionnaires portant sur l’attachement amoureux et la fréquence de comportements de VC psychologique perpétrés. Contrairement à ce qu’il était attendu, il n’y a aucune relation d’interaction entre l’attachement des partenaires et les comportements de VC psychologique rapportés au sein des partenaires amoureux de l’échantillon. Des analyses acheminatoires du modèle APIM indiquent que de hauts taux d’anxiété d’abandon chez un individu prédit une augmentation de ses propres comportements de VC psychologique, alors que de hauts taux d’évitement de l’intimité chez un individu prédit dans une certaine mesure une diminution des comportements de VC psychologique chez son partenaire. Ces résultats appuient l’influence que l’insécurité d’attachement peut avoir sur la dynamique conjugale en contexte de VC. Ils contribueront au développement de meilleures pratiques en matière d’intervention conjugale où l’un ou les deux partenaires font usage de violence à l’intérieur de leur couple. / Intimate partner violence (IPV) is a major public health problem impacting millions of people around the world. The physical and psychological consequences of this phenomenon on the victims are multiple, such as chronic pain, sleep difficulties, a decrease in the level of activation, depression, anxiety, post-traumatic stress disorder and low self-esteem (Black et al., 2011). The perpetration of IPV behaviors is associated, among other things, with adult attachment insecurity (Gou & Woodin, 2017, Sommer, Babcock, & Sharp, 2017). The purpose of this study is to examine the relationships between the attachment dimensions of dating partners (i.e. abandonment anxiety and avoidance of intimacy) and their respective perpetrated levels of psychological IPV. A sample of 279 heterosexual couples was recruited from a couple counseling clientele at Laval University psychology clinic to answer questionnaires on attachment and frequency of perpetrated behaviors of psychological IPV. Contrary to expectations, there is no interaction relationship between partners attachment and psychological IPV behaviors reported within the couple in this sample. Pathway analyzes of the APIM model indicate that high rates of anxiety in an individual predicts an increase in one's own psychological IPV behaviors, while high rates of avoidance in an individual predicts in some measures a decrease in psychological IPV behaviors in his partner. These results support the influence that insecurity of attachment can have on marital dynamics in IPV context. They will contribute to the development of better practices in conjugal intervention where one or both partners use violence within their couple.
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Les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale : cerner le problème et ses enjeux pour faire ressortir leurs besoinsCouto, Eric 05 August 2024 (has links)
INTRODUCTION : La présente étude s'intéresse aux besoins des hommes subissant de la violence conjugale dans le cadre de relations hétérosexuelles en termes d'aide et de soutien. Bien que ce sujet demeure controversé, les victimes masculines existent et les conséquences rapportées au sein de la littérature sont suffisamment importantes pour justifier de s'y attarder. De plus, alors qu'ils sont reconnus comme clientèle particulière dans la principale politique québécoise en matière de violence conjugale depuis 1995, aucune étude en contexte québécois ne s'est encore intéressée à leur vécu.
OBJECTIFS : En s'appuyant sur un cadre conceptuel alliant les études de besoins en sciences sociales, les études sur les hommes et les masculinités et la victimologie, la présente recherche vise à faire ressortir les enjeux relatifs à la perception des besoins et à leur expression chez les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale en se basant sur leurs expériences ainsi que sur celles de professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux. De manière plus spécifique cette recherche esquisse un portrait du vécu de la violence subie par les hommes (le problème), illustre en quoi les hommes se perçoivent ou non comme victimes de leur conjointe (les besoins perçus), examine les réactions des hommes à la violence subie et analyse les éléments qui favorisent ou font obstacle au dévoilement et à la dénonciation des violences (les besoins exprimés).
MÉTHODOLOGIE : La recherche adopte une perspective qualitative. Un total de 13 hommes s'identifiant comme ayant subi de la violence conjugale de la part de leur conjointe ou ex-conjointe ainsi que 11 professionnels (4 intervenants de ressources spécialisées pour hommes, 4 intervenant.e.s du réseau de la Santé et des Services sociaux, 3 policières) ont été interrogés dans le cadre d'entretiens semi-dirigés. Les répondants ont été recrutés par le biais d'annonces au sein d'organismes communautaires québécois, par une communication auprès des membres d'un ordre professionnel et grâce à une demande de collaboration auprès d'un corps policier. Les propos des répondants ont été retranscrits intégralement et analysés par thèmes au moyen d'un logiciel d'analyse qualitative.
RÉSULTATS : Principalement, les hommes subissent une violence psychologique qui affecte leur santé mentale mais également un contrôle relationnel et des abus financiers qui peuvent instaurer une dynamique de pouvoir à l'avantage de la conjointe au sein de la relation. Bien qu'elle cause peu de blessures, la violence subie entraîne des conséquences importantes, surtout au niveau psychique, affectif et relationnel mais également au niveau financier, légal et professionnel. Les hommes subissant de la violence se voient difficilement comme victimes en raison de stratégies de normalisation des abus, d'éléments liées à la socialisation masculine et d'une identification plus facile au rôle d'agresseur. Plusieurs ont besoin d'un regard extérieur, principalement de la part d'intervenants sociaux, pour voir leur victimisation. Concernant leurs réactions à la violence subie, la majorité des hommes optent d'abord pour endurer les agressions. Toutefois, après un temps, certains vont agir de la résistance violente ; réaction qui a le potentiel de devenir de la violence bidirectionnelle. Les hommes subissant de la violence sont également peu enclins à quitter la relation violente, que ce soit parce que celle-ci est importante pour eux, qu'ils s'en sentent prisonniers, qu'ils veulent protéger leurs enfants ou craignent une amplification de la violence post-séparation. Les hommes vont quitter la relation violente principalement lorsqu'ils acquièrent la conviction que les coûts associés à demeurer dans la relation outrepassent ceux qu'ils anticipent s'ils quittent. Finalement, les hommes dévoilent peu la violence subie parce qu'ils ne veulent pas inquiéter leurs proches ou parce qu'ils ne veulent pas nuire à la réputation de leur conjointe. Cet argument est également un des motifs principaux pour lesquels les hommes ne portent pas plainte à la police.
CONCLUSION : La très grande visibilité de la violence faite aux femmes, la socialisation masculine ainsi que les normes de genre font en sorte qu'il est difficile pour les hommes subissant de la violence conjugale et pour les professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux de voir leur victimisation. Pour que les hommes en prennent conscience et puissent agir sur leur situation, ils ont besoin d'être accueillis et crus, d'être aidés et soutenus et d'être protégés. / INTRODUCTION: The present study focuses on the help and support needs of men experiencing intimate partner violence in heterosexual relationships. Although the subject remains controversial, male victims do exist, and the consequences reported in the literature are significant enough to warrant attention. What's more, while they have been recognized as a special clientele in Quebec's main domestic violence policy since 1995, no study in the Quebec context has yet focused on their experiences.
OBJECTIVES: Using a conceptual framework combining social sciences needs assessment studies, men's studies and victimology, this research aims to highlight the issues surrounding the perception of needs and their expression among heterosexual men experiencing domestic violence, based on their experiences as well as those of professionals who can potentially intervene with them. More specifically, this research sketches a portrait of men's experience of violence (the problem), illustrates how men do or do not perceive themselves as victims of their partner (perceived needs), examines men's reactions to the violence they have experienced, and analyses the factors that promote or hinder the disclosure and denunciation of violence (expressed needs).
METHODOLOGY: The research adopts a qualitative perspective. A total of 13 men who identified themselves as having experienced domestic violence at the hands of their partner or ex-partner, as well as 11 professionals (4 men's ressources workers, 4 health and social services workers, 3 policewomen) were interviewed through semi-structured interviews. Respondents were recruited through advertisements in community organizations, by contacting members of a professional order, and through a request for collaboration from a police force. Respondent's discourses were fully transcribed and analysed thematically using qualitative analysis software.
RESULTS: Mostly, men suffer psychological violence that affects their mental health, but also relational control and financial abuse that can create a power dynamic in the relationship to the female partner's advantage. Although it causes few injuries, the sustained violence has significant consequences, especially at the psychological, emotional and relational levels, but also at the financial, legal and professional levels. Men who suffer violence have difficulty seeing themselves as victims, because of their use of strategies normalizing the abuse, some elements linked to male socialization and easier identification to the role of aggressor. Many need an outside perspective, mainly from social workers, to see their victimization. As for their reactions to the violence they have experienced, the majority of men initially opt to endure the aggression. However, after a while, some will act in violent resistance, a reaction that has the potential to become bi-directional violence. Men who experience violence are also reluctant to leave the abusive relationship, whether because the relationship is important to them, because they feel trapped in it, because they want to protect their children, or because they fear an amplification of the violence in a post-separation context. Men will leave the abusive relationship mainly when they become convinced that the costs of remaining in the relationship outweigh those they anticipate if they leave. Finally, men disclose little of the violence they have suffered because they don't want to worry their loved ones, or because they don't want to damage their partner's reputation. This argument in also one of the main reasons why men do not report violence to police.
CONCLUSION: The high visibility of violence against women, male socialization and gender norms make it difficult for men who suffer domestic violence, and for the professionals who work with them, to see their victimization. For men to become aware of their situation and take action, they need to be welcomed and believed, helped and supported and protected.
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Personnalité et perpétration de coercition sexuelle dans les relations : recension systématiqueSt-Laurent, Maryline 13 December 2023 (has links)
Ancrée dans le contexte social actuel, la recherche des dernières années s'intéresse particulièrement à la violence sexuelle souvent décrite comme moins sévère qui n'implique pas nécessairement de violence physique, c'est-à-dire la coercition sexuelle, et qui peut se retrouver au sein de différents types de relations interpersonnelles de la population générale. Un des facteurs empiriques qui s'avère une source explicative de ce qui peut mener une personne à commettre de la coercition sexuelle est sa personnalité notamment certains traits de la personnalité limite, narcissique et psychopathique. La recherche sur le sujet est toutefois vaste, complexe et hétérogène. L'objectif de ce mémoire doctoral est de réaliser une recension systématique de la littérature portant sur les liens entre la personnalité des hommes et des femmes et la perpétration de coercition sexuelle dans leurs relations. Cette recension, qui comprend des articles, des chapitres de livres et des thèses publiées entre 2005 et juin 2020, révèle 6826 études liées à la problématique. L'analyse des études selon les critères d'exclusion a permis d'inclure 13 études s'adressant directement aux liens entre la personnalité et la perpétration de coercition sexuelle au sein de relations interpersonnelles. Bien que nos résultats soient limités et hétérogènes, ils semblent appuyer la littérature scientifique et soutiennent en partie nos hypothèses. Nos résultats révèlent entre autres que des enjeux limites chez les femmes tels qu'une sensibilité au sentiment de rejet et des enjeux narcissiques chez les hommes tels qu'un désir de contrôle peuvent les mettre plus à risque de commettre de la coercition sexuelle dans leurs relations. Ce mémoire doctoral donne donc un aperçu de l'influence de la personnalité sur la perpétration de la coercition sexuelle, mais révèle surtout un manque considérable de recherche et de théorie dans la compréhension de cette problématique.
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Le parcours des familles suivies en protection de la jeunesse en raison d'un conflit sévère de séparation : la perspective des parentsTurbide, Catherine 18 April 2024 (has links)
Cette thèse vise à comprendre le parcours des familles suivies par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) en raison d'un conflit sévère de séparation (CSS) à partir de la perspective des parents. Le CSS est un concept aux contours encore flous, qui fait généralement référence aux situations où, après la séparation, les parents entretiennent des rapports acrimonieux, présentent des difficultés au plan de la coparentalité et multiplient les recours aux services psychosociaux et aux tribunaux sans parvenir à régler leur litige. Au Québec, le DPJ intervient auprès de ces familles dans les situations où le CSS représente une forme de mauvais traitement psychologique qui compromet la sécurité ou le développement de l'enfant. À ce jour, il existe encore très peu d'études portant spécifiquement sur ces situations. Si l'on sait qu'en raison de la complexité du phénomène et de ses enjeux importants, travailler auprès de ces familles nécessite pour les intervenants de mobiliser des ressources considérables, on en connaît très peu sur la perspective des parents. Prenant assise sur la théorie du parcours de vie, deux questions générales sont formulées : du point de vue des parents suivis par le DPJ en raison d'un CSS, qu'est-ce qui caractérise le parcours de ces parents sur le plan de leurs trajectoires familiale et d'utilisation des services? Comment l'intervention du DPJ s'inscrit dans leur parcours? Pour y répondre, 21 parents (15 femmes et 6 hommes), suivis par le DPJ en raison d'un CSS, ont participé à un entretien portant sur leurs trajectoires familiale et d'utilisation des services, depuis le début du couple jusqu'au moment de l'entrevue. Les données ont été collectées dans le cadre d'une d'entrevue semi-dirigée et à l'aide de deux outils (le calendrier de vie et le Retrospective Interview Technic (RIT)). Les résultats permettent de constater que, pour la majorité des participants, leurs difficultés vont au-delà d'une dynamique conflictuelle et de problèmes sur le plan de la coparentalité. Il a été possible d'identifier trois groupes qui se distinguent quant à la nature des difficultés que les parents décrivent pour parler de leur trajectoire familiale. Pour certains parents, les difficultés qu'ils décrivent s'apparentent à un CSS alors que des mères brossent plutôt le portrait d'une situation de violence conjugale post-séparation de type terrorisme intime. Pour d'autres participantes, la situation est plus ambigüe. Les résultats montrent aussi que, pour certains participants, la relation avec l'autre parent a toujours été difficile depuis le début du couple. Pour d'autres, la relation a été marquée par des hauts et des bas avant et après la séparation alors que certains considèrent que la relation s'est améliorée à partir d'un événement marquant ou avec l'aide du DPJ. Les résultats montrent aussi que, pour certains, c'est ce qu'ils ont vécu avant la rupture qui permet de comprendre leurs difficultés après la séparation alors que pour d'autres, c'est l'arrivée de la nouvelle conjointe dans la vie du père qui représente la bougie d'allumage du conflit. Les résultats permettent aussi de constater que c'est le sens accordé par le parent à certaines transitions familiales qui permet de comprendre leur impact sur les difficultés entre les parents. Quant à la trajectoire d'utilisation des services, les résultats montrent qu'avant l'intervention du DPJ, certains souhaitaient recevoir de l'aide pour répondre à des difficultés personnelles, conjugales ou parentales sans lien avec le conflit alors que d'autres ont sollicité les services pour se sortir du litige avec l'autre parent. Les parents décrivent aussi comment ces services les ont ou non aidés à traverser leurs difficultés. Selon ces parents, le DPJ est d'abord intervenu auprès de leur famille parce qu'un enfant a été victime de maltraitance. La présence du CSS a été mise en lumière pendant l'évaluation ou le suivi du DPJ. La majorité des parents ne considère pas que l'intervention du DPJ leur a permis d'améliorer leur relation avec l'autre parent, mais ils décrivent les conséquences importantes (positives ou non) de son intervention sur leur rôle parental et leur coparentalité. Ces résultats permettent de dégager des pistes de recherche et d'intervention dans le cadre des services de la protection de la jeunesse. / The aim of this thesis is to understand, through the eyes of parents, the trajectory of families receiving youth protection services due to high-conflict separation. Although it remains a vague concept, high-conflict separation generally refers to situations where separated parents have an acrimonious relationship, a hard time co-parenting and turn more and more to psychosocial services and courts without resolving their conflict. In Québec, the Director of Youth Protection (DPJ) intervenes where the conflict represents a form of psychological maltreatment that may result in danger to the security or development of a child. Very few studies dealing specifically with these situations have been conducted to date. While we know that youth protection workers working with high-conflict families need to marshal a substantial amount of resources due to the complexity of these cases and the serious issues involved, very little is known about the perspective of parents in high conflict after separation. Building on life course theory, two general questions were formulated: From the point of view of parents involved in high-conflict separation who are receiving youth protection services, what characterizes their family and service use trajectories? What role do youth protection services play in the parents' trajectory? To answer those questions, 21 high-conflict separated parents (15 women and 6 men) receiving youth protection services were interviewed about their family and service use trajectories from the beginning of their couple relationship up to the time of the interview. Data were collected through semi-structured interviews using two tools (life calendar and Retrospective Interview Technique (RIT)). The findings reveal that the difficulties experienced by the majority of participants go beyond a high-conflict dynamic and dysfunctional co-parenting. Three distinct groups were identified based on the nature of the difficulties described by parents in regards to their family trajectory. If some parents described difficulties akin to high-conflict separation, mothers painted a picture more akin to the intimate terrorism form of post-separation domestic violence. The situation of other participants is not as clear-cut. The results also show that some participants have had relationship problems with the other parent ever since they became a couple. Others described a relationship marked by ups and downs both before and after their separation, while some said that the relationship improved after a milestone event or with youth protection's intervention. The results further show that, in some cases, participants' pre-breakup experience helps understand their post-separation conflict, whereas for other participants the conflict was fuelled by the presence of a new spouse in the father's life. The findings also reveal that the impact of certain family transitions on the problems between parents can be understood through the significance given to the transition by a parent. In regards to service use trajectories, the results show that some participants wanted help in dealing with personal, spousal or parental problems unrelated to the conflict before youth protection services got involved, whereas others tend to use judicial services to settle their parental dispute. Parents also described how the services helped or did not help them navigate their problems. They said that youth protection services initially got involved because of maltreatment against a child. The high-conflict situation was brought to light during youth protection's assessment or intervention. The majority of parents expressed that youth protection involvement did not help them improve their relationship with the other parent, but described significant impacts (positive or otherwise) of the intervention on their parenting and co-parenting. These findings help identify research and intervention avenues in a youth protection context.
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Exposition à la violence conjugale : construction du sens donné à cette expérience par de jeunes adultesDumont, Annie 18 April 2024 (has links)
Le fait de donner un sens à une expérience potentiellement traumatique tel que l’exposition à la violence conjugale peut être, pour les jeunes exposés, une stratégie menant à la résilience (Anderson & Danis, 2006; Armour, 2003) et les préservant de vivre de la détresse psychologique (Armour, 2010; Woo & Brown, 2013). Pourtant, un nombre restreint d’études s’intéressent aux significations subjectives que prend la violence conjugale, pour les individus, enfants ou adultes, qui y sont exposés (Overlien & Hyden, 2009). De plus, on sait que le vécu des jeunes adultes (18 à 25 ans) exposés à la violence conjugale dans l’enfance ou l’adolescence est susceptible de se démarquer de celui des adultes plus âgés tout autant que des adolescents qui les précèdent, comme c’est le cas pour les jeunes adultes de la population générale (Arnett, 2011). Cette population spécifique a pourtant, jusqu’à maintenant, suscité moins d’intérêt dans les études. Le présent projet de recherche s’attarde donc aux significations données à la violence conjugale par les jeunes adultes exposés à cette violence dans l’enfance ou l’adolescence, à partir des questions suivantes : Quelles significations les jeunes adultes exposés à la violence conjugale dans l’enfance ou l’adolescence donnent-ils à cette expérience? Quelles sont les expériences qui, selon eux, ont davantage influencé leur parcours de vie et leur vécu d’exposition à la violence conjugale? Dans quelle mesure ces expériences ont contribué à la construction d’un sens donné à la violence conjugale? Afin de répondre à ces questions, l’étude s’appuie sur la théorie du parcours de vie et est réalisée auprès de 35 jeunes âgés de 18 à 25 ans, et qui reconnaissent avoir vécu une expérience d’exposition à la violence conjugale. Des entrevues semi-dirigées et une adaptation qualitative du calendrier historique de vie sont utilisées pour recueillir la signification qu’ils donnent à la violence conjugale. Les résultats de l’étude montrent que les répondants tentent de donner un sens à ce vécu, ce sens passant par des processus d’assimilation et d’accommodation. Deux principes propres à la théorie du parcours de vie, soit les vies interreliées et l’agentivité, ont d’ailleurs une part importante dans ces processus, qui peuvent se réaliser à l’intérieur de plus d’une trajectoire du parcours de vie (scolaire, professionnelle, familiale, amoureuse, d’amitié, etc.). Les participants tentent ainsi de concilier la signification globale, soit leur vision de la vie, leurs valeurs, leurs buts, à la signification situationnelle qu’ils donnent aux épisodes de violence conjugale auxquels ils ont été exposés. Pour ce faire, ils comparent et partagent ces expériences avec certaines personnes privilégiées de leur entourage, leur permettant de mettre des mots sur ce vécu. Ils font aussi preuve d’agentivité, en innovant dans leur façon de réagir face à la violence et en se fixant des objectifs à long terme dans le but de ne plus vivre cette violence. Ces résultats permettent d’aller plus loin quant aux connaissances dans le domaine, entre autres par l’apport de nouvelles données sur ce qui peut faciliter la recherche de sens pour les jeunes exposés à la violence conjugale dans les différentes trajectoires de leur parcours de vie. Enfin, dans le but de développer de meilleurs services auprès de cette population, l’étude conclut que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre l’importance relative que la recherche de sens, le développement de l’identité, la transition à la vie adulte, l’agentivité et l’empowerment prennent dans le parcours de vie des jeunes exposés à la violence conjugale.
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Étude exploratoire du conflit de loyauté chez des enfants exposés à la violence conjugaleMaillé, Nicole 08 1900 (has links)
Résumé
Le but de cette recherche est de comprendre le conflit de loyauté chez les enfants exposés à la violence conjugale lorsque les parents sont séparés. Le premier objectif vise à décrire le contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère. Le second objectif cherche à évaluer la présence et à décrire, le cas échéant, la nature du conflit de loyauté et ses conséquences chez l’enfant. Un troisième objectif porte sur l’identification de sous-groupes d’enfants similaires quant à leur discours sur le conflit de loyauté. Enfin, l’objectif final consiste à décrire un possible changement d’intensité du conflit de loyauté dans le temps. La recherche adopte une méthode qualitative pour recueillir le point de vue des enfants sur un possible vécu de conflit de loyauté des enfants entre leur père et leur mère. Douze enfants, ayant reçu des services d’intervention en maison d’hébergement, donnent leur point de vue sur leur expérience de conflit de loyauté. L’opinion de leur mère raconte l’histoire d’exposition à la violence conjugale de l’enfant ainsi que sa relation avec chacun des deux parents. La perception des intervenantes sur un possible conflit de loyauté chez l’enfant ainsi que sur sa relation avec chacun de ses parents vient enrichir cette recherche. Une description du contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère démontre que la relation des enfants avec leur père ne semble pas toujours facile, alors que celle de l’enfant avec sa mère est plus positive. Les intervenantes jugent que les douze enfants vivent un conflit de loyauté, alors qu’un seul de ces participants verbalise ne pas en vivre. Une première analyse qualitative du discours des enfants a permis de constater qu’aucun des onze enfants n’identifie le père ou la mère comme étant le seul initiateur du conflit de loyauté. Comme résultat des verbalisations des enfants, deux groupes sont formés selon le degré d’élaboration du discours (élaboré ou non élaboré). Les résultats principaux permettent de constater que le degré de conflit de loyauté initié par les mères demeure stable dans le temps alors qu’il s’intensifie lorsqu’initié par certains pères de l’étude. / Abstract
The purpose of this research is to explore any conflict-of-loyalty that may be present in children exposed to domestic violence after their parents have separated. Our initial objective was to describe the context of the childrens’ relationships with each of their parents. A second goal was to evaluate its presence and to describe, if it existed at all, the nature of this conflict-of-loyalty and its consequences for the children. A third objective was to identify sub-groups of children who had similarities in their verbalizations about a conflict-of-loyalty. Our final aim was to investigate any change in intensity of the conflict-of-loyalty over a specific period of time. Our research used a qualitative methodology to determine the childrens’ perceptions about a possible conflict-of-loyalty they may have had between their father and their mother. Twelve children who previously had services from women’s shelters expressed themselves about their experiences pertaining to conflict-of-loyalty. The mothers of each of these 12 participants gave us their perspectives regarding the exposure of their children to conjugal violence, as well as about their children’s relationships with each parent. Also, the perceptions of the shelter workers about possible conflicts of loyalty among the children they cared for, as well as about the childrens’ relationships with each of their parents, added to this research. A description of the childrens’ relationships with their mothers and fathers showed that the relationship between children and their fathers did not always seem easy, while the one with their mothers was more positive. The shelter workers assumed that all of the 12 children experienced a conflict-of-loyalty, while only 11 of the participants themselves stated they had. An initial qualitative analysis of the childrens' verbalizations allowed us to say that none of the 11 children identified either their father or their mother as having been the sole initiator of the conflict-of-loyalty. Issuing from the children’s verbalizations, two groups were identified according to the extent they responded (extensively or minimally). The children clearly identify both their parents as initiating the conflict-of- loyalty. However, results show that there are differences among fathers and mothers in the way they trigger such a conflict in their child. Our principal findings allow us to determine that the degree of conflict-of-loyalty that had been initiated by the mothers remained stable over time, although it was greater over time when it had been introduced by some of the fathers.
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Étude exploratoire du conflit de loyauté chez des enfants exposés à la violence conjugaleMaillé, Nicole 08 1900 (has links)
Résumé
Le but de cette recherche est de comprendre le conflit de loyauté chez les enfants exposés à la violence conjugale lorsque les parents sont séparés. Le premier objectif vise à décrire le contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère. Le second objectif cherche à évaluer la présence et à décrire, le cas échéant, la nature du conflit de loyauté et ses conséquences chez l’enfant. Un troisième objectif porte sur l’identification de sous-groupes d’enfants similaires quant à leur discours sur le conflit de loyauté. Enfin, l’objectif final consiste à décrire un possible changement d’intensité du conflit de loyauté dans le temps. La recherche adopte une méthode qualitative pour recueillir le point de vue des enfants sur un possible vécu de conflit de loyauté des enfants entre leur père et leur mère. Douze enfants, ayant reçu des services d’intervention en maison d’hébergement, donnent leur point de vue sur leur expérience de conflit de loyauté. L’opinion de leur mère raconte l’histoire d’exposition à la violence conjugale de l’enfant ainsi que sa relation avec chacun des deux parents. La perception des intervenantes sur un possible conflit de loyauté chez l’enfant ainsi que sur sa relation avec chacun de ses parents vient enrichir cette recherche. Une description du contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère démontre que la relation des enfants avec leur père ne semble pas toujours facile, alors que celle de l’enfant avec sa mère est plus positive. Les intervenantes jugent que les douze enfants vivent un conflit de loyauté, alors qu’un seul de ces participants verbalise ne pas en vivre. Une première analyse qualitative du discours des enfants a permis de constater qu’aucun des onze enfants n’identifie le père ou la mère comme étant le seul initiateur du conflit de loyauté. Comme résultat des verbalisations des enfants, deux groupes sont formés selon le degré d’élaboration du discours (élaboré ou non élaboré). Les résultats principaux permettent de constater que le degré de conflit de loyauté initié par les mères demeure stable dans le temps alors qu’il s’intensifie lorsqu’initié par certains pères de l’étude. / Abstract
The purpose of this research is to explore any conflict-of-loyalty that may be present in children exposed to domestic violence after their parents have separated. Our initial objective was to describe the context of the childrens’ relationships with each of their parents. A second goal was to evaluate its presence and to describe, if it existed at all, the nature of this conflict-of-loyalty and its consequences for the children. A third objective was to identify sub-groups of children who had similarities in their verbalizations about a conflict-of-loyalty. Our final aim was to investigate any change in intensity of the conflict-of-loyalty over a specific period of time. Our research used a qualitative methodology to determine the childrens’ perceptions about a possible conflict-of-loyalty they may have had between their father and their mother. Twelve children who previously had services from women’s shelters expressed themselves about their experiences pertaining to conflict-of-loyalty. The mothers of each of these 12 participants gave us their perspectives regarding the exposure of their children to conjugal violence, as well as about their children’s relationships with each parent. Also, the perceptions of the shelter workers about possible conflicts of loyalty among the children they cared for, as well as about the childrens’ relationships with each of their parents, added to this research. A description of the childrens’ relationships with their mothers and fathers showed that the relationship between children and their fathers did not always seem easy, while the one with their mothers was more positive. The shelter workers assumed that all of the 12 children experienced a conflict-of-loyalty, while only 11 of the participants themselves stated they had. An initial qualitative analysis of the childrens' verbalizations allowed us to say that none of the 11 children identified either their father or their mother as having been the sole initiator of the conflict-of-loyalty. Issuing from the children’s verbalizations, two groups were identified according to the extent they responded (extensively or minimally). The children clearly identify both their parents as initiating the conflict-of- loyalty. However, results show that there are differences among fathers and mothers in the way they trigger such a conflict in their child. Our principal findings allow us to determine that the degree of conflict-of-loyalty that had been initiated by the mothers remained stable over time, although it was greater over time when it had been introduced by some of the fathers.
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Contribution à la connaissance des auteurs de violences conjugales et de la prévention des actes de violences : les groupes d’auteurs de violences conjugales / Contribution to knowledge of the perpetrators of domestic violence and acts of violence prevention : groups of perpetrators of domestic violenceLaporte, Jacques 25 June 2010 (has links)
Les faits de violences conjugales constituent un phénomène social d’importance. Les auteurs de ces faits ne sont la plupart du temps, ni des monstres, ni des pervers, ni même des malades mentaux. Nous avons constaté que trois sortes de facteurs sont déterminants dans la population étudiée, celle de 400 personnes mises en cause pour faits de violences conjugales. Ces trois catégories de facteurs étaient les suivants : sociaux et culturels, les attentes et les attitudes de chaque partenaire au sein du couple et enfin les facteurs intrapsychiques. Pour les facteurs sociaux et culturels, nous avons mis en évidence la notion de déprivation psychosociale. Quant aux attitudes du conjoint au sein du couple, elles s’articulent autour d’une double tendance indépendance-dépendance. Pour les conjointes, nous avons mis en évidence des attitudes de maternalité. Enfin, l’ensemble des processus psychiques des auteurs de violences conjugales rencontrés, s’ordonnent dans une polarité narcissique-identitaire. Face aux violences conjugales, la société met en œuvre un processus judiciaire obéissant à un arsenal juridique de plus en plus nourri. Depuis les années quatre-vingt-dix, sont nés des dispositifs de prise en compte de ces auteurs. Le dispositif VIRAGE, né en 2002 à Saint-Etienne (Loire) par la volonté de deux structures, une associative et l’autre hospitalière, est un de ceux-là. Quels sont les effets et limites des groupes mis en place par ce dispositif ? Si les effets de tels groupes sur la récidive ne sont pas probants, par contre ils s’avèrent pertinents sur l’expression, les représentations, la reconnaissance des faits, la compréhension de la sanction, le renouage des liens notamment avec les enfants, l’ouverture à d’autres modes de communication.Les limites sont celles d’un dispositif ayant pour intention des changements. Ce dispositif que nous avons qualifié d’encadrement social, selon un modèle psycho-éducatif, ne doit pas être assimilé à un processus judiciaire car il changerait fondamentalement de positionnement. Nous proposons à la fin de la thèse un programme de prévention tenant compte de ces acquis. / Marital violence is one really important social phenomenon. The perpetrators in these facts are most of the time, neither monsters, nor perverts, nor mental patients. We had concluded that three kinds of factor are determinative for the study population, which consists of 400 persons accused for marital violence. These three categories of factors were following: social and cultural expectations and attitudes of each partner and finally intrapsychic factors. For the social and cultural factors we have highlighted the concept of psychosocial deprivation. Regarding the attitudes of the spouse, they revolve around double tendency of independence-dependence. For the spouses, we have highlighted attitudes of “maternalité”. Finally, all psychic processes in the perpetrators of the marital violence, which we had met, are organized in a polarity narcissistic identity. The society faced with marital violence implements a judicial system which follows and give more and more resources to this legal arsenal. In the nineties, the programmes were born considering the perpetrators of the marital violence. The programme VIRAGE is among them, founded 2002 in Saint-Etienne (Loire), because of wish of two structures, one association and one hospital. What are the effects and the limits of the groups? The effects of such groups on the recidivism aren’t convincing, but it turns out that they are relevant for the expression, for the representations, for the reconnaissance of the facts, for the understanding of sanction, for the renewal of the relations with children, for the openness to the other modes of communication. Those limits are a programme with the intention of changing. This programme we have described as social support, according to a psycho-educational model, should not be comparable to a judicial system as it will change fundamentally positioning. We propose one program for prevention at the end of the thesis.
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Exploration compréhensive du phénomène du changement de comportement chez le conjoint violentDarish, Louis January 2009 (has links)
Quels sont les facteurs qui mènent un homme à entreprendre une thérapie pour conjoints violents? Quelles sont ses motivations et comment se sent-il au moment de cette prise de décision? Comment définit-il le changement? Quel est le rôle de son entourage immédiat dans cette prise de décision et dans le processus de changement? Quels sont les changements perçus et comment sont-ils expliqués? Cette recherche qualitative donne la parole à des hommes qui ont vécu, chacun à leur manière, un changement de comportement lors d'un cheminement qui visait la modification de leur manière de faire et d'être. Autant les questions concernant ce phénomène sont nombreuses, autant les témoignages de chacun des participants de la recherche sont riches et diversifiés. Cette recherche de nature qualitative et exploratoire est largement inductive et a comme objectif de mieux comprendre le changement de comportement chez le conjoint violent. La technique de l'entrevue semi-dirigée a été privilégiée pour recueillir l'information. Cette méthode, qui permet au sujet de livrer sa description de la réalité selon le phénomène observé, a aidé à mieux comprendre l'objet de la présente recherche. Au total, huit hommes ayant suivi une thérapie pour conjoints violents ont été interviewés. Ceux-ci avaient entrepris et terminé leur thérapie dans un organisme pour conjoints violents depuis au moins six mois et ils étaient réputés comme n'ayant plus de comportements violents. Ces témoignages sont présentés pour favoriser la compréhension des expériences et pour dégager le sens donné par le conjoint violent à son changement de comportement. Cette recherche correspond à la volonté de porter un regard global sur la situation des sujets rencontrés. L'émergence d'une perception basée sur l'étendue des expériences psychosociales de chaque personne nous amène à mieux comprendre la transition menant au changement. Dans cette étude sont articulés le point de vue scientifique tel qu'exprimé dans la littérature portant sur la violence conjugale et la position de praticien dans laquelle l'auteur est ancré. Ainsi, une modélisation de la dynamique de changement a pu être proposée dont les phases se rapportent à l'expérience du conjoint violent: décision de consulter, minimisation des gestes, motivation intrinsèque et extrinsèque, espace de réflexion et lâcher prise. Un certain consensus émerge chez les participants quant aux fruits récoltés suite à leur démarche. On retrouve ici comment la motivation intrinsèque prend forme et permet au conjoint violent de s'approprier sa démarche. Globalement, on pourrait dire que le conjoint violent en transition est sur un parcours où ses expériences passées et présentes le poussent vers une variété de trajectoires. L'assimilation de sa dynamique, où l'on retrouve au passage l'aspect de la socialisation masculine et plusieurs autres connaissances, procure au conjoint violent une perspective plus large de sa personne. Dans l'ensemble, le travail sur soi agit comme déterminant et parvient à l'aider à de multiples niveaux dont le savoir faire, initié par l'élément de base de ses acquisitions: le savoir être.
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Concomitance de violence conjugale et de mauvais traitements envers les enfants : représentations des intervenants et défis de collaboration pour l'offre d'une aide cohérenteLessard, Geneviève January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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