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Quitter un conjoint violent pour se plonger tête première dans l'inconnu : expériences d'hébergement de femmes dans les maisons pour femmes violentées en contexte conjugal, à Montréal

Laberge, Marie-Claude January 2008 (has links) (PDF)
Dans cette étude, l'auteure explore l'expérience d'hébergement de femmes violentées ayant séjourné en maison d'hébergement. Après plus de trente ans d'existence du réseau des maisons d'hébergement au Québec, l'auteure constate que peu d'études apportent un éclairage significatif sur l'expérience des femmes violentées séjournant en maison d'hébergement. L'objectif de cette étude consiste à connaître et à comprendre l'expérience d'hébergement dans les ressources pour femmes violentées en contexte conjugal, du point de vue des femmes violentées. Dans cette étude qualitative et féministe, des entrevues individuelles non directives ont été menées auprès de cinq femmes (adultes et francophones) ayant été hébergées dans des maisons d'hébergement membres du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale, situées à Montréal, dans les six mois précédant l'entrevue. Dans le cadre des entrevues de recherche, les participantes se sont exprimées sur des thèmes tels que: leur relation avec les intervenantes et avec les autres résidentes, leur expérience d'arrivée à la maison d'hébergement, les règles de vie, les questions d'intimité, le roulement des résidentes, etc. L'auteure y analyse également des aspects de l'expérience d'hébergement des femmes violentées tels: les représentations qu'ont les femmes des maisons d'hébergement avant d'y séjourner, les facteurs de réussite du séjour en maison d'hébergement, l'impact de l'intervention féministe sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées, l'implication des femmes à la vie démocratique des maisons d'hébergement, etc. En guise de conclusion, l'auteure propose quelques pistes de réflexion sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées en contexte conjugal en termes de renouvellement des pratiques d'intervention féministe en maison d'hébergement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence conjugale, Maison d'hébergement, Femmes violentées, Expérience, Féminisme, Féministe, Intervention féministe, Analyse féministe.
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Traumas interpersonnels dans l???enfance, empathie dyadique et violence conjugale envers la conjointe chez les hommes adultes d???une population clinique

Charbachi, No??lle January 2014 (has links)
Selon les donn??es de l???Association des centres jeunesses du Qu??bec (ACJQ), les signalements retenus concernant la violence physique subie et d???exposition ?? la violence conjugale durant l???enfance sont en constante augmentation alors que l???agression sexuelle repr??sente 5,6 % des signalements retenus en 2011 et 2012 (ACJQ, 2012). Ces traumas de nature interpersonnelle peuvent avoir un impact important sur le d??veloppement comportemental, cognitif et ??motionnel des victimes. Certaines ??tudes rapportent des niveaux d???empathie ??motionnelle et cognitive plus faibles chez les enfants victimes et t??moins de violence familiale (Davis, 1996; Hinchey & Gavelek, 1982; Straker & Jacobson, 1981), ce qui est aussi rapport?? ?? l?????ge adulte (Simons, Wurtele, & Heil, 2002). Les enfants t??moins de violence conjugale et victimes de violence physique auraient tendance ?? ??tre eux-m??mes impliqu??s dans une relation amoureuse violente ?? l?????ge adulte (Jose & O???Leary, 2009; Stith et al., 2000) alors que l???agression sexuelle v??cue durant l???enfance pr??dirait la violence conjugale physique ??mise par les hommes adultes (Fang & Corso, 2008). Des ??tudes montrent que la violence conjugale psychologique est li??e ?? un plus faible niveau d???empathie cognitive (Covell, Huss, & Langhinrichsen-Rohling, 2007; P??loquin, Lafontaine, & Brassard, 2011) alors que la violence conjugale physique est li??e ?? une moindre empathie globale (Clements, Holzworth-Munroe, & Schweile, 2007). La pr??sente ??tude vise ?? ??valuer les liens entre deux traumas interpersonnels v??cus durant l???enfance (t??moin ou victime de violence familiale, agression sexuelle), l???empathie dyadique (??motionnelle et cognitive) et la violence conjugale ??mise ?? l?????ge adulte (psychologique et physique) au sein d???une population clinique. ?? leur admission ?? un service d???aide pour difficult??s conjugales, 198 hommes adultes ont compl??t?? des questionnaires auto-administr??s d???empathie dyadique, de caract??ristiques sociod??mographiques (incluant les exp??riences de traumas durant l???enfance), de d??sirabilit?? sociale et de perp??tration de violence conjugale. Des analyses de r??gression hi??rarchique r??v??lent un lien n??gatif entre l???agression sexuelle et l???empathie dyadique ??motionnelle ainsi qu???un lien marginalement significatif entre la violence familiale et l???empathie dyadique cognitive. La violence familiale est n??gativement li??e ?? la perp??tration de violence conjugale physique. L???agression sexuelle est li??e ?? l?????mission de violence conjugale physique (tendance) et psychologique. Des analyses de covariance montrent que les hommes ayant v??cu deux types de traumas ??mettent davantage de violence conjugale psychologique que ceux qui ont v??cu un seul trauma, mais ils ne diff??rent pas de ceux qui n???ont pas v??cu de traumas. L???empathie dyadique cognitive est n??gativement li??e ?? la violence conjugale physique et psychologique tandis que l???empathie dyadique ??motionnelle est positivement li??e ?? la violence conjugale psychologique ??mise. De plus, l???empathie dyadique ??motionnelle est une variable m??diatrice du lien entre l???agression sexuelle et la violence conjugale psychologique tandis que l???empathie dyadique cognitive est une variable mod??ratrice du lien unissant ces deux variables. Au plan clinique, les r??sultats mettent en ??vidence les cons??quences n??fastes de l???agression sexuelle et l???importance de cibler l???empathie dyadique cognitive dans le traitement de la violence conjugale chez les hommes.
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Portée et effets perçus des ressources pour victimes de violence familiale : l'expérience de femmes autochtones d'origine innue

Bourque, Patricia January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Violência conjugal: símbolos e motivações do homem do interior do Ceará

Lopes, Wanessa Kelly Pinheiro 31 July 2015 (has links)
Submitted by Clebson Anjos (clebson.leandro54@gmail.com) on 2016-02-01T21:24:50Z No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1656029 bytes, checksum: df3035e1cbda5339f7da0676cbe4f7bd (MD5) / Made available in DSpace on 2016-02-01T21:24:50Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1656029 bytes, checksum: df3035e1cbda5339f7da0676cbe4f7bd (MD5) Previous issue date: 2015-07-31 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Notre étude a pour but d'identifier, à travers des discours contenus dans les temoignages policières et dans les procès criminels, les motivations des hommes de la ville de Iguatu, qui est situé à l'intérieur du Ceará, de pratiquer la violence contre les femmes dans la sphère conjugale. Il s'agit d'analyser les justifications alléguées par les supposés hommes qui ont agressé ses compagnons et les symboles de la masculinité qui envahissent la violence domestique. La présence de l'amour\affection comme substrat des relations conjugales, la domination masculine, les symboles de la masculinité, les pratiques de l'homme du "sertão", ainsi que le droit interne et international qui protègent le droit des femmes ont été les sujets abordés dans ce travail pour atteindre le profil et les motivations de l'homme dans les situations de violence, à la lumière d'un point de vue masculin. Nous présentons encore les influences sociales et culturelles et la façon dont elles se manifestent dans la formation de symboles masculins qui marquent la violence conjugale. / Este estudo teve por objetivo identificar, através de discursos contidos em depoimentos policiais e processos judiciais, as motivações dos homens do município de Iguatu, o qual se localiza no sertão do Estado do Ceará, para a prática de violência contra a mulher na esfera conjugal. Analisamos as supostas justificativas alegadas pelos homens que agrediram suas companheiras e os símbolos de masculinidade que permeiam a violência conjugal. A presença do amor\afeto enquanto substrato das relações conjugais, a dominação masculina, os símbolos de masculinidade, as práticas do homem do sertão, bem como a legislação interna e internacional que tutelam o direito da mulher foram temas discutidos neste trabalho para alcançar o perfil e as motivações do homem em situação de violência, à luz de uma ótica masculina. Apresentamos as influências sociais e culturais e como elas se manifestam na formação dos símbolos masculinos que marcam a violência conjugal.
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Intentions des infirmières à amorcer une relation thérapeutique avec les femmes victimes de violence conjugale en milieu d'urgence

Longpré, Caroline 05 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La violence conjugale revêt une ampleur croissante dans la société québécoise actuelle. Cette violence entraîne de nombreuses conséquences pour la santé des femmes, la famille et la société. Par le fait même, elle augmente considérablement les coûts reliés au système de santé. Le milieu d'urgence des centres hospitaliers est un milieu privilégié offrant un contact initial de première ligne, avec les femmes victimes de violence conjugale. Les infirmières d'urgence occupent donc une position stratégique pour amorcer une relation thérapeutique soit : dépister, intervenir et assurer un suivi à cette clientèle. Cependant plusieurs auteurs notent des lacunes importantes au niveau des interventions infirmières faites auprès des femmes violentées, répondant par ce fait, de façon inadéquate, aux besoins de ces dernières. Inspirée de la théorie du comportement planifié de Ajzen (1985), le but de la présente étude est de déterminer la force de la relation entre les déterminants psychosociaux: les connaissances, les croyances évaluatives, la perception de contrôle et la norme subjective des infirmières sur l'intention de ces dernières à amorcer une relation thérapeutique (ART) avec les femmes victimes de violence conjugale et ce, par six comportements spécifiques soit: 1) poser des questions spécifiques (PQS), 2) évaluer la cause des problèmes de santé (ECP), 3) favoriser un climat de confiance et de confidentialité (FCC), 4) répondre aux besoins psychologiques (RBP), 5) offrir des ressources en externe (ORE) et 6) évaluer et soutenir un plan d'urgence sécuritaire (SPU). Cette étude corrélative prédictive vise également à examiner, à l'aide du coefficient d'explication [R2], les variables prédictives significatives sur l'intention d'amorcer une relation thérapeutique (ART) des infirmières en milieu d'urgence, par les six comportements spécifiques de l'étude. Celle-ci permettra également de déterminer si une des variables à l'étude prédomine en terme d'influence sur les intentions de comportements des infirmières. La collecte des données s'est effectuée à l'aide d'un questionnaire élaboré et validé par l'investigatrice. Celui-ci a été distribué par la poste à un échantillon de 1000 infirmières du Québec travaillant en milieu d'urgence de centres hospitaliers recrutés aléatoirement par la banque de données de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Au total, 371 infirmières ont participé à l'étude. ». Les résultats des analyses descriptives indiquent que les infirmières ont généralement l'intention d'amorcer une relation thérapeutique avec les femmes victimes de violence conjugale. Par contre elles ont une faible perception de contrôle sur les comportements étudiés et elles adhèrent à certaines croyances erronées en matière de violence conjugale. Les résultats des analyses de régression hiérarchique relèvent quant à elles, que la perception de contrôle, la norme subjective et les croyances évaluatives, prédisent significativement les intentions pour chacun des six comportements spécifiques étudiés et par le fait même, du comportement global (ART). Ces résultats offrent des assises pour le développement de programmes destinés à la formation des infirmières d'urgence en matière de violence conjugale et l'élaboration de futures études permettant de mieux comprendre les interventions infirmières en regard de cette clientèle. Enfin cette étude contribuera à hausser la qualité des soins infirmiers en agissant sur les variables prédictives des intentions de comportements des infirmières en milieu d'urgence envers les femmes victimes de violence conjugale.
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Les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale : cerner le problème et ses enjeux pour faire ressortir leurs besoins

Couto, Eric 05 August 2024 (has links)
INTRODUCTION : La présente étude s'intéresse aux besoins des hommes subissant de la violence conjugale dans le cadre de relations hétérosexuelles en termes d'aide et de soutien. Bien que ce sujet demeure controversé, les victimes masculines existent et les conséquences rapportées au sein de la littérature sont suffisamment importantes pour justifier de s'y attarder. De plus, alors qu'ils sont reconnus comme clientèle particulière dans la principale politique québécoise en matière de violence conjugale depuis 1995, aucune étude en contexte québécois ne s'est encore intéressée à leur vécu. OBJECTIFS : En s'appuyant sur un cadre conceptuel alliant les études de besoins en sciences sociales, les études sur les hommes et les masculinités et la victimologie, la présente recherche vise à faire ressortir les enjeux relatifs à la perception des besoins et à leur expression chez les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale en se basant sur leurs expériences ainsi que sur celles de professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux. De manière plus spécifique cette recherche esquisse un portrait du vécu de la violence subie par les hommes (le problème), illustre en quoi les hommes se perçoivent ou non comme victimes de leur conjointe (les besoins perçus), examine les réactions des hommes à la violence subie et analyse les éléments qui favorisent ou font obstacle au dévoilement et à la dénonciation des violences (les besoins exprimés). MÉTHODOLOGIE : La recherche adopte une perspective qualitative. Un total de 13 hommes s'identifiant comme ayant subi de la violence conjugale de la part de leur conjointe ou ex-conjointe ainsi que 11 professionnels (4 intervenants de ressources spécialisées pour hommes, 4 intervenant.e.s du réseau de la Santé et des Services sociaux, 3 policières) ont été interrogés dans le cadre d'entretiens semi-dirigés. Les répondants ont été recrutés par le biais d'annonces au sein d'organismes communautaires québécois, par une communication auprès des membres d'un ordre professionnel et grâce à une demande de collaboration auprès d'un corps policier. Les propos des répondants ont été retranscrits intégralement et analysés par thèmes au moyen d'un logiciel d'analyse qualitative. RÉSULTATS : Principalement, les hommes subissent une violence psychologique qui affecte leur santé mentale mais également un contrôle relationnel et des abus financiers qui peuvent instaurer une dynamique de pouvoir à l'avantage de la conjointe au sein de la relation. Bien qu'elle cause peu de blessures, la violence subie entraîne des conséquences importantes, surtout au niveau psychique, affectif et relationnel mais également au niveau financier, légal et professionnel. Les hommes subissant de la violence se voient difficilement comme victimes en raison de stratégies de normalisation des abus, d'éléments liées à la socialisation masculine et d'une identification plus facile au rôle d'agresseur. Plusieurs ont besoin d'un regard extérieur, principalement de la part d'intervenants sociaux, pour voir leur victimisation. Concernant leurs réactions à la violence subie, la majorité des hommes optent d'abord pour endurer les agressions. Toutefois, après un temps, certains vont agir de la résistance violente ; réaction qui a le potentiel de devenir de la violence bidirectionnelle. Les hommes subissant de la violence sont également peu enclins à quitter la relation violente, que ce soit parce que celle-ci est importante pour eux, qu'ils s'en sentent prisonniers, qu'ils veulent protéger leurs enfants ou craignent une amplification de la violence post-séparation. Les hommes vont quitter la relation violente principalement lorsqu'ils acquièrent la conviction que les coûts associés à demeurer dans la relation outrepassent ceux qu'ils anticipent s'ils quittent. Finalement, les hommes dévoilent peu la violence subie parce qu'ils ne veulent pas inquiéter leurs proches ou parce qu'ils ne veulent pas nuire à la réputation de leur conjointe. Cet argument est également un des motifs principaux pour lesquels les hommes ne portent pas plainte à la police. CONCLUSION : La très grande visibilité de la violence faite aux femmes, la socialisation masculine ainsi que les normes de genre font en sorte qu'il est difficile pour les hommes subissant de la violence conjugale et pour les professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux de voir leur victimisation. Pour que les hommes en prennent conscience et puissent agir sur leur situation, ils ont besoin d'être accueillis et crus, d'être aidés et soutenus et d'être protégés. / INTRODUCTION: The present study focuses on the help and support needs of men experiencing intimate partner violence in heterosexual relationships. Although the subject remains controversial, male victims do exist, and the consequences reported in the literature are significant enough to warrant attention. What's more, while they have been recognized as a special clientele in Quebec's main domestic violence policy since 1995, no study in the Quebec context has yet focused on their experiences. OBJECTIVES: Using a conceptual framework combining social sciences needs assessment studies, men's studies and victimology, this research aims to highlight the issues surrounding the perception of needs and their expression among heterosexual men experiencing domestic violence, based on their experiences as well as those of professionals who can potentially intervene with them. More specifically, this research sketches a portrait of men's experience of violence (the problem), illustrates how men do or do not perceive themselves as victims of their partner (perceived needs), examines men's reactions to the violence they have experienced, and analyses the factors that promote or hinder the disclosure and denunciation of violence (expressed needs). METHODOLOGY: The research adopts a qualitative perspective. A total of 13 men who identified themselves as having experienced domestic violence at the hands of their partner or ex-partner, as well as 11 professionals (4 men's ressources workers, 4 health and social services workers, 3 policewomen) were interviewed through semi-structured interviews. Respondents were recruited through advertisements in community organizations, by contacting members of a professional order, and through a request for collaboration from a police force. Respondent's discourses were fully transcribed and analysed thematically using qualitative analysis software. RESULTS: Mostly, men suffer psychological violence that affects their mental health, but also relational control and financial abuse that can create a power dynamic in the relationship to the female partner's advantage. Although it causes few injuries, the sustained violence has significant consequences, especially at the psychological, emotional and relational levels, but also at the financial, legal and professional levels. Men who suffer violence have difficulty seeing themselves as victims, because of their use of strategies normalizing the abuse, some elements linked to male socialization and easier identification to the role of aggressor. Many need an outside perspective, mainly from social workers, to see their victimization. As for their reactions to the violence they have experienced, the majority of men initially opt to endure the aggression. However, after a while, some will act in violent resistance, a reaction that has the potential to become bi-directional violence. Men who experience violence are also reluctant to leave the abusive relationship, whether because the relationship is important to them, because they feel trapped in it, because they want to protect their children, or because they fear an amplification of the violence in a post-separation context. Men will leave the abusive relationship mainly when they become convinced that the costs of remaining in the relationship outweigh those they anticipate if they leave. Finally, men disclose little of the violence they have suffered because they don't want to worry their loved ones, or because they don't want to damage their partner's reputation. This argument in also one of the main reasons why men do not report violence to police. CONCLUSION: The high visibility of violence against women, male socialization and gender norms make it difficult for men who suffer domestic violence, and for the professionals who work with them, to see their victimization. For men to become aware of their situation and take action, they need to be welcomed and believed, helped and supported and protected.
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Dyade d'attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapie

Bellemare, Vincent 18 April 2024 (has links)
La violence conjugale (VC) représente un problème de santé publique important ayant un impact sur plusieurs millions d’individus à travers le monde. Les conséquences physiques et psychologiques de ce phénomène sur les victimes sont multiples, telles que des douleurs chroniques, des difficultés de sommeil, une baisse du niveau d’activation, la dépression, l’anxiété, l’état de stress post-traumatique et une faible estime de soi (Black et al., 2011). La perpétration de comportements de VC est associée entre autres à l’insécurité d’attachement chez l’adulte (Gou & Woodin, 2017; Sommer, Babcock & Sharp, 2017). La présente étude a pour but d’examiner les relations entre les dimensions d’attachement de partenaires amoureux (i.e. anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) et leurs niveaux perpétrés respectifs de VC psychologique. Un échantillon de 279 couples hétérosexuels a été recruté au sein d’une clientèle consultant en thérapie de couple à la clinique universitaire en psychologie de l’Université Laval afin de répondre à des questionnaires portant sur l’attachement amoureux et la fréquence de comportements de VC psychologique perpétrés. Contrairement à ce qu’il était attendu, il n’y a aucune relation d’interaction entre l’attachement des partenaires et les comportements de VC psychologique rapportés au sein des partenaires amoureux de l’échantillon. Des analyses acheminatoires du modèle APIM indiquent que de hauts taux d’anxiété d’abandon chez un individu prédit une augmentation de ses propres comportements de VC psychologique, alors que de hauts taux d’évitement de l’intimité chez un individu prédit dans une certaine mesure une diminution des comportements de VC psychologique chez son partenaire. Ces résultats appuient l’influence que l’insécurité d’attachement peut avoir sur la dynamique conjugale en contexte de VC. Ils contribueront au développement de meilleures pratiques en matière d’intervention conjugale où l’un ou les deux partenaires font usage de violence à l’intérieur de leur couple. / Intimate partner violence (IPV) is a major public health problem impacting millions of people around the world. The physical and psychological consequences of this phenomenon on the victims are multiple, such as chronic pain, sleep difficulties, a decrease in the level of activation, depression, anxiety, post-traumatic stress disorder and low self-esteem (Black et al., 2011). The perpetration of IPV behaviors is associated, among other things, with adult attachment insecurity (Gou & Woodin, 2017, Sommer, Babcock, & Sharp, 2017). The purpose of this study is to examine the relationships between the attachment dimensions of dating partners (i.e. abandonment anxiety and avoidance of intimacy) and their respective perpetrated levels of psychological IPV. A sample of 279 heterosexual couples was recruited from a couple counseling clientele at Laval University psychology clinic to answer questionnaires on attachment and frequency of perpetrated behaviors of psychological IPV. Contrary to expectations, there is no interaction relationship between partners attachment and psychological IPV behaviors reported within the couple in this sample. Pathway analyzes of the APIM model indicate that high rates of anxiety in an individual predicts an increase in one's own psychological IPV behaviors, while high rates of avoidance in an individual predicts in some measures a decrease in psychological IPV behaviors in his partner. These results support the influence that insecurity of attachment can have on marital dynamics in IPV context. They will contribute to the development of better practices in conjugal intervention where one or both partners use violence within their couple.
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Personnalité et perpétration de coercition sexuelle dans les relations : recension systématique

St-Laurent, Maryline 13 December 2023 (has links)
Ancrée dans le contexte social actuel, la recherche des dernières années s'intéresse particulièrement à la violence sexuelle souvent décrite comme moins sévère qui n'implique pas nécessairement de violence physique, c'est-à-dire la coercition sexuelle, et qui peut se retrouver au sein de différents types de relations interpersonnelles de la population générale. Un des facteurs empiriques qui s'avère une source explicative de ce qui peut mener une personne à commettre de la coercition sexuelle est sa personnalité notamment certains traits de la personnalité limite, narcissique et psychopathique. La recherche sur le sujet est toutefois vaste, complexe et hétérogène. L'objectif de ce mémoire doctoral est de réaliser une recension systématique de la littérature portant sur les liens entre la personnalité des hommes et des femmes et la perpétration de coercition sexuelle dans leurs relations. Cette recension, qui comprend des articles, des chapitres de livres et des thèses publiées entre 2005 et juin 2020, révèle 6826 études liées à la problématique. L'analyse des études selon les critères d'exclusion a permis d'inclure 13 études s'adressant directement aux liens entre la personnalité et la perpétration de coercition sexuelle au sein de relations interpersonnelles. Bien que nos résultats soient limités et hétérogènes, ils semblent appuyer la littérature scientifique et soutiennent en partie nos hypothèses. Nos résultats révèlent entre autres que des enjeux limites chez les femmes tels qu'une sensibilité au sentiment de rejet et des enjeux narcissiques chez les hommes tels qu'un désir de contrôle peuvent les mettre plus à risque de commettre de la coercition sexuelle dans leurs relations. Ce mémoire doctoral donne donc un aperçu de l'influence de la personnalité sur la perpétration de la coercition sexuelle, mais révèle surtout un manque considérable de recherche et de théorie dans la compréhension de cette problématique.
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Exposition à la violence conjugale : construction du sens donné à cette expérience par de jeunes adultes

Dumont, Annie 18 April 2024 (has links)
Le fait de donner un sens à une expérience potentiellement traumatique tel que l’exposition à la violence conjugale peut être, pour les jeunes exposés, une stratégie menant à la résilience (Anderson & Danis, 2006; Armour, 2003) et les préservant de vivre de la détresse psychologique (Armour, 2010; Woo & Brown, 2013). Pourtant, un nombre restreint d’études s’intéressent aux significations subjectives que prend la violence conjugale, pour les individus, enfants ou adultes, qui y sont exposés (Overlien & Hyden, 2009). De plus, on sait que le vécu des jeunes adultes (18 à 25 ans) exposés à la violence conjugale dans l’enfance ou l’adolescence est susceptible de se démarquer de celui des adultes plus âgés tout autant que des adolescents qui les précèdent, comme c’est le cas pour les jeunes adultes de la population générale (Arnett, 2011). Cette population spécifique a pourtant, jusqu’à maintenant, suscité moins d’intérêt dans les études. Le présent projet de recherche s’attarde donc aux significations données à la violence conjugale par les jeunes adultes exposés à cette violence dans l’enfance ou l’adolescence, à partir des questions suivantes : Quelles significations les jeunes adultes exposés à la violence conjugale dans l’enfance ou l’adolescence donnent-ils à cette expérience? Quelles sont les expériences qui, selon eux, ont davantage influencé leur parcours de vie et leur vécu d’exposition à la violence conjugale? Dans quelle mesure ces expériences ont contribué à la construction d’un sens donné à la violence conjugale? Afin de répondre à ces questions, l’étude s’appuie sur la théorie du parcours de vie et est réalisée auprès de 35 jeunes âgés de 18 à 25 ans, et qui reconnaissent avoir vécu une expérience d’exposition à la violence conjugale. Des entrevues semi-dirigées et une adaptation qualitative du calendrier historique de vie sont utilisées pour recueillir la signification qu’ils donnent à la violence conjugale. Les résultats de l’étude montrent que les répondants tentent de donner un sens à ce vécu, ce sens passant par des processus d’assimilation et d’accommodation. Deux principes propres à la théorie du parcours de vie, soit les vies interreliées et l’agentivité, ont d’ailleurs une part importante dans ces processus, qui peuvent se réaliser à l’intérieur de plus d’une trajectoire du parcours de vie (scolaire, professionnelle, familiale, amoureuse, d’amitié, etc.). Les participants tentent ainsi de concilier la signification globale, soit leur vision de la vie, leurs valeurs, leurs buts, à la signification situationnelle qu’ils donnent aux épisodes de violence conjugale auxquels ils ont été exposés. Pour ce faire, ils comparent et partagent ces expériences avec certaines personnes privilégiées de leur entourage, leur permettant de mettre des mots sur ce vécu. Ils font aussi preuve d’agentivité, en innovant dans leur façon de réagir face à la violence et en se fixant des objectifs à long terme dans le but de ne plus vivre cette violence. Ces résultats permettent d’aller plus loin quant aux connaissances dans le domaine, entre autres par l’apport de nouvelles données sur ce qui peut faciliter la recherche de sens pour les jeunes exposés à la violence conjugale dans les différentes trajectoires de leur parcours de vie. Enfin, dans le but de développer de meilleurs services auprès de cette population, l’étude conclut que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre l’importance relative que la recherche de sens, le développement de l’identité, la transition à la vie adulte, l’agentivité et l’empowerment prennent dans le parcours de vie des jeunes exposés à la violence conjugale.
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Le parcours des familles suivies en protection de la jeunesse en raison d'un conflit sévère de séparation : la perspective des parents

Turbide, Catherine 18 April 2024 (has links)
Cette thèse vise à comprendre le parcours des familles suivies par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) en raison d'un conflit sévère de séparation (CSS) à partir de la perspective des parents. Le CSS est un concept aux contours encore flous, qui fait généralement référence aux situations où, après la séparation, les parents entretiennent des rapports acrimonieux, présentent des difficultés au plan de la coparentalité et multiplient les recours aux services psychosociaux et aux tribunaux sans parvenir à régler leur litige. Au Québec, le DPJ intervient auprès de ces familles dans les situations où le CSS représente une forme de mauvais traitement psychologique qui compromet la sécurité ou le développement de l'enfant. À ce jour, il existe encore très peu d'études portant spécifiquement sur ces situations. Si l'on sait qu'en raison de la complexité du phénomène et de ses enjeux importants, travailler auprès de ces familles nécessite pour les intervenants de mobiliser des ressources considérables, on en connaît très peu sur la perspective des parents. Prenant assise sur la théorie du parcours de vie, deux questions générales sont formulées : du point de vue des parents suivis par le DPJ en raison d'un CSS, qu'est-ce qui caractérise le parcours de ces parents sur le plan de leurs trajectoires familiale et d'utilisation des services? Comment l'intervention du DPJ s'inscrit dans leur parcours? Pour y répondre, 21 parents (15 femmes et 6 hommes), suivis par le DPJ en raison d'un CSS, ont participé à un entretien portant sur leurs trajectoires familiale et d'utilisation des services, depuis le début du couple jusqu'au moment de l'entrevue. Les données ont été collectées dans le cadre d'une d'entrevue semi-dirigée et à l'aide de deux outils (le calendrier de vie et le Retrospective Interview Technic (RIT)). Les résultats permettent de constater que, pour la majorité des participants, leurs difficultés vont au-delà d'une dynamique conflictuelle et de problèmes sur le plan de la coparentalité. Il a été possible d'identifier trois groupes qui se distinguent quant à la nature des difficultés que les parents décrivent pour parler de leur trajectoire familiale. Pour certains parents, les difficultés qu'ils décrivent s'apparentent à un CSS alors que des mères brossent plutôt le portrait d'une situation de violence conjugale post-séparation de type terrorisme intime. Pour d'autres participantes, la situation est plus ambigüe. Les résultats montrent aussi que, pour certains participants, la relation avec l'autre parent a toujours été difficile depuis le début du couple. Pour d'autres, la relation a été marquée par des hauts et des bas avant et après la séparation alors que certains considèrent que la relation s'est améliorée à partir d'un événement marquant ou avec l'aide du DPJ. Les résultats montrent aussi que, pour certains, c'est ce qu'ils ont vécu avant la rupture qui permet de comprendre leurs difficultés après la séparation alors que pour d'autres, c'est l'arrivée de la nouvelle conjointe dans la vie du père qui représente la bougie d'allumage du conflit. Les résultats permettent aussi de constater que c'est le sens accordé par le parent à certaines transitions familiales qui permet de comprendre leur impact sur les difficultés entre les parents. Quant à la trajectoire d'utilisation des services, les résultats montrent qu'avant l'intervention du DPJ, certains souhaitaient recevoir de l'aide pour répondre à des difficultés personnelles, conjugales ou parentales sans lien avec le conflit alors que d'autres ont sollicité les services pour se sortir du litige avec l'autre parent. Les parents décrivent aussi comment ces services les ont ou non aidés à traverser leurs difficultés. Selon ces parents, le DPJ est d'abord intervenu auprès de leur famille parce qu'un enfant a été victime de maltraitance. La présence du CSS a été mise en lumière pendant l'évaluation ou le suivi du DPJ. La majorité des parents ne considère pas que l'intervention du DPJ leur a permis d'améliorer leur relation avec l'autre parent, mais ils décrivent les conséquences importantes (positives ou non) de son intervention sur leur rôle parental et leur coparentalité. Ces résultats permettent de dégager des pistes de recherche et d'intervention dans le cadre des services de la protection de la jeunesse. / The aim of this thesis is to understand, through the eyes of parents, the trajectory of families receiving youth protection services due to high-conflict separation. Although it remains a vague concept, high-conflict separation generally refers to situations where separated parents have an acrimonious relationship, a hard time co-parenting and turn more and more to psychosocial services and courts without resolving their conflict. In Québec, the Director of Youth Protection (DPJ) intervenes where the conflict represents a form of psychological maltreatment that may result in danger to the security or development of a child. Very few studies dealing specifically with these situations have been conducted to date. While we know that youth protection workers working with high-conflict families need to marshal a substantial amount of resources due to the complexity of these cases and the serious issues involved, very little is known about the perspective of parents in high conflict after separation. Building on life course theory, two general questions were formulated: From the point of view of parents involved in high-conflict separation who are receiving youth protection services, what characterizes their family and service use trajectories? What role do youth protection services play in the parents' trajectory? To answer those questions, 21 high-conflict separated parents (15 women and 6 men) receiving youth protection services were interviewed about their family and service use trajectories from the beginning of their couple relationship up to the time of the interview. Data were collected through semi-structured interviews using two tools (life calendar and Retrospective Interview Technique (RIT)). The findings reveal that the difficulties experienced by the majority of participants go beyond a high-conflict dynamic and dysfunctional co-parenting. Three distinct groups were identified based on the nature of the difficulties described by parents in regards to their family trajectory. If some parents described difficulties akin to high-conflict separation, mothers painted a picture more akin to the intimate terrorism form of post-separation domestic violence. The situation of other participants is not as clear-cut. The results also show that some participants have had relationship problems with the other parent ever since they became a couple. Others described a relationship marked by ups and downs both before and after their separation, while some said that the relationship improved after a milestone event or with youth protection's intervention. The results further show that, in some cases, participants' pre-breakup experience helps understand their post-separation conflict, whereas for other participants the conflict was fuelled by the presence of a new spouse in the father's life. The findings also reveal that the impact of certain family transitions on the problems between parents can be understood through the significance given to the transition by a parent. In regards to service use trajectories, the results show that some participants wanted help in dealing with personal, spousal or parental problems unrelated to the conflict before youth protection services got involved, whereas others tend to use judicial services to settle their parental dispute. Parents also described how the services helped or did not help them navigate their problems. They said that youth protection services initially got involved because of maltreatment against a child. The high-conflict situation was brought to light during youth protection's assessment or intervention. The majority of parents expressed that youth protection involvement did not help them improve their relationship with the other parent, but described significant impacts (positive or otherwise) of the intervention on their parenting and co-parenting. These findings help identify research and intervention avenues in a youth protection context.

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